Les Templiers   Commanderies par département   Les Croisades

Maisons et Commanderies de l'Ordre du Temple en France

    Département de l'Ardèche

    Grosfau (Les Vans) (07)

    Grange du Temple de Grosfau


    Département: Ardèche, Arrondissement: Largentière, Canton: Les Vans, Commune: Les Salelles - 07


    Grange du Temple de Grosfau
    Grange du Temple de Grosfau


    Le seul lieu que j'ai trouvé du nom de Grosfau se trouve en Lozère à Chaudeyrac.

    Grosfau


    Département: Lozère, Arrondissement: Mende, Canton: Grandrieu, Commune: Chaudeyrac - 48


    Bien du Temple à Grosfau
    Domaine du Temple de


    Monsieur Trudon-des-Ormes situe cette grange en Ardèche : La Maison, ou plutôt la grange de Grosfau, Les Salelles, canton de Vans.

    Saint André de Cruzières


    Département: Ardèche, Arrondissement: Largentière, Canton: Les Cévennes ardéchoises - 07


    Domaine du Temple de Cruzières
    Domaine du Temple de Saint André de Cruzières



    Saint André de Cruzières


    Département: Ardèche, Arrondissement: Largentière, Canton: Les Vans - 07


    Domaine du Temple de Saint André de Cruzières
    Domaine du Temple de Saint André de Cruzières


    La Maison de « Saint André de Cruzières » ou de « Saint Sauveur de Cruzières » (canton de Vans).
    La première était régie par Bertrand de Francisque (1288) et Raymond Labuldoyra (1295), qu'on appelle « commandeur »; et ensuite par Jean d'Urser, intitulé « grangier » dans le Procès d'Alès. Bertrand Francisque est « commandeur de Grosfau et de Sallelles » dans ces mêmes actes;

    Si l'on se réfaire à cette charte de donation, les Templiers de Jalès avaient bien une manse à « Grosfau »
    1162. Guillaume de Randon donne à la maison du Temple de Jalès un manse à Gros, Villard ainsi que le manse de Grosfau.

    D'après Trudon des Ormes, il y a eut à « Grosfau » « grangia de Gros Fau » une grange qui appartenait aux Templiers de Jalès. L'homme du Temple qui en avait soin était un « grangiarius », c'était le Frère Jean de « Urseria » Il était à la fois chargé de cette grange et des brebis pour le compte de la Maison de Jalès.

    Il fut reçu dans l'Ordre à la maison de Jalès en 1295 ou 1296, par Frère Pons de Brozet, maître en Provence « Sources: Baluze, page 396, chartes 13 et 28 »
    Sources: Trudon-des-Ormes


    Grozon (07)

    Département: Ardèche, Arrondissement: Tournon-sur-Rhône, Canton: Lamastre, Commune: Saint-Barthélemy-Grozon - 07


    Domaine du Temple de Grozon
    Domaine du Temple de Grozon


    Comme les textes l'appellent Garauzon, des érudits l'ont parfois méconnue et ont déclaré ne pas savoir où il se trouvait. Dans la plaine de Valence, les possessions les plus importantes étaient :
    — La Ruelle dont des donations ou achats de Viguier, Guillaume de Châteaubourg et autres lui assurèrent la propriété au début du XIIIe siècle, et à Jonas, acquis à partir de 1262.
    Les commandeurs de Valence sont cités dès 1178 (1).
    1. En voici la liste, avec quelques corrections de graphie, d'après E.-G. Léonard, Introduction au Cartulaire manuscrit du Temple, page 40-41 :
    — Poncius de Valle, 1176-1177
    — Odo, 1179, 1186-1188
    — Guillelmus de Paulac, 1183
    — Hugo de Rochefort, 1204, 1206, 1209
    — Johannes Raynaus, 1258
    — Raimundus Alemannier, Arnaldus de Autenna, 1260
    — B. de Rupeforti, 1263
    — Guizo, 1264
    — Raimundus de Ominano (!) 1278
    — Martinus de Bocosello, 128, 1306, 1308.


    Jales (07)

    Maison du Temple de Jalès
    Département: Ardèche, Arrondissement: Largentière, Canton: Vans - 07


    Maison du Temple de Jalès
    Maison du Temple de Jalès


    Un frère du nom d'Uc Rigaut parcourut ainsi, entre 1129 et 1134, l'espace compris entre la Haute-Loire et les Pyrénées où il posa les bases de certaines futures grandes commanderies. Il n'atteignit pas le Rhône, mais s'arrêta dans les Cévennes où il reçut, en juin 1131, le mas de Salzet, embryon de la future commanderie de Jalès, des mains de Bermon Pelet, fils de Raimon Pelet, vétéran de la première croisade:
    D. Le Blévec, « Les Templiers en Vivarais », pages 39-40 ; et sur le développement de cette importante maison, D. Le Blévec, « La seigneurie des Templiers de Jalès »
    La part éventuelle qu'il put prendre dans l'établissement de l'ordre à Saint-Gilles demeure mystérieuse. On ne peut d'ailleurs exclure le rôle actif d'autres frères comme Guilhem de Riallac, plusieurs fois attesté dans la région de Saint-Gilles entre 1146 et 1164. Tôt présent à Richerenches avec Arnaut de Bedos mars 1138:
    Cartulaire de Richerenches, nº 24, il traverse le Rhône pour assister à la donation de Pons de Meynes à Montfrin novembre 1146:
    Chartier du Temple de Montfrin Gard, nº 001.
    Alors qu'il est devenu le premier commandeur de Jalès entre 1151 et 1169:
    E-G. Léonard - Gallicarum militæ Templi domorum, page 47.
    Il doit être originaire du Vivarais:
    D. Le Blévec, « La seigneurie des Templiers de Jalès », page 39
    Grâce à l'intervention de Raimon d'Uzès (1150-1188) qui a été décisive en apportant à l'ordre les églises de Saint-Martin de Trévils et de Saint-Paul de Montagnac avec leurs droits paroissiaux:
    Chartier du Temple de Montfrin et des Maisons du Gard rhodanien, nº 002 (12 octobre 1161) et 005 (1178)
    Un membre d'un très puissant lignage a mis tout son crédit dans la réussite de son entreprise, convoquant par exemple autour de lui et de ses chanoines à Uzès en 1161, le comte Raimon V de Toulouse, le connétable Guilhem de Sabran, ses propres frères Bermon I d'Uzès et Aldebert, l'évêque de Nîmes, l'abbé de Saint-Gilles et quelques autres chevaliers de la suite comtale. Il est fort probable que cet homme, qui a agi aussi en faveur des commanderies de Sainte-Eulalie du Larzac et de Jalès, soit à l'origine de la dévotion de son lignage envers l'ordre.
    Parmi les « spiritualia », les restitutions de dîmes sont assez peu représentées dans la région et semblent intervenir plus tardivement:
    J. Chiffoleau, « Les transformations », pages 69-70 ; et F. Mazel, La noblesse, pages 207-210. Sur les dîmes en Provence, P. Viard, « La dîme ecclésiastique. »

    Il est toutefois arrivé que des laïcs se dessaisissent de quelques uns de ces droits en faveur des ordres militaires, notamment autour de Richerenches. Mais on ne remarque pas ici, comme par exemple autour de la commanderie de Jalès, d'entreprise systématique de récupération des dîmes. A Jalès, les Templiers se sont appliqués à rassembler, grâce à des achats plus qu'aux libéralités des laïcs, les dîmes attachées aux églises qu'ils avaient acquises:
    D. Le Blévec, « La seigneurie », page 45-46.

    Chapelle du Temple de Jalès


    Chapelle du Temple de Jalès
    Chapelle du Temple de Jalès


    L'évolution relevée pour les maisons templières du Bas-Rhône doit être confrontée aux résultats d'autres travaux. La synthèse que l'on peut tirer des nombreuses monographies désormais disponibles appelle certaines nuances. Noël Coulet donne une nette prééminence aux achats dans la constitution globale des domaines. Certes, les cas de l'Hôpital de Trinquetaille, de Saint-Gilles, de Saint-Pierre de Campublic, ou bien celui du Temple du Mas Déu corroborent ces remarques générales. Mais à y regarder de plus près, il semble bien que pour les commanderies de Jalès et de Sainte-Eulalie, ou bien pour celles du diocèse de Riez, les libéralités des fidèles aient constitué jusqu'au premier tiers du XIIIe siècle un apport non négligeable. Je me demande si ces nuances ne peuvent pas relever d'une différenciation entre milieux urbain et rural. A Jalès, à partir de la fondation (cartulaire 1140) et sur près d'un siècle, les donations comptent pour au moins la moitié du total des acquisitions:
    D. Le Blévec, « La seigneurie », page 44.
    Les études archéologiques révèlent que les aménagements militaires doivent la plupart du temps être attribués à l'Hôpital partout ou celui-ci succéda au Temple, à Jalès, la disposition des bâtiments ménage de larges ouvertures sur l'extérieur et ce n'est qu'au XIVe siècle que l'ensemble est sérieusement fortifié:
    R. Saint-Jean, « La commanderie », page 60.
    Pons de Brozet (1260-1298), apparemment originaire des environs de Nîmes, gravit successivement les échelons de commandeur de Jalès, maître en Narbonnais, puis en Provence.
    On trouve, encore au milieu du XIIIe siècle, quelques pensées pour l'outremer dans les chartes délivrées au Temple:
    Archives départementales des Bouches-du-Rhone (Marseille), 56 H 5220 (confirmation de donation à Jalès, 15 janvier 1244): omnibus fratribus in sancta religione domus Templi domino servientibus citra mare et ultra mare.
    Et Chartier du Temple de Saint-Gilles, nº 440 (février 1246): eandem retributionem quam spero habere in bonis spiritualibus que fiunt in domibus Templi citra mare vel ultra te habere concedo.


    Si les deux cours d'appel aixoises donnérent, en général, raison aux commanderies contre le zèle des viguiers et des juges locaux, il n'en demeure pas moins que la justice comtale, par le développement de la procédure d'appel, s'insinuait dans la vie des justiciables. En 1307, un accord entre Charles II et le maître Foulques de Villaret établit ainsi que, dans les seigneuries de l'Hôpital, les appels seraient réservés à l'ordre, mais que les seconds appels relèveraient de la cour comtale. Il n'en alla pas différemment de l'autre côté du Rhône, en terre capétienne, où les empiétements des officiers royaux devinrent systématiques. Autour de Jalès et d'Anduze, ceux-ci s'en prirent notamment aux symboles du pouvoir justicier des ordres militaires, comme les fourches patibulaires. En 1295, le viguier d'Uzès procéda par exemple au démantèlement des fourches patibulaires de la commanderie de Jalès pour les remplacer par le gibet du roi. Mais le sénéchal d'Uzès réintégra les Templiers dans leurs droits.
    Le 13 octobre 1307, soixante-six Templiers furent donc saisis dans la sénéchaussée de Beaucaire et conduits dans les prisons d'Aigues-Mortes (pour quarante-cinq d'entre eux), de Nîmes (quinze frères) et d'Alès (six frères).

    Il revint au concile de Vienne de statuer sur le sort des biens du Temple. Si les prélats français conseillèrent leur attribution à l'Hôpital, ceux du royaume d'Arles, se rangèrent sur l'avis des Italiens, des Anglais et des Allemands qui préconisaient plutôt la création d'un nouvel ordre militaire qui hériterait du patrimoine templier. Au terme de ces débats, la bulle « Ad providam (2 mai 1312) » prescrivit pourtant le transfert des biens du Temple à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. On connaît les difficultés que Philippe le Bel créa à l'Hôpital pour la récupération des possessions de l'ordre défunt. Dans la sénéchaussée de Beaucaire toutefois, Raimon d'Olargues, lieutenant du prieur de Saint-Gilles, put théoriquement prendre possession de l'ensemble des commanderies, et notamment de celle de Saint-Gilles, dès le 4 mai 1312. Et à Jalès, le curateur royal chargé de l'administration des biens de la commanderie fit dresser un état des lieux dès janvier 1312 - donc avant la promulgation de « Adprovidam » -, peut-être pour préparer la passation à l'Hôpital:
    J. Raybaud, Histoire, 1.1, page 241 ; R. Saint-Jean, « La commanderie de Jalès », page 60.
    Voir le site de la commanderie de Jales
    Sources: Damien Carraz - l'Ordre du Temple dans la Basse Vallée du Rhône - 2005. Lyon

    Maîtres ou commandeurs de Jalès
    (Ardèche, commune de Berrias, arrondissement Largentière, canton de Vans)
    La commanderie de Jalez était la maison chèvetaine des possessions du Temple, situées dans le Gévaudun et le Vivarais. La liste suit de ses commandeurs, appelés premièrement « maître »
    Guillaume de Riallac (Guillelmus de Riallaco) - 1151-1152, 1157, 1168-1169
    (Présent à Richerenches 1144; à Marseille 1144, 1150; Montfrin 1146.)
    Bego de Savardac (Bego de Savardac ou Savarzac) - 1177
    (Severac, Aveyron, arrondissement de Millau)
    Commandeur de Sainte Eulalie, 1176; maître de Rodez 1176.
    Frotard de Rocosel (Frotardus de Rocosello) - 1181
    (Ceilhes-et-Rocozels, Hérault, arrondissement Lodève, canton Lunel)
    Commandeur de Sainte Eulalie, 1184, 1186-1188;
    Commandeur de Pézenas, 1192-1193;
    Commandeur de Perieis, 1202;
    Commandeur de Narbonne 1204.
    Guillaume de Garrigues (Guillelmus de Garriga) - 1181, 1186-1187
    Commandeur de Sainte Eulalie, 1184.
    Robert, Robert del Teil, del Tel, de Tilio ou de Tilie - 1191, 1194-1196
    (Selon Chassaing, Cartulaire des Templiers du Puy, ces formes et d'autres semblables peuvent dériver « soit d'anciennes tuileries, soit de ces larges tuiles à rebords » trouvées sur l'emplacement des villas romaines.)
    Commandeur de Roaix, 1200-1202, 1205-1207;
    Commandeur de Lus la Croix Haute 1204-1205, 1215.
    Guillaume de Garde (Guillelmus de Garda) - 1200
    Guillaume de Saint-Maurice (Guillelmus de Sancto Mauricio) - 1200
    Foulques de Montpezat (Fulco de Montepesato) - 1201-1202, 1204, 1207-1214, 1218
    Commandeur de Mas Deu 1207;
    Commandeur de Le Puy 1210;
    Commandeur de Pézenas 1213, 1218-1219.
    Maître en Provence et Espagne 1224, 1228, 1234.
    Pierre de Ferrar (Petrus Ferrarii) - 1203
    Bermund (Bermundus)- 1206
    Commandeur de Richerenches, 1200.
    Commandeur de Ruou, 1202, 1211.
    Commandeur de Pézenas 1203.
    Maître de Toulouse, 1205, 1206.
    Gaucelme de Barjac (Gaucelmus de Barjaco) - 1214-1215, 1219
    (Barsac, Drôme, arrondissement Die)
    Gaucelme de Rivières (Gaucelmus de Riperia, de la Ribieyra) - 1219-1220
    (Rivières, Gard, arrondissement Aies)
    Bermund de Casteljau (Bermundus de Castrogaudio, del Castel Gaug) - 1223, 1233-1235
    (Ardèche, arrondissement Largentières)
    Commandeur de Richerenches, 1219.
    Guillaume de Solessac - (Guillelmus de Solessas) - 1226-1229
    Commandeur de Pézenas 1219.
    Gaucelme de Roche (Gaucelmus de Rupe) - 1237
    Raymond de Jordan (Raimundus Jordani) - 1238-1240, 1246-1248
    Pierre de Ferrar (Petrus Ferrarii) - 1243-1246, 1248-1252
    Sous-commandeur Pézenas 1229-1232.
    Commandeur de Pézenas 1253-1254.
    Commandeur de Montpellier 1246.
    Commandeur de Saint Gilles, 1252.
    Pons Niel (Poncius Nielli) - 1256-1260 - et aussi en 1270, selon Trudon des Ormes.
    Commandeur de Gap et Embrun 1243.
    Commandeur de Saint-Maurice 1244.
    Commandeur de Lachau 1252.
    Pons de Brouzet (Poncius de Brozeto) - 1260-1265
    Maître de Carcassonne et Razès 1273-1274.
    Maître en Provence 1280-1292.
    Maître en deçà-mer 1292 q.v.
    Guillaume de Rochefort (Guillelmus de Rocaforti) 1265
    Commandeur de La Selve 1259, 1267.
    Bertrand de Châteauneuf (Bertrandus de Castronovo) 1267-1272
    (Châteauneuf-Randon, Lozère, arrondissement Mende)
    Commandeur de La Selve 1280.
    Bertrand de Viviers (Bertrandus de Vivariis) - 1273-1275, 1276-1277
    (Ardèche, arrondissement de Privas)
    Gaucelme de Rivières (Gaucelmus de Riperia) - 1275 (sirca)
    Bermund d'Aspères (Bermundus de Asperellis) - 1281-1284
    (Aspères, Gard, arrondissement de Nîmes)
    Commandeur de Pézenas 1288-1289.
    Commandeur d'Avignon 1294.
    Bernard de Jordan (Bernardus Jordani) - 1287-1292
    Guillaume del Ranco (Guillelmus de Ranco) - 1294-1303
    (Ranc-d'Avènne, Ardèche, canton Joyeuse)
    Commandeur de Gap 1305.
    Commandeur de Montpellier 1307.
    Guillaume de Joucou (Guillelmus de Jocone) - 1307
    (Joucou, Aude, ou Limoux, can. Belcaire)
    Sous-commandeur de Garin 1238-1239.
    Voir Finke II, page 375
    — Fonds: Archives des Bouches du Rhône H1, 553, 554, 585; H2 58-86, 98.
    — Archives Lozère, G 121 et 404.
    — Voir Trudon des Ormes, page 239.

    Sources: E.-G. Léonard. - Introduction au Cartulaire manuscrit du Temple (1150-1317), constitué par le marquis d'Albon et conservé à la Bibliothèque nationale, suivie d'un Tableau des maisons françaises du Temple et de leurs précepteurs. - Paris, E. Champion, 1930. in-8º, xv-259 pages.

    Dépendances
    La Maison, ou plutôt la grange de Grosfau, Commune: Chaudeyrac - 48.
    La Maison de « Saint André-de-Cruzières » ou de « Saint-Sauveur-de-Cruzières - 07 ».
    La première était régie par Bertrand de Francisque (1288) et Raymond Labuldoyra (1295), qu'on appelle « commandeur »; et ensuite par Jean d'Urser, intitulé « grangier » dans le Procès d'Alès. Bertrand Francisque est « commandeur de Grosfau et de Les Salelles » dans ces mêmes actes.
    Pons de Blanc (Aveyron, canton de Camarés) est commandeur de Cruzières en 1275.
    Fonds: — Pour Grosfau, voir Trudon des Ormes page 296.
    — « Grosfau, commune de Chaudeyrac, Lozère, arrondissement de Mende, canton Châteauneuf de Randon »
    — Archives, Bouches du Rhône, 56H, Grand Prieuré de Saint, Gilles.

    Sources: E.-G. Léonard. - Introduction au Cartulaire manuscrit du Temple (1150-1317), constitué par le marquis d'Albon et conservé à la Bibliothèque nationale, suivie d'un Tableau des maisons françaises du Temple et de leurs précepteurs. - Paris, E. Champion, 1930. ln-8º, xv-259 pages.

    Possessions du Temple de Jalès
    — Saint André de Cruziàres 1155-1302
    — Chandolas, Ardèche, canton Joyeune, 1186-1296.
    — Cornillon (pâturages) Gard, canton Pont Saint-Esprit, 1236-1291.
    — Alès, Bessas (Ardèche, arrondissement Largentière), Antignargues (Gard, canton Lésignan, com. Aigrement), 1199-1296.
    — Banne, (Ardèche, canton Les Vans), 1152-1302.
    — Barjac,(est à la limite de la frontière du département de l'Ardèche, près de Jalès (Gard - 30) 1273-1298.
    — Beaulieu, Bea-de-Jun, (En dessous de Jalès) 1275-1298.
    — Courry, (Gard - 30) 1207-1262.
    — Berrias, (En dessous de Jalès) 1150-1311.
    — Grospierres, (Près de la Commanderie de Chandolas, au dessus de Jalès) 1150-1295.
    — Joyeuse, (Ardèche - 07), 1222-1295.
    — Chaudeyrac, Lozère - 48.
    — Les Laubies, Lozère - 48.
    — Saint-Frézal-d'Albuges, (Lozère - 48), 1228-1295.
    — Malons, (Malons-et-Elze: Gard - 30), 1289-1300.
    — Rosières et Planzolles, (Ardèche, canton Joyeuse) 1231-1302.
    — Sallelles, (Ardèche, canton Saint-Etienne de Lugdarès.
    — Chazalettes, (Ardèche, Commune: Borne - 07)
    — Peyraube, (Ardèche, Commune: Bessas - 07) 1177-1297.
    — Grosfau, (Lozère, paroisse de Chaudeyrac - 48)
    — Les Assions, (Ardèche - 07)
    — Saint Romain-le-Désert, (Saint-Romain: Ardèche - 07) 1131-1298.
    Fonds: Archives Bouches du Rhône H 56 5219-5245, Grand Prieuré des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem.
    Sources: E.-G. Léonard. - Introduction au Cartulaire manuscrit du Temple (1150-1317), constitué par le marquis d'Albon et conservé à la Bibliothèque nationale, suivie d'un Tableau des maisons françaises du Temple et de leurs précepteurs. - Paris, E. Champion, 1930. ln-8º, xv-259 pages.

    Lire la page des chartes de la commanderie de Jalès

    Jalès
    Déjà en 1183, Nicolas avait donné diverses terres de son Eglise à l'abbaye de Mazan, et, en 1186, il lui fit de nouvelles concessions. L'année suivante, c'est-à-dire au mois de février 1187, il céda à la commanderie de Jalès les églises de Saint-Pierre de Banne, de Saint-Martin de Chandolas et de Saint-Laurent d'Avonas (la Maisonneuve, annexe de Chandolas.) Une bulle de Grégoire VIII confirma peu après cette donation.

    Jallès, Jalais ou Jalès était un château qui, des Templiers, passa en 1311 aux chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem ; il était situé sur une éminence, au centre de la plaine de Berrias qui était couverte, il y a un peu plus d'un demi-siècle, d'une vaste forêt dont il reste encore quelques vestiges. Déjà, en août 1171, cette commanderie avait reçu d'Armand de Banne et de ses enfants, moyennant la somme de deux cents sols, tous les droits qu'ils avaient en l'église de Banne, et tout ce qu'ils avaient coutume d'y prendre ; elle reçut encore, un peu plus tard, en 1203, toutes les dîmes que Hugues de Banne avait droit de lever dans la même paroisse.

    Annonay
    Département: Ardèche, Arrondissement: Tournon-sur-Rhône,
    En cette année 1250 fut fondée à Annonay, par la famille de Roussillon, une commanderie de l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem.
    Annonay

    Il nous reste fort peu de choses de l'épiscopat d'Aymar. Nous ne saurions dire si ce fut à lui ou à son prédécesseur qu'Odilon de Vernon, seigneur de Ribes, prêta hommage dans le courant de l'année 1326. En la même année, la petite commanderie de Saint-Jean-de-Trignan ou d'Artignan, à Saint-Marcel-d'Ardèche, unie en 1383, à la commanderie de Jalès, fit, avec l'évêque et le chapitre de Viviers, un échange qui mérite d'être signalé : « Le commandeur donna à l'évêque tous les domaines, censes et autres droits qu'il avait dans le lieu de Donzère, et en contre échange lesdits évêque et chapitre donnèrent au commandeur les droits des dîmes qu'ils avaient droit de prendre pour raison de l'église de Saint-Marcel aux tènements de Plandolas et de Saint-Marcel, dans lequel échange il appert que la chapelle de Saint-Sulpice n'est point paroisse, mais chapelle de dévotion dépendante de l'église de Saint-Marcel, le curé et le prieur de laquelle est obligé d'administrer les sacrements aux habitants de la grange et village de Trignan.
    — Acte reçu par Payan, notaire » (1).
    1. Notes sur l'origines des églises du Vivier par A. Mazon, tome II, page 114.

    XXXI
    Louis, évêque de Viviers, constitue ses représentants dans l'enquête ordonnée au sujet des Templiers. Année 1308.
    Charte Texte en latin
    Sources : Roche, Auguste. Armorial généalogique et biographique des évêques de Viviers. Tome 1. Lyon 1894. BNF


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