Département du Maine-et-Loire
Andard (49)
Domaine du Temple d'Andard
Département: Maine-et-Loire, Arrondissement: Angers, Canton: Angers-Trélazé — 49
Domaine du Temple d'Andard
Hôpital (L'), ferme sur la commune d'Andard.
— Ancien domaine des Templiers d'Angers, avec clos de vigne, prés, marais, attenant vers l'est, aux communs de Corné, vendu nationalement le 17 ventôse an II.
Dictionnaire Historique, Géographique et Biographique de Maine-et-Loire, par M. Célestin Port. Trois tomes, Paris Angers 1876. Tome II, pages 362-363.
Angers (49)
Maison du Temple d'Angers
Département: Maine-et-Loire, Arrondissement et Canton: Angers - 49
Maison du Temple d'Angers
Les Templiers possédaient une commanderie à Angers, il n'en reste plus aucune trace sur place, pas plus que dans les archives de Malte. Les seuls mentions au sujet de cette dite commanderie sont celles qui prouve son existence grâce aux possessions annexes.
Les Templiers eurent une maison avec chapelle, à Angers, et nous y trouvons comme précepteur, en 1293, un certain frère Etienne d'Amboise. Un de ses neveux, interrogé plus tard, dit y avoir été reçu, vers cette époque, par Pierre de Madic alors lieutenant du visiteur, en présence d'un frère Regnaud Bertrand, chevalier, et d'Etienne susnommé.
C'est également en la chapelle du Temple d'Angers, que le dernier précepteur des épaux en Saintonge, avait reçu, vers 1299, un prêtre nommé Hervé de Bretagne; la même année, un Templier limousin vit le commandeur du Poitou, frère Geoffroi de Gonneville, suivi d'un certain frère Thibaud, son servant, recevoir à Angers deux français «
Procès des Templiers, Tome II, 103, 104
Dixit nempe se fuisse receptum, circa instans festum nativitatis sancti Johannis Baptiste erunt circiter XVIII anni, in capella domus Templi Angavensis, per fratrem Petrum de Mandito quondam, tunc locum tenentem visitatoris, presentibus fratribus Raginaldo Bertrandi milite, et Stephano de Ambasia preceptore dicte domus, avunculo ipsius testis, deffunctis, in hunc modum: nam cum frequenter peciisset panem et aquam ordinis, et obtulisset se velle fieri servum esclavum Terre Sancte, et pluries ei responsum fuisset quod bene deliberaret, quia oporteret eum abdicare a se propriam voluntatem et subici aliene, et multa dura et aspera sustinere, finaliter ipso teste instante et dicente quod omnia sustineret, dixit quod recipiebat eum ad honorem Dei et beate Marie, et fecit eum vovere et jurare supra quemdam librum apertum quod servaret bonos usus et bonas consuetudines ordinis, et quod esset servus esclavus ordinis, castitatem, obedienciam, et vivere sine proprio; et imposito ei mantello, receptor, sed non astantes, fuit osculatus eum in ore. Deinde dixit et precepit ei in presencia predictorum quod abnegaret Jhesum ter, de Christo non habita mencione, nec quod esset de punctis ordinis, sed dixit quod hoc debebat facere, et ipse testis tunc abnegavit ter Jhesum ore non corde, quia cogitabat quod loqueretur de Jhesu Christo, ut dixit.
Procès des Templiers, Tome II, 206
Item, dixit quod ipse receperat fratrem Arneum de Britannia presbiterum quondam, in capella domus Templi Andegavensis, sunt circiter XII anni, presentibus fratribus Mathia Velhardi de Castro Raynaudi Turonensis diocesis, Marcilio cujus cognomen ignorat, deffunctis, et Guillelmo de Munac Turonensis diocesis, quem credit vivere, servientibus, in quorum presencia, prima die recepcionis, fecit eum, post tradicionem mantelli, abnegacionem facere supradictam, de quo fuit idem presbiter multum turbatus.
Procès des Templiers, Tome II, 214
Qui fuerunt recepti per fratrem Gaufredum de Bonavilla preceptorem Pictavie, in instanti festo Assumpcionis beate Marie erunt circiter XII anni, in capella domus Templi Andegavensis, presentibus fratribus Theobaldo servienti dicti preceptoris, et multis aliis quorum non habebat noticiam, quia inibi venerat a casu.
Sources: Procès des Templiers, publié par M. Jules Michelet, tome 1 et 2 — Imprimerie Nationale — Paris — M. DCCC. LI.
Angers
Chanoine Ulger (1125-1148)
Il paraît que ce prélat, dont la mémoire doit être précieuse à son église, était d'une illustre extraction, comme on le voit par le martyrologe de la cathédrale. Il fut successivement chanoine, maitre-école et archidiacre. Il contribua avec Marbeuf à rendre l'Ecole d'Angers florissante et une des plus belles du royaume. Après la translation de Renaud de Martigné à Reims, le mérite d'Ulger l'éleva à la dignité épiscopale par tous les degrés de l'honneur et de la vertu. Ce prélat adressa une lettre pastorale aux archiprêtres et curés de son diocèse, pour les inviter à faire faire des aumônes aux Templiers, qui commençaient à s'établir.
En conséquence, les habitants d'Angers fondèrent les commanderies de Saint-Biaise et de Saint-Laud, et les grands seigneurs de la province en fondèrent quatre autres : Viliedieu, Lhorée, Bouillé, Saulgé-l'Hôpital.
C'était entrer dans les sentiments de Foulques, comte d'Anjou, qui en 1120 s'associa à ces chevaliers et devint leur tributaire en leur donnant 30 livres de monnaie d'Anjou par an.
Ulger donna pouvoir aux confesseurs de remettre la cinquième partie des pénitences.
Sources : L'Anjou historique : paraissant tous les deux mois, page 351. Angers 1917. - Bnf
Bois-Ferré (49)
Maison du Temple du Bois-Ferré
Département: Maine-et-Loire, Arrondissement: Cholet, Canton: Beaupréau, Commune: Gesté - 49
Maison du Temple du Bois-Ferré
Bois-Ferré, ancienne commanderie templière (1), avait également une chapelle Saint-Jean. La Maison du Bois-Férré fut réunie vers la fin du XVe siècle au temple de Clisson.
1. Bois-Ferré est dit d'origine templière par l'enquête. Le procès des Templiers, tome II, page 106, cite un frère Guillelmus de Bosco Ferrici demeurant en la maison de Clisson.
Sources: Robert Favreau - Bibliothèque de l'Ecoles des Chartes, tome 164, deuxième livraison, juillet-décembre 2006. Librairie Droz, Paris Genève 2007.
Procès des Templiers, tome II, page 106
Frater Raynaudus Larchier serviens, Turonensis diocesis, testis supra juratus, triginta octo annorum vel circa, non defferens mantellum ordinis, quia ipsum dimiserat vetustate consumptum, postmodum radi fecerat sibi barbam, cum quo inquisitum fuerat, absolutus et reconciliatus per officialem Pictavensem, lectis et diligenter expositis sibi omnibus et singulis articulis, protestacione premissa quod non intendit recedere a deposicione per eum facta coram dicto officiali, respondit quod non viderat recipi in ordine nisi fratrem Nicolaum Rosselli servientem, deffunctum, quem recepit frater Stephanus Enrici quondam, tunc preceptor domus Templi de Clisson, Nannatesis diocesis, in capella dicte domus, sunt circiter sex anni, presente fratre Guillelmo de Bosco Ferrici, commoranti in dicta domo de Clisson.
Sources: Procès des Templiers, publié par M. Jules Michelet, tome 1 et 2 - Imprimerie Nationale - Paris - M. DCCC. LI.
Bois-Ferré (le)
— Ferme sur la commune de Gesté, avec chapelle Saint-Jean.
— Ancienne Maison du Temple, puis commanderie de Malte.
— Le Bois-Ferré fut réuni dans un premiers temps à la commanderie de Villedieu (la-Blouère) et vers la fin du XVe siècle au Temple de Clisson.
— Le sieur en est Jacq Bizot en 1635.
— Dépendait du Bois-Ferré de vastes landes en pâtures et les closeries de l'Orangerie et la Poterie en Gesté.
La Poterie
Département: Maine-et-Loire, Arrondissement: Cholet, Canton: Saint-Macaire-en-Mauges, Commune: Tillières
Domaine du Temple la Poterie
— Centre d'une fabrication importante de briques.
Sources: Dictionnaire Historique, Géographique et Biographique de Maine-et-Loire. Par Célestin Port, Archiviste du département de Maine-et-Loire. Tomes I, II et III. Paris et Angers, 1878.
Brain-sur-l'Authion (49)
Domaine du Temple de Brain-sur-l'Authion
Département: Maine-et-Loire, Arrondissement: Angers, Canton: Angers-Trélazé - 49
Domaine du Temple de Brain-sur-l'Authion
La paroisse était composée de biens ecclésiastiques, appartenant aux abbayes Saint-Aubin et Saint-Nicolas d'Angers, du Louroux et de la Boissière, à l'Hôtel-Dieu d'Angers, au Templiers, à la Charité d'Andard, au Chapitre de Saint-Maurice et au Séminaire, aux Minimes et aux Cordeliers d'Angers sans compter cinq ou six chapellenies.
— Tous les pêcheurs étaient tenus à courir la quintaine (1) dont l'écu devait être fourni et planté par le prieur du Temple.
1. Poteau qui servait de cible aux cavaliers pour le maniement des armes et qui pouvait être surmonté d'un écu ou d'un mannequin mobile qui, en tournant, frappait celui qui l'avait touché maladroitement.
Sources: Célestin Port, Dictionnaire Historique Géographique et Biographique de Maine-et-Loire, tome I. Paris, Angers 1874.
Domaine du Temple de Brain-sur-l'Authion
Elle est connu par l'inventaire des biens du Temple, elle était tenue depuis deux ans par le prieur d'Aquitaine, Renaud de Nanteuil, comme membre dépendant de l'Hôpital d'Angers, sa «chambre prieurale», mais constituait une commanderie distincte.
Son origine était templière, elle était constituée d'une maison couverte d'ardoise avec ses dépendances (1), mais les textes n'y indique pas de chapelle.
La Maison qui n'était plus en l'an V (après réception des biens du Temple), qu'une simple ferme, qui fut démolie en 1860.
1. Archives départementale de la Vienne, 3 H 1/104.
Sources: Robert Favreau, L'Ordre de l'Hôpital en Aquitaine - Bibliothèque de l'Ecole des Chartes. Tome 164, fascicule 2, 2006.
Grugé-l'Hôpital (49)
Maison du Temple de Grugé-l'Hôpital
Département: Maine-et-Loire, Arrondissement: Segré, Canton: Pouancé — 49
Maison du Temple de Grugé-l'Hôpital
L'Hôpital est un petit bourg entre Bouillé-Ménard et Grugé, qu'un décret du 2 janvier 1808 à réuni à la commune de Grugé, dite dès lors Grugé-l'Hôpital.
Dans l'enquête de 1373, il est question de l'Hôpital de Bouillé, où les textes du XVIIIe siècle citent maison, chapelle, cour, jardin et dépendances (1).
L'église Saint-Jean avait des restes romans (baies) et gothique (fenêtre à double meneau trilobé avec vitraux du XVIe siècle), des toiles du XVIIe siècle (2), mais elle s'est effondrée en 1957 (3).
Y attenait l'ancienne maison seigneuriale, un logis du XVIIIe siècle qui servit de presbytère.
Dépendance de l'Hôpital de Bouillé, dans la même commune de Grugé-l'Hôpital, Saint-Gilles a gardé sa chapelle, transformée au début du XVIIIe siècle, « en long rectangle en moellon informe, surmonté d'un petit clocheton d'ardoise, au milieu d'un vaste préau », et un manoir seigneurial très simple formé de trois logis de hauteur décroissantes (4).
1. Archives départementales de la Vienne, 3 H 1/104.
2. Célestin Port, Dictionnaire..., édition originale, tome II, pages 362-363.
3. Célestin Port, Dictionnaire..., édition revue, tome II, page 263.
4. Célestin Port, Dictionnaire..., édition revue, tome III, page 386.
Sources: Robert Favreau — Bibliothèque de l'Ecoles des Chartes, tome 164, deuxième livraison, juillet-décemnre 2006. Librairie Droz, Paris Genève 2007.
Grugé-l'Hôpital
L'Hôpital, petit bourg de la commune de Grugé-l'Hôpital.
— Autrefois paroisse don les origines sont inconnues.
— Désignée sous le nom de l'Hospital de Bouillé XVIe-XVIIIe siècle, elle formait une dépendance de la Maison du Temple d'Angers.
— L'église dédiée à Saint-Jean est encore desservie, est un édifice restauré et tout difforme, mais dont le vers le Nord montre une petite fenêtre d'apparence romane et les traces d'autres baies identiques, tout au moins du XIIe siècle. Le fond du choeur à pignon s'éclaire d'une fenêtre à double meneau trilobé, que remplissent en partie des débris de vitraux de même époque (fin du XVIe siècle) et de même style que la verrière de Grugé. Voir ci-dessus, page 317.
— On y voyait autrefois au « sommet les armes du Temple, au centre la Vierge des douleurs, les pieds sur le serpent, un Saint Jean-Baptiste, un jeune chevalier à genoux, assisté d'une sainte. La Vierge, le chevalier, le Saint Jean mutilé s'y retrouvent encore, mais transposés. »
— La nef nue conserve de très anciens fonts, à double cuve ronde, encadrée sur trois pieds d'apparence romane, une toile du XVIIe siècle, à peu près perdue: le Christ au jardin des Oliviers, donnée par Monsieur de Paulmy et portant dans un coin ses armes: d'azur à deux lions d'or, l'un en haut, l'autre en bas.
— Dans le choeur, à droite, charmante piscine, XVe siècle portée sur un pied de pierre en spirale, avec accolade, la pointe animée d'une croix de Malte; vis-à-vis, une belle Mater Dolorosa (XVIIe siècle) restaurée.
— Y attient vers Nord-Ouest, séparée par une simple porte, l'ancienne maison seigneuriale de la commanderie, logis du XVIIIe siècle encore meublé, qui servait et sert, autant que de besoin, de presbytère.
— Au-devant de l'église le cimetière, séparé par un chemin de la métairie de l'Hôpital, vendue nationalement le 16 fructidor an IV.
Dictionnaire Historique, Géographique et Biographique de Maine-et-Loire, par M. Célestin Port. Trois tomes, Paris Angers 1876. Tome II, pages 362-363.
Hopital, Hopitau (Maine-et-Loire) (49)
Hôpitaux, Dampierre
Département: Maine-et-Loire, Arrondissement et Canton: Saumur, Commune: Dampierre-sur-Loire - 49
Domaine des Hopitaux-Dampierre
— Ancien domaine de l'Hôpital du Temple d'Angers, vendu nationalement le 22 pluviose an II.
— Il n'y subsistait en 1870, plus qu'une vaste et antique grange dans un champ, tout près du bourg.
— L'Hopitau 1651.
— Logis dépendant du Temple de Saumur et qui fut revendiqué par le commandeur contre le seigneur de Tusseau, qui y tenait ses assises, la prétendait de son fief.
L'Hospitalerie
Département: Maine-et-Loire, Arrondissement: Segré, Canton: Ch&âteauneuf-sur-Sarthe, Commune: Chenillé-Champteussé - 49
— Maison dans le village du Pin, dépendant du fief de Temple de Ch&âteaugontier.
L'Hopitau-Catin
Département: Maine-et-Loire, Arrondissement: Angers, Canton: Tiercé, Commune: Feneu - 49
Domaine de L'Hopitau-Catin
— Ferme commune de Feneu
— L'H. Quatin 1614
— L'Hôpitau (Carte de Cassini)
Hopitau-Varenne
Département: Maine-et-Loire, Arrondissement: Angers, Canton: Tiercé, Commune: Feneu - 49
Domaine de l'Hopitau-Varenne
— Ferme commune de Feneu
— L'Hôpitau Varanne 1603.
— L'Hôpitau (Carte de Cassini)
L'Hôpital Bouillé
Département: Maine-et-Loire, Arrondissement et Canton: Segré, Commune: Grugé-l'Hôpital - 49
Domaine de l'Hôpital Bouillé
— Hôpital commune de Grugé
— ce doit être une commanderie de l'ordre de Malte.
— Saint-Gilles de l'Hôpital-de-Brouillé 1668.
— Saint-Gilles près de l'Hôpital, 1731, 1746.
— Saint-Gilles de Brouillé 1773.
— Saint-Gilles succursale de l'Hôptal-de-Brouillé 1753.
— Saint-Gilles (Carte de Cassini)
— Ancien bourg au sommet d'une haute butte, sur la lisière des bois qui autrefois l'enveloppait.
— Il formait une dépendance de la paroisse de l'Hôpital-de-Brouillé, au patronage du commandeur du Temple d'Angers.
— Avec simple chapelle, qualifiée plus tard de fillette et succursale avec fonts baptismaux.
Hôpital Villévêque
Département: Maine-et-Loire, Arrondissement et Canton: Angers, Commune: Villévêque - 49
Domaine de l'Hôpital Villévêque
— Ferme commune de Villévêque
— Ancien domaine du Temple d'Angers
— Vendu nationalement le 29 octobre 1793.
Sources: Dictionnaire Historique, Géographique et Biographique de Maine-et-Loire. Par Célestin Port, Archiviste du département de Maine-et-Loire. Tomes I, II et III. Paris et Angers, 1878.
Lande des Verchers (La) (49)
Maison du Temple de La Lande des Verchers
Département: Maine-et-Loire, Arrondissement: Saumur, Canton: Doué-la-Fontaine, Commune: Les Verchers-sur-Layon - 49
Maison du Temple de La Lande des Verchers
— Frère G. du Haut-Mesnil, chevalier, âgé de 25 ans en 1307 nous apprend, par son interrogatoire, qu'il fut reçu en 1304, vers Noël, en la maison de La Lande des Verchers « in domo de Lauda (sic) de Verti », par frère Gui de la Forest, chevalier, précepteur de cette Templerie.
— Il prétend que lorsqu'il eut connaissance des erreurs de l'Ordre, il eut volontiers quitté la robe du Temple, que, d'ailleurs, il en avait fait part en confession à l'évêque de Poitiers et n'avait été retenu qu'en songeant aux grandes dépenses faites par sa famille pour le mettre à même d'aller outre mer.
— Il était donc resté Templier, ne voulant pas que ses parents pussent croire qu'il refusait de s'embarquer par manque de coeur.
— Doit-on conclure de ce passage, que seuls allaient outre mer les chevaliers du Temple dont la famille avait pu faire les frais du voyage ?
Précepteur de la Lande des Verchers: 1304, frère Gui de la Forest, chevalier.
Sources: Trudon-des-Ormes, Liste des Maisons et de quelques Dignitaires de l'Ordre du Temple, en Syrie, en Chypre et en France. D'Après les pièces du Procès des Templiers. Revue de l'Orient Latin, tomes V, VI, VII. Ernest Leroux, Editeur. Paris 1897, 1898, 1899.
Procès des Templiers, tome II, page 360
Item frater G. de Alto Maynillo miles ordinis predicti, etatis viginti quinque annorum vel circa, juratus eodem modo de se et aliis in causa fidei dicere veritatem, et interrogatus de tempore et modo sue recepcionis, dixit per juramentum suum quod fuit receptus in domo de Lauda de Verti, tres anni erunt circa instans festum Nativitatis Domini, per fratrem Guidonem de Foresta militem, preceptorem dicte domus, non recolit de nominibus presencium.
Sources: Procès des Templiers, publié par M. Jules Michelet, tome 1 et 2 - Imprimerie Nationale - Paris - M. DCCC. LI.
Lande-des-Verchers
Praeceptor, vers 1304: Guido de la Forest
Sources: E.-G. Léonard. Introduction au Cartulaire manuscrit du Temple (1150-1317), constitué par le marquis d'Albon et conservé à la Bibliothèque nationale, suivie d'un Tableau des maisons françaises du Temple et de leurs précepteurs. Paris, E. Champion, 1930. ln-8º, xv-259 pages.
Lande-des-Verchers
Sur la commune de Verchers-sur-Layon, canton de Doué-la-Fontaine; Là se trouvait la Maison du Temple de Lande-des-Verchers.
Sources: Bibliothèque de l'Ecole des Chartes, tome 164, deuxième livraison juillet-décembres 2006. Paris Genève, Librairie Droz 2007
Lande-des-Verchers
Commanderie de l'Ordre du Temple puis de l'Ordre des Hospitaliers de saint-Jean de Jérusalem qui englobait l'église saint Jean-Baptiste du XIe siècle;
En fond de cour au sud, un bâtiment du XVe ou XVIe siècle;
Du côté est, l'une des portes d'un corps de bâtiment porte la date de 1658;
A l'angle sud-est de l'enclos, construction d'un corps de logis au cours du 4e quart du XIXe siècle.
Propriété privée
Sources: Monuments de France
Lande-des-Verchers - Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem
Ce jourd'hui 16 avril 1725 avec permission de son Emminence frère D. Antoine Manoel de Villeheha digne grand maître de l'ordre de Saint-Jean de Jerusalem et du Saint-Sépulcre, s'est tenue la vénérable langue particulière du grand prieuré d'Aquitaine, président en icelle illustre Mre le Chevalier frère François de la Rochebrochard, commandeur de Villegas en laquelle se sont levés Messieurs les chevaliers frère Anne-Charles de Tudest commandeur de la Lande-le-Verchers, et frère Jean-Francois-Anne Renault de la Bourdonnaye cy-devant nommés commissaires pour voir, examiner le mémorial des titres de noblesse et autres escriptures dont veut se servir noble Camille-Hipolite-Annibal de FARCY pour pourvoir estre reçu au rang des chevaliers de justice dans ledit prieuré d'Aquitaine dans les limites duquel il est né. Lesquels dits commissaires ont rapporté avoir vu et examiné avec toute l'attention et l'exactitude possible ledit mémorial et ayant remarqué que les titres de noblesse qui y sont énoncés prouvent suffisamment la noblesse que nos statuts et ordination ordonne pour estre reçu audit rang des chevaliers à la réserve de deux bisayeuls paternel et maternel dont le susdit prétendant est dispensé de prouver la noblesse par un bref apostolique et passé par son Emminence ont été de sentiment que la vénérable langue permette audit prétendant de demander des commissaires au vénérable chapitre ou assemblée provincial dudit prieuré pour procéder au procès-verbal de ses preuves de légitimation et de noblesse.
Généalogie de la famille de Farcy, par Paul de Farcy. Editeur: Imprimerie de L. Moreau, Laval 1891
Lande-des-Verchers
— Village commune de Verchers.
— Landa Vercheii, 1170-1177 (Trésors des Chartes, tome I, page 116)
— Ancienne Maison du Temple, dont le ressort constituait une paroisse.
— Ancienne commanderie des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem.
— Le domaine comprenait un château seigneurial, formé d'une cour enclose, avec porte haute et basse;
— En travers, au fond, à droite, le logis avec donjon, tour d'angle et quadruple cave voûtée;
— A gauche, l'église, reliée au logis par un porche, avec double entrée;
— Sur le pignon, une bretèche avec cloche;
— L'intérieur en partie pavé de dalles tumulaires des commandeurs;
— Sur le grand autel à tabernacle, les statues de Vierge, de Saint-Pierre et de Saint-Jean-Baptiste, un fragment de la Vraie-Croix dans un reliquaire de vermeil;
— Aux deux côtés du choeur, un autel;
— A gauche le banc seigneurial.
— L'édifice reconstruit fut béni le 4 avril 1767, ainsi que le cimetière y attenant, devant la principale entrée du château.
— Du domaine dépendait une maitérie, un jardin, des taillis, une allée de noyerset des saulaies, en tout 2.818 boiselées, plus les pâtis des Marne, affermés aux riverains, et surtout des dîmes et des rentes, évaluées à 2.402 boisseaux de froment, 700 de seigle, 280 d'avoine et 100 chapons.
Commandeurs Hospitaliers
1524. Antoine de Sazillé.
1556. Jean Audebert.
1580, 1583. Robert de Chazé.
1612. François de Montagu.
1618, 1623. Guy Turpin de Crisé.
1671. François Budes du Tertre-Jouan.
1684. Guy de la Brunetière du Plessis de Gesté, mort à Angers, le 24 juillet 1694, et inhumé dans le chpelle Saint-Blaise.
1715. Anne-Charles de Tubert, résignataire (1), moyennant une pension de 610 livres.
1753, 1770. René-Antoine du Chaffault, qui transforma l'habitation et reconstruit l'église.
1. (résignataire: personne à qui on a résigné un office, un bénéfice - résigné: abandonner un bénéfice ou un office en faveur de quelqu'un: synonyme: se démettre)
— Un logis distinct, avec jardin et colombier, servait au prêtre, qualifié curé, qui desservait la paroisse.
Sources: Dictionnaire Historique, Géographique et Biographique de Maine-et-Loire. Par Célestin Port, Archiviste du département de Maine-et-Loire. Tomes I, II et III. Paris et Angers, 1878.
Saulgé-L'Hôpital, Luigné (49)
Département: Maine-et-Loire, Arrondissement: Angers, Commune: Saulgé-l'Hôpital - 49
Domaine du Temple de Luigné
Les Templiers et les Hospitaliers
La commanderie de Saulgé (1) dépendit de Luigné. La chapelle de la Commanderie de Saulgé (classé MH en 1969), datant du XIIe siècle, a été restaurée en 1862. Elle a été construite par les Templiers. A l'intérieur, on trouve des sculptures représentant le tétramorphe. Lors de la dévolution des biens de l'ordre du Temple la commanderie est occupée par les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Une chapelle datant de la seconde moitié du XIIe siècle y est présente.
1. Commanderie BNF De chevaliers de la milice du Temple. Commanderie de templiers de Saulgé.
L'époque romaine n'offre rien, à moins que l'on ne veuille faire remonter à cette période le très-vieux pavé de cette partie de l'ancienne route d'Angers à Doué, qui passe près de la Commanderie ce pavé, s'il n'est pas romain, en a du moins la façon (pierres polymorphes se pénétrant par leurs angles internes externes).
Le moyen âge est représenté par une vieille tour de l'ancien château, ainsi que par la chapelle et le logis de la Commanderie. Nous y reviendrons tout à l'heure.
L'église, bien pauvre, bien humble et ce qui est plus triste encore, toute moderne, a pour patronne la Vierge, en souvenir sans doute de Notre-Dame de Cunault. Sa cloche seule a quel qu'intérêt, elle vient de la chapelle de la Commanderie de Saulgé-l'Hôpital et porte le nom de Marbœuf ; ceci me remit en mémoire le portrait de ce personnage que j'avais vu à Malte, en 1855, dans l'un des appartements du gouverneur de l'île on lisait au bas du tableau René Robert, de Marbœuf, grand hospitalier en 1776 et 1747.
Il nous reste à parler de la Commanderie de Saulgé-l'Hôpilal qui, chose bizarre, porte le nom d'une paroisse sur laquelle jamais elle n'a été située: en effet la Commanderie a toujours fait partie de la paroisse de Luigné, comme aussi de la même commune.
Elle appartient présentement à M Ruffin qui se propose d'en réparer la très-belle et très-ancienne chapelle.
La Commanderie de Saulgé-l'Hôpital, près l'enclos de laquelle existe un champ dit La Maladrerie, fut primitivement la propriété des Templiers. On sait, qu'institués pour la défense de Jérusalem, vers 1118, ils furent supprimés en 1312, et qu'à cette époque leurs biens ont été dévolus à d'autres religieux de Terre sainte qui plus tard reçurent le nom de chevaliers de Malte. La Commanderie de Saulgé-l'Hôpital, avec ses annexes le Temple d'Angers, en Saint-Laud, puis l'hôpital Saint-Blaise, rue de ce nom, dans la même ville, passa donc vers le commencement du XIVe siècle entre les mains de ces derniers qui l'ont possédée jusqu'à la Révolution.
La chapelle de Saulgé, par son style Plantagenet remonte à la fin du XIIe siècle, ce qui établit qu'elle fut construite avant l'expulsion des Templiers et par eux. Elle comprend trois travées dont celle du chœur se termine carrément. Les voûtes sont en pierres avec nervures peintes. On y voit sculpté le tétramorphe, c'est-à-dire le lion, l'aigle, l'ange et le bœuf, emblèmes des quatre évangélistes. Toutes les fenêtres sont en plein cintre.
Quant au logis flanqué de tourelles de la fin du XVe siècle, il fut évidemment l'œuvre non pas des Templiers, mais de leurs successeurs les chevaliers de Malte.
La chapelle une fois réparée et surtout dégarnie du mur de refend très-moderne qui sépare la nef du chœur, ne manquera pas de recevoir de nombreux visiteurs. M Ruffin, en sauvant cet édifice curieux, aura bien mérité des artistes et des amis de l'histoire.
Sources : V. GODARD-FAULTRIER. Répertoire archéologique de l'Anjou. Commission archéologique de Maine et Loire. Année 1861, Angers. BNF
Saulgé-L'Hôpital
Devenue possession des Hospitaliers de saint-Jean de Jérusalem. Saulgé-l'Hôpital
Saumur (49)
Maison du Temple de Saumur
Département: Maine-et-Loire, Arrondissement et Canton: Saumur - 49
Maison du Temple de Saumur
Le Saumurois avait également deux commanderies. Celle de Saumur, d'origine templière, était située dans la paroisse de Notre-Dame de Nantilly (1).
1. Archives départementales de la Vienne, 3 H 1/719.
Sources: Robert Favreau - Bibliothèque de l'Ecoles des Chartes, tome 164, deuxième livraison, juillet-décembre 2006. Librairie Droz, Paris Genève 2007.
Notre-Dame de Nantilly
L'enceinte de Saumur laissait en dehors des murs la principale église-mère de la ville, campé au pied de la montée vers le Sud-Ouest, au-devant de l'ancien passage du Thouet.
— Le domaine d'Andilly, plus tard de Lentilly et par corruption de Nantilly.
— Andriliacus 848 ; Fiscus Lentiliacus 1003 ; Beata Maria de Lantileyo 1415 ; Notre-Dame de Lantilly 1727 — dépendait de la villa de Joinville où s'élevait au IXe siècle l'unique église du pays.
— Quand celle-ci eut disparu englobée dans l'enceinte du château dont elle devint la chapelle proprement dite, une église extérieure s'éleva pour le bourg et pour la campagne, qu'on voit mentionnée dès 1003 sous le vocable de Notre-Dame [...]
— Il ne reste plus aucune trace des biens Templiers à Saumur.
Sources: Dictionnaire Historique, Géographique et Biographique de Maine-et-Loire. Par Célestin Port, Archiviste du département de Maine-et-Loire. Tomes I, II et III. Paris et Angers, 1878.
Temple (Le) Maine-et-Loire (49)
Lieux Le Temple dans la Maine-et-Loire
Lieux Le Temple dans le département de la Maine-et-Loire, pour certains lieux-dits, ils ont disparu et ne peuvent donc pas être localiser sur les cartes de Cassini, IGN ou d'Etat-Major.
Le Temple
Département: Maine-et-Loire, Arrondissement: Saumur, Canton: Doué-la-Fontaine, Commune: Puy-Notre-Dame - 49
Le Temple de Chavannes
— Ancien domaine et vignoble dépendant primitivement de la Maison du Temple de La Lande, puis de la commanderie de La Lande.
— Le Temple du Puy-Notre-Dame, près le village de Chavannes.
Commanderie de La Lande
Département: Maine-et-Loire, Arrondissement: Saumur, Canton: Doué-la-Fontaine, Commune: Les Verchers-sur-Layon - 49
commanderie de La Lande
— En 1535, Antoine de Beauvau, qui le vend le 6 décembre à la fabrique paroissiale.
— En est sieur par acquêt ou par arrentement Pierre Caulin en 1606.
Le Temple
Département: Maine-et-Loire, Arrondissement et Canton: Cholet, Commune: La Tessoualle - 49
Le Temple de La Tessoualle
— Ancien domaine du Temple de Moléon, autrefois avec maison fortifiée dite « La Cour », sur un haut coteau, et dont dépendait bois, jardin, garenne, étang (encore aujourd'hui de 62 ares).
Le Temple
Département: Maine-et-Loire, Arrondissement et Canton: Cholet, Commune: Trémentines - 49
— Ancienne dépendance de la commanderie de Villedieu.
Le Temple est ou était situé dans la commune
La Templerie
Département: Maine-et-Loire, Arrondissement et Canton: Angers, Commune: Saint-Barthélemy-d'Anjou - 49
Domaine de la Templerie
— Domaine du Temple d'Angers en 1208, qui payait un cens au prieuré de Balée (Voir Huynes, manuscrtits, folio 184 vº)
Le quartier Saint-Léonard à Angers, il y a une rue La Templerie
Le Temple
Département: Maine-et-Loire, Arrondissement: Angers, Canton: Tiercé, Commune: Etriché - 49
Domaine du Temple d'Etriché
— Ancienne maison avec viel enclos dont les murs montrent des traces de portes bouchées, à baies plein cintre, à claveaux réguliers. Probablement ancien domaine des Templiers.
Temple, (Maison du), commune d'Etriché, à la sortie du bourg vers le sud, avant le cimetière. Il y a une rue de la Templerie.
Le nom Temple à disparu dans cette commune
Sources: Dictionnaire Historique, Géographique et Biographique de Maine-et-Loire. Par Célestin Port, Archiviste du département de Maine-et-Loire. Tomes I, II et III. Paris et Angers, 1878.
Villemoisan (49)
Maison du Temple de Villemoisan
Département: Maine-et-Loire, Arrondissement: Angers, Canton: Louroux-Béconnais - 49
Maison du Temple de Villemoisan
A l'ouest, entre Loire et Mayenne, se trouvait deux commanderies, Béconnais et Bouillé. L'Hôpital de Béconnais avait au XVIIe siècle, corps de logis, chapelle, fuie, grange, étable, jardin, vigne, le tout enfermé de murailles (1).
1. Archives départementale de la Vienne, 3 H 1/104.
Il se trouvait sur la commune de Villemoisan, au nord, légèrement à l'écart de la route du Louroux-Béconnais. C'était depuis le XIIe siècle, une dépendance du Temple d'Angers.
La chapelle, simple rectangle allongé avec étroite abside et voûtes sur ogives de deux travées, portée par des colonnes à curieux chapiteaux, a une porte romane à l'ouest et des fenêtres en plein-cintre également romanes. Des peintures murales du XVIe siècle représentent saint Médard, saint Pierre et saint Eutrope. L'autel portait au XVIIIe siècle un grand tableau de saint Jean Baptiste.
La maison d'habitation était au temps était, au temps de Célestin Port qui nous fait cette description (2), réduite en ferme mais gardait un portail en arc brisé; le puits portait la date de 1600. L'enclos, dont l'enceinte tombait en ruine, fut vendu comme bien national le 28 prairial an IV (16 juin 1796). Le portail et surtout la chapelle subsiste encore aujourd'hui (3).
2. Célestin Port, Dictionnaire..., tome I, page 730.
3. T Barreau, Les Templiers..., pages 102-103, avec cinq photographies de la chapelle (pages 99-101).
Béconnais avait, en 1373, des possessions au Lion-d'Angers, à Candé et à Sergé. Au XVIIe siècle est cité l'hôpital Saint-Jean de Sergé, paroisse Saint-Jame (Sainte-Gemme-d'Aubigné ?), avec corps de logis, chapelle Saint-Jean, grange, étable et jardin (4).
4. Archives départementale de la Vienne, 3 H 1/104.
Sources: Robert Favreau, L'Ordre de l'Hôpital en Aquitaine — Bibliothèque de l'Ecole des Chartes. Tome 164, fascicule 2, 2006.
Maison du Temple Villemoisant
Chapelle de Villemoisan - Sources: Mairie de Villemoisan
— Vers le Nord, un peu à l'écart de la route de Louroux, établie depuis le XIIe siècle, une Maison du temple, annexe de la Maison du Temple Saint-Laud d'Angers, et désignée d'ordinaire sous le nom de l'Hôpital Béconnais.
— En dépendaient les fermes de la Hinaudaie, la Hamelinière, Boisé et Renault.
— La chapelle était déservie de deux messes par semaine par le vicaire de Villemoisant qui recevait 52 livres par an.
— Cette chapelle, simple rectangle allongé avec étroite abside, elle conserve encore sa voûte ogivale de deux travées portées par des colonnes à curieux chapiteaux, la porte unique de la facade vers l'ouest et les fenêtres en plein cintre roman.
— Sur les murs apparaissent des fresques du XVIe siècle: à gauche, Saint-Médard chaussé de sandales, le soleil sur l'épaule droite, entre les pieds une hostie; Saint-Michel terrassant le démon; à droite, Saint-Pierre portant les clés et Saint-Eutrope.
— L'autel portait au XVIIIe siècle un grand tableau de Saint-Jean-Baptiste.
— L'édifice tout enveloppé de lière, sert d'enfeu particulier.
— Le bâtiment d'habitation réduit en ferme, dont le portail ogival porte à sa pointe un ecusson brisé.
— Au-dessous s'ouvrent de vastes cavaux.
— A distence il y a un puits, dont une pierre porte la date (illisible sur ce document).
— Tout l'enclos, dont l'enceinte déjà tombait en ruine, fut vendue nationalement le 28 prairial an IV pour la somme de 43.098 francs.
Præceptores et Commandeurs
1148. Jean Bobinot.
1494. Allain Bauschier.
1510. Louis Gordes.
1553. François de Choisy.
XXXX. De Jelesnes, mort le 23 octobre 1661, dans la commanderie même, où il résidait et dont il avait commencé le reconstruction.
1735. Jean-Gabriel Fournel.
— « La terre, fief et seigneurie » de Villemoisant qualifiée au XVIIIe siècle encore de châtellenie, avec son manoir ou « hébergement » seigneurial attenant aux murs du cimetière.
— Tout près en dépendaient deux moulins banaux, dont un à vent et un à eau sur l'étang bordé d'une chaussée.
Sources: Dictionnaire Historique, Géographique et Biographique de Maine-et-Loire. Par Célestin Port, Archiviste du département de Maine-et-Loire. Tomes I, II et III. Paris et Angers, 1878.