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Etudes sur les Templiers
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Les Maisons du Temple en Provence Alpes-Côte-d'Azure

Il est très difficile de dresser l'inventaire des « Domus Templi » Maisons du Temple, dans l'ancienne région de Provence, de nos jours Provence Alpes Côte d'Azure.
Nous avons bien le travail de M. Durbec effectué en 1938 sur les Maisons et possessions du Temple dans les diocèses d'Antibes-Grasse, Nice, Vence et Glandèves, M. J.A Durbec fait un sort sévère aux biens des Templiers. Il faut dire qu'il a fait abstraction d'une très importante partie des biens réels appartenant aux Templiers (peut être les témoignages lui semblait-il trop incohérents), c'est-à-dire que les différentes recherches archéologiques effectuées par d'autres auteurs historiens, les vestiges décrits et relevés sur le terrain ne l'ont pas convaincu et surtout n'ont trouvé aucune grâce à ses yeux. Bref, entre les « attributions impossibles » des ruines archéologiques, les vestiges « discutables » et les « cas incertains », il ne restait à peu près rien à attribuer aux Templiers.

Cependant l'on sait que les Templiers ont tissé une toile de possessions de l'Est du département des Alpes Maritimes jusqu'au nord de ce département allant jusqu'à Saint-Dalmas-le-Selvage.
Son étude a surtout été axée sur les biens des Hospitaliers de Saint-Jean, après qu'ils aient reçu en héritage l'immense patrimoine des Templiers.
Si l'on se réfère aux principales Maisons du Temple qui étaient au nombre de 24 dans ces communes :
Richerenches, Orange, Rosaix et Villedieu, Saint-Gilles, Saliers, Régusse, Bras, Flassans-Peirasson, Ruou-Lorgues, Hyères, Cavaillon, Arles, Avignon, Château-de-Gardagne, Fos, Lachau, Sisteron, Limaye, Aix, Saint-Antoine-Bayle, Marseille, Rigaud, Grace, et Nice.
Et qu'on ajoute pour chacune d'entre elle, les « Domus Templi » ou Maisons qui leur étaient directement rattachées, nous arrivons au chiffre de 257 Maisons dans 257 communes différentes, et ce chiffre est une estimation au plus bas de la réalité.
Lorsque l'on a posé la question à M. Durbec sur ce chiffre de 257, il nous a confirmé que ce chiffre était bien en dessous de la réalité.

Alors pourquoi M. Durbec en a-t-il fait abstraction ?
Sur ce point, nous n'avons pas eu de réponse.
Sur ces faits et omissions dans la réalité des biens de l'Ordre du Temple en Provence Alpes Maritimes, il ne faut surtout pas oublier de dire que Philippe le Bel avait pour dessein de supprimer l'Ordre du Temple, mais pas seulement l'institution, aussi et surtout sa mémoire et en cela, ses biens devaient eux aussi être oubliés et surtout ne plus porter ni la marque ni la trace des ses réels propriétaires.
On peut dire que le roi avec les Hospitaliers de Saint-Jean a pratiquement réussi son entreprise.

Je rappelle, pour mémoire et pour ceux qui ne le savaient pas encore, qu'aux fils des siècles, les Hospitaliers de Saint-Jean ont réécrit les chartes et documents de propriété de leurs biens et de ceux des Templiers, en faisant abstraction des notes « du Temple » et de « l'Hôpital ancien » qui pourtant leur avaient été spécifiés et dûment écrit dans les actes de sessions des biens de l'Ordre du Temple.
Vous comprenez que de cette manière, une quantité considérable de biens issus des Templiers ont été spoliés de leurs réelles origines historiques par les Hospitaliers de Saint-Jean.
N'oublions pas non plus que, dans cette région de Provence, les biens Templiers confisqués directement par Clément V et ses successeurs dans ce que l'on appelle l'enclave des Papes et qui comprenait toutes ou presque toutes les Maisons du Temple qui entouraient la ville d'Avignon et le palais des Papes.
N'oublions pas non plus les biens séquestrés et non restitués par le roi et ses enfants, ainsi que ceux volés en toute impunité par Nogaret.

De plus, les agents du roi qui avaient sous leur tutelle la gestion de ces biens dans toutes les provinces de France, qui ont été détournés à leur profit et qui en nombre eux aussi considérables ont été simplement non inscrits dans l'inventaire du patrimoine des Templiers.
Revenons à la liste des principales Maisons du Temple de Provence et adjoignons-y les maisons secondaires.
Richerenches : 24
Orange : 4
Rosaix et Villedieu : 15
Saint-Gilles : 20
Saliers : 7
Régusse : 9
Bras : 6
Flassans-Peirasson : 4
Ruou-Lorgues : 30
Hyères : 3
Cavaillon : 2
Arles : 24
Avignon : 4
Château-de-Gardagne : 3
Fos : 13
Lachau : 5
Sisteron : 7
Limaye : 7
Aix : 7
Saint-Antonin-Bayle : 10
Marseille : 5
Rigaud : 28
Grace : 12
Nice ?
Total : 257 Maisons très importantes ou de moyenne importance et ce dans 257 communes différentes.

Il est évident que toutes ces maisons du Temple possédaient au moins un logis, une chapelle, des bâtiments agricoles, des maisons de villes, terres, prés, jardins, vignes, bois, étangs, rivières, canal, moulins, des rentes, des cens et autres divers revenus.
Comme le dit si bien l'auteur de cette étude : M. Edmond Pauty, pour ce qui est des possessions templières de Provence et des Alpes Maritimes : Tout est à reconsidérer.
Sources : Annales de la société scientifique de Cannes et de l'arrondissement de Grasse - Tome XVI année 1962 - 1963

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