Département Saône-et-Loire
Bellecroix (Petit) (71)
Domaine du Temple de Bellecroix
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Chalon-sur-Saône, Canton: Verdun-sur-le-Doubs, Commune: Ciel - 71
Fief du Petit-Bellecroix
Les Templiers y possédaient un moulin et des terres. Un bel hôtel dans la ville de Chalon, rue aux Frères.
Bellecroix Templiers
— Commune de Ciel
— Petit-Bellecroix, 1333 (Charmasse, Templiers page 241)
— Bellecroix, 1699 (C. O. C 7196)
— Métairie du petit Lacroix, 1760 (Etat alphabétique, page 53)
— La Commanderie-de-Bellecroix, 1783 (Nouvel état général folio 69 V)
— Bellecroix, 1844 (Etat-major)
— Ancienne possession de la commanderie de Bellecroix, commune de Charny.
Sources: Dictionnaire topographique de la France Comprenant les noms de lieux anciens et modernes CTHS
Le fief du Petit-Bellecroix sur la commune de Ciel.
Une chapelle avec des fonts à Ecolot sur Essertenne près de Couches.
Un moulin sur le Dheune à Chagny.
Un prè à Denevy.
Et des droits de dîmes sur les paroisses de: Rully ; Bouzeron; Remigny; et Virey.
Domaine du Temple La Chapelle
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Chalon-sur-Saône, Canton: Gergy, Commune: Demigny - 71
Domaine du Temple La Chapelle
La Chapelle, Templiers
— hameau commune de Demigny
— Templarios Chapellae, 1190 (Maiz., H 54).
— Capella villa Templariorum, 1190 (Bellecroix, H).
— Capellæ in territorio Curina, 1226 (Lavirotte, p. 262).
— Temple de la Chapelle, 1225 (Saint-Andoche, H 930, vidimus 1307).
— Capella de Dumigné, 1239 (Bellecroix, H).
— La Chapelle de Demigney, 1304 (Bellecroix, H).
— Capella de Daminhie, 1310 (Lavirotte, p. 262).
— La Chapelle, 1360 (C.O., B 11538, f. 36).
— Lou Temple de la Chapelle de Demigny, 1379 (Bellecroix, H).
— La Chapelle des Templiers, 1451 (Maiz., H 63).
— La Chapelle, 1666 (C.O., C 2887, p. 421).
— La Chapelle de Demigny, 1760 (Etat alph., p. 69).
— La Chapelle, 1783 (Nouv. état gén., f. 92 v.).
— En 1789, possession de la commanderie de Bellecroix (C.O., C 2887, p. 421).
Sources: Dictionnaire topographique de la France Comprenant les noms de lieux anciens et modernes CTHS
Sources: Etat des possessions des Templiers et des Hospitaliers en Maconnais, Charollais, Lyonnais, Forez et une partie de la Bourgogne, d'après l'enquête de 1333. Par A. Charmasse - Société des antiquaires de France - Edition Paris; Champion; Autun; Dejussieu - 1878
A ne surtout pas confondre avec la commanderie Hospitalière de Bellecroix (71)
Bouchots (Les) (71)
Maison du Temple Les Bouchots
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Charolles, Canton: Bourbon-Lancy, Commune: Lesme - 71
Maison du Temple Les Bouchots
Cette Maison du Temple, était un membre de la commanderie de Beugnay (canton de Digoin 03) et se trouvait à une lieue près de Bourbon-Lancy, avec annexe de commune, de Bourbon-Lancy.
Domaine du Temple de Changy
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Charolles, Canton: Bourbon-Lancy - 71
Domaine du Temple de Changy
Sources: Léopold Niepce: Le Grand-Prieuré d'Auvergne - Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Lyon, Librairie Générale Henri Geors - Bâle - Genève - 1883.
Les Bouchots
— écart, commune de Bourbon-Lancy.
— En 1789, du Plat-Pays de Saint-Nazaire (Archives de la Côte-d'Or, B 11510).
— Guillaume Boussault, au Boz, 1476 (Archives de la Côte-d'Or, B 11510, folio 141 v.).
— Les Bouchots, 1763 (Etats-Major et Cassini).
— Bouchat, 1845 (Etat-major).
— Bouchot, 1856 (Annuaire, page 73) et 1968 (25 000e).
— Chez Bouchot, 1951 (I.N.S.E.E., page 14, colonne 2).
Sources: Dictionnaire topographique de la France Comprenant les noms de lieux anciens et modernes CTHS
Epinassy
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement et Canton : Charolles, Commune: Marcilly-la-Gueurce - 71
Epinassy, Commanderie de Malte
Changy
— Commune, canton de Charolles - 71.
— En 1789, Changy dépendait des bailliage et recette de Charolles.
— Son église, sous le vocable de la Conversion de Saint-Paul, du diocèse d'Autun, archiprêtré de Charolles, à la collation de la collégiale Saint-Paul de Lyon.
— Au hameau d'Epinassy, commanderie de Malte.
— Pendant la période intermédiaire, Changy a fait partie du canton de Saint-Symphorien-lès-Charolles de 1790 à l'an IV, ensuite du canton de Charolles.
— In pago Augustodunense, Candiacum, 885 (Baluze, Miscell, II, page 150; Hist. Fr., IX, p. 340 ; Chaume, II, p. 822).
— Cangiacus, xie siècle (Longnon, Pouillés, p. 64).
— Parrochia de Jangiaco, 1105-1109 (Marcigny, 115).
— Ugo de Changiaco, 1158 (Saint-Vincent de Mâcon, 115).
— Galterus de Chamgiaco, 1298 (Cart. Eglise d'Autun, II, 175).
— Changy, 1364 (Archives de la Côte-d'Or, B 10512).
— Ecclesia de Changeyo, alias Chaugereyum, XIVe siècle (Longnon, Pouillés, p. 104).
— Changy les Charolles, 1647 (Archives de la Côte-d'Or, B 10762).
— Changy sous Charolles, 1757 (Archives de la Côte-d'Or, C 3531, p. 467).
— Changy en Charollois, 1777 (Archives de la Côte-d'Or, B 11093).
— Changy, 1783 (Nouv. état gén., f. 54 v.).
Sources: Dictionnaire topographique de la France Comprenant les noms de lieux anciens et modernes CTHS
Boulet (Le) (71)
Maison du Temple Le Boulay - Le Boulet
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Charolles, Canton: Digoin, Commune: Saint-Agnan - 71
Le Boulay, sur la commune de Saint-Agnan, en Saône-et-Loire, a dû appartenir d'abord à l'ordre du Temple avant de devenir membre de Beugnet. Les bâtiments à usage agricole n'ont gardé aucun caractère d'ancienneté.
Maison du Temple Le Bouchet est un simple domaine sans caractère particulier, situé à Chalmoux, en Saône-et-Loire (71), mais qui fut néanmoins une dépendance de Beugnet.
Sources: Georges CHATARD - Bulletin de la Société d'Emulation du Bourbonnais fondée en 1845. Tome 70 4e trimestre 2000.
Le Boulay - Boulet
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Charolles, Canton: Bourbon-Lancy - 71
Le Boulay avec le Bouchet (peut-être Les Bouchets) en dépendant, à une lieue de Bourbon-Lancy.
« Revenu 235 »
Sources: Léopold Niepce: Le Grand-Prieuré d'Auvergne - Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Lyon, Librairie Générale Henri Geors - Bâle - Genève - 1883.
Le Boulay - Boulet
On trouve également, dans le Procès, le nom d'une autre maison du Temple « domus de Belleyo », située dans le diocèse d'Autun, peut-être le Boulay-en-Charollais.
Procès des Templiers, tome II, page 99
Fuisse receptum in capella domus de Belleyo Eduensis diocesis, sunt modo XX anni vel circa, per fratrem Geraldum de Sanzeto militem
Cette localité du Boulay ne semble pas figurer sur la carte de l'Etat-Major, mais on y trouve le lieu dit la Commanderie, près de Coulanges, au sud de Saint-Agnan (71) ou près de Pierrefitte-sur-Loire (03).
La carte de Cassini place le Boulay au nord-est de Saint-Agnan, et à côté, un peu au sud, se lisent les indications suivantes: les Chevaliers et un ancien prieuré ruiné. Il se peut donc qu'il y ait eu, au Boulay ou aux environs, une commanderie, mais rien ne prouve, il est vrai, que ce fût une maison du Temple.
Cette maison du Temple est située à cheval sur la Saône et Loire et l'Allier.
La maison du Temple indiquée sous la forme latine citée plus haut fut cependant plus qu'une ferme, car elle avait chapelle, et son précepteur, en 1300, était un chevalier nommé « frater Guillelmus Geandi. ».
Vraisemblablement, cette commanderie dépendait du maître du Temple en Bourgogne, et cependant c'est celui du Limousin et de l'Auvergne, que l'on trouve au Boulay, en 1291, à propos d'une réception.
Précepteur du Boulay
1300, « frater Guillelmus Geandi, miles »
Sources: Trudon des Ormes: Les possessions templières recueillent durant les interrogatoires des templiers par les hommes de Philippe le Bel et les commissions pontificales des diocèses de France. La plupart de ces informations sortent des archives départementales, de la bibliothèque nationale et des textes rédigés par Michelet sur le Procès des Templiers.
Procès des Templiers, tome II, page 100
Requisitus si vidit recipi alium vel alios in ordine, respondit se vidisse unum solum recipi, videlicet fratrem Gerardum quondam de Bonart servientem, Eduensis diocesis, in capella predicte domus de Belleyo, circa festum Nativitatis Domini proximo preteritum fuerunt decem anni vel circa; quem recepit frater Guillelmus Geandi miles, preceptor dicte domus, presentibus fratribus Stephano Marreu, Hugone de Bonart, quondam fratre dicti recepti, Martino Curbita et Guillelmo de la Toyssoniera, quos credit vivere; in cujus Gerardi recepcione non vidit aliquid illicitum fieri vel injungi. Credit tamen quod postea per dictum receptorem vel alium illicita confessata per eum fuerint injuncta dicto Gerardo et facta per eum.
Sources: Procès des Templiers, publié par M. Jules Michelet, tome 1 et 2 — Imprimerie Nationale — Paris — M. DCCC. LI.
La Commanderie
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Charolles, Canton: Digoin, Commune: Rigny-sur-Arroux - 71
Domaine du Temple de La Commanderie
La Commanderie
— écart commune de Rigny-sur-Arroux.
— La Grange du Commandeur du Bouloy, 1443 (Archives de la Côte-d'Or, B 966 folio 185.)
— La Commanderie, 1848 (Carte d'Etat-Major)
— En 1789, possession de la commanderie de Malte du Boulet.
Sources: Dictionnaire topographique de la France Comprenant les noms de lieux anciens et modernes CTHS
Buxy (71)
Maison du Temple de Buxy
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Chalon-sur-Saône, Canton: Buxy - 71
Maison du Temple de Buxy
Buxy fut réuni à la couronne par Louis XI, en 1477, d'où son surnom de Buxy-le-Royal.
On a déjà vu que l'un des comtes de Châlon avait, en 1234, maintenu les Templiers dans leur droit de fief sur les fonds dont était doté leur petit Temple de Buxy, qui se trouvait situé hors du bourg, près du village de Jully.
Cet établissement avait été fondé, en 1185, par Béatrix, comtesse de Châlon.
Un Templier de cette maison, nommé Martin, de Buxy, fut entendu, en 1310, comme témoin lors de l'instruction de leur procès.
Sources: César Lavirotte - Mémoire Statistique sur les Etablissements des Templiers et des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem en Bourgogne - Membre de la Société française pour la conservation des Monuments - 1852.
Le Temple
— Ferme commune de Jully
— Preceptor Templi Buxiarum, 1024 (Maiz., H 54)
— Moulin du Temple, 1573 (Fonds du temple de Chalon, H)
— Le Temple de Buxy, 1609 (Fonds de la commanderie de Bellecroix, H)
— Maison du Temple, 1666 (Archives de la Côte-d'Or, C. 2887, page 581)
— Ferme de la commanderie et moulin du Temple (Archives de la Côte-d'Or, C. 3530, pages 167-168)
— Le Temple, 1760 (Etat alphabétique, page 100)
— La commanderie du Temple, 1783 (Nouvel état général, f, 134 v)
— Le Temple, 1844 (Carte Etat-Major)
— En 1789, maison de la commanderie de Malte de Chalon-sur-Saône, avec chapelle (Archives de la Côte-d'Or, C. 3530, pages 167)
Sources: Dictionnaire topographique de la France Comprenant les noms de lieux anciens et modernes CTHS
Chalons-sur-Saone (71)
Maison du Temple de Châlons-sur-Saône
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement et Cantons: Chalon-sur-Saône — 71
Maison du Temple de Châlons-sur-Saône
Le siège de cet établissement fondé par les Templiers, et dont les Hospitaliers héritèrent plus tard, occupait une large place à part, hors de l'enceinte primitive de la ville, sur laquelle place furent élevées d'assez fortes constructions, enfermées dans un enclos bordé par la rivière, et dont il ne reste d'autre témoin qu'une chapelle relevée, en 1407, sur les ruines de l'ancienne, par les soins d'un des commandeurs, Hugues d'Arcy.
La rue où est situé ce petit monument, devenu propriété particulière, ainsi que le port voisin sur la Saône, ont longtemps porté le nom historique du Temple, qu'on n'eût pas dû laisser perdre.
Cette chapelle avait servi de sépulture aux Templiers et ensuite aux chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem; elle renfermait plusieurs pierres tombales curieuses, que la Société d'histoire et d'archéologie de Châlons-sur-Saône a obtenues du propriétaire et qu'elle conservera avec soin.
Nous n'en citerons qu'une seule, qui, par sa singularité, pourra peut-être intéresser. Elle ne reposait pas, comme les autres, sur le sol, mais elle était appliquée à la muraille, à 1m. 60 de hauteur. Quand on l'enleva, on vit qu'elle cachait une boîte qui tomba en poussière et qui contenait les ossements d'une jambe et d'un pied avec quelques monnaies frustes. Cette pierre portait l'inscription instructive que voici textuellement:
L'AN DE GRACE MVº ET X LE XXIV DE IANVIER FVT ICY MIS LE PIED DROIT ET PARTIE DE LA IAMBE DE R. HELYE DV BOYS GRAND PRIEVR DE CHAMPAGNE ET COMMANDEVR DE CHALON, LAQVELLE LVY FVST CVOUPEE POVR INCONVENIENT DE MALADIE ET MOVRVT LE PENVLTIEME IOVR DE IVILLET EN SVIVANT 1510. PRIEZ DIEV POVR LVY.
Chalon
Située au fond de la petite rue du Temple, une façade se fait discrète. Il s'agit de l'église des Templiers. Les Templiers, qui protégeaient les Croisés, se sont transformés en gens de finance, prenant part au commerce au cours du XIII e siècle. C'est à cette époque qu'a été construit l'édifice chalonnais, qui par la suite a connu des changements de mains successifs (hospitaliers de Jérusalem, Ordre de Malte, devenu privée à la Révolution). La dernière grande transformation date de 1769 comme en témoigne la date sculptée sur la façade principale. à droite, une pierre tombale de 1559, trouvée sur le site a été exposée. Ce monument pluriséculaire accueille désormais le musée du souvenir du combattant, un autre grand lieu d'histoire. La boucle semble bouclée.
Voir : L'Eglise du Temple
Il est probable que ce ne fut pas la vanité de ce digne grand-prieur qui détermina l'érection de ce petit monument, mais plutôt, sans doute, un sentiment de respect et de regret du commandeur du Perron qui lui succéda à Châlons-sur-Saône.
Il est bien constaté que les Templiers étaient venus se poser a Châlons-sur-Saône comme sur les autres points de la Bourgogne dès le XIIe siècle, car de bonne heure ils étaient en discussion avec Jean, comte de Châlons-sur-Saône, qui leur disputait la propriété d'une grande pièce de pré nommée « le Breuil », entre « Saint-Jean-de-Maizel et Saint-Cosme », qui leur avait été donnée, en 1150, par le duc Eudes II. Mais l'évêque Durand parvint à rétablir le bon accord par un traité du mois d'octobre 1234, au moyen duquel les droits des Templiers sur ce pré du Breuil, comme ceux dont ils étaient en possession en vertu de titres anciens sur le village de « Sevrey » et sur leur « fief de Buxy », localités où ils avaient des maisons du Temple, leur furent confirmés par ce comte de Châlons-sur-Saône, qui, repentant et voulant les dédommager du trouble qu'il leur avait causé, leur concéda à perpétuité et par pure aumône l'usage de prendre du bois dans toutes les forêts de son comté, et le droit de pâturage sur ses terres, y ajoutant le procédé honorable de demander à être affilié à la milice du Temple « cum isdem fratrern ad petitionem meam in confraternitatem me recepissent. »
En 1225, il leur fut fait donation par Didier de Châlons-sur-Saône, du consentement de Guilleinette, sa femme, d'un « abergement » et de bâtiments proche les murailles de la ville pour adjoindre à leur maison.
Plus tard, en 1251, le duc Hugues IV, voulant avoir part aux mérites et récompenses des frères de la milice du Temple de Châlons-sur-Saône, leur allouait une rente de 50 livres « digenoises » à prendre sur le produit des foires chaudes. Mais la perception de cette rente sur les foires ayant amené des difficultés, le bon duc Philippe la convertit, en 1429, en une allocation annuelle de 33 livres et un demi-gros vieil sur les produits de ses levées dans le Châlonnais, ce à quoi René Pot, commandeur du Temple de Châlons-sur-Saône, donna son consentement.
En 1307, on trouve encore la mention de cette maison du Temple dans l'instruction du procès, par un certain frère nommé Constant, de Bissey, qui avait été admis dans l'ordre en se soumettant à de curieuses conditions que nous ne traduirons pas pour cause:
« Frater Constantius, de Biciaco la Coste, venditor vinorum domus Templi de Pruvini, dixit quod fuit receptus in domo Templi Cabilonensis per fratrem Odonem de Castronovo, preceptorem BALLIVIE Cabilonensis presentibus fratribus Guillelmo, DISPENSATORE, et Stephano de Buris, BERGERIO dicte domus... »
« Item dixit per juramentum suum quod recipiens fecit se osculari ab eo in ore et in umbilico, et precepit sibi quod oscularetur eum in parte posteriori in fine spine dorsi, sed ipse noluit facere. »
César Lavirotte — Mémoire Statistique sur les Etablissements des Templiers et des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem en Bourgogne — Membre de la Société française pour la conservation des Monuments — 1852.
Châlons-sur-Saône — Cartulaire du Temple
Petrus de Sancto Romano. 1238. Châlons-sur-Saône. « Preceptor domorum mil. Templi in Francia. »
Sources: E-G. Léonard, Introduction au Cartulaire Manuscrit du Temple (1150-1317) constitué par le Marquis d'Albon.
Châlons-sur-Saône sous les Hospitaliers de Saint-Jean
Enfin l'exemption des droits de péage dont les frères hospitaliers, qui avaient alors succédé aux Templiers, jouissaient depuis longtemps ainsi que leurs serviteurs, donna lieu, en 1371, à un jugement par lequel Jean de Fusey, demeurant au pont de Grone, dut faire réparation publique à frère Laurent de Bretenay, commandeur de Châlons-sur-Saône, le genou en terre, en lui présentant une branche de fenouil, pour avoir osé saisir les mitaines d'un de ses valets qui s'était refusé a payer le passage au pont de Grosne, MM. les Hospitaliers étaient aussi fort rigides à faire maintenir les privilèges de leur enclos du Temple.
Deux jugements vont nous en fournir la preuve. L'un, de 1455, Jean de Vienne étant alors commandeur, fit condamner George, bâtard de Namur, et consorts, à faire dire une messe et à offrir une livre de cire, pour s'être permis de frapper de coups de poing, dans la maison du Temple, deux de ses hommes de Givry, nommés Philibert Perret et Guichard Factet.
L'autre est une sentence rendue, en 1522, en la justice de la commanderie, le roi François 1er étant pour lors à Châlons-sur-Saône, contre Jean de Brigny, capitaine de la ville, qui, au mépris des franchises des Hospitaliers, s'était permis d'entrer dans l'enclos du Temple pour y poser des gardes, et d'enlever par violence les clefs des portes allant en Saône que détenait l'agent de la commanderie, ce qui le fit condamner à 8 livres d'amende et à faire réparation au commandeur.
Sources: César Lavirotte — Mémoire Statistique sur les Etablissements des Templiers et des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem en Bourgogne — Membre de la Société française pour la conservation des Monuments — 1852.
Eglise du Temple de Châlons-sur-Saône
L'église du Temple était jadis isolée au milieu des bâtiments de la commanderie qui s'étendait de la rue de Lyon actuelle à la Saône. Transformée en fabrique de liqueurs, elle est enserrée par des maisons, de sorte qu'on ne voit que sa façade, dans la rue qui porte le nom de rue du Temple, et son chevet au fond d'une cour donnant sur le quai Gambetta.
Son plan est un rectangle dont les dimensions extérieures sont approximativement 23 mètres 50 sur 9 mètres. La construction était contrebutée par treize contreforts, deux à la façade, deux au chevet, cinq sur la face nord et quatre seulement à la face sud, le premier contrefort de cette dernière étant remplacé par une tourelle carrée.
La façade a été très modifiée: le premier contrefort de la face nord a disparu et la maison voisine vient s'appuyer sur le contrefort de gauche de la façade.
La porte, de style classique, date sans doute de 1769, année où le commandeur de Dyo-Montperroux fit exécuter d'importantes réparations; son fronton arrondi, aux armoiries martelées, coupe le ressaut à larmier signalé plus haut.
Au-dessus sont percées une ouverture carrée et, plus haut, une fenêtre en plein cintre, qui paraissent très restaurées. Le pignon est peu aigu (90º); à droite un mur le relie à la tourelle qui remplace le premier contrefort de la face méridionale.
La partie inférieure de cette tourelle est à l'alignement de la façade, mais la partie supérieure, à la hauteur du glacis du contrefort de droite, s'avance en encorbellement supporté par des modillons qui ont l'apparence — mais l'apparence seulement — de mâchicoulis.
Sur les deux autres faces de la tourelle, le surplomb est d'ailleurs beaucoup moins prononcé qu'en façade.
Des meurtrières éclairent l'escalier à vis que renferme la tourelle. Pignon, mur de raccord et tourelle sont couronnés par la corniche à modillons concaves, dite corniche bourguignonne; le modillon de l'angle nord-ouest est remplacé par une tête humaine grimaçante.
La façade ayant été remaniée, quelques détails rappellent un état antérieur qu'on ne peut reconstituer: dans l'angle formé par la face interne du contrefort de droite et le mur, au-dessus du ressaut est logé un pan de maçonnerie en surplomb qui correspond à une ouverture murée de l'escalier de la tourelle. A la même hauteur, sur la face interne du contrefort de gauche, est fixé un corbeau en quart de cercle.
Signalons encore qu'à la base de la tourelle a été scellée la pierre tombale du commandeur Calais de la Barre, mort le 22 août 1559, qui a été retrouvée en décembre 1919, au cours de travaux exécutés dans l'église.
Le chevet plat est éclairé d'un triplet dont la fenêtre centrale est légèrement plus large (0 mètre 80) que les fenêtres latérales (0 mètre 70). Le pied des fenêtres repose sur le ressaut à larmier, mais ce dernier est plus bas d' environ un mètre que sur les faces latérales.
Au-dessus du triplet est percée une petite fenêtre en plein cintre, légèrement désaxée à gauche, grossièrement agrandie par l'arrachage de quelques pierres. Le contrefort de droite du chevet a disparu, englobé dans une bâtisse moderne.
Tout l'édifice est construit en petit appareil très régulier, l'encadrement des fenêtres, les angles de la tourelle, la face antérieure des contreforts étant en échantillon plus grand.
L'intérieur du Temple a été complètement transformé. Le sol a été abaissé et deux planchers établis, de sorte que la nef forme aujourd'hui trois étages, dont deux sont plafonnés et le troisième voûté. La voûte est une voûte d'arêtes établie en 1769.
Elle se compose seulement de trois travées, les deux dernières travées de l'église étant couvertes par un seul élément de voûte. Les retombées des voûtes pénètrent dans les murs qui sont aujourd'hui absolument rectilignes, sans trace de colonnettes ni de culots.
On ignore donc comment était supportée la voûte primitive, mentionnée dans les visites du XVIIe siècle. La seule partie intéressante de l'intérieur est constituée par les escaliers à vis. Comme dans tous les escaliers de tourelle, il y en a, en effet, deux: le premier large, d'un mètre, occupe la tourelle de l'angle sud-ouest jusqu'à la hauteur de la voûte de l'église et débouche dans le grenier, sous une voûte d'ogives très simple: les ogives ont une section carrée et la clef, très petite, est ornée d'un feuillage à faible relief; cette voûte est environ à mi-hauteur de la partie en encorbellement de la tourelle.
Au-dessus d'elle se trouve une petite pièce (3 mètres 25 sur 2 mètres), où l'on monte par le second escalier à vis, large de 0 mètre 60, qui commence là où aboutit le premier. Cette pièce est voûtée de la même façon que la cage d'escalier inférieure. Elle a été transformée en colombier à une époque ancienne, une des trois meurtrières qui l'éclairaient, celle du sud, a été élargie à sa base et des pots ont été disposés contre le mur.
La tourelle est couverte aujourd'hui de tuiles creuses; elle l'était déjà au temps de Jules Chevrier, mais ce n'est sans doute pas l'état primitif. Le second escalier permet, en effet, de parvenir au-dessus de la deuxième voûte et les visites des XVIIe et XVIIIe siècles mentionnent un clocher: au devant de la porte et sur le pignon du coté de la cour est un clocher de bois couvert de tuile comme tout le reste du corps de ladite chapelle, dans lequel sont deux cloches presque de mesure grosseur et d'environ chacune de vingt pouces de diamètre.
Nous ne possédons aucun renseignement sur la date de cette église dont on ne connaît même pas le vocable avec certitude: elle est appelée le plus souvent Saint-Barthélemy, mais aussi parfois Saint-Jean-Baptiste.
Cet édifice présente en réalité, tous les caractères du XIIIe siècle, notamment dans ses fenêtres, dans sa corniche analogue à celle du choeur de Saint-Vincent construit vers 1230.
Les ogives des deux voûtes de la tourelle sont assez archaïques, mais c'est là un caractère qu'on retrouve dans toutes les petites églises du XIIIe siècle de la région comme l'a montré encore tout récemment une élève de l'Ecole des Chartes, Mlle Fernillot, dans sa thèse consacrée aux Eglises gothiques dans l'ancien diocèse de Châlons-sur-Saône.
Les éléments qui permettraient une datation rigoureuse: chapiteaux, base de colonnes, faisant entièrement défaut, il faut se contenter de placer vers le milieu du XIIIe siècle, sans préciser davantage, la construction de cet édifice qui est un bon exemple à la fois du style gothique bourguignon et de l'architecture des templiers.
Les Templiers avaient des dîmes, qu'ils ne pouvaient amasser qu'après la levée de celles de l'évèque. Leur domaine, bâtiment, écurie, pressoir, jardin et vignes, fut vendu 2 000 livres le 28 frimaire an III.
Sources Texte de l'OSJ: Ordre de Saint Jean
Baillie templière de Chalon-sur-Saône
Inventaire de 1698:
— Temple de Chalon, maison, chapelle, moulin sur bateau.
Bois-Verdenay
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Chalon-sur-Saône, Canton: Saint-Martin-en-Bresse, Commune: Allériot — 71
Domaine du Temple à Verdenay
— Le Temple de Le Bois-Verdenay.
Bois-Verdenet
— Hameau, commune d'Allériot.
— Subtus Boscum Verdeneys, 1257 (Cart. Saint-Vincent de Chalon, 749).
— Bos Vertenay, 1284 (Saint-Marcel, H 255).
— Bois Verdenois, 1313 (Niepce, page 213).
— Boscus Verdonay, 1395 (Bellecroix, H).
— Bois Verdenoy, 1415 (Chap. cath. Saint-Vincent de Chalon, G 155).
— Bois Verdenay, 1694 (Bellecroix, H).
— Verdenet, 1759 (Archives de la Côte-d'Or, C 7113).
— Verdener, 1763 (Etats-Cassini).
— Bois-Verdenet, 1844 (Etat-major).
En 1789, membre de la commanderie de Chalon-sur-Saône de l'ordre de Malte, avec chapelle (Carte des Etats).
Loisy
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Louhans, Canton: Cuisery — 71
Domaine du Temple à Loisy
— Le Temple de Loisy, maison et terres.
Lessart
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Chalon-sur-Saône, Canton: Chagny, Commune: Demigny — 71
— Le Temple de Lessart
Domaine du Temple à Lessart
Temple de Boulay
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Charolles, Canton: Digoin, Commune: Saint-Agnan - 71
Domaine du Temple de
— La Maison du Temple de Boulay sur la commune de Saint-Agnan en Bourgogne était une possession templière.
Chauley
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Chalon-sur-Saône, Canton: Saint-Martin-en-Bresse, Commune: Saint-Martin-en-Bresse — 71
Localisation: Domaine du Temple à Chauley
— Temple de Chauley, avec maison grange terres.
Le Temple de Sevrey
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement et Canton: Chalon-sur-Saône — 71
Localisation: Maison du Temple de Sevrey
— Temple de Sevrey, domaine avec maison et terres.
La Commanderie des Templiers figure près de Sevrey - noté Seuvrey - sur la carte de Cassini. Le village de Sevrey, bâti en plaine, est situé à 6 Km au sud-est de Chalon-sur-Saône sur la route de Dijon. La Corne, affluent de la Saône, le délimite au nord. Sevrey doit son nom à une famille gallo-romaine Severius qui y possédait une villa. Le village a connu une grande notoriété depuis le bas Moyen-Age jusqu'en 1830, grâce à ses poteries (exportées dans toute la vallée de la Saône et du Rhône) et de la corporation des Tupiniers (ou fabricants de pots de terre) qui en possédait le privilège de production.
Le Temple
— Ferme, commune de Sevrey.
— En 1789, possession de la commanderie du Temple de Chalon-sur-Saône.
— Homines Templi de Siveri, 1234 (Perry, pr., page 63).
— Domo ordinis vocata a Sivre, 1307 (Lavirotte, page 266).
— La maison du Temple de Sevrey, 1360 (Archives de la Côte-d'Or, B 11551, f. 14).
— L'ostel du Temple de Sevrey ferme de foussez, 1470 (Archives de la Côte-d'Or, B 11553, f. 27).
— L'hostel du Temple de Sevrey, 1557 (Archives de la Côte-d'Or, C 5128, f. 26 v.).
— La grangerie du Temple, 1691 (Archives de la Côte-d'Or, C 6770).
— La ferme du Temple, 1757 (Archives de la Côte-d'Or, C 3530, page 281).
— Commanderie, 1783 (Etats-Cassini).
— La Commanderie du Temple, 1780 (Courtépée, III, page 410).
— Le Temple, 1783 (Nouv. état gén., f. 300 v.).
— Temple de Buxy, avec chapelle, maison, seigneurie, moulin et terres.
Temple de Buxy
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Chalon-sur-Saône, Canton: Buxy - 71
Domaine du Temple de Buxy
— Les Templiers avaient implanté leur Commanderie de Buxy au lieu-dit « Le Temple » au sud-est du village fortifié de Buxy, sur la route menant de Chalon-sur-Saône à Cluny.
Le Temple
— Ferme, commune de Jully-lès-Buxy.
— En 1789, maison de la commanderie de Malte de Chalon-sur-Saône, avec chapelle (Archives de la Côte-d'Or, C 3530, page 167 ; Courtépée, III, page 382).
— Preceptor Templi Buxiarum, 1204 (Maiz., H 54).
— Moulin du Temple, 1573 (Temple de Chalon, H).
— Le Temple de Buxy, 1609 (Bellecroix, H).
— Maison du Temple, 1666 (Archives de la Côte-d'Or, C 2887, page 581).
— Ferme de la commanderie du Temple et moulin du Temple, 1757 (Archives de la Côte-d'Or, C 3530, page 167-168).
— Le Temple, 1760 (Etat alph., page 100).
— La Commanderie-du-Temple, 1783 (Nouv. état gén., f. 134 v.).
— Le Temple, 1844 (Etat-major).
Givry
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Chalon-sur-Saône, Canton: Givry — 71
Domaine du Temple de Givry
— Temple de Givry, avec des maisons et des vignes. Il y avait aussi un moulin du Temple. (César Lavirotte, page 266)
Saint-Oyen
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Mâcon, Canton: Lugny, Commune: Montbellet — 71
Domaine du Temple de Saint-Oyen
— Le Temple de Saint-Oyen, maison, terres et dîmes.
Saint-Loup-de-Varennes
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement et Canton: Chalon-sur-Saône, Commune: Saint-Loup-de-Varennes — 71
Domaine du Temple de Saint-Loup-de-Varennes
— Domaines et dîmes à Saint-Loup-de-Varennes.
Saint-Maurice
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Chalon-sur-Saône, Canton: Saint-Martin-en-Bresse — 71
Domaine du Temple de Saint-Maurice
— Dîmes de Saint-Maurice [en Rivière].
Lux
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Chalon-sur-Saône, Canton: Chalon-sur-Saône-Sud — 71
Domaine du Temple de Lux
— Le pré de Lux.
Lux-Sevrey
— Commune, canton de Chalon-sur-Saône-sud.
— In villa Sivrei, 1153 (Ferté, H 24).
— Grangia de Siviri, 1234/35 (Perry, pr., page 63).
— Sivere, 1255 (Saint-Vincent de Chalon).
— Sevrel, 1267 (Ferté, H 28).
— Sirve, 1307 (Lavirotte, page 266).
— Sevreyum, 1320 (Longnon, Pouillés, page 175).
— Sirvey, 1360 (Archives de la Côte-d'Or, B 11538, f. 8 v.).
— Cevrey, 1394 (Archives de la Côte-d'Or, B 11540, f. 30).
— Sevrey, 1408 (Archives de la Côte-d'Or, B 11541, f. 22).
— Severey, 1757 (Archives de la Côte-d'Or, C 3530, page 281).
En 1789, Sevrey dépendait des bailliage et recette de Chalon-sur-Saône.
Ancienne commanderie du Temple, réunie à la commanderie de Malte de Chalon-sur-Saône.
Pendant la période intermédiaire, Sevrey a fait partie du canton de Varennes-le-Grand.
La commune de Lux a été réunie à Sevrey de 1823 (ordonance du 26 novembre) à 1867 (arrêté préf. du 24 octobre).
Le hameau de Droux
— En partie de Sevrey avant 1823, en 1867 été rattaché à la comune de Lux.
— Le pré de Chalon;
— Le droit de langue de boeuf;
— Les cens sur les maisons de Chalon et du faubourg;
— Les cens des terriers des villages de Saint-Maurice, Chevrey, Damerey, Prondevaux, Chatenay;
— Les bois en coupes réglées;
— Les dîmes des tupiniers de Sevrey.
Ne figurait pas dans cet inventaire pour la raison suivante: ces maisons templières ont été retirées de la langue d'Auvergne pour être intégrées à la langue de France.
— Le Temple de Montbellet, seigneurie, maison, chapelle, bâtiments agricoles, grange, terres dîmes, cens;
— Le Temple de Rougepont, maison, chapelle, bâtiments agricoles, grange, terres dîmes, cens;
Pour les biens ci-dessous, ils faisaient partie de la rive opposée de la Saône dite outre Saône:
Le Temple de Bois-Verdenet
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Chalon-sur-Saône, Canton: Saint-Martin-en-Bresse, Commune: Allériot — 71
Maison du Temple de Bois-Verdenet
Bois-Verdenet
— Hameau, commune d'Allériot.
— Subtus Boscum Verdeneys, 1257 (Cart. Saint-Vincent de Chalon, 749).
— Bos Vertenay, 1284 (Saint-Marcel, H 255).
— Bois Verdenois, 1313 (Niepce, page 213).
— Boscus Verdonay, 1395 (Bellecroix, H).
— Bois Verdenoy, 1415 (Chap. cath. Saint-Vincent de Chalon, G 155).
— Bois Verdenay, 1694 (Bellecroix, H).
— Verdenet, 1759 (Archives de la Côte-d'Or, C 7113).
— Verdener, 1763 (Etats-Cassini).
— Bois-Verdenet, 1844 (Etat-major).
— En 1789, membre de la commanderie de Chalon-sur-Saône de l'ordre de Malte, avec chapelle (Carte des Etats).
Le Temple de Sirvey
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement et Canton: Chalon-sur-Saône, Commune: Sevrey — 71
Maison du Temple de Sevrey
Il faut lire Sevrey (canton de Chalon Sud)
Le Temple
— Ferme, commune de Sevrey.
— En 1789, possession de la commanderie du Temple de Chalon-sur-Saône.
— Homines Templi de Siveri, 1234 (Perry, pr., page 63).
— Domo ordinis vocata a Sivre, 1307 (Lavirotte, page 266).
— La maison du Temple de Sevrey, 1360 (Archives de la Côte-d'Or, B 11551, f. 14).
— L'ostel du Temple de Sevrey ferme de foussez, 1470 (Archives de la Côte-d'Or, B 11553, f. 27).
— L'hostel du Temple de Sevrey, 1557 (Archives de la Côte-d'Or, C 5128, f. 26 v.).
— La grangerie du Temple, 1691 (Archives de la Côte-d'Or, C 6770).
— La ferme du Temple, 1757 (Archives de la Côte-d'Or, C 3530, page 281).
— Commanderie, 1783 (Etats-Cassini).
— La Commanderie du Temple, 1780 (Courtépée, III, page 410).
— Le Temple, 1783 (Nouv. état gén., f. 300 v.).
Le Temple de Monteret il faut lire Les Montots
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Chalon-sur-Saône, Canton: Buxy, Commune: Bissey-sous-Cruchaud — 71
Domaine du Temple de Montot
Montot
A l'ouest de Sevrey, les Templiers possédaient deux autres commanderies : Buxy et Montot (Les Montots), à l'ouest de Bissey-sous-Cruchaud. Issu du latin « mons » auquel est ajouté le suffixe diminutif « ittum » qui donne « et » en français et « ot » en comtois et bourguignon. Montot en patois du pays signifie « petit mont ». Montot se trouve à proximité de l'axe Chalon-sur-Saône — Monceau-les-Mines (N80). « Les Montots » est un cru des côtes chalonnaises (bourgogne blanc). Montet (°Montot) est cité dans la liste des 22 Maisons qui avaient appartenu aux Templiers dans le bailliage de Mâcon.
Montot
— Hameau, commune de Vaudebarrier.
— Montet, 1370 (Archives de la Côte-d'Or, B 955, f. 339 v.).
— Le Montot, 1625 (Lex, Fiefs, page 103).
— Montot, 1648 (Archives de la Côte-d'Or, C 6872) et 1951 (I.N.S.E.E., page 74, col. 1).
— Le Monto, alias Moutot, 1892 (Siraud, page 141, col. 1 et page 150, col. 2).
— En 1789, en partie possession de la commanderie d'Epinassy (Archives de la Côte-d'Or, B 11558, f. 6).
— Et puis, pour être complet, il faut ajouter à cette baillie de Chalon en 1333, suite à l'inventaire avant sessions des biens:
Le Temple de Dieulegard
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Chalon-sur-Saône, Canton: Mont-Saint-Vincent, Commune: Saint-Micaud — 71
Domaine du Temple de Dieulegard
La Chapelle
— Ecart, commune de Saint-Micaud.
— Bartholomeus de Genestoy, 1184 (Ferté, H 25).
— Genestei, 1206 (Ferté, H 26).
— La chappelle de Genestoy, 1435 (Archives de la Côte-d'Or, B 964, f. 466).
— Genetoy, 1452/53 (Archives de la Côte-d'Or, B 963).
— Genestoy de Saint Micault, 1476 (Archives de la Côte-d'Or, B 11510, f. 106).
— La Chapelle Genetoye, 1757 (Archives de la Côte-d'Or, C 3531, page 688).
— La Chapelle, 1784 (Archives de la Côte-d'Or, C 6855).
— En 1789, du bailliage de Montcenis (B 11510, f. 110).
— Chapelle (déjà ruinée en 1666) dépendant de la commanderie du Temple de Chalon-sur-Saône (Archives de la Côte-d'Or, C 2884, page 919).
La Chapelle du Temple de Demigny
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Chalon-sur-Saône, Canton: Chagny — 71
Chapelle du Temple de Demigny
La Commanderie de Demigni (La Chapelle-de-Demigny) se trouvait sur l'axe Beaune Chalon-sur-Saône. Sur la carte de Cassini, le lieu-dit « La Chapelle » figure au sud de Demigny sur le Chemin de Châlon.
Le précepteur de La Chapelle-de-Demigny (« magister Capelle ville Templariorum ») était Constancius en 1190.
Les Maisons qui avaient appartenu aux Templiers dans le bailliage de Mâcon étaient au nombre de 22, dont celle de Demigni (La Chapelle-de-Demigny).
Demigny
— Commune, canton de Chagny.
— Capella in comitatu Cabillonensi supra fluvium Duinamæ in honore Sancti-Martialis, 877 (Charte pour Saint-Andoche d'Autun, Bibl. Ecole des Chartes, I, page 208 ; Chaume, II, page 1000).
— Villa de Dumigniaco, 1190 (Maiz., H 54).
— Parrochia de Dumenne, 1204 (Maiz., H 54).
— Capella de Demigney, 1212 (Maiz., H 55).
— Villa de Demineyo, 1223 (Pérard).
— Territoriumæ de Deminie, 1294 (Maiz., H 55).
— Villa de Duminiaco, 1225 (Maiz., H 55).
— Parrochia de Demigneio, 1225 (Lavirotte, page 262).
— Parrochia de Dumigni, 1225 (Saint-Andoche, H 930, vidimus 1307).
— Villa de Demigneyo, 1241 (Perry, pr., page 66).
— Dimigniacus, 1252 (Saint-Marcel, H 255).
— Archipresbiter Dimigneii, 1253 (Maiz., H 56).
— Daminhie, 1310 (Lavirotte, page 262).
— Migny, 1313 (Niepce, page 241).
— Demigneyum, archipresbiteratus de Diminieyo, 1320 (Longnon ; Pouillés, page 175 et 176).
— Decima de Demigner, 1323 (Maiz., H 57).
— Demigne, 1334 (Maiz., H 58).
— Demigney, 1360 (Archives de la Côte-d'Or, B 11538, f. 36).
— Villa de Digmeygneyo, 1380 (Maiz., H 59).
— Villa de Dimigneyo, alias Dumigneyo, 1436 (Saint-Andoche, H 930).
— Villa de Demigniaco, 1500 (Bellecroix, H).
— Demigny, 1503 (Archives de la Côte-d'Or, B 11730, f. 352).
— En 1789, Demigny dépendait des bailliage et recette de Chalon-sur-Saône.
— Ancienne maison du Temple à La Chapelle, possession de la commanderie de Bellecroix.
Le Temple de Launay
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Charolles, Canton: Semur-en-Brionnais, Commune: Sainte-Foy — 71;
Maison du Temple de Launay
Entre Charolles et Roanne, la Commanderie de Launay est implantée au sud-ouest de Briant près de Sainte Foy et du Bois de Montmégin. La Maison du Temple de Launay appartenait aux Templiers. Elle est citée Launoys parmi les 22 Maisons qui avaient appartenu aux Templiers dans le bailliage de Mâcon.
Launay
— Hameau et château, commune de Sainte-Foy.
— Lannoy, 1381 (Archives de la Côte-d'Or, C 6281, f. 5 v.).
— Launois, 1381 (Archives de la Côte-d'Or, B 10529).
— Lanois, 1382 (Archives de la Côte-d'Or, B 10529).
— Lanoys, 1382/83 (Archives de la Côte-d'Or, B 10530).
— Launoy, 1476 (Archives de la Côte-d'Or, B 11510, f. 115 v.).
— Launoys, 1483 (Archives de la Côte-d'Or, B 978 bis, f. 20).
— Lanoix, 1487 (Archives de la Côte-d'Or, B 10583).
— Lannoix, 1533/34 (Archives de la Côte-d'Or, B 978ter, f. 72).
— Lannoys, 1551 (Archives de la Côte-d'Or, B 978ter, f. 302 v.).
— Launay, 1663 (Archives de la Côte-d'Or, C 7426).
— Laulnay, 1666 (Archives de la Côte-d'Or, C 2889, page 241).
— Château-de-Launay ; Lannoy, alias Launay, 1892 (Siraud, page 82, col. 2, page 126, col. 2 et page 127, col. 1).
— En 1789, paroisse de Briant, du bailliage de Semur-en-Brionnais.
— Château avec chapelle Saint-Jean-Baptiste, à la commanderie de Mâcon de l'ordre du Temple puis de Malte (Courtépée, III, page 96).
— Avant 1863, commune de Briant.
En Laye
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Charolles, Canton: Digoin, Commune: Varenne-Saint-Germain - 71
Domaine du Temple de Laye
Varenne-Saint-Germain est situé au sud-ouest de Paray-le-Monial.
Au 1er janvier 1973, les communes de Varenne-Reuillon et Saint-Germain-des-Rives ont fusionné sous le nom de Varenne-Saint-Germain. La Maison du Temple de Laye figure dans la liste des 22 Maisons qui avaient appartenu aux Templiers dans le bailliage de Mâcon.
Le Bouchot
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Charolles, canton: Digoin, Commune: Bourbon-Lancy - 71
Domaine du Temple de Bouchot
La bourgade celtique fut placée sous la protection de Borvo, génie des eaux et des sources puis les Romains édifièrent les thermes et la ville d' « Aquae Borvonis ». Au VIIème siècle, Bourbon-Lancy prit le nom de « Borbone Castro » (ou « Borbonem Castrum »). La forteresse de Bourbon fut ainsi construite sous les ordres des comtes de Chalon, qui possédaient la ville depuis que le comté d'Autun avait été relégué au rang de division du duché de Bourgogne ; elle fut érigée sur l'ancien fort romain. Le château est séparé de la ville par de hautes murailles et de larges fossés, trois tours carrées et quatre rondes le fortifiant. L'accès au château ne peut se faire que par la ville, le précipice où coule le Borne l'entourant par ailleurs. On fortifie puissamment la ville-close, fermée par trois portes. Sur la carte de Cassini, « Les Bouchots » sont au nord-ouest de la station thermale de Bourbon-Lancy vers le port du Fourneau (D973) où s'effectue le franchissement de la Loire. Les Templiers étaient installés en leur Commanderie des Bouchots.
Bellecroix
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Chalon-sur-Saône, Canton: Chagny - 71
Domaine du Temple de Bellecroix
— Le Temple de Bellecroix (à ne pas confondre avec la commanderie hospitalière de Bellecroix);
Pour ce que nous avons trouvé sur le précepteur du Temple:
Jean de Troyes (Johannes de Trecis), d'une famille originaire de la Champagne, il était précepteur de la baillie de Chalon et de Rougepont (domus de Rubeo-Ponte).
Il est à remarquer, que les deux Ordres ont cohabités en bonne ammonie jusqu'à la disparition des Templiers et que la baillie templière de Chalon-sur-Saône ne fut pas démantelée, ni intégrée à des biens Hospitaliers très peux nombreux dans la proximité des biens Templiers.
En effet, l'Hôpital de Saint-Jean de Jérusalem à Chalon était rattaché à la commanderie et baillie de Bellecroix autour desquelles étaient groupées toutes les anciennes possessions le l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem en Bourgogne méridionale, alors que toutes les anciennes préceptorie du Temple étaient réunie autour de la préceptorie et baillie de Chalon-sur-Saône.
Il n'y a pas eut dans les premiers temps réunion des biens des deux ordres, il y eut fusion que plusieurs dizaines d'années après la chute de l'Ordre du Temple.
Une enquête fut faite par Jean de Paroy, juge d'appel de Lyon pour le roi de France sur la valeur des revenus des possessions des Hospitaliers et tout particulièrement des possessions issues des biens de l'Ordre du Temple;
On peut par cette enquête se rendre compte de l'importance du seul Temple de Montbellet dit Sainte-Catherine à l'époque des Templiers, il est improbable que ces biens Templiers aient changé entre 1313 et 1333.
Voici l'extrait de cette enquête concernant Montbellet. C'est la prins de la Maison de Mont-Bellot qui fut jadis du Temple:
— Premièrement en rentes de deniers déhues en divers lieux par menues parties: 6 livres.
— Item 4 bichez de froment de rente, 4 bichez de seigle et 6 bichets d'avoine qui sont estimez, l'un parmi l'autre, à la somme de 100 sols tournois.
— Item 20 gélines, 6 deniers la géline, valant 10 sols.
— Item 12 livres de cire, qui sont converties pour l'usage de la chapelle.
— Item 60 ouvrées de vigne, l'ouvrée 5 sols, valant 5 livres.
— Item 40 soitures de prés, la soiture estimée à 5 sols, valent 10 livres.
— Item environ 70 journaux de terres gaynable, le journal 2 sols, 6 deniers, valent 8 livres, 15 sols.
— Item pour un moulin qui est estimez 6 bichez de blé mouture, le bichet où pris de 6 sols, valent 36 sols.
— Item la dîme déhu en certain lieu à Saint-Ouein, qui vaut environ 5 bichez de blé commun, le bichet estimé à 6 sols, valent 30 sols.
— Item en ladite maison à environ cent journaux de menus bois qui se gastent en l'usage de la maison.
Mont-Bellot, Montbellet
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Macon, Canton: Hurigny - 71
Maison du Temple de Montbellet
Les Maisons qui avaient appartenu aux Templiers dans le bailliage de Mâcon étaient au nombre de 22, savoir :
°Beaune, Belleville (°Belleville-sur-Saône), Bochet, Boloy, Bucey (°Bucey-les-Traves), Bugnois, Chalon (°Chalon-sur-Saône), Demigni (°La Chapelle-de-Demigny), Dieux-le-Gart, grange de Hont, Launoys (°Launay), Laye, °Mercey (Mont-Bellot), Montet (°Montot), Roenne, Rougepont, Ruffie, °Sevrey, Souezi (°Souzi), Tayse, La Vaux, Vernois (ou Le Vernoy ou °Levernois).
La Commanderie du Temple Sainte-Catherine est située près du hameau de Mercey sur la commune de Montbellet (Mont-Bellot). Implantée sur l'axe Beaune-Mâcon, au sud de Tournus (près de l'actuelle A6), elle paraît remonter à la fin du XIIIème siècle. La chapelle Sainte-Catherine est imposante avec ses contreforts sur la double façade et sur les ailes. Le seul élément pour ainsi dire décoratif est représenté par le vitrail polylobé (peut-être postérieur) et par le portail. La Commanderie avait un assez vaste territoire sur lequel elle exerçait le droit de justice et percevait en même temps un cens en argent ou en nature (froment, avoine, cire, etc.). °Rougepont (Rouge-Pont) était membre du Temple de Mercey à Montbellet. Au XVIIIème siècle, il existait encore dans les archives du Temple de Chalon, « un gros sac dans lequel étoient, tant les titres de la fondation de la chapelle de Montbellet, qu'autres concernant ladite chapelle ». Malheureusement ces documents ont disparu et il est vraisemblable que nous ne connaîtrons jamais les origines et le nom du fondateur du Temple Sainte-Catherine. Les bâtiments de la Commanderie sont situés au sud-est de la chapelle. Ils se composent d'un grand enclos entouré de murailles. Cet enclos s'ouvre sur le dehors par une porte cochère en pierre de taille et par une autre plus petite qui lui est accolée, toutes deux garnies de leurs « ventillons » et « verrouillets ». On entre alors dans une basse cour de cent dix-sept pieds de long sur cent six pieds de large. Puis, par une grande porte de pierre de taille, sur laquelle sont figurées les armes de la « Religion de Saint-Jean-de-Jérusalem », on accède à une autre cour où se trouvent le donjon, un four, une petite grange, une étable à vaches, une bergerie et une écurie de chevaux.
Une porte secrète permet de sortir de cette cour et de gagner la rue tandis qu'un couloir conduit aux prisons et aux chambres. Dédiée à Sainte-Catherine, la chapelle du Temple reste inchangée, comme elle était au moyen âge. C'est un beau spécimen de l'architecture religieuse gothique du XIIIe siècle, le seul existant en Mâconnais avec Notre-Dame de Cluny. Cette église du Temple n'est pas normalement orientée car son chevet est au nord-est. Elle est construite sur un plan rectangulaire soutenu par douze contreforts extérieurs : quatre de chaque côté et deux à chaque pignons. La nef unique est divisée en trois compartiments voûtés sur croisées d'ogives, séparés les uns des autres par un doubleau en forme de boudin un peu allongé orné d'un méplat au centre. Le profil et la dimension de ce doubleau correspondent aux autres nervures des croisées d'ogives. Les clefs de voûtes de ces dernières sont très plates. Celle du cœur est décorée d'un Agnus-Dei. Les retombées des nervures reposent chacune sur une amorce de colonnette, terminée par un chapiteau orné d'une rangée de feuillages. Ces amorces de colonnettes reposent, elles-mêmes, sur des consoles ou culs-de-lampe représentant chacune une tête d'homme ou d'ange. L'éclairage de la chapelle se fait par trois grands fenestrages placés dans le chœur, par un autre semblable situé dans le pignon méridional au-dessus de la porte d'entrée et par deux baies allongées, amorties par un arc brisé, percées dans les murs latéraux des compartiments de la nef. Extérieurement, la porte d'entrée présente une triple archivolte moulurée de forme dite en tiers point, vulgairement appelée ogivale. De ces trois archivoltes, la première et la seconde, en partant de l'intérieur de l'arc, retombent sur de fines colonnettes ornées de chapiteaux décorés de feuilles dites à crochets. La troisième repose à chaque extrémité sur de jolis culs-de-lampe représentant l'un une tête d'ange, l'autre des feuillages. Une frise également de feuillages à crochets couronne les deux piliers de la porte, sous le tympan, et sur le même plan que les chapiteaux des quatre colonnettes qui les encadrent. Au milieu du tympan plein, inscrit dans une élégante arcade trilobée, est sculptée en bosse une croix fleuronnée, de forme dite processionnelle, tenue par deux mains sortant des manches d'un vêtement. Devant l'entrée sud de la chapelle était jadis un porche couvert. On voit encore aujourd'hui sur la façade les corbeaux qui soutenaient la toiture. Du côté droit de l'autel, à l'extérieur était située la chapelle de « Tous les saints ».
Toutes deux étaient réunies et communiquaient intérieurement. Cet oratoire n'existe plus mais son vocable n'est pas sans rappeler la décoration picturale de l'église, détaillée dans le chapitre suivant. La chapelle possède une série imposante de fresques qui à l'origine, couvraient tous les murs intérieurs, ainsi que les voussures des ogives de la nef. Malgré les dégradations du temps, un examen minutieux laisse apparaître qu'au-dessus d'une plinthe de couleur brune se développaient des scènes religieuse en haut desquelles se trouvaient peints seize saints auréolés, placés sous des arcades trilobées. Les couleurs employées sont le rouge, l'ocre et le bleu pour ces fresques qui paraissent à peu près contemporaines de la construction de la chapelle. Si la liste des commandeurs de Montbellet depuis la réunion du Temple Sainte-Catherine à l'Ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem est connue, par contre ceux du Temple sont à ce jour inconnus. Pierre et Simon de Bretenay, chevaliers du Temple, avaient figuré au procès des Templiers en 1313-1314.
Sources pour Montbellet, Rougepont et la baillie de Chalon-sur-Saône, Gabriel Jeanton. BNF
Autres possessions des Templiers
Reffy
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Charolles, Canton: Paray-le-Monial - 71
Domaine du Temple de Reffy
Au nord de Baugy, sur le Chemin de Paray-le-Monial qui longe la Loire, se trouve la possession templière de Reffy. Aujourd'hui ce chemin se trouve entre la Loire et la D982.
Rougepont
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Chalon-sur-Saône, Canton: Tournus - 71
Domaine du Temple de Rougepont
Rougepont sur la commune de Sennecey-le-Grand fait partie de la liste des Maisons qui avaient appartenu aux Templiers dans le bailliage de Mâcon, au nombre de 22. Il ne reste plus de vestiges de la Maison du Temple de Rouge-Pont (Rougepont) qui dépendait du Temple de Mercey à Montbellet.
Rully
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement et Canton: Charolles - 71
Domaine du Temple de Rully
La Maison du Temple de Rully était implantée sur la route de Dijon à Charolles. La via Agrippa, et qui est resté, et restera toujours, la principale artère commerciale entre le nord et le Midi passait par Chagny. Au sud-est de Chagny existait la Commanderie Hospitalière de Belle-Croix (aujourd'hui Hostellerie du Château de Bellecroix) sur la route de Châlons. A cet endroit les deux routes bordent le Canal du Centre.
Châlons-sur-Saône
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement et Canton: Chalon-sur-Saône - 71
Domaine du Temple de Chalon
Histoire de Chalon
C'est sous le règne de Philippe V, duc de Bourgogne, que le 18 mai 1314, fut brûlé vif le dernier grand-maître des Templiers, Jacques Molay, seigneur Bourguignon. L'ordre du Temple possédait en Bourgogne de nombreux et riches établissements, qui ont été supprimés par suite de l'abolition de l'ordre dans un concile tenu à Vienne, en 1312.
La fondation de la commanderie du Temple à Chalon, remonte au XIIe siècle. Après la suppression de l'ordre et la mort de Jacques de Molay, en 1314, la maison passa aux chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, dans le grand prieuré de Champagne, dont la communauté de Chalon fut une dépendance.
Parmi les commandeurs figurent les Girard de Fougeroles, les Hugues d'Arci, les Pierre de Dyo de Montperroux. Les bâtiments et leurs dépendances étaient immenses et couvraient à peu près l'espace qui se trouve entre la rue Neuve, la rue Caumartin, ci-devant des Tanneurs, la rue de Lyon et la Saône.
Pendant fort longtemps l'enclos de cette maison a servi pour la foire des fers, que chaque maître de forges y apportait ; car à cette époque les fers ne se vendaient pas en bourse comme de nos jours. L'église qui existe encore et qui sert de magasin à M. Ferdinand Coste, a été rebâtie en 1407, et la voûte a été refaite en 1769. Tout dans cet édifice annonce qu'il appartenait à un ordre militaire, les fenêtres, les principales décorations sont en forme de fer de lance. Ce qui reste de la commanderie du Temple est maintenant une propriété particulière.
A l'instigation de Catherine de Médicis, sa mère, qui le dirigeait à son gré, Charles IX, âgé seulement de quatorze ans, résolut de parcourir les principales provinces de la France, espérant que sa présence calmerait les esprits agités et aigris par les luttes religieuses. Accompagné d'une cour nombreuse et brillante, il arriva à Chalon le 31 mai 1564, où il demeura jusqu'au trois juin suivant. Pendant son séjour il logea à la Commanderie du Temple où on lui avait préparé un appartement ayant vue sur la Saône.
Sources: Fouque, Victor. Histoire de Chalon-sur-Saône : depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours. Chalon-sur-Saône 1844. BNF
Charcuble (71)
Seigneurie de Charcuble
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Mâcon, Canton: Lugny, commune Bissy-la-Mâconnaise - 71
Seigneurie de Charcuble
La censive et la justice, haute, moyenne et basse, qu'avait le Commandeur de Montbellet à Charcuble, devaient avoir également le même point de départ qu'à Senozan et à Farges. Il devait y avoir en ce lieu, situé sur l'ancienne voie romaine de Mâcon à Autun, au col du mont Saint-Romain, un hospice dépendant du Temple de Montbellet.
Le nom caractéristique de Condemine de l'Hôpital porté par l'un des finages de la censive du commandeur est particulièrement à noter.
Cette justice ou censive s'étendait sur les climats de la Condemine de l'Hôpital, du Champ Petit Oeuf, de la Combe, de la Mure Luron.
Sources: G. Jeanton - Annales de l'Académie de Macon - Troisième série Tome XX - 1916-1917 - Protat Frères, Imprimeurs.
Charcuble
— Hameau, commune de Bissy-la-Mâconnaise
— Carcuble (Charcuble)
— Charcuibles, Charculles (Charcuble)
— Charuble (Charcuble)
— Checubles (Charcuble)
— Charculles, 1360 (C.O., B 11538, f. 18).
— Charcubles, 1381-1382 (C.O., B 11539, f. 7).
— Charcuibles, 1394 (C.O., B 11540, f. 48).
— Charcuble, 1443 (C.O., B 535).
— Chercubles, 1530 (C.O., B 537, f. 9 v.).
— Chereuble, alias Chercuble, 1666 (C.O., C 2887, p. 301).
— Chercubles, 1666 (C.O., C 2889, p. 205).
— Carcuble, alias Charcuble, 1760 (Etat alph., pp. 21 et 26).
— Chercuble, 1763 (Etats-Cassini).
— Charuble, 1780 (Courtépée, III, p. 364).
— Charcuble, 1848 (Etat-major).
— En 1789, Charcuble dépendait des bailliage et recette de Chalon-sur-Saône et formait avec Fragnes et Ouxy, com. de Cruzille une communauté; avant 1784, rattaché à Boyé et Bonzon, com. de Saint-Gengoux-de-Scissé (Etat alph. de 1760, C.O., C 6677). Au spirituel, de la paroisse de Bissyla- Mâconnaise (C.O., C 2887 et 2889).
Sources: Dictionnaire topographique de la France Comprenant les noms de lieux anciens et modernes CTHS
Chenay (Hôpital de) (71)
Hôpital de Chenay
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Charolles, Canton: Marcigny, Commune: Artaix - 71
Hôpital de Chenay
— L'Hospital de Saint-Jean de Chenay, membre de la commanderie Les Beugney (03).
— Hôpital Saint-Jean-de-Chenay, sur la commune, de Chenay-le-Châtel, un hameau porte encore le nom de l'Hôpital.
— Distatnt de Marcigny d'une lieue et demie, et à 5 lieues du chef « Les Beugnay », et à 5 lieues de Roanne (Ancienne commanderie des Templiers).
— D'après Léopold Nièpece, c'était une ancienne Maison du Temple.
Sources: Léopold Niepce: Le Grand-Prieuré d'Auvergne - Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Lyon, Librairie Générale Henri Geors - Bâle - Genève - 1883.
L'Hôpital
— Hameau, commune de Chenay-le-Châtel.
— Hospitale de Chanoy, avant 1312 (Longnon, Pouillés, p. 75).
— Hospitalis de Channeyo, 1336 (Archives de la Côte-d'Or, B 953).
— Chenay l'Opitaul, 1382/83 (Archives de la Côte-d'Or, B 2293, f. 11 v.).
— Chenay l'Ospitaul, 1384/85 (Archives de la Côte-d'Or, B 2296, f. 11).
— Chenay l'Ospital, 1473/74 (Archives de la Côte-d'Or, B 2474, f. 47 v.).
— L'Ospital de Chenay, 1544 (Archives de la Côte-d'Or, B 11593 bis, f. 27 v.).
— Chenay l'Hospital, 1552 (Archives de la Côte-d'Or, C 7429).
— L'Hospital, 1663 (Archives de la Côte-d'Or, C 7429).
— Chesnay l'hospital, 1666 (Archives de la Côte-d'Or, C 2884, p. 567).
— L'Hospital de Chenay, 1689 (Archives de la Côte-d'Or, C 7429).
— L'Hôpital, 1760 (Etat alph., page 49).
— L'Hôpital-de-Chenay, 1763 (Etats-Cassini).
— L'Hôpital-de-Chenai, 1780 (Courtépée, III, p. 99).
— L'Hôpital de Chenai le Châtel, 1784 (Archives de la Côte-d'Or, C 7440).
— L'Hôpital de Chenay, 1790 (Archives nationales, D IV bis, 89).
— L'Hôpital, 1849 (Etat-major).
En 1789, L'Hôpital-de-Chenay dépendait des bailliage de Mâcon et de Semur-en-Brionnais et de la recette de Semur-en-Brionnais. Son église, sous le vocable de la Nativité de la Vierge, du diocèse d'Autun, annexe de Chenay-le-Châtel. Seigneurie, pour le Mâconnais, à l'ancienne commanderie Saint-Jean de l'ordre Malte, dépendant de la commanderie de Beugnay, qui avait la collation de la cure. En 1790, commune du canton de Melay, réunie à Chenay-le-Châtel en 1792.
Sources: Dictionnaire topographique de la France Comprenant les noms de lieux anciens et modernes CTHS
Demigny (71)
Maison du Temple de La Chapelle Demigny
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Chalon-sur-Saône, Canton: Chagny - 71
Maison du Temple de La Chapelle Demigny
Les Templiers, au XIIIe siècle, avaient un établissement en ce lieu, qui ne portait que le titre de chapelle. Son existence est constatée par une charte de 1225, contenant un accord passé sous la médiation de l'évêque d'Autun, Guy de Vergy, au sujet de rentes en grains qui avaient donné lieu à litige entre l'abbesse de Saint-Andoche et les frères de la milice du Temple de la chapelle qui est sur la paroisse de Demigny, au territoire qu'on nomme « Curma »; « de capella qui est in parochia de Demignieo, in territorio quod vocatur Curma. »
Ce territoire de « Curma », dont le nom identique ne se trouve pas dans toute la contrée, ne pourrait-il pas être appliqué au hameau de Cretaine, qui est situé sous la forêt de Beauregard ?
Un peu plus loin se trouve la chapelle et le fief dépendant de la commanderie de Bellecroix, avec un moulin et des terres.
Ensuite il est fait mention de cette chapelle du Temple de Demigny, à la date de 1310, dans le procès des Templiers, où comparurent trois frères servants qui lui appartenaient: « Johannes de Challi, Peirus de Moydies, et Raynaldus Pellipili, servientes de capella de Daminhie, Cabillonensis diocesis. »
La commanderie Hospitalière de Bellecroix fut dotée de l'héritage des Templiers suivants:
D'un bel hôtel dans la ville de Châlon, rue aux Fèvres;
De la seigneurie de la Racineuse, proche Verdun-sur-le-Doubs;
Du fief du Petit-Bellecroix, sur la commune de Ciel;
D'une chapelle avec des fonts à Ecotot-sur-Essertenne près Couches;
D'un moulin sur la Dheune à Chagny;
D'un pré à Denevy;
Et de droits de dîmes sur les paroisses de Rully, Bouzeron, Remigny et Virey.
Sources: César Lavirotte - Mémoire Statistique sur les Etablissements des Templiers et des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem en Bourgogne - Membre de la Société française pour la conservation des Monuments - 1852.
Procès des Templiers, tome II, page 263
Post hec, die Mercurii sequenti, que fuit XXVI dies dicti mensis maii, fuerunt adducti pro testibus ad presenciam eorumdem dominorum commissariorum, in domo predicta domini Petri de Sabaudia, fratres Johannes de Chali et Petrus de Moydies Vienensis et Raynaldus Belli Pili de Capella de Daminhie Cabilonensis diocesium, servientes. Qui tactis sacrosanctis evangeliis juraverunt in isto negocio dicere meram et plenam veritatem, secundum formam juramenti aliorum testium superius registratam, expositam et vulgarizatam eisdem.
Sources: Procès des Templiers, publié par M. Jules Michelet, tome 1 et 2 - Imprimerie Nationale - Paris - M. DCCC. LI.
Maison du Temple de Demigny
Une sentence arbitrale d'Eudes, fils d'Hugues, duc de Bourgogne, datée de 1190, adjugeait aux religieux de l'abbaye de Maizières les terres que leur contestaient les Templiers du Temple de la chapelle de Demigny, savoir; tout le territoire de la Forêt Reynain et le quart de la Grande Curaine (Magne Curine).
— Cette forêt (qui est aujourd'hui celle qui s'étend de Chagny à Gergy) faisait partie des domaines des sires de Réon, fondateurs de L'abbaye de Maizières.
— Au XIIIe siècle, ce monastère possédait des domaines à Lessard-le-Royal.
— Vers 1215 il fut fait don à l'abbaye de Maizières, par Etienne de Mervans, dit de Montfalcon d'une part des dîmes de Lessard-le-Royal.
— Vers 1240, une quittance fut donnée à l'abbaye par le Chapitre Saint Vincent de Chalon pour 40 livres dues par la dîme de Lessard par Renaud de Créteil, chevalier.
Sources: Le Progrès de Saône-et-Loire - Pages d'Histoire Local - Dimanche 28 Décembre 1930
Demigny
— Villa de Dumigniaco, 1190 (Maiz., H 54).
— Parrochia de Dumenne, 1204 (Ib.).
— Capella de Demigney, 1212 (Ib., H 55).
— Villa de Demineyo, 1223 (Pérard).
— Territorium... de Deminie, 1294 (Maiz., H 55).
— Villa de Duminiaco, 1225 (Ib.).
— Parrochia de Demigneio, 1225 (Lavirotte, p. 262)
— Parrochia de Dumigni, 1225 (Saint- Andoche, H 930, vidimus 1307).
— Decima de Dumigne, archipresbiter Dumignei, 1233 (Maiz., H, ex-CO H 604).
— archipresbiter Dumigneii, 1242 (Ib.).
— Villa de Demigneyo, 1241 (Perry, pr., p. 66).
— Dimigniacus, 1252 (Saint-Marcel, H 255).
— Archipresbiter Dimigneii, 1253 (Maiz., H 56).
— Versus Demigneum, 1281 (Cartulaire Eglise d'Autun, II, 142).
— Daminhie, 1310 (Lavirotte, page 262)
— Migny, 1313 (Niepce, page 241)
— Demigneyum, archipresbiteratus de Diminieyo, 1320 (Longnon; Pouillés, p.175 et 176).
— Decima de Demigner, 1323 (Maiz., H 57).
— Demigne, 1334 (Ib., H 58).
— Demigney, 1360 (C.O., B 11538, f. 36).
— Villa de Digmeygneyo, 1380 (Maiz., H 59).
— Villa de Dimigneyo, alias Dumigneyo, 1436 (Saint-Andoche, H 930).
— Villa de Demigniaco, 1500 (Fonds de la commanderie de Bellecroix, H).
— En 1789, Demigny dépendait des bailliage et recette de Chalon-sur-Saône.
— Son église, sous le vocable de Saint-Martial, du diocèse de Chalon-sur-Saône, archiprêtré de Rully (ancien siège d'archiprêtre), à la collation de l'évêque;
— Ancienne maison du Temple à La Chapelle, puis possession de la commanderie de Bellecroix;
— Dîmes en partie aux abbayes de Maizières et de Saint-Andoche d'Autun (C.O., C 2887, p. 421).
Formes anciennes
— Daminhie (Demigny)
— Demigner, Demigneyo, Demigniaco (Demigny)
— Digmeygneyo (Demigny)
— Dimigneii, Dimigniacus (Demigny)
— Dumenne, Dumigne, Dumigni, Dumigniaco, Duminiaco (Demigny)
— Migny (Demigny)
Toponymes de la commune de Demigny
Batard, Beauregard, Bellecroix, Bois-Bouton, Breui, Chambey, Chapelle, Châtelet, Chazots, Cretaine, Curaine, Dombe, Folie, Fribourg, Grand-Champ, Jasouppe, Maupertuis, Moulin-de-Breuil, Moulin-du-Pasquier, Ponts-dela- Dheune, Poteaux, Rieu-Brûlé, Rion, Rivière, Rondelot, Ronge-Fer, Rue-Basse, Saint-Jacques, Tirechapt, Tronchat, Tuilerie, Vacheret, Vortoy.
Sources: Dictionnaire topographique de la France Comprenant les noms de lieux anciens et modernes CTHS
Farges (71)
Seigneurie du Temple de Farges
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Mâcon, Canton: Tournus, Commune: Farges-lès-Mâcon - 71
Seigneurie du Temple de Farges
Le commandeur du Temple Sainte-Catherine de Montbellet avait la seigneurie et la justice haute, moyenne et basse sur une portion du village de Farges-lès-Mâcon.
Cette seigneurie comportait plusieurs maisons de la rue des Magnins et des fonds dont l'un portait le nom caractéristique de La Maladière.
La position de ce domaine du Temple, situé à égale distance de Tournus et de Montbellet, laisse supposer qu'il y existait au XIIIe siècle un hospice intermédiaire se rattachant à l'immense réseau d'organisation hospitalière et policière, jeté par les Templiers sur l'ensemble de la Chrétienté.
La seigneurie du temple Sainte-Catherine à Farges s'étendait au XVIIIe siècle (terrier de 1719) sur trois maisons de la rue des Magnins, au coin de la route de Tournus à Mâcon et de Farges à la Saône, et sur les finages suivants:
la Maladière.
Le Tronchy.
La Roulette.
Guignant alias Guiennante.
Sur l'étang du Prieur du Villars en Charpeudu.
la Collonge alias Boulay.
La visite faite du temps du Commandeur de Chérisey en 1662 signale que le commandeur percevait à Farges en argent:
15 sols, 8 deniers, 1 obole et 1/24 de denier.
En froment: 5 coupes et 1/35.
En géline: 2 pièces.
Sources: G. Jeanton - Annales de l'Académie de Macon - Troisième série Tome XX - 1916-1917 - Protat Frères, Imprimeurs.
Givry (71)
Maison du Temple de Givry
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Chalon-sur-Saône, Canton: Givry - 71
Maison du Temple de Givry
— Devant l'église de cette jolie petite ville du Châlonnais, exista jadis une maison du Temple avec un bon domaine, ce que nous avons appris par deux chartes:
— L'une, de 1230, contenant donation aux Templiers par Guy de Guersin, chevalier, de tout ce qu'il possédait sur Givry.
— Et l'autre, de 1260, montrant l'acquisition faite par le maître du Temple de la maison de Givry, sur « Perron de Cortiambles », d'une maison et d'une vigne.
— Maison du Temple de Givry qui dépendait de la commanderie de Chalon-sur-Saône (Société française d'archéologie, 1853, page 266)
Sources: César Lavirotte - Mémoire Statistique sur les Etablissements des Templiers et des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem en Bourgogne - Membre de la Société française pour la conservation des Monuments - 1852.
Givry
— Apud Gibriacum, 1120 (Ferté, H 24).
— Ad mensurem Gevreaci, 1183 (Archives départementales Vosges, Remiremont, Marloux, G 2212).
— Apud Geivriacum, 1222 (Archives de la Côte-d'Or, B 10471).
— Gyvriacus, 1244 (Ferté, H 27).
— Parochia de Gevrey, 1244-1245 (Cartumaire de l'Eglise d'Autun, I, 163).
— Givré en Chonnois, 1263 (Ferté, H 28).
— Pepositus de Givredo, 1265 (Evêché de Chalon, G 35).
— Villa de Gevreyo, 1277 (Archives de la Côte-d'Or, B 10481).
— Ecclesia Sancti-Petri Givreii, 1287 (Ev. de Chalon, G 35).
— Johannes de Givrerio, XIIIe s. (Obituaire, page 579).
— Vice-Dominatus de Givreyo, 1307 (Perry, page 83).
— Givry en Chaunois, 1316 (Archives de la Côte-d'Or, 33 F 131).
— Ad mansuram Gevreiaci, 1379-1380 (Archives de la Côte-d'Or, B 1260).
— Gevrey en Chonois, 1381 (Archives de la Côte-d'Or, B 932).
— Gevry, 1385 (Archives de la Côte-d'Or, 33 F 12).
— Gevrey en Soonois, 1431 (Archives de la Côte-d'Or, B 11547, f. 64 v.).
— Gevrey en Chalonois, 1449 (Archives de la Côte-d'Or, B 11551, f. 55 v.).
— Gevrey en Chaonnois, 1470 (Archives de la Côte-d'Or, B 11553, f. 88 v.).
— Givry en Chaunoys, alias Givrey en Chaonoiz, 1473 (Archives de la Côte-d'Or, B 11723, ff. 262 v. et 268).
— Givry emprés Chalon sur la Soone, 1503 (Archives de la Côte-d'Or, B 11730, f. 331).
— Givry en Chalonnois, 1557 (Archives de la Côte-d'Or, C 5128, f. 301).
— Givry, 1666 (Archives de la Côte-d'Or, C 2887, page 541).
— Givryprès-l'Orbize, 1944 (Bottin).
— Givry, 1951 (I.N.S.E.E., page 68, col. 2).
— En 1789, Givry dépendait des bailliage et recette de Chalon-sur-Saône. Son église, sous le vocable de Saint-Pierre, du diocèse de Chalon-sur-Saône, archiprêtré de Jambles (ancienement de la Montagne), à la collation de l'évêque.
— Maison-Dieu, ancien prieuré de l'abbaye de Saint-Pierre de Chalon (Archives de la Côte-d'Or, C 2887, page 541; Courtépée, III, page 331).
— Le Cellier-aux-Moines, avec chapelle Saint-Pancrace, à l'abbaye de La Ferté (Archives de la Côte-d'Or, C 3530, page 149).
— Ancienne chapelle Saint-Germain et Saint-Jean (Courtépée, III, pages 330-331).
— Ancien moulin du Temple (Lavirotte, page 266).
— Pendant la période intermédiaire, le canton de Givry, de 1790 à l'an IV, a fait partie du district de Chalon-sur-Saône. — Cortiambles et Russilly, com. en 1790, ont été réunis à Givry en l'an X.
Sources: Dictionnaire topographique de la France Comprenant les noms de lieux anciens et modernes CTHS
Macheron (71)
La chapelle du Poizat Macheron
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Mâcon, Canton: Lugny - 71
La chapelle du Poizat de Macheron
Cette chapelle, dont l'emplacement est encore cité en 1615, à Macheron, dans les prés de ce hameau était probablement l'origine de la petite censive ou justice que le temple Sainte-Catherine possédait à Macheron, paroisse de Lugny, et dont dépendaient une grange à Vermilliat (commune de Lugny) des près à Macheron au lieu dit la chapelle du Poizat, des terres aux Chenevières-de-Vermilliat, et aux lieux dits la Pierre-sous-les Crets et en La Frette.
Sources: G. Jeanton - Annales de l'Académie de Macon - Troisième série Tome XX - 1916-1917 - Protat Frères, Imprimeurs.
Macon (71)
Maison du Temple de Mâcon
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement et Cantons Mâcon - 71
1. Chef. Mâcon
Maison du Temple de Mâcon
Mâcon, situé en la dite ville de Mâcon, avec les dimes de Chaintré.
Annexe. Chaintré
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Mâcon, Canton: La Chapelle-de-Guinchay, Commune: Crèches-sur-Saône - 71
Domaine du Temple ou de l'Hôpital à Chaintré
2. Membre. Belleville
Département: Rhône, Arrondissement: Villefranche-sur-Saône, Canton: Belleville - 69
Maison du Temple de Belleville
Belleville, avec ses annexes de Dombes et chapelle de Saint-Jean des Essarts, à 2 lieues de Ville-franche, ledit membre situé en Beaujolais, à 4 lieues de son chef et à 7 lieues de Lyon.
Pouilly le Monial, chapelle Saint-Jean
Département: Rhône, Arrondissement: Villefranche-sur-Saône, Canton: Le Bois-d'Oingt - 69
Pouilly le Monial, chapelle Saint-Jean
Un terrier du XVe siècle montre que l'ordre de Malte avait des biens fonciers non négligeables à Pouilly-le-Monial (1)
1. « La paroisse de Pouilly-le-Monial », texte écrit par Mr Louis Delachanal en 1978 »
De nombreux documents attestent de l'existence de la chapelle de Saint-Jean-des-Essarts et des terres qui appartiennent à l'Ordre de Malte.
Une sentence du 27 mars 1517 (2) rendue par le bailli de Mâcon dans une affaire entre Claude Després, curé de Pouilly-le-Monial et frère Jean Laure, commandeur de Belleville, « maintient sous séquestre la chapelle de Saint-Jean-des-Essarts »
10 décembre 1614: Visite (2) du membre de Belleville avec ses annexes de Dombes et « chapelle de St Jean d'Essard en Lionnois » dépendant de la commanderie de Mâcon. « La petite chapelle appelée St Jean d'Essard, distante de Belleville de quatre lieues, est un oratoire de dévotion, sans obligation de service si ce n'est le jour de la St Jean Baptiste, saint patron du pays... » Une petite dîme est due à cause de la chapelle sur le village de Theizé, seulement en vin et non en grains, ainsi que quelques services et cens sur les villages de Theizé, Frontenas, Oingt et autres lieux.
Cette chapelle est en très mauvais état lors de la visite pastorale du 24 juin 1642 (2): « Les habitants redevables refusent de payer la dîme, à cause que la dite chapelle de Saint Jean Dessartz en Lionnois est démolie et ruinée »
Elle est réparée lors de la visite du 26 octobre 1652 (2): « La chapelle appelée St Jean des Essards en Lionnois, qui se trouvait ruinée dans une précédente visite, est maintenant bien remise et en bon état; il ne reste plus qu'à la faire bénir au plus tôt... », ce qui est demandé au sieur moderne commandeur; de plus, il dépend de la dite chapelle une petite dîme sur le village des Essards.
2. Documents se trouvant aux Archives Départementales du Rhône
24 septembre 1681: Visite (2) de la chapelle de « Saint Jean des Essars », annexe du membre de Belleville, dépendant de la commanderie de Mâcon, par le commandeur commissaire et le notaire secrétaire, en présence de Thomas Dubost, Benoît Thomaze et Benoît Barnou, habitants du lieu: « ...Nous sommes entrés dans la dite chapelle laquelle avons trouvé avoir six toises de long et trois de large (1), sans pavé ni lambris, une fenêtre vitrée, l'autre sans vitre ni barreaux, un autel de pierre creuse sans aucun ornement, le choeur blanchi couvert de tuiles creuses, à deux pendants, qui a besoin d'être réparé parce qu'il y pleut en divers endroits. La cloche audessus de la grande porte a été dérobée il y a plus de trente années. La chapelle a deux portes, celle du choeur est fermée; il y a aussi une châsse par derrière la grande porte avec un fermoir à clef. Quand aux ornements, il ne s'en est tenu aucun et quand l'on veut y faire célébrer la messe, il faut en apporter; pour le service, le sieur curé est obligé d'y faire célébrer la sainte messe, le jour de Saint Jean Baptiste, le jour de saint Jean l'Evangéliste et le mardi de Pâques »
1. Environ 12 mètres de long sur 6 mètres de large.
2. Documents se trouvant aux Archives Départementales du Rhône.
Sources: Marie-Aymée Marduel, mai 2006. Beaucoup plus d'informations sur le site Internet de Cécile Marduel
3. Membre. Peyzieux-sur-Saône
Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Thoissey - 01
Biens de l'Hôpital à Peyzieux
Peyzieux distant de Belleville d'une grande lieue, affermé le tout ci-dessus.
« Revenu 1336 »
4. Membre. Epinassy
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Charolles, Canton: Charolles, Commune: Changy - 71
Domaine de l'Hôpital d'Epinassy
Epinassy, demeure principale du commandeur, en Charollais, diocèse d'Autun, distant de son chef de 8 lieues, et de la ville de Charolles 1 lieue, à une autre lieue de Colonges.
« Revenu 1200 livres »
5. Membre. Launay
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Charolles, Canton: Chauffailles, commune: Sainte-Foy - 71
Domaine du Temple ou de l'Hôpital de Launay
Annexe de Launay, distant de l'Epinassy 3 lieues, et du Prieuré d'Ancy, 1 lieue.
« Revenu 200 livres »
6. Membre. Ventrigny
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Charolles, Canton: Chauffailles, Commune: Saint-Igny-de-Roche - 71
Domaine de l'Hôpital de Ventrigny
Annexe de Saint-Jean de Ventrigny, paroisse de Chauffailles, en Mâconnais, à 1/4 de lieue du château de Chauffailles et distant de Mâcon de 7 lieues et à 12 lieues de Lyon.
« Revenu 55 »
7. Membre. Le Fay
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Charolles, Canton: La Clayette, Commune: Baudemont - 71
Domaine de l'Hôpital Le Fay
Le Fay, commune de Baudemont en Brionnais, à 1/4 de lieue de La Clayette, paroisse de Bost du Mont, Diocèse et Baillage de Mâcon, et distant de la dite ville de 8 lieues.
« Revenu 400 livres »
8. Membre. Saint-Jean de Genouilly
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Chalon-sur-Saône, Canton: Mont-Saint-Vincent, Commune: Genouilly - 71
Domaine de l'Hôpital Saint-Jean de Genouilly
L'Hopital et la Chapelle Saint-Jean de Genouilly, distant du chef de 7 lieues à 1 lieue du Jonchey.
Sur la carte de Cassini, Genouilly, il y a l'Hopital et en dessous, la chapelle Saint-Jean.
« Revenu 180 livres »
9. Membre. Nuzillet
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Mâcon, Canton: Tramayes, Commune: Saint-Pierre-le-Vieux - 71
Domaine de l'Hôpital Nuzillet
Longey appelle Nugligeoy (en fait c'est Nuzillet), à 4 lieues l'Epinassy, dépend dudit membre, une tuilerie avec une forêt et les dimes, en la paroisse de Matour, avec les cens et rentes.
Sur la carte de Cassini, Saint-Pierre-le-Vieux, Trades, Chambosse et Nuzillet
« Revenu 300 livres »
10. Membre. Châteauneuf
Département: Creuse, Arrondissement: Guéret, Canton: Châtelus-Malvaleix, Commune: Cluny - 71
Domaine de l'Hôpital de Châteauneuf
Châteauneuf, anciennement Corchevray ou Courcheval, à une lieue de Cluny, plus la cure de Montagny (probablement Montagny-sur-Grosne).
Sur la carte de Cassini, près de Cluny, il y a un lieu l'Hopital sur la commune Château, il y a aussi un bois Château. Il y a aussi un peut en-dessous une commanderie du nom de Rhode.
« Revenu 199 »
11. Membre.
L'Hôpital de Saint-Jean d'Assie, distant du chef de 7 lieues.
Sur la carte de Cassini il y a un Saint-Jean d'Achieu, un bois de Saint-Jean, commune de Simandres - 69
« Revenu 18 »
« Charges. 876 livres »
Commandeur: Amable du Palais (Reg. 1615-1635).
Etat de la commanderie en 1745.
Sources: Léopold Niepce: Le Grand-Prieuré d'Auvergne - Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Lyon, Librairie Générale Henri Geors - Bâle - Genève - 1883.
Maison du Temple ou commanderie de Macon
La résidence du titulaire de ce bénéfice auquel avaient été réunies les commanderies de l'Epinacy et de Belleville, était établie en la ville de Macon, malheureusement nous n'avons pu nous procurer aucune donnée sur l'époque de la fondation de cet établissement, pas plus que s'il provenait des Templiers ou des Hospitaliers, parce que l'histoire locale et les traditions sur ce sujet sont muettes, et les archives du département de Saône-et-Loire, elles-mêmes, n'apprennent rien et indiquent seulement le nom de Virieu, comme celui de l'un des plus anciens commandeurs, en 1428, ainsi que l'existence de deux terriers des redevances de cette commanderie sur Macon et Saint-Jean de Lisle, en 1502 et 1596, au profit des commandeurs Louis de La Roche et Marcial de Marcilly.
Sources: César Lavirotte - Mémoire Statistique sur les Etablissements des Templiers et des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem en Bourgogne - Membre de la Société française pour la conservation des Monuments - 1852.
Montbellet (71)
Maison du Temple de Sainte-Catherine du Montbellet
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Mâcon, Canton: Lugny, Commune: Mercey - 71
Maison du Temple de Montbellet
Montbellet en Maconnais, seigneurie qui dépendait de la commanderie de Châlon par succession des Templiers ayant eu une maison en ce lieu, laquelle est citée et indiquée plusieurs fois dans leur procès en 1309, ainsi: « Domus ordinis vocata Montebeleti, Matisconensis diocesis. » Une belle propriété était attachée à sa chapelle qu'on nommait « Sancte Catherine de Murcey. »
Sources: César Lavirotte - Mémoire Statistique sur les Etablissements des Templiers et des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem en Bourgogne - Membre de la Société française pour la conservation des Monuments - 1852.
La Maison du Temple de Montbellet
Nous ne voulons pas nous attarder sur la question de la fondation du Temple de Montbellet dont nous avons déjà dit un mot au sujet de la chapelle. Les précieux sacs, contenant les titres de fondation, encore existant au XVIIIe siècle, sont malheureusement perdus.
D'après un travail récent Les débuts de l'Ordre du Temple en France de M. Victor Carrière, l'ordre des Templiers fut à ses origines, et à cause de son fondateur Hugues de Payns, une institution essentiellement champenoise qui prit naissance au Concile de Troyes, le 13 janvier 1128; parmi les évêques et les grands féodaux présents, presque tous sont Champenois, mais on relève cependant, parmi les étrangers à cette province, quelques évêques ou abbés bourguignons des pays limitrophes (évêque d'Auxerre, abbé de Cîteaux, de Pontigny, de Saint-Etienne de Dijon, de Molesme); parmi ceux-ci se trouve un féodal dont le nom est significatif et très intéressant, en ce qui nous concerne, c'est Hugues, comte de Mâcon, abbé de Pontigny.
Après ce concile, Hugues de Payns parcourut la chrétienté pour faire du prosélytisme; il alla d'abord en Anjou, en Poitou, puis en Flandre, enfin en Angleterre d'où il revint avec de nombreuses recrues; les nobles avaient partout, avec enthousiasme, répondu à son appel. En retournant en Terre Sainte, il descendit la vallée du Rhône avec un important cortège de chevaliers portant le manteau blanc de la nouvelle milice du Christ.
En Bourgogne, saint Bernard se fit le propagateur de l'ordre naissant avec un zèle enflammé. Aussi l'historien du Temple Mansuet a pu dire au XVIIIe siècle: « A peine sept ou huit ans s'étaient écoulés depuis la confirmation de l'ordre qu'on le vit s'étendre prodigieusement. Les donations qu'on leur fit (aux Templiers) n'étaient pas des terrains incultes ou à défricher, comme ceux que recevaient les disciples de saint Norbert ou de saint Benoît, c'étaient des châteaux, des fiefs, des forts, des bourgades avec leurs appartenances. »
A quelle époque se place la fondation du Temple Sainte-Catherine de Montbellet ? Il nous est absolument impossible de donner une réponse à cette question. Tout ce que l'on peut dire sur ce point sont des conjectures.
Le Temple Sainte-Catherine n'est cité, à notre connaissance, par aucun titre antérieur au XIVe siècle, alors que nous avons des actes mentionnant le temple de Rougepont, dès le début du XIIIe siècle. Le temple de Rougepont était une annexe de celui de Montbellet au moment de la réunion des biens des Templiers à ceux des Chevaliers de Saint-Jean en 1313, mais en 1255 il ne relevait que du Temple de l'Aumusse près de Mâcon.
Pour toutes ces raisons nous estimons, jusqu'à preuve du contraire, que la fondation du Temple Sainte-Catherine est contemporaine de la construction de son église, c'est-à-dire de la fin du XIIIe siècle.
En ce qui concerne les fondateurs on ne peut faire que des suppositions. Faut-il les rechercher dans la puissante famille de Montbellet ?
Faut-il les trouver parmi les seigneurs de Grenod qui avaient une chapelle privée dans l'église même du Temple ?
Nous ne saurions donner la préférence à aucune de ces deux hypothèses bien que penchant plutôt pour la seconde. A l'appui de la première rappelons en revanche que Frère Jean de Montbellet, commandeur de Launay (Launay, commune de Saint-Martin-sur-Oreuse (89), diocèse d'Autun, figura aux Procès des Templiers (1310-1313).
C'est dans cette période, qui va de la fondation du Temple de Montbellet à la suppression de l'Ordre (1310-1314), que la Commanderie de Sainte-Catherine fut à son apogée. Nous n'avons rien malheureusement ou presque rien concernant cette époque. Nous savons seulement par un texte reproduit par Niepce dans le Grand Prieuré d'Auvergne, page 217-241.
« Maison du Temple de Chalon-sur-Saône, Maison fondée au XIIe siècle par les Templiers, cédée plus tard au Grand-Prieuré de Champagne.
Ses membres étaient en dernier lieu:
— Sainte-Catherine, paroisse de Montbellet, près de Macon.
— Le Temple de Sevrey, près de Chalon-sur-Saône.
— Bois (Boye).
— Sevry, chef-lieu de commune, Chalon-sur-Saône, Le commandeur du Temple de Chalon doit au seigneur de Sevrey et à ses officiers un fromage qu'ils vont chercher, avec fanfare et musette, le jour de l'Ascension au lieu de la Maison du Temple près de Sevrey, contre le bois (description du Chalonnais M. Coutépée, Tome IV, page 193.)
— Buissy en Chacort - Buxy (Buxum, Buxiaum, Bussiacum en Chaonois ou Chonois), Saône-et-Loire, chef-lieu de commune. Le Temple de Buxy était près les bois (M. Courtépée, Tomr IV).
— Montret, à deux lieues de Louhans, Saône-et-Loire, sur la route de Chalon à Louhans, chef-lieu de canton, appelé anciennement Monteray.
— Rougepont, commune de Jugy, Saône-et-Loire, sur le ruisseau de Merderix, anciennes limite du Chalonnais et du Maconnais, ferme dont les ruines ont été rasées après 1830.
— Montbellet, en latin Mons Belleti, XIIe siècle, canton de Lugny, Saône-et-Loire, chef-lieu de commune, dîmes à Saint-Oyen (Saint-Ouin). »
Et qu'au moment de sa réunion à l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem, le Temple de Montbellet possédait dans ses dépendances le Temple de Rougepont et des biens à Saint-Oyen, et qu'il dépendait de La Langue et du Grand-prieuré d'Auvergne ainsi que de la baillie de la Commanderie de La Marche (Commune de Charoux (23).
— Peu après la réunion du Temple de Montbellet à l'ordre de l'Hôpital en 1333, il fut procédé par Jean de Paroy, juge d'appel de Lyon pour le roi de France, à une enquête sur la valeur des revenus des biens des hospitaliers de Saint-Jean et plus particulièrement de ceux provenant de l'ancien ordre du Temple.
On peut par cette enquête se rendre compte de l'importance du Temple Sainte-Catherine à l'époque des Templiers, car il est peu probable que ces revenus aient notablement changé entre 1313 et 1333.
Voici l'extrait de cette enquête concernant Montbellet (d'après Charmasse):
C'est la prins de la Maison de Mont-Bellot qui fut jadis du Temple: Premièrement en rantes de deniers déhues en divers lieux par menues parties: 6 livres.
Item 4 bichez de froment de rante, 4 bichez de seigle et 6 bichets d'avoyne qui sont estimez, l'un parmi l'autre, à la somme de 100 sols tornois.
Item 20 gélines, 6 deniers la géline, valant 10 sols.
Item 12 livres de cire, qui sont converties pour l'usaige de la chapelle.
Item 60 ouvrées de vigne, l'ouvrée 5 sols, valant 5 livres.
Item 40 soitures de prés, la soiture estimée à 5 sols, valent 10 livres.
Item environ 70 journaux de terres gaynable, le journal 2 sols, 6 deniers, valent 8 livres, 15 sols.
Item pour un molin qui est estimez 6 bichez de blé mouture, le bichet où pris de 6 sols, valent 36 sols.
Item la disme déhu en certain lieu à Saint-Ouein, qui vaut environ 5 bichez de blé commun, le bichet estimé à 6 sols, valent 30 sols.
Item en ladite maison à environ cent journaux de menus bois qui se gastent en l'usage de la maison.
Sources: G. Jeanton - Annales de l'Académie de Macon - Troisième série Tome XX - 1916-1917 - Protat Frères, Imprimeurs.
Reffy (71)
Maison du Temple de Réffy
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Charolles, Canton: Marcigny, Commune: Baugy - 71
Maison du Temple de Réffy
Reffy, actuellement hameau de la commune de Baugy, en Saône-et-Loire, a été, semble-t-il, un établissement du Temple à l'origine. Quelques constructions anciennes ayant probablement fait partie de la propriété des Templiers ou des Chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem en rappellent le souvenir.
D'après Léopold Niepce, Baugy était le lieu où ce trouvait la Maison La Foret du Temple et était unie à la Maison du Temple de Viviers dans le Cher, qui avait aussi comme membres, Le Temple de Villards, en la paroisse de Dany, justice de Châteaucloud (Cher) et La Foret du Temple, à une lieue de la ville d'Aigurande (36).
Sources: Georges CHATARD - Bulletin de la Société d'Emulation du Bourbonnais fondée en 1845. Tome 70 4e trimestre 2000.
Je vous livre mon analyse et le résultat de mes recherches
J'ai recherché sur les cartes de Cassini, sur les cartes de Géoportail, sur les cartes de Google, et le seul endroit qui me parait-être le bon se trouve près de la ville de « Cornusse ». On peut voir sur le site de Géoportail qu'il y a un champ de tir ou terrain militaire ; là est localisé le hameau « Les Templiers. »
Les Templiers
Département: Cher, Arrondissement: Saint-Amand-Montrond, Canton: Guerche-sur-l'Aubois - 18
Domaine du Temple Les Templiers
Léopold Niepce cite la ville de « Baugy », je pense qu'il faut lire « Bengy ». Si l'on suit la route du château de Bengy, elle nous mène au village de « Cornusse » « Les Templiers » et cette route va au village « Bengy-sur-Craon ».
Villar
Département: Cher, Arrondissement: Saint-Amand-Montrond, Canton: Guerche-sur-l'Aubois - 18
Domaine du Temple de Villar
Au sud-est de « Cornusse », il y a un hameau qui se nomme « Villars »
Vivier
Département: Indre, Arrondissement: La Châtre, Canton: Neuvy-Saint-Sépulchre, Commune: Aigurande - 36
Domaine du Temple de Vivier
Près de la ville d'Aigurande, il y a deux hameaux « le Grand et le Petit Vivier »
La Forêt-du-Temple
Département: Creuse, Arrondissement: Guéret, Canton: Bonnat - 23
Domaine dde La Forêt-du-Temple
Le nom de « La Forêt-du-Temple », il faut situer le lieu dans la Creuse.
Analyses et Recherches de Jack Bocar
Rougepont (71)
Maison du Temple de Rougepont
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Chalon-sur-Saône, Canton: Sennecey-le-Grand - 71
Maison du Temple de Rougepont
Rougepont, visible sur la carte IGN commune de Sennecey-le-Grand ; sur la carte de Cassini, Boyer
La Maison du Temple de Rougepont étaient situés sur la grande route de Paris à Lyon, près du pont établi sur le ruisseau de Merderie, servant de limite entre la Bourgogne et le Maçonnais.
Cette Maison du Temple dépendait avant 1313, d'après un document publié par Niepce et conservé dans les Archives du Grand Prieuré d'Auvergne, de la Commanderie du Temple Sainte-Catherine de Montbellet.
Le Temple de Rougepont possédait aussi une chapelle dédiée à Sainte-Catherine. Après la réunion des biens des Templiers à ceux des hospitaliers de Saint-Jean, le Temple de Rougepont fut compris dans la baillie du Temple de Chalon ainsi du reste que celui de Montbellet.
Cet établissement, qui eut une vie autonome, sera de notre part l'objet d'une étude spéciale.
Sources: G. Jeanton - Annales de l'Académie de Macon - Troisième série Tome XX - 1916-1917 - Protat Frères, Imprimeurs.
Saint-Yan (71)
Domaine du Temple de Saint-Yan
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Charolles, Canton: Paray-le-Monial - 71
Domaine du Temple de Saint-Yan
Fief Le Boulay, sur la paroisse de Saint-Yan, dont le commandeur de Beugnay avait le patronage.
Nous avons trouvé sur le plus ancien pouillé du diocèse d'Autun, datant du XIIIe siècle, qu'il existait en cette paroisse un établissement de Templiers, désigné « prioratus Templi de Bolleto. »
Ce fait est confirmé par la comparution au procès dirigé contre ces chevaliers, d'un frère de la maison de Boulay, nommé « Clemens, de Boulay », au diocèse d'Autun, qui, le 14 mars 1309, fut appelé avec nombre d'autres pour entendre la lecture des cent vingt-sept chefs d'accusation portés contre l'ordre du Temple.
Procès des Templiers, tome 1, BOULAY (Clemens DE), page 97.
Sources: César Lavirotte - Mémoire Statistique sur les Etablissements des Templiers et des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem en Bourgogne - Membre de la Société française pour la conservation des Monuments - 1852.
Saint-Yan
— Parrochia Sancti-Stefani prope Paredum, 1307-1308 (Archives Nationales, page 595, folio 110)
— Sanctus-Egendus, 1376 (Archives de la Côte-d'Or, 2287, folio 6)
— Saint-Yen, 1382-1383 (Archives de la Côte-d'Or, B 2293, folio 11)
— Eglise sous le vocable de Saint-Oyen, du diocèse d'Autum, archiprêtré de Semur-en-Brionnais.
— Elle était un fief de la Maison du Temple du Boulet, le commandeur du Temple de Beugnay en avait la collation.
Sources: Dictionnaire topographique de la France Comprenant les noms de lieux anciens et modernes CTHS
Maison du Temple du Boulet
Sont église, sous le vocable de Saint-Oeyn, du diocèse d'Autun, archiprêtré de Semur-en-Brionnais, à la collation de la commanderie du Boulet.
Sources: Dictionnaire topographique du département de la Saône-et-Loire Comprenant les noms de lieux anciens et modernes CTHS
Saone-et-Loire (71)
Domaines du Temple et de l'Hôpital en Saône-et-Loire
Moulin-Perraut
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Chalon-sur-Saône, Canton: Canton de Buxy, Commune: Jully-lès-Buxy - 71
Domaine du Temple de Moulin-Perraut
Moulin-Perraut (Le), ferme, ancien moulin, commune de Jully-lès-Buxy.
Sur le ruis. de la Ratte.
— Molendinum Perroneti de Juller, subtus domum Templi de Bussiaco, 1308 (Ferté, H 31).
— Moulin du Temple, alias de Lesselle, 1573 (temple de Chalon, H).
— Le Molin Perreau, 1666 (Archives de la Côte-d'Or, C 2887, p. 581).
— Le Moulin Perrault, 1757 (Archives de la Côte-d'Or, C 3530, p. 167).
— Moulin-Perreau, 1844 (Etat-major).
— Le Moulin-Perraut, 1856 (Annu., p. 254) et 1951 (I.N.S.E.E., p. 78, col. 1).
— Moulin-Perrault, alias Moulin-Porrault, 1892 (Siraud, p. 149, col. 2 et p. 150, col. 1).
Moulin-Savin
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Chalon-sur-Saône, Canton: Canton de Buxy - 71
Domaine du Temple de Moulin-Savin
Moulin-Savin, ferme, ancien moulin, commune de Buxy.
Sur le ruis. de la Ratte.
— Le riviere du Molin Germenot, 1449 (Archives de la Côte-d'Or, B 1083, f. 238 v.).
— Moulin du Temple, 1573 (Temple de Chalon, H).
— Molin du Temple, 1663 (Archives de la Côte-d'Or, C 6659).
— Molin Monsarin, 1664 (Archives de la Côte-d'Or, C 6659).
— Moulin Savin, 1757 (Archives de la Côte-d'Or, C 2530, p. 30) et 1892 (Siraud, p. 150, col. 1).
— Moulin-de-Marnay, 1867 (Canat, ms).
Domaine du Temple de Jully-lès-Buxy
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Chalon-sur-Saône, Canton: Canton de Buxy, Commune: Jully-lès-Buxy - 71
Domaine du Temple de Jully-lès-Buxy
Temple (Le), ferme, commune de Jully-lès-Buxy.
— Preceptor Templi Buxiarum, 1204 (Maiz., H 54).
— Moulin du Temple, 1573 (Temple de Chalon, H).
— Le Temple de Buxy, 1609 (Bellecroix, H).
— Maison du Temple, 1666 (Archives de la Côte-d'Or, C 2887, p. 581).
— Ferme de la commanderie du Temple et moulin du Temple, 1757 (Archives de la Côte-d'Or, C 3530, p. 167-168).
— Le Temple, 1760 (Etat alph., p. 100).
— La Commanderie-du-Temple, 1783 (Nouv. état gén., f. 134 v.).
— Le Temple, 1844 (Etat-major).
En 1789, maison de la commanderie de Malte de Chalon-sur-Saône, avec chapelle (Archives de la Côte-d'Or, C 3530, p. 167 ; Courtépée, III, p. 382).
Jully-lès-Buxy
Jully-lès-Buxy, commune, canton de Buxy.
— Villa de Julliaco, 1123 (Ferté, H 24).
— Robertus de Juli, vers 1153 (Ferté, H 24).
— Apud Juleium, 1187 (Ferté, H 25).
— Villa de Julleyo, 1212 (Saint-Vincent de Chalon, f. 34).
— Juylle, 1223 (Maiz., H 55).
— Julle, 1227 (Ferté, H 27).
— Villa de Julleio, 1231 (Ev. de Chalon, G 4).
— Girardus de Juilli, 1262 (Archives de la Côte-d'Or, B 965).
— Decanatus de Juille, 1283 (Tournus, H 179).
— Jully, 1298 (Archives de la Côte-d'Or, B 11640).
— Juller, 1308 (Ferté, H 31).
— Juilleyum, 1320 (Longnon, Pouillés, p. 174).
— Julley, 1360 (Archives de la Côte-d'Or, B 11538, f. 23 v.).
— Juley, 1394 (Archives de la Côte-d'Or, B 11540, f. 56).
— Juilleu, 1400 (Archives de la Côte-d'Or, B 11541, f. 42 v.).
— Jully, 1449 (Archives de la Côte-d'Or, B 11551, f. 44 v.).
— Juilly, 1557 (Archives de la Côte-d'Or, C 5128, f. 29 v.).
— Jully-lès-Buxy, 1844 (état-major).
En 1789, Jully-lès-Buxy dépendait des bailliage et recette de Chalon-sur-Saône.
Maison du Temple, avec chapelle, à la commanderie de Chalon-sur-Saône.
Chapelle de la Vierge et Saint-Jean au ham. de Ponneau.
Le Temple
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement et Canton: Chalon-sur-Saône - 71
Domaine du Temple de Chalon-sur-Saône
Le Temple, quartier, commune de Chalon-sur-Saône.
— Homines Templi, 1150 (Lavirotte, p. 252).
— Le Temple, 1780 (Courtépée, III, p. 230).
En 1789, commanderie de l'ordre de Malte, dépendant du grand prieuré de Champagne, à laquelle avait été réunie la commanderie de Saint-Antoine en 1777.
Il y a près de l'Hotel de Ville « La rue du Temple », là ou était la Maison du Temple. Il y a aussi un « Pré du Temple », près de Lux et de la commanderie de Seuvey
Le Temple
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Chalon-sur-Saône, Commune: Saint-Privé - 71
Domaine du Temple de Saint-Privé
Le Tremple, écart, commune de Saint-Privé.
— Philibert du Temple, 1397 (Archives de la Côte-d'Or, B 11555, f. 25).
— Le Villaige des Tramples, 1476 (Archives de la Côte-d'Or, B 11558, f. 83).
— Le Temple, 1754 (Archives de la Côte-d'Or, C 6309).
— Le Tremple, 1757 (Archives de la Côte-d'Or, C 3530, p. 969) et 1951 (25 000e).
— Le Temple, 1844 (Etat-major) et 1951 (I.N.S.E.E., p. 144, col. 2).
En 1789, du bailliage de Charolles, possession de l'abbaye de La Ferté (Archives de la Côte-d'Or, B 11555, f. 25). Jusqu'en 1783, de la communauté de Saint-Leu (com. de Saint-Laurent-d'Andenay). Voy. ce nom.
Le Petit-Temple
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Chalon-sur-Saône, Canton: Canton de Buxy - 71
Domaine du Petit-Temple
Petit-Temple (Le), ferme, commune de Saint-Martin-d'Auxy.
— 1951 (25 000e).
Temple-de-Rougepont
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Chalon-sur-Saône, Canton: Sennecey-le-Grand - 71
Domaine du Temple de Rougepont
Rougepont, lieu détruit, commune de Sennecey-le-Grand.
— Aimericus de Ponte Rubeo, 1206 (Ferté, H 26).
— Clemens de Rubroponte, 1310 (Procès des Templiers, I, p. 103).
— Rogepont, 1313 (Niepce, p. 213).
— Domus Rubripontis, 1324 (Temple de Chalon, H).
— Rougepont, Rubeoponte, 1333 (Niepce, p. 242).
— Le Temple de Rougepont, 1437 (Coll. Canat, prot. not. Chalon).
— Rougemont, 1666 (Archives de la Côte-d'Or, C 2887, p. 925).
— Rochepont, 1666 (Archives de la Côte-d'Or, C 2889, p. 714).
— Rougepont, 1757 (Archives de la Côte-d'Or, C 3531, p. 841).
— Temple de Rougepont, 1763 (états-Cassini).
— La Commanderie de Rougepont, 1783 (Nouv. état gén., f. 36 v.).
— Rougepont, 1844 (état-major).
En 1789, ferme de la commanderie du Temple de Chalon-sur-Saône, avec chapelle Sainte-Catherine, de la paroisse de Boyer (Archives de la Côte-d'Or, C 3531, p. 841) ; rattaché à Sennecey-le-Grand en 1831 (ord. du 9 août).
Ne se trouvre plus sur la carte de l'IGN
Grand-Limon
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Chalon-sur-Saône, Canton: Saint-Germain-du-Plain - 71
Domaine du Temple de Grand-Limon
Grand-Limon, hameau, commune de Saint-Germain-du-Plain.
— Lymon, 1240 (Temple, H).
Limon
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement et Canton: Chalon-sur-Saône - 71
Limon, fief, commune de Chalon-sur-Saône.
— Feodum domus de Lymon, 1240 (Temple, H).
— Maison de Limon, XVIe siècle (Canat, ms.).
La Chapelle
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Chalon-sur-Saône, Canton: Chagny - 71
Domaine de Demigny La Chapelle
Chapelle (La), hameau, commune de Demigny.
— Templarios Chapellae, 1190 (Maiz., H 54).
— Capella villa Templariorum, 1190 (Bellecroix, H).
— Capellaæ in territorioæ Curina, 1226 (Lavirotte, p. 262).
— Temple de la Chapelle, 1225 (Saint-Andoche, H 930, vidimus 1307).
— Capella de Dumigné, 1239 (Bellecroix, H).
— La Chapelle de Demigney, 1304 (Bellecroix, H).
— Capella de Daminhie, 1310 (Lavirotte, p. 262).
— La Chapelle, 1360 (Archives de la Côte-d'Or, B 11538, f. 36).
— Lou Temple de la Chapelle de Demigny, 1379 (Bellecroix, H).
— La Chapelle des Templiers, 1451 (Maiz., H 63).
— La Chapelle, 1666 (Archives de la Côte-d'Or, C 2887, p. 421).
— La Chapelle de Demigny, 1760 (état alph., p. 69).
— La Chapelle, 1783 (Nouv. état gén., f. 92 v.).
En 1789, possession de la commanderie de Bellecroix (Archives de la Côte-d'Or, C 2887, p. 421).
La Templière
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Louhans, Canton: Montpont-en-Bresse, Commune: Ménetreuil - 71
Templière (La), lieu détruit, commune de Ménetreuil.
— In nemoreæ du Temple, 1312 (Archives de la Côte-d'Or, B 10424, cote 10, f. 90).
— La Templière, 1856 (Annu., p. 337).
Mercey
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Mâcon, Canton: Lugny, Commune: Montbellet - 71
Domaine de Mercey Commanderie
Mercey, hameau, commune de Montbellet.
— Templum Montis Belleti, 1307 (Lavirotte, p. 261).
— Apud Merziacum, 1409 (Archives de la Côte-d'Or, B 1288, f. 97 v.).
— Marcé, 1478 (Archives de la Côte-d'Or, B 11592, f. 10).
— Capella beatae Catharinae dicta du Temple, 1513 (Saint-Vincent de Mâcon, p. CCLXXXIX).
— Mercey, 1666 (Archives de la Côte-d'Or, C 2889, p. 563).
— Commanderie de Ste-Catherine, 1685 (C 562/4, f. 20).
— Mercé, 1757 (Archives de la Côte-d'Or, C 3531, p. 1041).
— Mersay, 1760 (Etat alph., p. 135).
— Marsey, 1763 (Etats-Cassini).
— Mercey, 1783 (Nouv. état gén., f. 187 v.).
En 1789, chapelle Ste-Catherine, anc. m. du Temple, puis commanderie de l'ordre de Malte, réunie à la commanderie de Chalon-sur-Saône (Archives de la Côte-d'Or, C 3531, p. 1041).
Bragny-sur-Saône
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Mâcon, Canton: Verdun-sur-le-Doubs, Commune: Bragny-sur-Saône - 71
— Bragny, 1650 (H, Temple de Chalon).
ancienne forêt, représentée principalement aujourd'hui par la forêt domaniale de La Ferté (communes de Saint-Ambreuil, étrigny, Jully-lès-Buxy, Saint-Germain-lès-Buxy et Saint-Loup-de-Varennes).
Voyez Petit-Bragny, Petits-Bragnys et le bois du Grand-Bragny (commune de La Chapelle-de-Bragny).
Chazelles
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement et Canton: Chalon-sur-Saône - 71
Domaine du Temple de Chazelles
Chazelles, ferme, commune de Sevrey.
— Chazelles, 1481 (Temple de Chalon, H).
Le Cras
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Chalon-sur-Saône, Canton: Givry - 71
Domaine du Temple de Cras
Cras (Le), lieu détruit, commune de Givry.
— Craye, 1250 (Temple de Chalon, H).
Ne se trouve plus sur les cartes de l'IGN
Fissey
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Chalon-sur-Saône, Canton: Canton de Buxy - 71
Domaine du Temple de Fissey
Fissey, hameau, commune de Moroges.
— Fisse, vers 1180 (Saint-Vincent de Chalon, f. 65).
— Dominus Fissei, 1252 (Saint-Vincent de Chalon, G 113).
— Fussey, 1261 (Saint-Vincent de Chalon, G 113).
— Johannes a Fusceio, 1371 (Temple de Chalon, H).
— Fixey, 1470 (Archives de la Côte-d'Or, B 11553, f. 82).
— Fissey, 1548 (Archives de la Côte-d'Or, B 10627).
— Fissey les Moroges, 1676 (Archives de la Côte-d'Or, B 10834).
— Fissez, le Quart Duceau, 1757 (Archives de la Côte-d'Or, C 3530, p. 232).
— Cessey, alias Sissey, 1760 (état alph., p. 140).
— Fissey, Quart d'Uxeau, 1783 (Nouv. état gén., f. 195 v.).
— Fissey, 1844 (état-major).
En 1789, Fissey était partagé entre les bailliages de Chalon-sur-Saône et de Mâcon, la partie mâconnaise étant appelée le Quart d'Uxeau (Archives de la Côte-d'Or, C 3530 ; Nouv. état gén. de 1783).
Montsarin
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Chalon-sur-Saône, Canton: Montchanin - 71
Domaine du Temple de Montsarin
Montsarin, hameau, commune de Saint-Laurent-d'Andenay.
— Monsaryn, 1244 (Temple de Chalon, H).
— Monsarin, 1848 (Etat-major).
En 1789, Montsarin était partagé entre les bailliages de Charolles et de Mâcon. La partie charolaise dépendait de la communauté de Saint-Leu (com. de Saint-Laurent-d'Adenay) ; l'autre partie formait avec la portion mâconnaise de Poluzot (com. de Saint-Laurent-d'Andenay) une communauté distincte (C 562/1, f. 36 v) dont la seigneurie appartenait à l'abbaye de Cluny (Archives de la Côte-d'Or, C 2889, p. 579).
Mortières
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Chalon-sur-Saône, Canton: Givry - 71
Domaine du Temple de Mortières
Mortières, écart, commune de Givry.
— Morteres, 1223 (Arch. dép. Vosges, Remiremont, Marloux, G 2217).
— Morteires, 1256 (Temple de Chalon, H).
— Egidius de Morteriis, 1288 (Ferté, H 29).
— Mortier, 1763 (Etats-Cassini).
— Mortière, alias Mortières, 1780 (Courtépée, III, p. 336 et 370).
— Mortière, 1848 (Etat-major).
Moulin-de-Loise
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Chalon-sur-Saône, Canton: Sennecey-le-Grand - 71
Domaine du Temple Moulin-de-Loise
J'ai localisé arbitairement le Moulin, il n'est pas sur qu'il fût ici.
Moulin-de-Loise, ferme, moulin détruit, commune de Nanton.
— Celinus de Loasie, 1240 (Temple de Chalon, H).
— Louaise, 1339 (Saint-Marcel, H 255).
— La maison de Loaise, 1473 (Archives de la Côte-d'Or, B 11723, f. 255).
— Le moulin de Loize, 1526 (Archives de la Côte-d'Or, B 10603).
— Le Moulin de Loise, 1666 (Archives de la Côte-d'Or, C 2887, p. 733).
— Loaise, le Moulin de Louaise, 1757 (Archives de la Côte-d'Or, C 3530, p. 238-239).
— Loysie, 1780 (Courtépée, III, p. 391).
— Moulin-de-Champ-de-Loize, 1844 (Etat-major).
Sur le Grison. En 1789, à la fer., chap. Sainte-Catherine, ruinée (Archives de la Côte-d'Or, C 3530, p. 233).
Poluzot
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Chalon-sur-Saône, Canton: Montchanin - 71
Domaine du Temple de Poluzot
Poluzot, hameau, commune de Saint-Laurent-d'Andenay.
— Pelozet, 1244 (Temple de Chalon, H).
— Villa de Poloziat, 1315 (Temple de Chalon, H).
— Poluzot, 1763 (états-Cassini) et 1951 (25 000e).
En 1789, Poluzot était partagé entre les bailliage de Charolles, de Montcenis (I feu en 1711, Archives de la Côte-d'Or, C 6309) et de Mâcon. Voy. Montsarin et Saint-Leu.
La Prêle
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Chalon-sur-Saône, Canton: Mont-Saint-Vincent - 71
Domaine du Temple La Prêle
Prêle (La), écart, commune de Saint-Micaud.
— La Praele, 1244 (Temple de Chalon, H).
En 1789, du bailliage de Charolles ; possession de l'abbaye de La Ferté (Archives de la Côte-d'Or, B 11558, f. 84 v.).
Prondevaux
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Chalon-sur-Saône, Canton: Saint-Martin-en-Bresse - 71
Domaine du Temple de Prondevaux
Prondevaux, hameau, commune d'Allériot.
— Promdevaul, 1264 (Temple de Chalon, H).
— Pont de Vaulz, 1477 (Bellecroix, H).
— Prondevaulx, 1582 (Temple de Chalon, H).
— Pondrevaulx, 1614 (Temple de Chalon, H).
— Prondevaux, 1844 (état-major).
En 1789, seigneurie de la commanderie du Temple de Chalon-sur-Saône (Archives de la Côte-d'Or, C 2887, p. 793 ; Courtépée, III, p. 356).
Saint-Eusèbe
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Chalon-sur-Saône, Canton: Montchanin - 71
Domaine du Temple Saint-Eusèbe
Saint-Eusèbe, commune, canton de Montchanin.
— Sanctus-Hysubius in Nemoribus, 1322 (Temple de Chalon, H).
Saint-Jean-de-Maizel
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement et Canton: Chalon-sur-Saône - 71
Domaine du Temple de Saint-Jean-de-Maizel
Saint-Jean-de-Maizel, quartier, commune de Chalon-sur-Saône.
— Sanctus-Johannes de Macello, 1232 (Temple de Chalon, H).
— Domus in Veteri Macello Cabilonense, 1238 (Temple de Chalon, H).
— Sanctus-Johannes de Maisiau, 1255 (Temple de Chalon, H).
Son église, sous le vocable de Saint-Jean-Baptiste, annexe de Saint-Cosme ; anc. prieuré de Cluny, uni à celui de Saint-Cosme, aliéné en 1569.
La partie de Saint-Cosme a été réunie à Chalon-sur-Saône avec cette com. en 1855.
Sauges
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Chalon-sur-Saône, Canton: Givry - 71
Domaine du Temple de Sauges
Sauges, hameau, commune de Givry.
— Sauges, 1240 (Temple de Chalon, H).
— Sange, 1763 (Etats-Cassini).
En 1789, de la paroisse de Cortiambles.
Le Villerot
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Louhans, Canton: Saint-Germain-du-Bois - 71
Domaine du Temple de Villerot
Villerot (Le), hameau, communes de Lessard-en-Bresse et de Thurey.
— Velerot, 1267 (Temple de Chalon, H ; Canat, ms.).
— Le Villerot de Lessard, le Villerot de Thurey, 1763 (Etats-Cassini).
— Le Villerot de l'Essart, le Villerot de Thurey, 1783 (Nouv. état gén., ff. 155 v. et 317 v.).
— Le Villerot, 1844 (Etat-major).
La Ténarre, rivière
— Bief de Brachin, 1267 (Temple de Chalon, H ; Canat, Cours d'eau, page 39, col. 2).
— Tenare, 1763 (Etats-Cassini).
Rivière, formée à Lessard-en-Bresse par la réunion des ruisseau du Bief du Moulin du Verger et du Bief de la Grognette, traverse à Tronchy l'étang de la Coudre, arrose Saint-Etienne-en-Bresse puis Saint-Germain-du-Plain, qu'elle sépare de Baudrières, traverse Baudrières, enfin fait limite entre Baudrières et Ormes et se jette dans la Saône, rive gauche.
Le Pont
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Charolles, Canton: Paray-le-Monial - 71
Domaine du Temple Le Pont
Pont (Le), écart, commune de Vitry-en-Charollais.
— Garnier du Pont, 1397 (Archives de la Côte-d'Or, B 11555, f. 62).
— Le Pont, 1696 (Archives de la Côte-d'Or, C 6877).
En 1789, possession du Temple de Boulet (commanderie de Beugnay).
Bois des Templiers
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Chalon-sur-Saône, Canton: Mont-Saint-Vincent - 71
Bois des Templiers
Templier (Bois), commune de Saint-Micaud.
— Bois es Templiers, 1387 (Archives de la Côte-d'Or, B 10533).
— Bois Templier, 1844 (Etat-major).
En 1789, à la commanderie du Temple de Chalon-sur-Saône.
Bois Marnizot
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Chalon-sur-Saône, Canton: Canton de Buxy - 71
Il ne reste que le hameau Le Marnizot sur la carte de l'IGN
Marnizot, bois détruit, commune de Buxy.
— En Manesot, 1219 (Ferté, H 26).
— Marnizot, 1545 (Coll. Canat, prot. not. Chalon).
— Bois de Marnizot, 1844 (Etat-major).
— Marnizot, lieu-dit, 1948 (25 000e).
En 1789, possession de la commanderie du Temple de Chalon-sur-Saône (Canat, ms.).
Les Rhodes
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Chalon-sur-Saône, Canton: Canton de Buxy - 71
Le seul Rhode que j'ai trouvé est la commanderie de Saint-Jean de Jérusalem, commune de Château (71)
Rhodes (Les), écart, commune de Buxy.
En 1789, dîmes à la commanderie du Temple de Chalon-sur-Saône (Archives de la Côte-d'Or, C 2887, p. 157).
La Tuilerie
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement et Canton: Chalon-sur-Saône - 71
Domaine du Temple La Tuilerie
Tuilerie (La), hameau, communes d'Allériot et de Châtenoy-en-Bresse.
— La Thieullerie du Bois Verdenay, 1442 (Archives de la Côte-d'Or, B 11521, f. 57).
— La Thieullerie, 1476 (Archives de la Côte-d'Or, B 11522, f. 78).
— La Thieelerie, 1490 (Archives de la Côte-d'Or, B 11523, f. 83).
— La Thieullerye, du Boys de Verdenay, 1551 (Archives de la Côte-d'Or, C 4766, 738f. 145 v.).
— La Thuillerye, 1571 (Archives de la Côte-d'Or, C 7191).
— Thuillerie de Verdenoy, 1607 (Archives de la Côte-d'Or, C 7128).
— Les Granges de la Thuillerie et les Bois de Verdenet, 1703 (Archives de la Côte-d'Or, C 7128).
— La Tuillerie du Bois de Verdenet, alias Granges de la Tuilerie et du Bois de Verdenay, 1760 (Etat alph., p. 2, 45 et 185).
— Les Tuileries, 1763 (Etats-Cassini).
— La Tuilerie, alias Tuilerie-de-Verdenet, les Tuileries, 1892 (Siraud, p. 187, col. 2 et p. 188, col. 2).
En 1789, possession de la commanderie du Temple de Chalon-sur-Saône (Archives de la Côte-d'Or, C 4766, f. 145).
La Chapelle
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Chalon-sur-Saône, Canton: Mont-Saint-Vincent - 71
Domaine du Temple La Chapelle
Chapelle (La), écart, commune de Saint-Micaud.
— Bartholomeus de Genestoy, 1184 (Ferté, H 25).
— Genestei, 1206 (Ferté, H 26).
— La chappelle de Genestoy, 1435 (Archives de la Côte-d'Or, B 964, f. 466).
— Genetoy, 1452/53 (Archives de la Côte-d'Or, B 963).
— Genestoy de Saint Micault, 1476 (Archives de la Côte-d'Or, B 11510, f. 106).
— La Chapelle Genetoye, 1757 (Archives de la Côte-d'Or, C 3531, p. 688).
— La Chapelle, 1784 (Archives de la Côte-d'Or, C 6855).
Chapelle (déjà ruinée en 1666) dépendant de la commanderie du Temple de Chalon-sur-Saône (Archives de la Côte-d'Or, C 2884, p. 919).
Damerey
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Chalon-sur-Saône, Canton: Saint-Martin-en-Bresse - 71
Domaine du Temple de Damerey
Damerey, commune, canton de Saint-Martin-en-Bresse.
— Ecclesia de Damereyo, 1262 (Longnon, Pouillés, p. 180).
— Damerey, xive siècle (Longnon, Pouillés, p. 186).
— Villa de Damereio, 1395 (Bellecroix, H).
— Damerey, 1844 (état-major).
En 1789, Damerey dépendait du bailliage de Chalon-sur-Saône et de la recette de Saint-Laurent.
Son église, sous le vocable de Saint-Georges, du diocèse de Chalon-sur-Saône, archiprêtré d'Allériot (anc. de Bresse), à la collation du chapitre cathédral, qui avait la seigneurie principale ; une partie à la commanderie du Temple de Chalon-sur-Saône.
Les Montots
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Chalon-sur-Saône, Canton: Canton de Buxy - 71
Domaine du Temple Les Montots
Montots (Les), écart, commune de Bissey-sous-Cruchaud.
— L'Hopital de Montet, 1313 (Niepce, p. 241).
— Montot, 1360 (Archives de la Côte-d'Or, B 11538, f. 24).
— Monts, 1666 (Archives de la Côte-d'Or, C 2887, p. 393).
— Le Montot, 1685 (C 562/2, f. 34).
— Montot, 1757 (Archives de la Côte-d'Or, C 3530, p. 103).
En 1789, le ham. des Montots formait avec une portion de Cersot une communauté du bailliage de Mâcon sous le nom de Cersot-et-Montot (Voy. Cersot) ; seigneurie à la commanderie du Temple de Chalon-sur-Saône ; au spirituel, de la paroisse de Cruchaud.
Demigny
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Chalon-sur-Saône, Canton: Chagny - 71
Domaine du Temple de Demigny
Demigny, commune, canton de Chagny.
— Villa de Duminiaco, 1225 (Maiz., H 55).
— Parrochia de Demigneio, 1225 (Lavirotte, p. 262).
— Villa de Demigneyo, 1241 (Perry, pr., p. 66).
— Dimigniacus, 1252 (Saint-Marcel, H 255).
— Daminhie, 1310 (Lavirotte, p. 262).
— Migny, 1313 (Niepce, p. 241).
— Decima de Demigner, 1323 (Maiz., H 57).
— Demigne, 1334 (Maiz., H 58).
— Villa de Demigniaco, 1500 (Bellecroix, H).
En 1789, Demigny dépendait des bailliage et recette de Chalon-sur-Saône.
Ancienne maison du Temple à La Chapelle, possession de la commanderie de Bellecroix ; dîmes en partie aux abbayes de Maizières et de Saint-Andoche d'Autun (Archives de la Côte-d'Or, C 2887, p. 421).
Jouvençon
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Louhans, Canton: Cuisery - 71
Domaine du Temple de Jouvençon
Jouvençon, commune, canton de Cuisery.
— Juvinciacum, 1119 (Juénin, pr., p. 145).
— Jovençon, 1442 (Archives de la Côte-d'Or, B 11521, f. 51 v.).
— Jouvençon, 1476 (Archives de la Côte-d'Or, B 11522, f. 94).
— Gevenson, 1490 (Archives de la Côte-d'Or, B 11523, f. 106).
— Jouvençon, 1763 (états-Cassini).
En 1789, Jouvençon dépendait du bailliage de Chalon-sur-Saône et de la recette de Saint-Laurent.
Seigneurie en partie à la commanderie du Temple de Chalon-sur-Saône.
Montbellet
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Mâcon, Canton: Lugny, Commune: Montbellet - 71
Domaine du Temple de Montbellet
Montbellet, commune, canton de Lugny.
— Montem Beletumæ, Adalardus de Montbelet, 1172 (Saint-Vincent de Mâcon, 631).
— Raynaldus de Montebelet, xiiie siècle (Obit., p. 381).
— Regaldus de Monbelet, 1215 (Cluny, VI, ?).
— Curatus Montis Belleti, xive siècle (Longnon, Pouillés, p. 189).
— Montbelet, 1409 (Archives de la Côte-d'Or, B 1288, f. 142 v.).
— Apud Sanctum-Desiderium, 1410 (Archives de la Côte-d'Or, B 1288, f. 165 v.).
— Monbelet, 1458 (Archives de la Côte-d'Or, B 1261).
— Monbellet, 1543 (Archives de la Côte-d'Or, B 11593, f. 6 v.).
— Montbellet, 1666 (Archives de la Côte-d'Or, C 2889, p. 563).
— Montbellet, 1845 (Etat-major).
En 1789, Montbellet dépendait des bailliage et recette de Mâcon ; baronnie depuis 1647 (Lex, fiefs, p. 164).
Son église, sous le vocable de Saint-Didier, du diocèse de Mâcon, archiprêtré de Vérizet, à la collation du prieuré de Saint-Oyen de Montbellet.
Chapelle Saint-Jean-Baptiste au Bas-de-Montbellet.
Ancienne commanderie du Temple de Sainte-Catherine au hameau de Mercey.
Pendant la période intermédiaire, Montbellet a fait partie du can. de Tournus. En 1846 (loi du 17 juin), les ham. de Boulaize et de Jean-Large ont été détachés de Montbellet et réunis à la com. de Viré.
La Charmée
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement et Canton: Chalon-sur-Saône - 71
Domaine du Temple La Charmée
Charmée (La), commune, canton de Chalon-sur-Saône-sud.
— Charmeia, 1240 (Ferté, H 27).
— La Charmoye, 1254 (Ferté, H 28).
— La Charmoie, 1281 (Cluny, H I).
— La Charmies, XIIIe siècle (Ferté, H 30).
— Charmoya, 1320 (Longnon, Pouillés, p. 174).
— Charmeya, XIVe siècle (Longnon, Pouillés, p. 183).
— La Charmee, 1360 (Archives de la Côte-d'Or, B 11538, f. 9 v.).
— La Charmée ou Petit Cluny, 1757 (Archives de la Côte-d'Or, C 3530, p. 175).
En 1789, La Charmée dépendait des bailliage et recette de Chalon-sur-Saône.
La collation alternative de l'abbaye de Cluny et du chapitre cathédral, dîmes en partie à la commanderie du Temple de Chalon.
Givry
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement et Canton: Chalon-sur-Saône - 71
Givry, chef-lieu de canton, arrondissement de Chalon-sur-Saône.
— Apud Gibriacum, 1120 (Ferté, H 24).
— Ad mensurem Gevreaci, 1183 (Arch. dép. Vosges, Remiremont, Marloux, G 2212).
— Apud Geivriacum, 1222 (Archives de la Côte-d'Or, B 10471).
— Gyvriacus, 1244 (Ferté, H 27).
— Parochia de Gevrey, 1244/45 (Cart. Eglise d'Autun, I, 163).
— Givré en Chonnois, 1263 (Ferté, H 28).
— Pepositus de Givredo, 1265 (Ev. de Chalon, G 35).
— Villa de Gevreyo, 1277 (Archives de la Côte-d'Or, B 10481).
— Ecclesia Sancti-Petri Givreii, 1287 (Ev. de Chalon, G 35).
— Johannes de Givrerio, xiiie siècle (Obit., p. 579).
— Vice-Dominatus de Givreyo, 1307 (Perry, p. 83).
— Givry en Chaunois, 1316 (Archives de la Côte-d'Or, 33 F 131).
— Ad mansuram Gevreiaci, 1379/80 (Archives de la Côte-d'Or, B 1260).
— Gevrey en Chonois, 1381 (Archives de la Côte-d'Or, B 932).
— Gevry, 1385 (Archives de la Côte-d'Or, 33 F 12).
— Gevrey en Soonois, 1431 (Archives de la Côte-d'Or, B 11547, f. 64 v.).
— Gevrey en Chalonois, 1449 (Archives de la Côte-d'Or, B 11551, f. 55 v.).
— Gevrey en Chaonnois, 1470 (Archives de la Côte-d'Or, B 11553, f. 88 v.).
— Givry en Chaunoys, alias Givrey en Chaonoiz, 1473 (Archives de la Côte-d'Or, B 11723, ff. 262 v. et 268).
— Givry emprés Chalon sur la Soone, 1503 (Archives de la Côte-d'Or, B 11730, f. 331).
— Givry en Chalonnois, 1557 (Archives de la Côte-d'Or, C 5128, f. 301).
— Givry, 1666 (Archives de la Côte-d'Or, C 2887, p. 541).
En 1789, Givry dépendait des bailliage et recette de Chalon-sur-Saône.
Ancien moulin du Temple (Lavirotte, p. 266).
Sevrey
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement et Canton: Chalon-sur-Saône - 71
Domaine du Temple de Sevrey
Sevrey, commune, canton de Chalon-sur-Saône-sud.
— In villa Sivrei, 1153 (Ferté, H 24).
— Grangia de Siviri, 1234/35 (Perry, pr., p. 63).
— Sevrel, 1267 (Ferté, H 28).
— Sirve, 1307 (Lavirotte, p. 266).
— Sevreyum, 1320 (Longnon, Pouillés, p. 175).
— Sirvey, 1360 (Archives de la Côte-d'Or, B 11538, f. 8 v.).
— Cevrey, 1394 (Archives de la Côte-d'Or, B 11540, f. 30).
— Sevrey, 1408 (Archives de la Côte-d'Or, B 11541, f. 22).
— Severey, 1757 (Archives de la Côte-d'Or, C 3530, p. 281).
En 1789, Sevrey dépendait des bailliage et recette de Chalon-sur-Saône.
Ancienne commanderie du Temple, réunie à la commanderie de Malte de Chalon-sur-Saône.
Sources: Dictionnaire topographique de la France Comprenant les noms de lieux anciens et modernes CTHS
Recherches
A Saint-Désert, près de Bassevelle, il y a la commanderie qui doit porter le nom de « Château Milot », uniquement sur la carte de Cassini.
Il y en a une autre sous Givry, carte de Cassini, et au-dessus de Saint-Désert, carte de l'IGN, « Maison Dieu. »
Pour ces deux commanderies, je ne peux pas dire à quel Ordre elles appartiennent.
Jack Bocar
Senozan (71)
Seigneurie du Temple de Senozan
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement et Canton: Mâcon - 71
Seigneurie du Temple de Senozan
Le Commandeur du Temple de Montbellet avait également une censive et toute justice sur une portion du village de Saint-Pierre-de-Senozan.
Il est probable que ce membre du Temple Sainte-Catherine avait la même origine que celui de Farges-les-Macon, étant situé à égale distance de Montbellet et de Mâcon, sur le grand chemin de Paris à Lyon.
Un corps de logis, sis à l'angle des chemins de Senozan à la Saône et de Senozan à Saint-Martin-Belle-Roche (71), dépendait de cette censive ; celle-ci appartenait en 1719 à Messire Henri Quinot, seigneur du Fresne ?.
La visite faite en 1662 nous apprend que le commandeur percevait deux sols six deniers de cens à Senozan.
Voici la liste des censitaires du commandeur aux XVIIe et XVIIIe siècles (1).
1. Nous avons dit qu'à Senozan, tous les justiciables du commandeur étaient hommes levants et couchants. Le cas est unique dans le terrier de la Commanderie.
Sources: G. Jeanton - Annales de l'Académie de Macon - Troisième série Tome XX - 1916-1917 - Protat Frères, Imprimeurs.
Sevrey (71)
Maison du Temple de Sevrey
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement et Canton: Chalon-sur-Saône - 71
Maison du Temple de Sevrey
Une maison du Temple avait été fondée dans ce village fort rapproché de Châlon. Elle est mentionnée dans la transaction de 1234 citée plus haut, où les Templiers furent confirmés par le comte de Châlon dans la jouissance de leur manoir de Sevrey et dans la possession de la seigneurie voisine de Deroux.
En 1236, ils achetérent de Josserand, de la Chapelle la moitié d'un bois situé près de leur Temple, dont l'autre partie leur avait été donnée peu de temps auparavant par Barthélémy de la Chapelle, chevalier, et Odon, son frère. On voit aussi que plusieurs Templiers de la maison de Sevrey « domo ordinis vocata à Sivre Cabillonensis diocesis », furent interrogés, en 1307, par les commissaires chargés de l'instruction du procès qui fut suivi de l'abolition de l'ordre du Temple.
Le commandeur de Châlon, dit M. Courtépée, était assujetti envers le seigneur de Sevrey, à la coutume singulière de lui livrer chaque année, le jour de l'Ascension, et sur la lisière du bois du Temple, un fromage que le seigneur de Sevrey, de son côté, était tenu de venir quérir avec fanfares et musettes, accompagné de toute la jeunesse du village en danse.
Sources: César Lavirotte — Mémoire Statistique sur les Etablissements des Templiers et des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem en Bourgogne — Membre de la Société française pour la conservation des Monuments — 1852.
Procès des Templiers tome 1, page 137
Item, eadem die Jovis accessimus ad domum abbatis de Prulhaco in vico de la Montelarie Parisius, ubi detinebantur XXVII Templarii ex hiis qui interfuerant in viridario predicto, videlicet fratres Ancherius de Sivre miles, P. de Cormelliis preceptor domus de Santillihaco, Henricus de Anisiaco miles, Johannes de Belno preceptor de Fontanetos Radulphus de Bandeyo, Johannes de Cormelliis, Parisius de Voilants, Andreas de Buris, Johannes de Chochiaco, Stephanus de Castellione, P. de Lamina, Martinus de Monte Moreti, Guido de Niciaco, Johannes Pacat, Stephanus de Buris, P. de Bellencort, Galterus de Capella, P. de Dicto Bono, Stephanus de Vollanis, Johannes la Percha, Jacobus de laViria, Johannes de Enonia, Johannes de Terra Cumfondrea, Gerardus de Belna, Odo de Anona, et Bartholomeus de Trecis.
Procès des Templiers tome 1, pages 151
Qui dixerunt quod nullum procuratorem intendebant facere, sed ordinaverunt
quod fratres Ancherius de Sivre miles, et P de Carmelhis, veniant instanti die Mercurii, ad tradendum in scriptis defensiones ordinis, et ratum habebunt et firmum quicquid per ipsos dicta die traditum fuerit coram dominis commissariis supradictis, et petunt consilium predictorum fratrum R. de Pruino et P. de Bononia.
Procès des Templiers tome 1, page 208
Item, requisitus supra XXIIII, Quod magnus Magister posset absolvere a peccatis, et aliis V sequentibus, respondit se audivisse ab aliquibus frairibus éjusdem ordinis, de quorum nominibus non recordatur, in domo ordinis vocata a Sivre diocesis Cabilonensis, quod Magister eorum major poterat absolvere a peccatis fratres dicti ordinis, quod tamen ipse testis nunquam credidit, sicut dixit; quod autem visitator vel preceptores possent absolvere, respondit se nunquam audivisse nec plura scire de contentis in articulis memoratis.
Sources: Procès des Templiers, publié par M. Jules Michelet, tome 1 et 2 — Imprimerie Nationale — Paris — M. DCCC. LI.
Maison du Temple de Sevrey
A Sevrey, les Templiers possédaient une seigneurie qui portait le nom de Grand et Petit Temple. Un acte de 1231 fait état d'une vente par Barthélemy de Saint-Marcel, aux chevaliers du Temple de Sevrey, d'une terre située entre Taysonères et Sevrey.
Cette maison du Temple, encore indiquée sur la carte de Cassini sous le nom de la Commanderie, tirait son nom de la petite ville de Sevrey: « villa de Sivreyo..... in domo Ordinis vocata a Sivre, diocesis Cabilonensis. »
Sources: Trudon des Ormes: Les possessions templières recueillent durant les interrogatoires des templiers par les hommes de Philippe le Bel et les commissions pontificales des diocèses de France.
Le Temple
Maison du Temple de Sevrey
— Homines Templi de Siveri, 1234 (Perry, pr., page 63).
— Domo ordinis vocata a Sivre, 1307 (Lavirotte, page 266).
— La maison du Temple de Sevrey, 1360 (Archives de la Côte-d'Or, B 11551, folio 14).
— L'ostel du Temple de Sevrey... fermé de foussez, 1470 (Archives de la Côte-d'Or, B 11553, folio 27).
— L'hostel du Temple de Sevrey, 1557 (Archives de la Côte-d'Or, C 5128, folio 26 v.).
— La grangerie du Temple, 1691 (Archives de la Côte-d'Or, C 6770).
— La ferme du Temple, 1757 (Archives de la Côte-d'Or, C 3530, page 281).
— Commanderie, 1783 (Etats-Cassini).
— La Commanderie du Temple, 1780 (Courtépée, III, page 410).
— Le Temple, 1783 (Nouvel état général, folio 300 v.).
En 1789, possession de la commanderie du Temple de Chalon-sur-Saône.
Sources: Dictionnaire topographique de la France Comprenant les noms de lieux anciens et modernes CTHS
Tour-des-Bois (La) (71)
Seigneurie de La Tour des Boye ou Tour-des-Bois
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Mâcon, Canton: Lugny, commune: Saint-Gengoux-de-Scissé - 71
Seigneurie de la Tour de Boye
La censive et la justice du Temple de Sainte-Catherine à Boye avaient la même source que celle de Charcuble dont Boye était une sorte d'annexe.
Un hospice à Boye s'imposait, comme nécessité par le relais qui devait se trouver en cet endroit où commençait la grande côte qui monte au col de Charcuble. Boye se trouvait également sur la voie romaine de Mâcon à Autun.
La censive du commandeur s'étendait aux environs de la Tour de Boye, elle comprenait des maisons, ainsi que des fonds situés près de cette tour et sur le chemin de Boye à la fontaine dudit lieu, et sur un climat sis à Saint-Gengoux-de-Scissé au lieu dit Les Condemines alias les Plantes (1).
1. M. G. de Leusse dans Bonbon, sa chapelle, ses peintures {Annales de l'Académie de Mâcon, 3e série, t. XVII, 1912), signale le culte, dont était l'objet sainte Catherine à Saint-Gengoux-de-Scissé, et la curieuse statue de cette sainte conservée à l'église dudit lieu (page 466)
Sources: G. Jeanton - Annales de l'Académie de Macon - Troisième série Tome XX - 1916-1917 - Protat Frères, Imprimeurs.