Département de l'Allier
Bardon (03)
Maison du Temple de Bardon
Département Allier, Arrondissement de Moulins, Canton d'Yzeure - 03
Maison du Temple de Bardon
Bardon, situé entre Moulins et Yzeure, sur le grand chemin qui relie depuis fort longtemps les deux localités, fut une commanderie fondée au XIIe siècle, mais seulement rattachée à Beugnet au XVIe siècle. L'église, déjà ruinée en 1751, fut vendue comme bien national à la Révolution. Seul un vieux mur de clôture le long de la rue de Bardon rappelle l'existence de cette commanderie.
Sources: Georges CHATARD - Bulletin de la Société d'Emulation du Bourbonnais fondée en 1845. Tome 70 4e trimestre 2000.
Beauchassin (Saint-Hilaire) (03)
Maison du Temple de Beauchassain
Département: Allier, Arrondissement: Moulins, Canton: Bourbon-l'Archambault, Commune: Saint-Hilaire - 03
Maison du Temple de Beauchassain
La possession de Bois-Chassain dont les noms se déclinaient comme suit: Bois-Chassain, Bost-Chassin ou Bourg-Chassain et de nos jours Beauchassin.
Cette possession montre encore des traces de l'Ordre du Temple dans un blason où apparaît une croix pattée.
Croix Pattée
Croix Pattée
Saint-Hilaire
Sources images archives communales de Saint-Hilaire
Beauchassin est situé près de Saint-Hilaire, la possession comprenait: une chapelle était dédiée à Saint-Blaise et à Saint-Jean; Il y avait une maison, des bâtiments d'exploitations agricoles, des terres, prés et des bois.
La chapelle mesurait 15 mètres sur six et demi, elle n'était pas voutées comme le montre le dessin.
Saint-Hilaire
Sources images archives communales de Saint-Hilaire
C'est tout ce qu'il reste de visible de l'ancienne commanderie de l'Ordre du Temple. Les Hospitaliers, n'ont pas effacés cette Croix du Temple
Sources textes et Images archives communales de Saint-Hilaire
Pour Léopold Niepce, c'est Le Bois Chassain
Commanderie des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem de La Croix-au-Bost.
1. Chef. La Croix-au-Bost
Département: Creuse, Arrondissement: Aubusson, Canton: Bellegarde-en-Marche, Commune: Saint-Domet - 23
Domus Hospitalis La Croix-au-Bost
— La Croix au Bost, dans la Marche, diocèse de Limoges, ressort de Guéret et de Paris; à 2 lieues d'Aubusson et à une lieue du château de Saint-Maixant, consiste en une église paroissiale, une maison, une grange, un moulin, dimes, terres, prés, cens.
2. Membre. Saint-Jean-la-Bregère
Département: Creuse, Arrondissement: Aubusson, Canton: Chambon-sur-Voueize, Commune: Tardes - 23
Domus Hospitalis Saint-Jean-la-Bregère
— Les Bruyères ? (Saint-Jean-la-Bregère) de la paroisse de Tardes où il y a chapelle, dont la fête était la Nativité de Saint-Jean. Elle appartenait à la commanderie hospitalière de La Croix-aux-Bost, il y avait aussi une métairie, des dimes et des cens.
Le hameau Les Bruyères est introuvable, il y a un hameau Saint-Jean-la-Bregère, carte Ign, sur les cartes de Cassini, la Bregère, commune de Tardes, peut-être est-ce lâ qu'il faut placer ce membre. Sur le dictionnaire topographique de la Creuse, il y a un hameau La Brugère, commune de Tarde, y a t'il une erreure dans le texte ?
3. Membre. Lespinasse (L'Epinas)
Département: Haute-Vienne, Arrondissement: Limoges, Canton: Ambazac, Commune Saint-Sulpice-Laurière, Hameau: l'Epinas - 87
Domus Hospitalis Saint-Jean l'Epinas
— Lespinasse, en Limousin, diocèse de Limoges, parlement de Bordeaux, à 15 lieues du chef, dans la paroisse de Saint-Léger-la-Montagne ; chapelle, dimes. « Revenus 60 livres »
Il y a un hameau Le Temple, près Saint-Léger-la-Montagne, et la commanderie de Sauvagnat en dessous.
Sources: Léopold Niepce: Le Grand-Prieuré d'Auvergne — Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Lyon, Librairie Générale Henri Geors — Bâle — Genève — 1883.
Beugnet (Le) (03)
Maison du Temple de Beugnet, Beugney, Beugnay
Département: Allier, Arrondissement: Moulins, Canton: Dompierre-sur-Besbre, Commune: Chassenard - 03
Maison du Temple de Beugnet
Située sur entre Molinet et Chassenard, elle fut fondée par les Templiers, mais revint par la suite à l'Ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem.
Aujourd'hui, de l'élégante construction flanquée d'une tour citée par Aubert de la Faige à la fin du XIXe siècle, il ne reste plus rien. Même la chapelle a été détruite. Seul le mur intérieur sud est devenu le mur extérieur d'une grange.
Beugnet possédait plusieurs membres ou dépendances, situés de part et d'autre de la Loire, autrement dit en Allier, en Saône-et-Loire, et même dans la Nièvre.
Sources: Georges Chatard - Bulletin de la Société d'Emulation du Bourbonnais fondée en 1845. Tome 70 4e trimestre 2000.
Saint-Yan
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Charolles, Canton: Paray-le-Monial - 71
Domaine du Temple à Saint-Yan
Templiers ou Hospitaliers ? A Saint-Yan, le commandeur de Beugnet ne possédait plus, depuis le XVIe siècle, qu'un droit de patronage sur l'église dont il ne reste que le clocher et le chevet que l'on peut dater du XIIe siècle.
Sources: Georges Chatard - Bulletin de la Société d'Emulation du Bourbonnais fondée en 1845. Tome 70 4e trimestre 2000.
Saint-Yan, commune du canton de Paray-le-Monial.
— En 1789, Saint-Yan dépendait principalement du baillage de Sémur-en-Brionnais.
— Son église sous le vocable de Saint-Oyen, du diocèse d'Autun, archiprêtré de Semur-en-Brionnais, à la collation de la commanderie du Boulet.
Sources: Dictionnaire topographique de la France Comprenant les noms de lieux anciens et modernes CTHS
1. Chef. Maison du Temple Les Beugney
Département: Allier, Arrondissement: Vichy, Canton: Le Donjon, Commune: Chassenard - 03
Les Beugney, en pays de Bourgogne, diocèse d'Autun, ressort du présidial de Moulins et à 10 lieues d'icelui.
2. Membre. L'Hôpital de Saint-Jean de Chenay
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Charolles, Canton: Marcigny, Commune: Artaix - 71
Hôpital Saint-Jean de Chenay
L'Hôpital de Saint-Jean de Chenay, distant de Marcigny d'une lieue et demie et à 5 lieues du chef, et autres 5 lieues de Roanne (ancienne Maison des Templiers).
L'Hôpital
— ameau, commune de Chenay-le-Câtel.
— Hospitale de Chanoy, avant 1312 (Lognon, Pouilllés, page 75)
— Hospitalis de Channeyo, 1336 (C.O., B 953)
— Chenay l'Opitaul, 1382/1383 (C.O., B 2293, folio 11 v.)
— L'Hôpital-de-Chenay, 1763 (Cartes d'Etat-Major et de Cassini)
— L'Hôpital de Chenay, 1790 (Archives Nationales, D IV bis 89)
— L'Hôpital, 1849 (Carte d'Etat-Major)
— Son église sous le vocable de la Nativité de la Vierge, du dioc_se d'Autun, annexe de Chenay-le-Châtel.
— Seigneurie de l'ancienne commanderie de Saint-Jean de l'Ordre de Malte.
— Dépendance de la commanderie de Beugnay, qui en avait la collation.
Sources: Dictionnaire topographique de la France Comprenant les noms de lieux anciens et modernes CTHS
3. Membre. Anglure
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Charolles, Canton: Paray-le-Monial, Commune: Saint-Yan - 71
Hôpital Anglure
3. Membre. Récy
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Charolles, Canton: Paray-le-Monial, Commune: Saint-Yan - 71
Hôpital Récy
Anglure et Récy, ressort de Semur en Brionnais, pays de Bourgogne, diocèse d'Autun, distant du chef d'une lieue et de 2 de Marcigny, proche le fleuve de la Loire. Saint-Jean, paroisse dépendante du membre du Boulay.
4. Membre. Coulanges
Département: Allier, Arrondissement: Moulins, Canton: Dompierre-sur-Besbre, Commune: Pierrefitte-sur-Loire - 03
Hôpital Coulanges
Coulanges en Bourbonnais, diocèse d'Autun, ressort de Moilins, distant du chef de 2 lieues et à une petite lieue de Pierrefitte-sur-Loire.
« Revenu 260 livres »
5. Membre ou annexe. Pontenat
Département: Allier, Arrondissement: Moulins, Canton: Chevagnes, Commune: Thiel-sur-Acolin - 03
Hôpital Pontenat
Saint-Jean-de-Ponthenat à 4 lieues du chef et à 1 lieue de Dompierre-sur-Besbre.
« Revenu 110 livres »
Sur la carte de Cassini, il y a un lieu Pontenas, c'est très probablement ce lieu qu'il faut retenir. Il se nommait Les Loges-Pontenats, de nos jours, Les Loges Pontenats est rattachée à Thiel sur Acolin. Vous pouvez voir le Cadastre de Pontenas à cette adresse.
6. Membre. Saint-Jean de Bardon-les-Moulins
Département: Allier, Arrondissement et Canton: Moulins - 03
Saint-Jean de Bardon-les-Moulins
Saint-Jean de Bardon-les-Moulins ?, en Bourbonnais, diocèse d'Autun.
« Revenu 477 »
Il y a une rue Bardon et un chemin du même nom à Moulins. Sur la carte de Cassini il est nommé Bardon
7. Membre ou annexe. Trévol
Département: Allier, Arrondissement: Moulins, Canton: Yzeure - 03
Hôpital Trévol
Trévol, distant de Moulins et de Bordon ? à 2 lieues.
« Revenu 180 livres »
8. Membre. Le Boulay
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Charolles, Canton: Bourbon-Lancy - 71
Le Boulay (peut-être Bouchot prés de Bourbon-Lancy) avec le Bouchet (peut-être Le Bouchet, prés de Lugny) en dépendant, à une lieue de Bourbon-Lancy.
« Revenu 235 »
L'Hôpital-le-Mercier
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Charolles, Canton: Paray-le-Monial - 71
Hôpital-le-Mercier
Hôpital, ressort de Semur en Brionnais, pays de Bourgogne, diocèse d'Autun, distant du chef d'une lieue et à 2 de Marcigny, proche la rivière de Loire. Saint-Jean, paroisse dépendante du membre du Boulay.
Hôpital-Le-Mercier
— ommune du canton de Paray-le-Monial.
— In villa Hospitalis de Murcyaco, 1266 (C.O. B 978, vidimus 1294/1295)
— L'Ospital de Murtie, 1279 (C.O. B 978)
— L'Ospital de Murtye, 1279 (C.O. B 978, vidimus 1476)
— Ecclesia de Mirociao, XIVe siècle (Longnon, Pouillés, page 105)
— L'Ospital, alias l'Ospitaul, 1376 (C.O., B 2287, folios 6 et 13 v.)
— Ecclesia Hospitalis Mercerii, 1382 (C.O., B 957)
— L'Ospitaul de Mercier, 1382/1383 (C.O., B 2293, folio 10 v.)
— L'Hospital de Murcy, 1383 (C.O., B 11530)
— L'Ospital de Mercier, 1473/1474 (C.O., B 2474, folio, 46 v.)
— Lospital le Mrecier, alias L'Ospital, 1476 (C.O., B 11510, folio v., et 110 v.)
— L'Ospital le Mercier, 1490 (C.O., B 1319, folio l)
— L'Ospital le Mercié, 1551 (C.O., V 7441)
— L'Hospital le Mercyer, 1552 (Ibidem)
— L'Hospital le Mercier, 1557 (C.O., C 5128, folio 38 v.)
— L'Hôpital Le Mercier, 1724 (C.O., C 7441)
— L'Hôpital-le-Mercier, 1760 (Etat alphabétique, page 113)
— L'Hôpital-Lemercier, 1892 (Siraud, page 123, colonne 2)
— L'Hôpital le Mercier, 1951 (INSEE, page 73, colonne 2)
— Ancienne commanderie de Malte d'Anglure, avec chapelle Saint-Jean-Baptiste, dépendant de la commanderie de Beugnay.
Sources: Dictionnaire topographique de la France Comprenant les noms de lieux anciens et modernes CTHS
9. Membre. Launay
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Charolles, Canton: Semur-en-Brionnais, commune: Sainte-Foy - 71
Hôpital Launay
Annexe du membre d'Aglure (71), à 2 lieues et demie du chef, à 2 lieues de Marcigny, affermé avec le chef.
Launay
— Hameau et château, commune de Sainte-Foy.
— En 1789 du baillage de Semur-en-Brionnais.
— Château avec chapelle Saint-Jean-Baptiste.
— Membre de la commanderie de Mâcon de l'Ordre de Malte (Coutépée, III, page 96)
Sources: Dictionnaire topographique de la France Comprenant les noms de lieux anciens et modernes CTHS
10. Membre. Tourny
Département: Nièvre, Arrondissement: Château-Chinon, Canton: Luzy, Commune: Fléty - 58
Hôpital Tourny
Tourny, en Nivernais, diocèse d'Autun, à 8 lieues du chef et à 1 quart de lieue de luzy.
« Revenu 250 livres »
Tourny
— Hameau et moulin, commune de Fléty.
— Commanderie de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
— La commanderie de Tourny, 1528 (A.N.)
— Moulin de Tourny, 1618 (Registre de Lugny)
— Tournie, 1638 Marolles)
— Fief de la châtellenie de Luzy.
Dictionnaire Topographique du département de la Nièvre. Par georges de Soultrait. Paris Imprimerie Impériale. M. DCCC. LXV.
« Charge. 944 »
Commandeur: Léon de Dreuilles (1615-1685).
Etat de la commanderie en 1745.
Beugnay. Chenay (cure). Chenay (l'hôpital). Pontenas. Bordon. Coullange. Pérignot.
Sources: Léopold Niepce - Le Grand-Prieuré d'Auvergne - Lyon, 1883
Boenat (Lalizolle) (03)
Maison du Temple de Boënat
Département: Allier, Arrondissement: Montluçon, Canton: Ebreuil Commune: Lalizolle - 03
Maison du Temple de Boënat
Mayet-d'Ecole
Domaine du Temple de Mayet-d'Ecole
Boënat est un hameau de la commune de Lalizolle où existait une chapelle aujourd'hui disparue et où le commandeur de Mayet (commune du Mayet-d'Ecole) était tenu de faire dire la messe tous les vendredis.
Sources: Georges CHATARD - Bulletin de la Société d'Emulation du Bourbonnais fondée en 1845. Tome 70 4e trimestre 2000.
Maison du Temple de Boënat
Situé sur une hauteur, encadrée par la Veauce et le Ris de l'Epine, Boënat aurait été le siège d'une Maison du Temple, probablement une Maison fortifiée, puisqu'on y a retrouvé des traces de fortifications datant du XIIIe siècle. On rencontre non loin le lieu-dit Châteauvert, qui aurait pu être le château primitif de Boënat.
Sources: M. Piboule, mémoire des communes, le pays d'Ebreuil, page 60
Braize (03)
Maisons du Temple de Braize et La Bruyère
Département: Allier, Arrondissement: Montluçon, Canton: Cérilly - 03
Domaine du Temple de Braize
Braize aurait été une ville antique, détruite par un incendie et que la légende désigne sous le nom de Temple. Il s'agirait (d'où son nom) du village de Braize, dont il ne reste rien, sauf l'église isolée aujourd'hui au milieu des champs.
Eglise de Braize
Eglise de Braize
Braize était à l'origine bien distincte des établissements voisins de la Bruyère et de Saint-Jean-de-Bouis, possessions de l'Ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem et dépendant de la Commanderie de la Racherie.
A la suppression de l'Ordre du Temple, Braize fut réuni à la Bruyère. Si à Saint-Jean-de-Bouis il ne reste plus rien, à la Bruyère, devenue d'ailleurs le nouveau bourg de Braize, il subsiste un domaine appelé la Commanderie, où l'on peut voir quelques restes de vieux murs. De plus, au milieu du village, on remarque deux constructions anciennes qui ont fait partie d'un ensemble de bâtiments de la Commanderie de la Bruyère.
Sources: Georges Chatard - Bulletin de la Société d'Emulation du Bourbonnais fondée en 1845. Tome 70 4e trimestre 2000.
Braize
— Chapelle et commanderie dans la paroisse de Saint-Bonnet-du-Désert
— Eglise Saint-Antoine de Braize.
— La Commanderie : La ferme actuelle est construite au pied d'une motte artificielle, le Mamelon, de laquelle on a une vue depuis le Saint-Amandois jusqu'aux hauteurs du Vilhain ; au sommet de cette butte, était sans doute édifié un château de bois dont il ne reste aucune trace.
— La Commanderie devait être un établissement de l'ordre du Temple, chargé de la surveillance de l'ancienne voie romaine.
Domaine du Temple de Braize
Les archives bourbonnaises ne sont pas riches en documents sur la paroisse de Braize, car elle est d'origine récente. Quant aux titres des Templiers et Hospitaliers du lieu, ils sont mal connus, ayant été conservés ainsi que ceux de la Racherie, aux Archives du Rhône ; ils s'étendent depuis l'année 1225 jusqu'à 1746.
Un prieuré de Braize est également mentionné dès l'année 1327. L'abbesse de Charenton fut son patron présentateur depuis 1503.
Braize, maison du Temple, fut à l'origine, bien distinct des établissements voisins de la Bruère, sis sur le territoire de Braize, et de Saint-Jean de Bouis, sis au sud-est de Saint-Bonnet-le-Désert sur la Sologne, établissements qui, de toute ancienneté, étaient possession de l'Ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem, et dépendances de la Commanderie de la Racherie.
Mais à la suppression de l'Ordre du Temple, Braize fut réuni à la Bruère. D'abord simple membre de la Commanderie de La Racherie, il semble que la maison de La Bruère du Temple devint, au XVIe siècle, le siège d'une Commanderie.
En 1528, Pierre du Mont, dit du Breuil, en était le Commandeur et défendait ses droits sur la forêt contre les gens du duc de Bourbon (1). En 1569, d'après Nicolay (2), Braize est « villaige et collecte et commanderie de Saint-Jehan de Jérusalem, estant de la paroisse de Saint-Bonnet du Désert, près lequel est la maison noble de la Placaudière, contenant le dict village 38 feuz »
Un domaine à 1 kilomètre environ à l'ouest de Braize s'appelle encore domaine de la Commanderie.
1. Cf. A. VAYSSIERE. Archives Historiques du Bourbonnais. Tome I, page 316 et 317.
2. Générale Description du Bourbonnais, éditions Vayssière, tome II, page 41.
La maison de Saint-Jean de Bouis ou du Buys comprenait une chapelle et un moulin. Il n'en reste plus que le moulin, près duquel M. Rambourg posa, en août 1789, la première pierre de la forge de Tronçais.
Des deux maisons réunies de la Bruère et du Temple, il ne reste que la vieille église de Braize, superbe dans son isolement en plein champ, et, dans le cimetière qui la joint, des fondations de murs, que vient buter parfois la pelle d'un fossoyeur. Ce sont les derniers vestiges de ce qui fut jadis le couvent des Templiers.
Je ne sais où M. Lasnier a trouvé des renseignements sur le château et ses dépendances. Voici la description qu'il en donne : « Le principal corps de logis formait un carré long flanqué à ses deux extrémités de deux pavillons, faisant retour, et au centre, d'une grosse tour crénelée, servant en même temps d'escalier et de donjon. Devant la cour d'honneur, à gauche des écuries voûtées en pierre de taille, pouvant contenir cent cinquante chevaux ; à droite, les bâtiments accessoires nécessaires à la communauté. »
« Derrière ce corps de logis, régnait une autre cour, au fond de laquelle s'élevait la chapelle, dédiée à saint Georges, et plus loin le cimetière des chevaliers. »
« L'enceinte était formée d'une muraille haute de neuf pieds, défendue par quatre tours à créneaux. »
M. Lasnier semble croire que ce n'est qu après 1291, date de la prise de Saint-Jean-d'Acre que, « à leur arrivée en France, dix chevaliers et un grand nombre de frères lais, sous la conduite d'un commandeur, vinrent habiter le manoir de Braize » C'est inexact, car l'église de Braize, qui porte leur marque, existait déjà depuis plus d'un siècle. Quant au nombre des religieux, il paraît être, en l'absence de tous documents, imagination pure, ainsi que ce récit de la prise de la Commanderie.
« Dans la nuit du 12 au 13 octobre (1307 ?) : aussitôt que le gouverneur de la province du Bourbonnais (erreur ! le Bourbonnais n'avait pas de gouverneur, il était seigneurie, dont Béatrix, dame de Bourbon, était alors le seigneur), eut brisé le cachet du pli, qui lui avait été transmis par le roi et qui contenait ses ordres, un gros de soldats envahissait la Commanderie. Surpris dans leur sommeil, les chevaliers essaient de résister, mais bientôt accablés par le nombre, ils cèdent et sont faits prisonniers.
Peu de temps après, le manoir fut rasé. »
La paroisse de Braize, tard apparue dans l'histoire religieuse de notre province, n'eut pas longue vie. Elle faisait partie, avant la Révolution, de l'archiprêtré de Charenton. Son dernier curé fut Jean Boutoute, qui rétracta en 1792 le serment qu'il avait prêté et prit la fuite, déguisé en paysan. Reconnu et arrêté par une population « animée du plus pur patriotisme », il fut incarcéré, bien qu'infirme, à Sainte-Claire de Moulins, et déporté sur les pontons de Rochefort, où il mourut le 25 novembre 1794.
La paroisse de Braize est aujourd'hui desservie par le curé de Saint-Bonnet-Tronçais.
Sources : F. Mitton. Bulletin de la Société d'émulation du Bourbonnais : lettres, sciences et arts. Moulins 1930 BNF
Braize, cadastre
Breugnons (Les) (03)
Maison du Temple Les Breugnons
Département Allier, Arrondissement de Moulins, Canton: Yzeure, Commune: Trévol - 03
Maison du Temple Les Breugnons
A Trevol, près du village des Nonettes, se trouve une motte féodale qui aurait été le siège d'un établissement de Templiers et qui fut donné à l'Ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem après le procès de 1314.
Ce dernier n'entretint pas le château construit par les Templiers et établit, à 50 metres de la motte abandonnée, une commanderie qui fut réunie à Bardon au XVIIe siècle. Des recherches sur le site n'ont pas permis de retrouver le moindre vestige de cette commanderie.
Sources: Georges CHATARD - Bulletin de la Société d'Emulation du Bourbonnais fondée en 1845. Tome 70 4e trimestre 2000.
Bruyère (La) (Allier) (03)
Maison du Temple de La Bryère-du-Temple
Département: Allier, Arrondissement: Montluçon, Canton: Cérilly, Commune: Braize - 03
Maison du Temple de La Bryère
Il y avait à l'origine deux maisons monastiques, celle de Braize et celle de la Bruyère. Braize était d'origine Templière « Domus Templi de Braize », cet établissement Templier était bien distinct des établissements voisins de La Bruyère et de Saint-Jean-de-Bouis (aujourd'hui Tronçais) qui est une possession des Hospitaliers de Saint-Jean et dépendant de la commanderie de La Racherie.
C'est en 1188, que les religieux de Charenton accordaient aux Templiers une terre à mettre en valeur et qui deviendra « La Bruyère-du-Temple. »
Sources: Châteaux, fiefs, mottes, maisons fortes et manoirs en Bourbonnais. Editions De Barré.
Sur l'ouvrage de Lucien Fanaud: Voies romaines et vieux chemins en Bourbonnais. Editions De Barée, il est écrit: La voie de Drevant passait ensuite à Beauregard, à la Bruyère aussi, où il existait une maison des Templiers. Cet Ordre possédait encore, non loin de là, le Temple de Braise.
Guillaume de Verneiges, chevalier du Temple, cité parmi les Templiers présents à une réception faite dans les derniers temps au Temple de la Baude, un prêtre, frère Clément de Saint-Hilaire, originaire du Limousin, lequel fut arrêté en 1307, à la Bruyère: « apud Brugeriam Templi, Bituricensis diocesis ».
Sources: Trudon des Ormes: Les possessions templières recueillent durant les interrogatoires des templiers par les hommes de Philippe le Bel et les commissions pontificales des diocèses de France.
Procès des Templiers, tome II, page 180
Frater Guillelmus de Vernegia miles, Lemovicensis (Limoges) diocesis.
Post que dictus receptor et fratres astantes fuerunt eum osculati in ore, et credit quod dicta licita et illicita confessata per eum intervenirent communiter et ubique in recepcionibus aliorum vel post, quia non credit quod modum singularem servaverint in sua recepcione, et quia vidit et audivit quod dicta licita et illicita confessata per eum intervenirent in recepcione fratris Oliverii de Manso Sereno serviehtis, Lemovicensis (Limoges) diocesis, qui fuit captus una cum aliis et receptus in capelli domus Templi de Bilda (Baude) Bituricensis (Bourges) diocesis, quasi dimidium annum post recepcionem ipsiusi testis, per fratrem Raymundum de Vassinhac militem, testem supra examinatum, presentibus fratribus Johanne de Fontenay, qui fuit captus apud Exordium, Bertrando, qui morabatur in dicta domo de Bilda de Petragoricinio (Périgueux), qui aufugit de carcere, et Bernardo la Brossa de Briva (Brive), et Clemente de Sancto Hilario presbitero, Lemovicensis (Limoges) diocesis, qui fuit captus apud Brugeriam Templi Bituricensis (Bourges) diocesis, quos credit vivere, et Guillelmo Arnaudi preceptore de Madiis quondam.
Sources: Procès des Templiers, publié par M. Jules Michelet, tome 1 et 2 - Imprimerie Nationale - Paris - M. DCCC. LI.
Busset (03)
Maison du Temple de Busset
Département: Allier, Arrondissement: Vichy, Canton: Cusset-Sud, Commune: Ris - 03
Maison du Temple de Busset
Près de Busset, la ville de Vichy a bien donné un Grand Maître à l'ordre des Templiers, il s'agit de Renaud de Vichy (ou de Vichyers) 1250 à 1256, qui joua un rôle important lors de la 7e croisade.
Voir la biographie Renaud de Vichiez, Grands Maîtres de l'Ordre.
Les origines du château de Busset résonnent du fracas des armes des Templiers, chevaliers religieux et militaires, qui menaient combat pour défendre les pèlerins en Terre Sainte. La tradition veut en effet qu'il fut édifié dès la fin du XIIIe siècle sur l'emplacement d'une Commanderie à une époque où Renaud de Vichy est Grand Maître de l'Ordre du Temple ; et les fresques qui ornent l'oratoire de la tour sud-est, vraisemblablement de la fin du XIVe siècle, accréditent qu'une forte spiritualité habitait cette maison.
Le bâtiment, qui domine la vallée de Allier, était une demeure féodale faite pour repousser les attaques, défendre sa souveraineté, s'abriter. En témoignent encore l'enceinte dont le côté le plus long présente de face, les murs rectilignes protégés par des douves, le gros donjon couronné de mâchicoulis et de créneaux, la très élégante mais très imposante tour d'Orion. Couverte d'un toit octogonal, elle tiendrait son nom de la constellation que de son sommet les chevaliers du Temple se plaisaient à observer.
Une Commanderie Templière s'élevait autrefois au lieu-dit Les Murs-du-Temple. Si l'on s'en tient à la tradition populaire, elle aurait été détruite juste après la dissolution de l'Ordre, sous le règne de Philippe le Bel.
Les Murs du Temple
Mur du Temple
Après la chute des Templiers, le fief Les Murs-du-Temple, à été transporté à la maison de Vichy et devient un dépendance de Puyagu.
Certains disent que la commanderie des Templiers Les Murs-du-Temple aurait été rasée sur les ordres de Philippe-le-Bel juste après le procès.
Sources: Internet - Je ne peux pas être sûr de ce qui est écrit ci-dessus
Maison du Temple de Busset
Terre et seigneurie avec titre de baronnie, située sur les confins du Bourbonnais, était autrefois une commanderie de Templiers, qui passa au XIVe siècle à la maison de Vichy.
Marade de Vichy, dame de Busset, la porta en dot à Morinot de Tourzel, et elle passa ensuite à la famille de Bourbon par le mariage de Marguerite d'Allègre, fille de Bertrand d'Allègre, baron de Vendat, avec Pierre de Bourbon, fils naturel de Louis de Bourbon, évêque de Liège.
Philippe de Bourbon, baron de Busset, qui épousa Louise Borgia, fille de César Borgia, en rendit hommage au roi en 1540.
La terre de Busset, érigée depuis en comté, appartient encore aujourd'hui à M. le comte Guy de Bourbon-Busset, petit-fils de M. le comte François-Joseph de Bourbon-Busset, lieutenant général et pair de France sous la Restauration.
Souces: M. Bonneserre de Saint-Denis - Revue nobiliaire, héraldique et biographique, page 136. Paris, Angers, 1877. - Bnf
Deux châteaux des Templiers disparus
Dans le livre Châteaux, fiefs, mottes, maisons fortes et manoirs en Bourbonnais, le lieu-dit les Murs du temple apparaît et est lié à Piégut, un autre hameau de Busset.
D'après les auteurs (*), le site des Murs du Temple, situé à 6,5 km au sud de Busset, était une ancienne commanderie dont dépendait la seigneurie de « Puyagu »
Du château détruit, à la fin du XIXe siècle, il ne restait que deux petites tours rondes qui défendaient la forteresse, les fossés du côté sud et la chapelle.
Après le départ des Templiers, le fief a été transporté à la maison de Vichy et devint une des dépendances de « Puyagu », alors érigé en baronnie.
Quand au hameau de Piégut, également situé au sud de Busset, il a abrité aussi une forteresse qui était sur un piton rocheux.
Ce château était à l'origine la propriété des Templier des Murs du Temple, mais les seigneurs de Busset en portèrent la seigneurie avec Guillaume de Vichy en 1301.
A cette époque, le site de « Puyagu » possédait encore un donjon carré à quatre étages avec une tour ronde contenant un escalier à vis.
La chapelle et la citerne de la forteresse se trouvaient au pied du donjon. Une enceinte, flanquée de quatre grosses tours, fermait le tout.
A la fin du XVIe siècle, « Puyagu » était encore une place forte qui avait résisté à un siège dirigé par les huguenots.
Le château fut démoli et abandonné au XVIIe siècle.
(*) Ce livre a été écrit par Dominique Laurent, Maurice Piboulé, Annie Regond et Michel Thevenet sous la direction de René Germain.
Sources: La Montagne
Charroux ou La Marche (03)
Maisons du Temple de la Marche
Département: Allier, Arrondissement: Moulins, Canton: Chantelle, Commune: Charroux - 03
Maisons du Temple de la Marche
La commanderie de la Marche (commune de Charroux). On ne sait rien du passé de la Marche, antérieurement aux Ordres Religieux. On ignore même quand et comment les Templiers en devinrent possesseurs et quand cette commanderie fut réunie à celle du Mayet-d'Ecole. On sait seulement qu'en 1513 Antoine de Beauvoir avait le titre de commandeur de la Marche et Mayet. On remarque au fronton d'une ancienne porte deux écussons sculptés, accolés, meublés chacun d'une croix et qui sont ceux des deux ordres militaires qui se sont succédés à la Marche. En janvier 1588, l'armée protestante, vainqueur des catholiques à Cognat-Lyonne, passa par Charroux et ruina la commanderie presqu'entièrement. En 1793, elle fut vendue comme Bien National et fut convertie en exploitation agricole.
Sources: Georges Chatard - Bulletin de la Société d'Emulation du Bourbonnais fondée en 1845. Tome 70 4e trimestre 2000.
Maisons du Temple de la Marche
Cette maison du Temple, était située dans le diocèse de Clermont et le pays de Combrailles:
« in domo Templi Marchie », « in domo de la Marcha »
Les enquêtes de Clermont et de Paris nous donnent les noms des trois ou quatre derniers commandeurs de la Marche; le dernier était un prêtre du nom de Jean de Menat ou d'Aigueperse « Procès de Clermont, pièce 4 »
Ce Jean, qui fut enquêté à Clermont et à Paris, a un peu varié dans ses dépositions:
— Une première fois, il prétend avoir été reçu Templier, en 1289, en la maison de la Marche par le précepteur de la maison, frère Pierre du Carrefour ou du Carouge « de Cadruvio », « de Cadrunio », « Pierre du Carrefour fut envoyé ensuite à Chamberaud », sur l'ordre du précepteur d'Auvergne Géraud de Sauzet « Procès de Clermont, pièce 7 ».
« Procès, pièce 21 ».
— Puis il revient sur sa déclaration, et dit avoir été reçu, en 1279, par G. de Sauzet, en présence des frères Pierre du Carrefour, Dalmace « Giri » et d'autres.
— Enfin, à Paris, il maintient la première époque indiquée (1289), désigne comme recevant G. de Sauzet et cite parmi les Templiers présents Durand Matras, prêtre, Géraud de Brive, Pierre du Carrefour, etc.
Procès des Templiers tome II, page 133
Frater Johannes de Menât serviens, preceptor domus Templi de Marchia Claramontensis diocesis, testis supra juratus, quinquagenanus vel circa, mantellum ordinis et barbam defferens, cum quo inquisitum fuerat, absolutus et reconciliatus per dominum episcopum Claramontensem,. lectis et diligenter expositis sibi omnibus et singulis articulis, respondit se nescire, nec credere, nec audivisse dici de contentis in eis nisi quod sequitur. Dixit nempe se fuisse receptum in capella domus Templi de Marchia, circa instans festum beati Bartholomei erunt triginta duo anni vel circa, per fratrem Gerardum de Sanzeto militem quondam, preceptorem tunc Alvernie, presentibus fratribus Durando Malras presbitero, Gerardo de Briva, Petro de Quadrivio, de Sunctis, et Ademaro la Burgieyra Lemovicensis diocesis, quem credit vivere, iri hune modum nam petita societate ordinis et ei concessafecit eum jurare quod non revelaret secretacapitulorum, et vovere castitatem, obedienciam, et vivere sine proprio, et precepit ei quod servaret bonos usus et bonas consuetudiiies ordinis et imposito sibi mantello, dicti receptor et astantes fuerunt eum osculati in ore.
Procès des Templiers tome II, page 250
Frater Johannes Sarraceni serviens, Bituricensis diocesis, testis supra juratus, Lv annorum vel circa, qui voluntarie mantellum dimiserat et radi fecerat sibi barbam, cum quo inquisitum fuerat, absolutus et reconciliatus per dominum episcopum Claro montensem, lectis et diligenter expositis sibi omnibus et singulis articulis, respondit se nescire, nec credere, nec audivisse dici de contentis in eis nisi quod sequitur videlicet quod ipse receptus fuerat in capella domus Templi de Turreta Claromontensis diocesis, circa instans festum beati Martini hiemalis erunt circiter x anni, per fratrem Humbertum Blanchi militem detentum In Anglia, presentibus fratribus Johanne de Menac preceptore de Marchia, testé supra examinato, Bonito presbitero de Alvernia, Hugone de Borneto et Stephano de Sanzeto servientibus, deffurictis.
Sources: Procès des Templiers, publié par M. Jules Michelet, tome 1 et 2 — Imprimerie Nationale — Paris — M. DCCC. LI.
Jean de Menat paraît donc avoir sollicité la robe du Temple à la Marche, en 1289; on sait que les réceptions avaient souvent lieu à la suite de chapitres tenus par le commandeur de la province, et la maison de la Marche était de celles où pouvaient se tenir des chapitres, car Jean, lui même, dit que Pierre de Madic, alors qu'il n'était que lieutenant du précepteur d'Auvergne, tint des chapitres à la Marche.
Procès des Templiers, tome II, page 135
Item, dixit quod bene credebat ecclesiasticis sacramentis, et credit quod alii fratres ordinis eodem modo crederent, et quod eorum sacerdotes debite celebrarerit. In terminacione capitulorum particularium et provincialium quibus adfuit, vidit et audivit quod laici capitulia tenentes absolvebant, auctoritate domini Pape, fratres ordinis ab inobedienciis eorum, et dicebant quod de peccatis occuitis coniiterentur sacerdotibus; et predicta vidit et audivit fieri per fratrem P. de Madito, locum tenentem preceptoris Alvernie, quando tenebat capitulia in dicta domo de Marchia
Sources: Procès des Templiers, publié par M. Jules Michelet, tome 1 et 2 — Imprimerie Nationale — Paris — M. DCCC. LI.
D'après ce qui précède, Pierre du Carrefour était précepteur de la Marche aux environs de l'an 1289; entre Jean de Menat et lui se place frère Géraud de Brive, par qui fut reçu à la Marche, vers 1293, Pierre de Montagnac (ou Montignac), « Procès de Clermont, pièce 33 »
Enfin, en tête des trois maîtres de la Marche, que nous venons de citer, il faudrait placer Francon de Bort, si nous en croyons frère Barthélemi d'Ussel, lequel déclara, en 1309, avoir été reçu, il y avait quarante ans passés, par Francon de Bort, alors précepteur de la Marche, en présence de frère Pierre du Breuil et d'autres « Procès de Clermont, pièce 26 »
— Or la date indiquée par Barthélemi est peut-être erronée, car Pierre du Breuil ne fut reçu à la Marche par le commandeur de l'Auvergne, Raymond del Boysso, que vers 1279 « Procès de Clermont, pièce 31 »
Enfin, un autre Templier, Jean « de Orto », reçu à la Marche par Francon de Bort, vers 1274, le désigne comme précepteur de l'Auvergne « Procès de Clermont, pièce 31 », alors qu'il ne l'était peut-être encore que de la commanderie de la Marche.
Le dernier commandeur de l'Auvergne, Humbert Blanc, vint lui aussi à la Marche, en 1302, pour recevoir Robert Martin « Procès de Clermont, pièce 28 » et en 1304, époque où il reçut Pierre de Bonfont « Procès de Clermont, pièce 27 ».
Procès des Templiers, tome II, page 253
Ipse tamen hoc non fecit, nec fuit requisitus, nec credit quod in ordine fieret, sed credit quod dixerint mendacium; receptor tamen non dixit ei istud, sed de abnegacione et spuicione, et quod erant de punctis ordinis, et credit quod dicta abnegacio et spuicio et non alia illicita intervenirent communiter et ubique in recepcionibus aliorum fratrum ordinis, quia ista et non alia illicita intervenerunt in recepeione sua, et quia vidit per dictum modum recipi fratrem Petrum de Bono Fonte, testem heri examinatum, in quadam camera domus Templi de Marchia Claromonterisis diocesis, per fratrem Humbertum Blanchi militem, sunt circiter quinque anni, presentibus fratribus Johanne de Menat, teste supra examinato, et Johanne Roberti presbitero, detento apud Exodunum Bituricensis diocesis; et fratrem Petrum Poyntet bergerium de Bituria, servientem, de cujus vita vel morte non habet certitudinem.
Sources: Procès des Templiers, publié par M. Jules Michelet, tome 1 et 2 — Imprimerie Nationale — Paris — M. DCCC. LI.
Un autre Templier, Guillaume Reynier, interrogè à Clermont, nous apprend que ce fut le précepteur de France, Gérard de Villiers, qui le reçut, en 1303, à la Marche « Procès de Clermont, pièce 19 ».
Procès des Templiers, tome, II, page 134
Audivit tamen dici quod quidam presbiter ordinis mortuus perpetrabat dictum crimen cum personis qui non erant de ordine, et credit quod predicta illicita confessata per eum intervenirent comniuniter in recepcionibus aliorum fratrum ordinis, quia vidit et audivit quod intervenerunt in recepcione fratris Guillelmi Raynerii servientis, Claramontensis diocesis, apud Riomum detenti, qui fuit receptus in dicta capella, circa instans festum nativitatis beati Johannis Baptiste erunt circiter decem anni, per fratrem Gerardum de Villaribus militem tunc preceptorem Francie, qui affugit, presentibus fratribus Stephano de Riyo, Petro de Quadrivio, deffunctis, et Petro de Montinhaco Claramontensis diocesis, quem credit vivere, et in recepcione dicti Pétri de Montinhaco, quem primo videratrecipi in dicta capella, sunt circiter xm anni per fratrem Gerardum de Briva tunc preceptorem dicte domus, de cujus vita vel morte non-habet certitudinem, presentibus fratribus Francone de Montinhaco ayunculo dicti Petri, Guillelmo de Mancio servientibus, de Sunctis; plurium recepcionibus dixit se non adfuisse.
Sources: Procès des Templiers, publié par M. Jules Michelet, tome 1 et 2 — Imprimerie Nationale — Paris — M. DCCC. LI.
Præcepteurs de la Marche
Vers 1269, frère Francon de Bort, chevalier.
(Francon de Bort est appelé aussi Francon de la Marche « Procès de Clermont, pièce 32 »)
Vers 1289, frère Pierre du Carrefour.
Vers 1293, frère Géraud de Brive.
Vers 1300-1307, frère Jean de Menat, prêtre.
Pour la Marche, voir encore, Schottmuller, tome II, page 27.
Sources: Trudon-des-Ormes, Liste des Maisons et de quelques Dignitaires de l'Ordre du Temple, en Syrie, en Chypre et en France. D'Après les pièces du Procès des Templiers. Revue de l'Orient Latin, tomes V, VI, VII. Ernest Leroux, Editeur. Paris 1897, 1898, 1899.
Vous pouvez aller sur ce site pour plus d'informations:
La Marche Charroux et La Marche Charroux Historique
La Marche durant les guerres de Religions
1251, Emery, prieur de Chantelle et Guillaume, précepteur de la milice du Temple de La Marche, concluent un échange par lequel le couvent de La Marche donne des cens à Taxat et Sare, contre une dîme à La Clote, aujourd'hui La Flotte, et Eschiat.
La Marche était alors une seigneurie ecclésiastique, dont la chapelle et les bâtiments ont été fortifiés et enfermés dans une enceinte.
Après le Procès de l'Ordre du Temple, La Marche fut attribuée à l'Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Les structures subsistent encore aujourd'hui, mais les bâtiments sont occupés par une exploitation agricole.
Sources: Abbé Mandet, Charroux d'Allier. Archives Historiques du Bourbonnais, tome I, pages 221 à 225. 1890
La Marche durant les guerres de Religions
Après la bataille de Cognat, près de Gannat, le 6 janvier 1568, où les Catholiques furent malheureusement vaincus, un corps de Huguenots, sous le commandement de Bruniquel et de Paul Richard de Mouvans, dit le Brave, se dirigea vers la ville de Charroux, afin de s'en rendre maître. A son passage au Mayet-d'Ecole, il brûla les bâtiments de la commanderie de l'ordre de Malte, et après avoir traversé la Sioule, à Jenzat, sur le pont de bois qui y avait été jeté depuis longtemps, et qu'il brûla aussi, il prit le chemin de Charroux. Arrivé à la commanderie de la Marche, située sur l'ancienne voie romaine de Augustonemetum Clermont ad Avaricum Bourges, et qui était, dans l'origine une Maison de Templiers incorporés après leur massacre en 1311, sous le règne de Philippe le Bel, aux biens de l'ordre de Malte, il l'envahit, massacra tous ceux qui l'habitaient, la pilla et ensuite l'incendia. Ce que les flammes avaient épargné, tomba sous les coups du bélier ou du marteau. A peine resta-t-il quelques débris du fronton de son élégante chapelle, débris qui se voient encore en partie, et où l'on remarque deux écussons aux armes de l'ordre de Malte, incrustés dans le chapiteau d'une ancienne porte cintrée. A la place de cet antique séjour de preux chevaliers se trouvent les bâtiments d'un beau domaine appartenant à M. Etienne Boirot, député du département de l'Allier, de 1833 à 1837, et maire de Charroux, sa ville natale. Les Protestants, après avoir saccagé et ruiné cette commanderie, s'avancèrent sur Charroux, pour l'investir et en faire le siège.
Sources: Tablettes Historiques de L'Auvergne: Comprenant Les départements du Puy-de-Dôme, du Cantal, de La Haute-Loire et de L'Allier. (Livre numérique Google)
La Marche durant les guerres de Religions
Pendant que l'armée des catholiques gagnait en toute hâte les places fortes d'Auvergne voisines du théâtre de sa défaite, c'èst-à-dire Aigueperse, Riom, Clermont et Montferrand où un triste sort les attendait, l'armée des Religionnaires se dirigeait vers le Berry, laissant elle aussi partout des traces de son passage et notamment à Gannat, Charroux, Chantelle, Le Montet, Hérisson, Cérilly, et Ainay-le-Château. Les vainqueurs se rendirent immédiatement de Cognat à Gannat, dont la châtellenie comprenait en cette même année 1568, quinze paroisses et quatorze cent dix feux. N'ayant plus à craindre de rencontres dangereuses, l'armée s'était divisée probablement afin de pouvoir rejoindre plus vite et plus facilement Condé qui les attendait dans le Berry.
De Gannat, un détachement à la tête duquel se trouvaient Bruniquel et Mouvans, prend le chemin de Charroux; préludant à leur entrée dans cette ville par le pillage et la destruction de la commanderie de la Marche, ancienne Maison de Templiers. lndignée de cet acte de barbarie, malheureusement trop commun alors de part et d'autre, la ville s'apprête à faire une résistance énergique, voulant défendre jusqu'à la mort ses croyances et son roi.
Sources: Assises scientifiques du Bourbonnais 1866. - Les Guerres de Religion et les troubles de la Fronde en Bourbonnais. (Livre numérique Google)
Coulanges (03)
Domaine du Temple de Coulanges
Département: Allier, Arrondissement: Moulins, Canton: Dompierre-sur-Besbre, Commune: Coulanges - 03
Domaine du Temple de Coulanges
Coulanges possédait une Maison du Temple dépendant de Beugnet, dont le siège se trouvait au hameau qui porte encore le nom de commanderie. Il ne reste plus qu'une grande bâtisse sans caractère servant de dépendance au domaine voisin.
Sources: Georges Chatard - Bulletin de la Société d'Emulation du Bourbonnais fondée en 1845. Tome 70 4e trimestre 2000.
Domaine du Temple de Coulanges
Département: Allier, Arrondissement: Moulins, Canton: Dompierre-sur-Besbre, Commune: Molinet - 03
Maison du Temple de Beugnet
Membre de la commanderie de Les Beugnet.
Quatrième Membre du Beugnet.
— Maison du Temple de Coulanges, en Bourbonnais, diocèse d'Autun, ressort de Moulins, distant du chef de 2 lieues et à une petite lieue de Pierrefitte. Revenus 260 livres »
Sources: Léopold Niepce - Le Grand-Prieuré d'Auvergne - Lyon, 1883
Domaine du Temple de Coulanges
Paroisse sur la rive gauche de la Loire. En 1311, le membre très restreint de Coulanges était connu à cette date par un contrat d'échange consenti entre Odon de Montagu, grand prieur d'Auvergne, et Etienne Laveyre.
Les bâtiments étaient édifiés sur une éminence au pied de laquelle coule la Lodde, il n'y avait pas de chapelle, en outre du domaine qui comprenait quinze pièces de terre il y avait le bois des Forges, des Mousseaux et du Chauffage, dans lesquels les habitants de Coulanges avaient des droits moyennant corvées et redevances.
La dîme de ces immeubles appartenait de droit à l'Abbesse de Marcigny, au sieur de Foudras. La justice appartenait au Roi.
Source: La Revue du Bourbonnais-Brionnais, n. 24, décembre 1914
Cueilhat (03)
Grange du Temple de Cueilhat
Département: Allier, Arrondissement: Moulins, Canton: Chantelle, Commune: Ussel-d'Allier - 03
Grange du Temple de Cueilhat
Cueilhat est un hameau de la commune d'Etroussat. C'est peut-être là qu'il faut situer la Grange du Temple et plus précisément au domaine de la Grand'Cour, où il reste un pigeonnier et une tour ronde.
Au début du XVIIe siècle, cette Grange tombait en ruine et appartenait à l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem.
Sources: Georges CHATARD - Bulletin de la Société d'Emulation du Bourbonnais fondée en 1845. Tome 70 4e trimestre 2000.
Haye (La) (03)
Domaine du Temple de La Haye
Département: Allier, Arrondissement: Vichy, Canton: Donjon, Commune: Avrilly - 03
Domaine du Temple de La Haye
La Haye est un lieu-dit de la commune d'Avrilly. Les Templiers y avaient possédé une maison qui passa aux Hospitaliers et que ceux-ci laissèrent tomber entièrement, car ce membre ne constituait plus, au début du XVIIe siècle, qu'en propriétés non bâties et rentes, ce qui explique que l'on ne trouve plus en ce lieu de traces de construction.
Sources: Georges CHATARD - Bulletin de la Société d'Emulation du Bourbonnais fondée en 1845. Tome 70 4e trimestre 2000.
La Haye
Il nous faut mentionner, sur notre paroisse, la maison que posséda au hameau de La Haye l'Ordre des Templiers, et qui, passée plus tard aux Hospitaliers, fut par eux rattachée à Leur commanderie de Beugnet.
Le membre de la Haye consistait en quelques immeubles non bâtis et en rentes, qui s'étendaient surtout vers l'ouest, sur les terres qui descendent à la rivière de Vouzance : les dîmes mêmes du hameau de la Haye étaient, par moitié, partagées entre les Hospitaliers et les seigneurs d'Avrilly.
Sources : Prévéraud de La Boutresse, Roger et Aubert de La Faige, Genest-Emile. Les fiefs du Bourbonnais : Lapalisse : notes et croquis. Paris 1896. BNF
Lamaids (03)
Maison du Temple de Lamaids
Département: Allier, Arrondissement et Canton: Montluçon - 03
Maison du Temple de Lamaids
Lamaids, petit bourg situé sur la grande route de Montluçon à Guéret, fut jadis un relais de poste. C'est certainement cette situation de lieu d'étape qui a motivé l'implantation d'une maison de l'Ordre du Temple. Après la suppression de ce dernier, ses biens furent transférés aux hospitaliers et c'est ainsi que Lamaids devint membre de la Lavaufranche.
L'église a été construite par les Templiers au XIIe siècle. Les bâtiments de la commanderie dont il ne reste plus rien se trouvaient au nord de celle-ci.
Sources: Georges CHATARD - Bulletin de la Société d'Emulation du Bourbonnais fondée en 1845. Tome 70 4e trimestre 2000.
Maison du Temple de Lamay
Cette maison pour Léopold Niepce se nommait Lamay, il précise: Lamay (Allier), canton de Montluçon et que cet endroit est Lamaids.
Lamay, à 3 lieues du chef (Lavaufranche), sur le grand chemin de Lavaufranche, à Montluçon, cette Maison était composée d'une église, domaine, dimes, cens, vignes.
« Revenus 600 livres. »
Sources: Léopold Niepce - Le Grand-Prieuré d'Auvergne - Lyon, 1883
Maison du Temple de Lamaids
Eglise de Lamaids - Sources: Communes.com
Pour Lamaids, comme pour la Marche, nous n'avons pu trouver sur la carte de l'état-Major aucun lieu-dit de nature à confirmer notre identification. La maison du Temple de ce nom « in domo Templi de las Maytz »; « de Madiis » était située dans le diocèse de Bourges, mais elle est indiquée aussi comme étant du diocèse de Limoges ; elle avait chapelle.
Roger de la Roche, frère sergent, interrogè à Clermont, nous apprend qu'il fut reçu à Lamaids, vers l'an 1279, par frère Amblard de Faux, précepteur ou visiteur (sic) de Lamaids, en présence de frère Guillaume Arnaud et de plusieurs autres « Procès de Clermont, pièce 14. »
Tel est, à peu près établi, le nom de l'un des précepteurs de cette maison, car le même Templier enquêté plus tard à Paris, donne un nom un peu différent, puisqu'il dit avoir été reçu en 1281 à Pâques, par frère Pierre de Faux, prêtre, d'ordre de Francon de Bort « Procès, tome II, page 149 »
Guillaume Arnaud, qui vient d'être nommé fut lui aussi précepteur de Lamaids.
Raymond de Bassignac, chevalier, le cite parmi les Templiers qui assistaient, en 1298 environ, à la réception d'un certain P. de Lamaids « Procès, tome I, page 235 », faite, en la chapelle de Lamaids, par le commandeur de Paulhac; d'après un autre témoignage, Guillaume Arnaud, précepteur, assista, en outre, en 1303, à une cérémonie de réception à la Bussière-Rapy « Procès, tome I, page 617 »
Eglise de Lamaids
Eglise de Lamaids - Sources: David Jimmink
Quant au commandeur de Paulhac, Humbert de Conborn, il paraît être revenu à Lamaids, car Pierre de Verneiges y fut reçu par lui, en 1304, en présence de Raymond de Bassignac déjà nommé et de frère Gui de Maumont « Procès de Clermont, pièce 31 »
Præceptors de Lamaids
Vers 1279-1281, frère Amblard (ou Pierre) de Faux;
Vers 1298-1307, frère Guillaume Arnaud, sergent.
Sources: Trudon-des-Ormes, Liste des Maisons et de quelques Dignitaires de l'Ordre du Temple, en Syrie, en Chypre et en France. D'Après les pièces du Procès des Templiers. Revue de l'Orient Latin, tomes V, VI, VII. Ernest Leroux, Editeur. Paris 1897, 1898, 1899.
Procès des Templiers, tome I, page 235
Item, requisitussi ipse interfuerat recepcioni alicujus alterius fratris dicti ordinis, respondit se interfuisse recepcioni fratris P. de las Maiz, qui fuit receptus a fratre Humberto de Conborinio tunc preceptore de Paulhaco, in capella domus Templi de las Maiz Bituricensis diocesis.
Requisitus de tempore dicte recepcionis et qui fuerant présentes, respondit quod erant XII anni vel circa, sed de die et mense non recordatur, et fuerunt presentes, ut dixit, fratres Guillelmus Arnaudi tunc preceptor de las Maiez, et Humbandus dictus lo Berroyers servientes, ipse testis qui loquitur et dictus receptor; de pluribus dicit se non recordari, nec scit si dictus Humbandus sit vivus vel mortuus, sed alii scilicet receptor decesserunt et preceptor.
Procès des Templiers, tome I, page 617
Postmodum dictus receptor instruxit eos quot Pater noster dicerent pro horis suis, et qualiter regerent se in ordine. Post que fratres Guillelmus Arnaudi tunc preceptor de Madiis, et quidam alius nacione Normannus, qui venerat ibi cum magistro Pictavie ad dictam domum, cujus Normanni nomen et cognomen ignorat, qui adfuerunt eciam in recepcione predicta, duxerunt ipsum testem ad quemdam angulum obscurum dicte capelle (in capella domus Templi de Buxeria Raspi Lemovicensis diocesis), ubi ipse preceptor de Madiis precepit ei quod abnegaret ter Jhesum Christum.
Procès des Templiers, tome II, page 149
Dixit enim se fuisse receptum in capella domus Templi de las Mayhez Bituricensis diocesis circa instans festum Pasche erunt circiter XXXa anni per fratrem Petrum de Faus presbiterum quondam, qui recepit eum de mandato fratris Franconis de Bort quondam militis, presentibus fratribus Guillelmo de Petralevata Lemovicensis diocesis, quem credit vivere, et Guillelmo Arnaudi, et Vicencio, cujus cognomen ignorat, servientibus deffunctis, [...]
Sources: Procès des Templiers, publié par M. Jules Michelet, tome 1 et 2 - Imprimerie Nationale - Paris - M. DCCC. LI.
Loges Pontenas (Les) (03)
Domaine du Temple les Loges Pontenas
Département: Allier, Arrondissement: Moulins, Canton: Chevagnes, Commune: Thiel-sur-Acolin - 03
Domaine du Temple les Loges Pontenas
Le Village des Loges Pontenas, à la limite des communes de Thiel et de Dompierre, a été occupé par les Templiers, puis la commanderie est devenue membre de Bardon, et enfin de Beugnet au XVIe siècle.
La chapelle, qui a complètement disparu, était un but de procession des habitants de Dompierre.
Sources: Georges CHATARD - Bulletin de la Société d'Emulation du Bourbonnais fondée en 1845. Tome 70 4e trimestre 2000.
Magnet (03)
Maison du Temple Magnet
Département: Allier, Arrondissement: Montluçon, Canton: Hérisson, Commune: Cosne-d'Allier - 03
Maison du Temple Magnet
Maison du Temple Magnet, sur la commune de Cosne-d'Allier, n'était qu'une simple annexe de Saint-Jean-entre-les-Vignes. A l'origine, elle appartenait à l'Ordre du Temple. Au XVIIe siècle, les hospitaliers ne possédaient plus que des cens, mais une pièce d'eau appelée étang Saint-Jean et un puits carré dans la cour même du domaine en rappellent le souvenir.
Sources: Georges CHATARD - Bulletin de la Société d'Emulation du Bourbonnais fondée en 1845. Tome 70 4e trimestre 2000.
Mayet-d'Ecole (03)
Maisons du Temple de Mayet d'École
Département: Allier, Arrondissement: Vichy, Canton: Gannat, commune: Mayet-d'Ecole - 03
Maisons du Temple de Mayet d'Ecole
La commanderie du Mayet comme il vient d'être dit, s'adjoignit la commanderie de la Marche. Les commandeurs habitaient le château que l'on peut voir encore le long de la route de Moulins à Clermont.
Malgré les deux tours qui le flanquent, il a perdu sa silhouette de maison forte.
Sources: Georges CHATARD - Bulletin de la Société d'Emulation du Bourbonnais fondée en 1845. Tome 70 4e trimestre 2000.
1. Chef. Le Mayet d'École
— Mayet d'Ecole, diocèse de Clermont, ressort de Riom, à une lieue et demie de Gannat, à une lieue de Charroux.
« Revenu 1735 livres. »
Annexe. Le Quilliat
— Le Quilliat, à une lieue de Mayet d'Ecole. Le moulin banal appelé l'Infernal, à un quart de lieue du chef.
— Ce moulin n'est plus localisé sur les cartes de Cassini ou de Géoportail.
2. Membre. La Marche
— La Marche en Bourbonnais, à une demie lieue de l'église paroissiale Notre Dame de La Salle, à une demie lieue de Sarrans.
— Peut-être est-ce La Marche près de Charroux ?
« Revenus - 948 livres. »
3. Membre. Métairie de Beauvais
— Métairie de Beauvais, était située en la paroisse de Saint-Cyprien, à une lieue du chef (Le Mayet d'Ecole).
« Revenus - 90 livres. »
4. Membre Bauvenas
— Bauvenas, Montignat, en Bourbonnais, à une demie lieue du bourg de Chassié ?.
« Revenus - 200 livres. »
Sources: Léopold Niepce - Le Grand-Prieuré d'Auvergne - Lyon, 1883
Le Moulin du Temple l'Infernet
Département: Allier, Arrondissement: Vichy, Canton: Gannat, commune: Mayet-d'Ecole - 03
Moulin du Temple l'Infernet
Le Moulin d'Infernet que l'on nomme aussi « l'Infernal », se trouve sur la Sioule à un kilomètre de la commanderie du Mayet dont il dépendait. C'était un moulin banal auquel les habitants du village du Mayet étaient tenus de faire moudre leurs grains. Aujourd'hui, une petite centrale électrique y a été installée.
Sources: Georges CHATARD - Bulletin de la Société d'Emulation du Bourbonnais fondée en 1845. Tome 70 4e trimestre 2000.
Le Quilliat
Quilliat se trouvait d'après L. Niepce à une lieue de Mayet d'Ecole. Et le moulin banal appelé l'Infernal sur la Sioule à un quart de lieue de Mayet d'Ecole.
Sources: Léopold Niepce - Le Grand-Prieuré d'Auvergne - Lyon, 1883
Montvicq (03)
Domaine du Temple de Montvicq
Département: Allier, Arrondissement: Montluçon, Canton: Montmarault - 03
Domaine du Temple de Montvicq
On y voit encore des vestiges d'une forteresse féodale qui appartenait aux templiers, bâtie sur un mamelon et entourée de fossés ; il y a aussi une petite église romane.
Sources: M. Théodore de Jolimont. L'Allier pittoresque : histoire, géographie, statistique et biographie du département de l'Allier.Moulins 1852 - Bnf
Palluet (03)
Maison du Temple de Paluet
Département Allier, Arrondissement: Moulins, Canton: Saint-Pourçain-sur-Sioule - 03
Maison du Temple de Paluet
La commanderie de Paluet à Saint-Pourçain-sur-Sioule a d'abord appartenu aux Templiers. Par suite, elle devint simple membre de Feuilloux. Les bâtiments ont tellement été restaurés qu'il est assez difficile de se rendre compte de leur aspect d'autrefois.
Sources: Georges CHATARD - Bulletin de la Société d'Emulation du Bourbonnais fondée en 1845. Tome 70 4e trimestre 2000.
Maison du Temple de Paluet
Cette propriété du Temple s'appelait Saint-Pourçain ou Palluet « in domo Templi, apud Sanctum Porcianum sive Paluellum », mais le nom usuel était Saint-Pourçain.
Hue de Perraud, visiteur du Temple, vint à Saint-Pourçain un an à peine avant la chute de l'Ordre et y reçut Templier, un certain Guillaume Roux, enquêté en 1309 à Clermont.
Hugues Charneri, sergent du Temple, fut le dernier maître de cette maison, qui était comprise dans le diocèse de Clermont. Reçu à quinze ans à Chambon, il avait été envoyé très jeune outre mer. Après avoir été arrêté à Saint-Pourçain, il subit un premier interrogatoire à Clermont et fut dirigé ensuite sur Paris, où il fut interrogé à nouveau.
Procès des Templiers, tome II, page 121
Post hec, die Lune sequenti, qui fuit XXVIIII dies dicti mensis Marcii, fuerunt adducti pro testibus, in domo predicta domini Petri de Sabaudia, ad presenciam dictorum dominorum commissariorum, Mimatensis et Lemovicensis episcoporum et archidaconi Tridentini, aliis excusatis, fratres Bertrandus de Villaribus preceptor de Rupe Sancti Pauli Petragoricensis, Guillelmus Textoris curatus de Sellis Claramontensis, presbiteri; Guillelmus de Mazayas Claramontensis, Guido la Chastaneda Lemovicensis, milites; Johannes de Mendaco preceptor Marchie, Johannes Senandi preceptor Folhose, Johannes Adam preceptor Turrete, Hugo Charnerii preceptor de Sancto Porciano Claramontensis, Rogerius la Rocha Bituricensis, et Bertrandus de Ansonio Claramontensis diocesium, servientes; qui, tactis sacrosanctis Evangeliis, juraverunt dicere in isto negocio plenam et meram veritatem, secundum formam juramenti aliorum testium superius registratam, expositam et vulgarizatam eisdem; [...]
Sources: Procès des Templiers, publié par M. Jules Michelet, tome 1 et 2 - Imprimerie Nationale - Paris - M. DCCC. LI.
Præceptor de Saint-Pourçain
1307, frère Hugues Charneyr, sergent.
Sources: Trudon des Ormes: Les possessions templières recueillent durant les interrogatoires des templiers par les hommes de Philippe le Bel et les commissions pontificales des diocèses de France. La plupart de ces informations sortent des archives départementales, de la bibliothèque nationale et des textes rédigés par Michelet sur le Procès des Templiers.
Olime 187
Le Roy associé par les Templiers à Paluau soubz Sainct Porçain (1)
D 26 v°
1. Sur la carte de Cassini Palluet est marqué à l'est de Saint Pourçain, Allier, arrondissement de Gannat et au nord-ouest du Temple.
L'an 1256. Saint-Louis.
1042
Arrêt maintenant l'abbé de Cluny en possession de la justice dans les villages de « Paluel » et de « Leillac » qui appartenaient aux Templiers, mais qui relevaient dudit abbé, lequel avait succédé aux droits de messire Jean de Valéry.
Olim tome I folio 151 r°
L'an 1266. Saint-Louis.
1320
Arrêt admettant le procureur du prieuré de Saint Pourçain à actionner le comte de Poitiers et les Templiers avec un simple pouvoir du prieur, sans avoir besoin de lettres scellées par son abbé.
Olim tome I folio 166 v°
L'an 1263. Saint-Louis.
1324
Arrêt ordonnant au bailli de Bourges de contraindre les Templiers à restituer la moitié d'une dime qu'ils avaient enlevée, bien qu'elle fût placée sous le séquestre du Roi, pendant un procès entre lesdits Templiers et le prieur de Saint Pourçain.
Olim tome I folio 167 r°
L'an 1268. Saint-Louis.
1439
Mandement au bailli de Bourges de mettre sous sa main la leude du pain les mesures pour le blé et pour le vin à Palluau (Paluel), et des dîmes qui étaient l'objet d'un litige entre le prieur de Saint Pourçain d'une part, et le comte de Poitiers et les Templiers de l'autre
Olim tome I folio 174 r°
L'an 1209. Saint-Louis.
Sources: Les Olim ou registres des arrêts rendus par la cour du roi sous les règnes de Saint-Louis, Philippe le Hardi, Philippe Le Bel, Louis le Hutin, et Philippe le Long, Volume 1, années 1254 à 1273. Par Arthur Auguste Beugnot. Paris Imprimerie Royale M. DCCC. XXXIX
Richemont (Allier) (03)
Domaines du Temple de La Motte de Richemont
Département: Allier, Arrondissement: Montluçon, Canton: Bizeneuille, commune: Saint-Angel - 03
Domaines du Temple de La Motte de Richemont
C'est une plateforme circulaire, dénommée Les Chapelles, et qui fut l'assise d'un château ayant appartenu aux Templiers puis aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem.
L'emplacement du château de forme quadrangulaire se reconnait sur le terrain grace à la végétation: l'oseille sauvage y pousse en abondance.
En 1242, Guillaume de Richemont figure parmi les signataires de la charte d'affranchissement de Montluçon. Richemont est mentionné avec Magnet comme possession templière, en 1279.
Magnet
A cette date, François de Bort, précepteur de la Milice du Temple en Auvergne, reconnait que Robert comte d'Artois, et Agnès dame de Bourbon, ont amorti la moitié de la forêt de Magnet acquise par l'Ordre du Temple, mais en se réservant la haute justice sur les hommes du Temple qui demeurent dans le village de Magnet et de (acte 657).
— Les toponymes: Les Chapelles, Le Champ de l'Abeille, La Champ de l'Hôpital conservent le souvenir de la fonction première de la Motte Richemont.
— A. Huillard-Bréholles, Titres de la maison de Bourbon, nº 657.
— M. Piboule, Mémoire des communes, Du bocage au Val-de-Cher, pages 38-40.
Sources: Châteaux, fiefs, mottes, maisons fortes et manoirs en Bourbonnais Par René Germain, Dominique Laurent, Annie Regond, Michel Thévenet. Edition De Borée 2004.
Saint-Aubin-le-Monial (03)
Maison du Temple de Saint-Aubin-le-Monial
Département: Allier, Arrondissement: Moulins, Canton: Bourbon-l'Archambault - 03
Maison du Temple de Saint-Aubin-le-Monial
Au XVIe siècle, il y avait dans cette commune une commanderie de Templiers dont l'église subsiste encore et est celle de la paroisse, elle est de style bizantin et offre quelques parties curieuses ; il y avait aussi un château à fossés et pont-levis qui est détruit.
Au XVIe siècle, Saint-Aubin était le siège d'une commanderie de Templiers, disposant d'un château et d'une église. L'un et l'autre ont disparu, seuls les restes de fossés peu profonds rappellent cette lointaine époque.
Sources: M. Théodore de Jolimont. L'Allier pittoresque : histoire, géographie, statistique et biographie du département de l'Allier.Moulins 1852 - Bnf
Saint-Germain-de-Salles (03)
Maison du Temple de Salles
Département: Allier, Arrondissement: Moulins, Canton: Gannat, Commune: Saint-Germain-de-Salles - 03
Maison du Temple de Salles
Saint-Germain-de-Salles, jusqu'en 1802, a été divisée en trois paroisses: Saint-Cyprien, Saint-Germain et Salles. La paroisse de Salles appartint, dès le XVIe siècle, à la Commanderie de la Marche. Un mur qui a conservé des arcatures gothiques et qui est maintenant inclus dans une habitation moderne est tout ce qui subsiste de l'église.
Sources: Georges CHATARD - Bulletin de la Société d'Emulation du Bourbonnais fondée en 1845. Tome 70 4e trimestre 2000.
Métairie de Beauvais
Département: Allier, Arrondissement: Moulins, Canton: Gannat, Commune: Saint-Germain-de-Salles - 03
Domaine du Temple de Beauvais
Beauvais était une importante métairie dépendant de la Marche, sur la commune de Saint-Germain-de-Salles. Aujourd'hui, le seul reste est un bâtiment agricole qui a brûlé il y a une trentaine d'années. Autant dire que sa reconstruction a laissé peu de traces de son aspect d'origine.
Sources: Georges CHATARD - Bulletin de la Société d'Emulation du Bourbonnais fondée en 1845. Tome 70 4e trimestre 2000.
Mestairie de Beauvais
Département: Allier, Arrondissement: Moulins, Canton: Gannat, Commune: Saint-Germain-de-Salles - 03
D'après Léopold Niepce, cette Métairie était située en la paroisse de Saint-Cyprien, à une lieue du chef (Le Mayet d'Ecole) et à une demie lieue du bourg de Chassié ?.
« Revenu - 200 livres, sur l'état de la commanderie en 1745 »
Sources: Léopold Niepce - Le Grand-Prieuré d'Auvergne - Lyon, 1883