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Maisons et Commanderies de l'Ordre du Temple en France
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703

Jabrun   (15)

Chapelle templière de Jabrun


Département Cantal, Arrondissement de Saint-Flour, Canton de Chaudes-Aigues - 15


Chapelle templière de Jabrun
Chapelle templière de Jabrun


Situé à une altitude de 953 mètres, sur la route menant de Saint-Urcize à la Nationale 121, par Réquistat, le village de Jabrun est agréablement situé.

Son église dédiée à Saint-Jean est de pur style roman du XIIe siècle pour les absides et ogival pour les parties reconstruites au XVe siècle.
La nef unique de forme barlongue est en hémicycle à l'intérieur et pentagonale à l'extérieur.
Le clocher à peigne, surmonté d'un toit, est percé de quatre baies renfermant deux cloches datées de 1844 et de 1865.

Cette église dépendait autrefois de l'Ordre du Temple, puis des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. En 1260, Etienne de Coste était chapelain de Jabrun.

Chapelle templière de Jabrun



Chapelle templière de Jabrun
Chapelle templière de Jabrun - Sources Templar history


Selon le dernier état des commanderies du Grand Prieuré d'Auvergne établi en 1685, la cure de Jabrun dépendait de La Garde-Rousillon, membre de la Commanderie Hospitalière de Montchamp. A cette époque, l'église paroissiale, le four banal, les dîmes, les cens, les rentes et le moulin aussi banal assuraient un revenu de 2.000 livres. A Maisonneuve, sur le ruisseau se trouvait le Moulin du Temple, détruit en 1944.
Sources: Marcel Vigouroux

Jabrun


Jabrun, commune de Chaudesaigues.
— Jabru, XIVe siècle (Pouillé de Saint-Flour)
— Jabrun, 1662 (Terrier de La Garde-Roussillon)
— Maison du Temple, puis commanderie de l'Ordre de Malte.
— Faisait partie, avant 1789, de la Haute-Auvergne, du diocèse de l'élection et de la subdélégation de Saint-Flour.
— Régie partie par le droit écrit, partie par le droit coutumier, il dépendait de la justice seigneuriale de la Maison du Temple de Montchamp et ensuite de la commanderie des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem de Montchamp, à cause du mandement de La Garde-Roussillon, et ressort de la sénéchaussée d'Auvergne, en appel de la prévôté de Saint-Flour.
— Son église, dédiée à Saint-Jean, dépendait de la Maison du Temple, puis de la commanderie de Montchamp, comme membre annexe, et le curé était à la nomination du commandeur de Jabrun.
— Elle a été érigée en sucursale par décret du 28 aout 1808.
Sources: Dictionnaire topographique du département du Cantal, par M. Emile Amé. Paris Imprimerie de Nationale M DCCC XCVII.

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704

Jacqueville et Maurepart   (77)

Jacqueville et Maurepart


Département: Seine-et-Marne, Arrondissement: Fontainebleau, Canton: La Chapelle-la-Reine - 77


Ancien domaine du Temple de Jacqueville
Ancien domaine du Temple de Jacqueville


Après la chute des Templiers, l'Ordre de l'Hôpital Saint-Jean-de-Jérusalem s'était mis en possession de la terre et seigneurie de Jacqueville, située à une lieue de Larchant, que les chevaliers du Temple avaient acquise en 1262 et 1264, de Jean, seigneur de Jaceville et d'Isabelle, veuve d'Anselme de Jacleville, sa mère, ainsi qu'il résulte d'une charte de 1293, de Drogon de Beaumont, de qui mouvait cette seigneurie et qui en approuva et confirma la cession aux Templiers.

En 1475, Messire Jean Boulanger, chevalier, chambellan du Roi et premier président au parlement de Paris, proposa au Grand-Prieur de France d'échanger la terre de Jacqueville contre celle de Maurepart, qu'il offrait de céder à l'Hôpital. Cet échange fut accepté et réalisé par un acte du garde de la prévôté de Nemours, en date du 29 juillet 1476, où il est dit que la commanderie de Beauvais jouira de la terre et seigneurie de Maurepart avec ses dépendances,: comme le lieu se comporte, selon les bornes séans, près de la Chapelle-la-Royne, au pays de Gastinois.

Domaine du Temple de Maurepart


Département: Seine-et-Marne, Arrondissement: Fontainebleau, Canton: La Chapelle-la-Reine - 77


Domaine du Temple de Maurepart
Domaine du Temple de Maurepart


La maison de Maurepart ne devait pas être éloignée de la Chapelle-la-Reine. Elle fut démolie au XVIe siècle ; il n'en resta plus que les terres qui étaient affermées avec les droits seigneuriaux, en 1640.
Sources: les commanderies du Grand-Prieuré de France - Eugène Mannier - Paris, Aubry et Dumoulin, 1872 (Paris)

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705

Jales   (07)

Maison du Temple de Jalès
Département: Ardèche, Arrondissement: Largentière, Canton: Vans - 07


Maison du Temple de Jalès
Maison du Temple de Jalès


Un frère du nom d'Uc Rigaut parcourut ainsi, entre 1129 et 1134, l'espace compris entre la Haute-Loire et les Pyrénées où il posa les bases de certaines futures grandes commanderies. Il n'atteignit pas le Rhône, mais s'arrêta dans les Cévennes où il reçut, en juin 1131, le mas de Salzet, embryon de la future commanderie de Jalès, des mains de Bermon Pelet, fils de Raimon Pelet, vétéran de la première croisade:
D. Le Blévec, « Les Templiers en Vivarais », pages 39-40 ; et sur le développement de cette importante maison, D. Le Blévec, « La seigneurie des Templiers de Jalès »
La part éventuelle qu'il put prendre dans l'établissement de l'ordre à Saint-Gilles demeure mystérieuse. On ne peut d'ailleurs exclure le rôle actif d'autres frères comme Guilhem de Riallac, plusieurs fois attesté dans la région de Saint-Gilles entre 1146 et 1164. Tôt présent à Richerenches avec Arnaut de Bedos mars 1138:
Cartulaire de Richerenches, nº 24, il traverse le Rhône pour assister à la donation de Pons de Meynes à Montfrin novembre 1146:
Chartier du Temple de Montfrin Gard, nº 001.
Alors qu'il est devenu le premier commandeur de Jalès entre 1151 et 1169:
E-G. Léonard - Gallicarum militæ Templi domorum, page 47.
Il doit être originaire du Vivarais:
D. Le Blévec, « La seigneurie des Templiers de Jalès », page 39
Grâce à l'intervention de Raimon d'Uzès (1150-1188) qui a été décisive en apportant à l'ordre les églises de Saint-Martin de Trévils et de Saint-Paul de Montagnac avec leurs droits paroissiaux:
Chartier du Temple de Montfrin et des Maisons du Gard rhodanien, nº 002 (12 octobre 1161) et 005 (1178)
Un membre d'un très puissant lignage a mis tout son crédit dans la réussite de son entreprise, convoquant par exemple autour de lui et de ses chanoines à Uzès en 1161, le comte Raimon V de Toulouse, le connétable Guilhem de Sabran, ses propres frères Bermon I d'Uzès et Aldebert, l'évêque de Nîmes, l'abbé de Saint-Gilles et quelques autres chevaliers de la suite comtale. Il est fort probable que cet homme, qui a agi aussi en faveur des commanderies de Sainte-Eulalie du Larzac et de Jalès, soit à l'origine de la dévotion de son lignage envers l'ordre.
Parmi les « spiritualia », les restitutions de dîmes sont assez peu représentées dans la région et semblent intervenir plus tardivement:
J. Chiffoleau, « Les transformations », pages 69-70 ; et F. Mazel, La noblesse, pages 207-210. Sur les dîmes en Provence, P. Viard, « La dîme ecclésiastique. »

Il est toutefois arrivé que des laïcs se dessaisissent de quelques uns de ces droits en faveur des ordres militaires, notamment autour de Richerenches. Mais on ne remarque pas ici, comme par exemple autour de la commanderie de Jalès, d'entreprise systématique de récupération des dîmes. A Jalès, les Templiers se sont appliqués à rassembler, grâce à des achats plus qu'aux libéralités des laïcs, les dîmes attachées aux églises qu'ils avaient acquises:
D. Le Blévec, « La seigneurie », page 45-46.

Chapelle du Temple de Jalès


Chapelle du Temple de Jalès
Chapelle du Temple de Jalès


L'évolution relevée pour les maisons templières du Bas-Rhône doit être confrontée aux résultats d'autres travaux. La synthèse que l'on peut tirer des nombreuses monographies désormais disponibles appelle certaines nuances. Noël Coulet donne une nette prééminence aux achats dans la constitution globale des domaines. Certes, les cas de l'Hôpital de Trinquetaille, de Saint-Gilles, de Saint-Pierre de Campublic, ou bien celui du Temple du Mas Déu corroborent ces remarques générales. Mais à y regarder de plus près, il semble bien que pour les commanderies de Jalès et de Sainte-Eulalie, ou bien pour celles du diocèse de Riez, les libéralités des fidèles aient constitué jusqu'au premier tiers du XIIIe siècle un apport non négligeable. Je me demande si ces nuances ne peuvent pas relever d'une différenciation entre milieux urbain et rural. A Jalès, à partir de la fondation (cartulaire 1140) et sur près d'un siècle, les donations comptent pour au moins la moitié du total des acquisitions:
D. Le Blévec, « La seigneurie », page 44.
Les études archéologiques révèlent que les aménagements militaires doivent la plupart du temps être attribués à l'Hôpital partout ou celui-ci succéda au Temple, à Jalès, la disposition des bâtiments ménage de larges ouvertures sur l'extérieur et ce n'est qu'au XIVe siècle que l'ensemble est sérieusement fortifié:
R. Saint-Jean, « La commanderie », page 60.
Pons de Brozet (1260-1298), apparemment originaire des environs de Nîmes, gravit successivement les échelons de commandeur de Jalès, maître en Narbonnais, puis en Provence.
On trouve, encore au milieu du XIIIe siècle, quelques pensées pour l'outremer dans les chartes délivrées au Temple:
Archives départementales des Bouches-du-Rhone (Marseille), 56 H 5220 (confirmation de donation à Jalès, 15 janvier 1244): omnibus fratribus in sancta religione domus Templi domino servientibus citra mare et ultra mare.
Et Chartier du Temple de Saint-Gilles, nº 440 (février 1246): eandem retributionem quam spero habere in bonis spiritualibus que fiunt in domibus Templi citra mare vel ultra te habere concedo.


Si les deux cours d'appel aixoises donnérent, en général, raison aux commanderies contre le zèle des viguiers et des juges locaux, il n'en demeure pas moins que la justice comtale, par le développement de la procédure d'appel, s'insinuait dans la vie des justiciables. En 1307, un accord entre Charles II et le maître Foulques de Villaret établit ainsi que, dans les seigneuries de l'Hôpital, les appels seraient réservés à l'ordre, mais que les seconds appels relèveraient de la cour comtale. Il n'en alla pas différemment de l'autre côté du Rhône, en terre capétienne, où les empiétements des officiers royaux devinrent systématiques. Autour de Jalès et d'Anduze, ceux-ci s'en prirent notamment aux symboles du pouvoir justicier des ordres militaires, comme les fourches patibulaires. En 1295, le viguier d'Uzès procéda par exemple au démantèlement des fourches patibulaires de la commanderie de Jalès pour les remplacer par le gibet du roi. Mais le sénéchal d'Uzès réintégra les Templiers dans leurs droits.
Le 13 octobre 1307, soixante-six Templiers furent donc saisis dans la sénéchaussée de Beaucaire et conduits dans les prisons d'Aigues-Mortes (pour quarante-cinq d'entre eux), de Nîmes (quinze frères) et d'Alès (six frères).

Il revint au concile de Vienne de statuer sur le sort des biens du Temple. Si les prélats français conseillèrent leur attribution à l'Hôpital, ceux du royaume d'Arles, se rangèrent sur l'avis des Italiens, des Anglais et des Allemands qui préconisaient plutôt la création d'un nouvel ordre militaire qui hériterait du patrimoine templier. Au terme de ces débats, la bulle « Ad providam (2 mai 1312) » prescrivit pourtant le transfert des biens du Temple à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. On connaît les difficultés que Philippe le Bel créa à l'Hôpital pour la récupération des possessions de l'ordre défunt. Dans la sénéchaussée de Beaucaire toutefois, Raimon d'Olargues, lieutenant du prieur de Saint-Gilles, put théoriquement prendre possession de l'ensemble des commanderies, et notamment de celle de Saint-Gilles, dès le 4 mai 1312. Et à Jalès, le curateur royal chargé de l'administration des biens de la commanderie fit dresser un état des lieux dès janvier 1312 - donc avant la promulgation de « Adprovidam » -, peut-être pour préparer la passation à l'Hôpital:
J. Raybaud, Histoire, 1.1, page 241 ; R. Saint-Jean, « La commanderie de Jalès », page 60.
Voir le site de la commanderie de Jales
Sources: Damien Carraz - l'Ordre du Temple dans la Basse Vallée du Rhône - 2005. Lyon

Maîtres ou commandeurs de Jalès
(Ardèche, commune de Berrias, arrondissement Largentière, canton de Vans)
La commanderie de Jalez était la maison chèvetaine des possessions du Temple, situées dans le Gévaudun et le Vivarais. La liste suit de ses commandeurs, appelés premièrement « maître »
Guillaume de Riallac (Guillelmus de Riallaco) - 1151-1152, 1157, 1168-1169
(Présent à Richerenches 1144; à Marseille 1144, 1150; Montfrin 1146.)
Bego de Savardac (Bego de Savardac ou Savarzac) - 1177
(Severac, Aveyron, arrondissement de Millau)
Commandeur de Sainte Eulalie, 1176; maître de Rodez 1176.
Frotard de Rocosel (Frotardus de Rocosello) - 1181
(Ceilhes-et-Rocozels, Hérault, arrondissement Lodève, canton Lunel)
Commandeur de Sainte Eulalie, 1184, 1186-1188;
Commandeur de Pézenas, 1192-1193;
Commandeur de Perieis, 1202;
Commandeur de Narbonne 1204.
Guillaume de Garrigues (Guillelmus de Garriga) - 1181, 1186-1187
Commandeur de Sainte Eulalie, 1184.
Robert, Robert del Teil, del Tel, de Tilio ou de Tilie - 1191, 1194-1196
(Selon Chassaing, Cartulaire des Templiers du Puy, ces formes et d'autres semblables peuvent dériver « soit d'anciennes tuileries, soit de ces larges tuiles à rebords » trouvées sur l'emplacement des villas romaines.)
Commandeur de Roaix, 1200-1202, 1205-1207;
Commandeur de Lus la Croix Haute 1204-1205, 1215.
Guillaume de Garde (Guillelmus de Garda) - 1200
Guillaume de Saint-Maurice (Guillelmus de Sancto Mauricio) - 1200
Foulques de Montpezat (Fulco de Montepesato) - 1201-1202, 1204, 1207-1214, 1218
Commandeur de Mas Deu 1207;
Commandeur de Le Puy 1210;
Commandeur de Pézenas 1213, 1218-1219.
Maître en Provence et Espagne 1224, 1228, 1234.
Pierre de Ferrar (Petrus Ferrarii) - 1203
Bermund (Bermundus)- 1206
Commandeur de Richerenches, 1200.
Commandeur de Ruou, 1202, 1211.
Commandeur de Pézenas 1203.
Maître de Toulouse, 1205, 1206.
Gaucelme de Barjac (Gaucelmus de Barjaco) - 1214-1215, 1219
(Barsac, Drôme, arrondissement Die)
Gaucelme de Rivières (Gaucelmus de Riperia, de la Ribieyra) - 1219-1220
(Rivières, Gard, arrondissement Aies)
Bermund de Casteljau (Bermundus de Castrogaudio, del Castel Gaug) - 1223, 1233-1235
(Ardèche, arrondissement Largentières)
Commandeur de Richerenches, 1219.
Guillaume de Solessac - (Guillelmus de Solessas) - 1226-1229
Commandeur de Pézenas 1219.
Gaucelme de Roche (Gaucelmus de Rupe) - 1237
Raymond de Jordan (Raimundus Jordani) - 1238-1240, 1246-1248
Pierre de Ferrar (Petrus Ferrarii) - 1243-1246, 1248-1252
Sous-commandeur Pézenas 1229-1232.
Commandeur de Pézenas 1253-1254.
Commandeur de Montpellier 1246.
Commandeur de Saint Gilles, 1252.
Pons Niel (Poncius Nielli) - 1256-1260 - et aussi en 1270, selon Trudon des Ormes.
Commandeur de Gap et Embrun 1243.
Commandeur de Saint-Maurice 1244.
Commandeur de Lachau 1252.
Pons de Brouzet (Poncius de Brozeto) - 1260-1265
Maître de Carcassonne et Razès 1273-1274.
Maître en Provence 1280-1292.
Maître en deçà-mer 1292 q.v.
Guillaume de Rochefort (Guillelmus de Rocaforti) 1265
Commandeur de La Selve 1259, 1267.
Bertrand de Châteauneuf (Bertrandus de Castronovo) 1267-1272
(Châteauneuf-Randon, Lozère, arrondissement Mende)
Commandeur de La Selve 1280.
Bertrand de Viviers (Bertrandus de Vivariis) - 1273-1275, 1276-1277
(Ardèche, arrondissement de Privas)
Gaucelme de Rivières (Gaucelmus de Riperia) - 1275 (sirca)
Bermund d'Aspères (Bermundus de Asperellis) - 1281-1284
(Aspères, Gard, arrondissement de Nîmes)
Commandeur de Pézenas 1288-1289.
Commandeur d'Avignon 1294.
Bernard de Jordan (Bernardus Jordani) - 1287-1292
Guillaume del Ranco (Guillelmus de Ranco) - 1294-1303
(Ranc-d'Avènne, Ardèche, canton Joyeuse)
Commandeur de Gap 1305.
Commandeur de Montpellier 1307.
Guillaume de Joucou (Guillelmus de Jocone) - 1307
(Joucou, Aude, ou Limoux, can. Belcaire)
Sous-commandeur de Garin 1238-1239.
Voir Finke II, page 375
— Fonds: Archives des Bouches du Rhône H1, 553, 554, 585; H2 58-86, 98.
— Archives Lozère, G 121 et 404.
— Voir Trudon des Ormes, page 239.

Sources: E.-G. Léonard. - Introduction au Cartulaire manuscrit du Temple (1150-1317), constitué par le marquis d'Albon et conservé à la Bibliothèque nationale, suivie d'un Tableau des maisons françaises du Temple et de leurs précepteurs. - Paris, E. Champion, 1930. in-8º, xv-259 pages.

Dépendances
La Maison, ou plutôt la grange de Grosfau, Commune: Chaudeyrac - 48.
La Maison de « Saint André-de-Cruzières » ou de « Saint-Sauveur-de-Cruzières - 07 ».
La première était régie par Bertrand de Francisque (1288) et Raymond Labuldoyra (1295), qu'on appelle « commandeur »; et ensuite par Jean d'Urser, intitulé « grangier » dans le Procès d'Alès. Bertrand Francisque est « commandeur de Grosfau et de Les Salelles » dans ces mêmes actes.
Pons de Blanc (Aveyron, canton de Camarés) est commandeur de Cruzières en 1275.
Fonds: — Pour Grosfau, voir Trudon des Ormes page 296.
— « Grosfau, commune de Chaudeyrac, Lozère, arrondissement de Mende, canton Châteauneuf de Randon »
— Archives, Bouches du Rhône, 56H, Grand Prieuré de Saint, Gilles.

Sources: E.-G. Léonard. - Introduction au Cartulaire manuscrit du Temple (1150-1317), constitué par le marquis d'Albon et conservé à la Bibliothèque nationale, suivie d'un Tableau des maisons françaises du Temple et de leurs précepteurs. - Paris, E. Champion, 1930. ln-8º, xv-259 pages.

Possessions du Temple de Jalès
— Saint André de Cruziàres 1155-1302
— Chandolas, Ardèche, canton Joyeune, 1186-1296.
— Cornillon (pâturages) Gard, canton Pont Saint-Esprit, 1236-1291.
— Alès, Bessas (Ardèche, arrondissement Largentière), Antignargues (Gard, canton Lésignan, com. Aigrement), 1199-1296.
— Banne, (Ardèche, canton Les Vans), 1152-1302.
— Barjac,(est à la limite de la frontière du département de l'Ardèche, près de Jalès (Gard - 30) 1273-1298.
— Beaulieu, Bea-de-Jun, (En dessous de Jalès) 1275-1298.
— Courry, (Gard - 30) 1207-1262.
— Berrias, (En dessous de Jalès) 1150-1311.
— Grospierres, (Près de la Commanderie de Chandolas, au dessus de Jalès) 1150-1295.
— Joyeuse, (Ardèche - 07), 1222-1295.
— Chaudeyrac, Lozère - 48.
— Les Laubies, Lozère - 48.
— Saint-Frézal-d'Albuges, (Lozère - 48), 1228-1295.
— Malons, (Malons-et-Elze: Gard - 30), 1289-1300.
— Rosières et Planzolles, (Ardèche, canton Joyeuse) 1231-1302.
— Sallelles, (Ardèche, canton Saint-Etienne de Lugdarès.
— Chazalettes, (Ardèche, Commune: Borne - 07)
— Peyraube, (Ardèche, Commune: Bessas - 07) 1177-1297.
— Grosfau, (Lozère, paroisse de Chaudeyrac - 48)
— Les Assions, (Ardèche - 07)
— Saint Romain-le-Désert, (Saint-Romain: Ardèche - 07) 1131-1298.
Fonds: Archives Bouches du Rhône H 56 5219-5245, Grand Prieuré des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem.
Sources: E.-G. Léonard. - Introduction au Cartulaire manuscrit du Temple (1150-1317), constitué par le marquis d'Albon et conservé à la Bibliothèque nationale, suivie d'un Tableau des maisons françaises du Temple et de leurs précepteurs. - Paris, E. Champion, 1930. ln-8º, xv-259 pages.

Lire la page des chartes de la commanderie de Jalès

Jalès
Déjà en 1183, Nicolas avait donné diverses terres de son Eglise à l'abbaye de Mazan, et, en 1186, il lui fit de nouvelles concessions. L'année suivante, c'est-à-dire au mois de février 1187, il céda à la commanderie de Jalès les églises de Saint-Pierre de Banne, de Saint-Martin de Chandolas et de Saint-Laurent d'Avonas (la Maisonneuve, annexe de Chandolas.) Une bulle de Grégoire VIII confirma peu après cette donation.

Jallès, Jalais ou Jalès était un château qui, des Templiers, passa en 1311 aux chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem ; il était situé sur une éminence, au centre de la plaine de Berrias qui était couverte, il y a un peu plus d'un demi-siècle, d'une vaste forêt dont il reste encore quelques vestiges. Déjà, en août 1171, cette commanderie avait reçu d'Armand de Banne et de ses enfants, moyennant la somme de deux cents sols, tous les droits qu'ils avaient en l'église de Banne, et tout ce qu'ils avaient coutume d'y prendre ; elle reçut encore, un peu plus tard, en 1203, toutes les dîmes que Hugues de Banne avait droit de lever dans la même paroisse.

Annonay
Département: Ardèche, Arrondissement: Tournon-sur-Rhône,
En cette année 1250 fut fondée à Annonay, par la famille de Roussillon, une commanderie de l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem.
Annonay

Il nous reste fort peu de choses de l'épiscopat d'Aymar. Nous ne saurions dire si ce fut à lui ou à son prédécesseur qu'Odilon de Vernon, seigneur de Ribes, prêta hommage dans le courant de l'année 1326. En la même année, la petite commanderie de Saint-Jean-de-Trignan ou d'Artignan, à Saint-Marcel-d'Ardèche, unie en 1383, à la commanderie de Jalès, fit, avec l'évêque et le chapitre de Viviers, un échange qui mérite d'être signalé : « Le commandeur donna à l'évêque tous les domaines, censes et autres droits qu'il avait dans le lieu de Donzère, et en contre échange lesdits évêque et chapitre donnèrent au commandeur les droits des dîmes qu'ils avaient droit de prendre pour raison de l'église de Saint-Marcel aux tènements de Plandolas et de Saint-Marcel, dans lequel échange il appert que la chapelle de Saint-Sulpice n'est point paroisse, mais chapelle de dévotion dépendante de l'église de Saint-Marcel, le curé et le prieur de laquelle est obligé d'administrer les sacrements aux habitants de la grange et village de Trignan.
— Acte reçu par Payan, notaire » (1).
1. Notes sur l'origines des églises du Vivier par A. Mazon, tome II, page 114.

XXXI
Louis, évêque de Viviers, constitue ses représentants dans l'enquête ordonnée au sujet des Templiers. Année 1308.
Charte Texte en latin
Sources : Roche, Auguste. Armorial généalogique et biographique des évêques de Viviers. Tome 1. Lyon 1894. BNF

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706

Jarnegues   (13)

Jarnègues (Ile du Rhône)


Département: Bouches-du-Rhône, Arrondissement et Canton: Nimes, Commune: Tarascon - 13


Domaine du  Temple sur l'ile de Jarnègues
Domaine du Temple sur l'ile de Jarnègues


D'abord établis dans l'île de Jarnègues, les Templiers se seraient transportés près de la porte de la Condamine à Tarascon dans les années 1180:
M. Constantin, Les paroisses, tome II, page 103.

Certains frères devaient posséder un talent prisé de négociateur. Ainsi le maître en Provence Uc Jaufré, qui intervint lors de deux affaires entre l'archevêque d'Arles et des laïcs, mais qui fut surtout l'un des artisans du premier traité de Jarnègues entre Raimon V et Alphonse II, en avril 1176: L.-A. Boyer, Additions, page 22 (1173); et Boeuf, nº 122 (1174).

En 1176, il se trouve parmi les arbitres choisis dans la partie du roi d'Aragon, A. I. Sanchez Casabon, Alfonso II, page 300-301, nº 215: Transaccio et amicabilis composicio prenominata facta est anno et mense quo supra mediante Ugone Gaufredi, magistro milicie Templi, astantibus ei pro parte régis Raimundo de Monte Canato, Guidone Gerreiato et Amallo de Villa Mulorum. Et pro parte comitis, Ermengarde, Narbone vicecomitissa, Ismidone de Pauta, et Guillelmo de Sabrano, comestabulo.

Et, lorsque le 26 janvier 1190, après une décennie de guerre, Barcelone et Toulouse concluent une nouvelle paix au même lieu, on trouve encore parmi les cinq médiateurs, Pons de Rigaud, maître du Temple en Provence-Espagne, et le commandeur de l'Hôpital de Saint-Gilles. On comprend dès lors pourquoi d'importantes commanderies du Temple étaient choisies comme lieux de négociation.
Sources: Damien Carraz - l'Ordre du Temple dans la Basse Vallée du Rhône - 2005. Lyon

Les portes historiques de Tarascon



porte Jarnègues
Porte Jarnègues


Des quatre portes secondaires des remparts, la porte Jarnègues est la seule qui existe encore. La porte donnait sur un pont enjambant un bras ou « brassière » du Rhône qui entourait l'île de Jarnègues, elle était la plus vaste des nombreuses îles jalonnant le lit du fleuve, aujourd'hui disparue.


Porte de la Condamine
Porte de la Condamine


Les vestiges des remparts de Tarascon sont un ensemble architectural très intéressant. Ils comprennent la Porte Saint-Jean (17e et 18e siècles), la Porte de Jarnègues (12e et 17e siècles) et la Porte de la Condamine (14e siècle). La Porte de la Condamine est classée monument historique et la Porte Saint-Jean est inscrite dans l'inventaire des monuments historiques.
Sources images - divers Internet, ville de Tarascon

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1811

Javrezac   (16)

Département: Charente, Arrondissement et Canton: Cognac - 16


Domaine du Temple de Javrezac
Domaine du Temple de Javrezac


Les moulins de Javrezac furent, dès 1220, l'objet d'une transaction entre les Templiers de Châteaubernard, les religieux de Fontdouce, Rainulfe, Chaudorat et consorts.
Il arrivait, comme aujourd'hui, que les biens communaux étaient les plus mal régis. Prompt à en recueillir les fruits, chaque copartageant faisait la sourde oreille quand on l'invitait à contribuer de sa bourse à quelque réparation urgente. Ainsi les moulins de Javrezac avaient éprouvé peu à peu de telles dégradations, qu'ils menaçaient ruine. Enfin, les portionnaires Templiers, les religieux de Fontdouce et les susdits Rainulfe, Chaudorat et autres convinrent de ce qui suit : Tout débat cessant, les moulins seront sous la protection des religieux Templiers et de ceux de Fontdouce. Ces religieux recevront, annuellement, de Rainulfe et autres, savoir : les Templiers, trois sous de monnaie courante sans intérêts, et ceux de Fontdouce douze deniers. Les meuniers seront choisis d'un commun accord. On leur accordera une part dans le bénéfice. Les frais seront prélevés par les Templiers sur le revenu total. Il y aura quatre clefs. Les choses imprévues se traiteront à l'amiable, y compris l'hébergement et les frais de voyage. Acte passé l'an 1220 dans le cloître de Saint-Léger de Cognac, en présence de Guillaume Chabris, Seguin, Picard, frères Templiers ; Guillaume de Roissac, chapelain de Châteaubernard ; P. de Echallat, moine et prêtre ; Aimeric de Jarnezelle (Jarnezeau) ; frères de Fontdouce ; Baudoin, prieur de Bréville; Jean de Coulonges, chapelain du même lieu ; Guillaume Chaudorat, Guillaume de Pont et plusieurs autres.

Cet acte, recopié au XVIIe siècle, était muni d'un sceau de cire verte aux armes des Templiers et des religieux de Fontdouce : ceux-ci portaient un brochet nageant sur fond d'argent.

Cette transaction, extraite des chartes du grand prieuré d'Aquitaine, est extrêmement remarquable. Elle nous fait regretter davantage les documents qui ont péri dans les guerres et les révolutions : c'est ainsi que les ruines d'Herculanum et de Pompéi émeuvent les sympathies du visiteur en faveur de tant de villes célèbres qui n'existent plus.

Ce qu'il faut savoir :
Dans le village de Javrezac, ensemble de moulins et d'habitations qui enjambe la rivière Antenne et relie Javrezac à Cognac. Ces moulins étaient auparavant la propriété des Templiers de la Commanderie de Châteaubernard et de l'abbaye de Fontdouce.

En suivant la route de Cognac à Saintes, à l'ouest du pont de Cognac, on rencontre des hauteurs fertiles dominant les rives du fleuve et la vallée qui renferme le village de Crouin, cette espèce de parterre où les Bénédictines avaient jusqu'à deux maisons de campagne. Après avoir gravi une côte longue mais peu inclinée, l'œil aperçoit la rivière de l'Antenne coulant sur un lit de cailloux et l'agreste coteau sur lequel s'étagent en amphithéâtre les maisons proprettes du bourg de Javrezac. De la route on entend le tic-tac de ces moulins et on voit même jaillir en écume l'onde élevée par les vannes. Les plus anciens titres qui puissent nous faire connaître Javrezac regardent, en effet, ces moulins, situés au-dessous de l'église. Celle-ci se trouve à mi-côte ; c'est une croix latine, que domine une flèche gothique élevée dans ces derniers temps.

Les moulins de Javrezac furent, dès 1220, l'objet d'une transaction entre les Templiers de Châteaubernard, les religieux de Fontdouce, Rainulfe, Chaudorat et consorts. Il arrivait, comme aujourd'hui, que les biens communaux étaient les plus mal régis. Prompt à en recueillir les fruits, chaque copartageant faisait la sourde oreille quand on l'invitait à contribuer de sa bourse à quelque réparation urgente. Ainsi les moulins de Javrezac avaient éprouvé peu à peu de telles dégradations, qu'ils menaçaient ruine. Enfin, les portionnaires Templiers, les religieux de Fontdouce et les susdits Rainulfe, Chaudorat et autres convinrent de ce qui suit : Tout débat cessant, les moulins seront sous la protection des religieux Templiers et de ceux de Fontdouce. Ces religieux recevront, annuellement, de Rainulfe et autres, savoir : les Templiers, trois sous de monnaie courante sans intérêts, et ceux de Fontdouce douze deniers. Les meuniers seront choisis d'un commun accord. On leur accordera une part dans le bénéfice. Les frais seront prélevés par les Templiers sur le revenu total. Il y aura quatre clefs. Les choses imprévues se traiteront à l'amiable, y compris l'hébergement et les frais de voyage.

Acte passé l'an 1220 dans le cloître de Saint-Léger de Cognac, en présence de Guillaume Chabris, Seguin, Picard, frères Templiers ; Guillaume de Roissac, chapelain de Châteaubernard ; P. de Echallat, moine et prêtre ; Aimeric de Jarnezelle (Jarnezeau) ; frères de Fontdouce ; Baudoin, prieur de Bréville ; Jean de Coulonges, chapelain du même lieu ; Guillaume Chaudorat, Guillaume de Pont et plusieurs autres.

Cet acte, recopié au XVIIe siècle, était muni d'un sceau de cire verte aux armes des Templiers et des religieux de Fontdouce : ceux-ci portaient un brochet nageant sur fond d'argent.

Cette transaction, extraite des chartes du grand prieuré d'Aquitaine, est extrêmement remarquable. Elle nous fait regretter davantage les documents qui ont péri dans les guerres et les révolutions : c'est ainsi que les ruines d'Herculanum et de Pompéi émeuvent les sympathies du visiteur en faveur de tant de villes célèbres qui n'existent plus.

Dans une sombre gorge, au nord de Boussac, se trouvait un lieu marécageux, couronné de hauteurs abruptes : c'était Préziers. Un moulin à eau, dont le tic-tac monotone et le cri des oiseaux de proie ajoutaient encore à l'horreur du site, fut choisi pour principal théâtre de la bande déprédatrice. Elle y apparat en l'an IV (1796).
Elle se composa d'abord de huit brigands, anciens agents de la Terreur, dénonciateurs pour la plupart. Les fermes voisines de La Templerie, de Lorgère et de La Commanderie furent les premiers lieux visités par les brigands.
Sources : Cousin, Eugène. Histoire de Cognac, Jarnac, Segonzac et d'un grand nombre de localités entre Saintes et Châteauneuf, Archiac et Rouillac, Pons et Saint-Jean d'Angély, dans leurs rapports avec l'histoire générale de la France, depuis les temps celtiques jusqu'à l'an 1882. Bordeaux 1882. - BNF

Javrezac
Un document de 1537 nous montre Javrezac avec ses moulins (il n'est pas précisé s'il s'agit de deux bâtiments ou d'un moulin noir et un moulin blanc dans le même lieu) situés en aval d'Angeliers, munis de chaussées sur les deux rives de l'Antenne en indivision entre l'abbaye de Fontdouce et le commandeur de Châteaubernard.
Sources : Wikipedia

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758

Jezainville   (54)

Fief du Temple de Jezainville


Département: Meurthe-et-Moselle, Arrondissement: Nancy, Canton: Dieulouard - 54


Fief du Temple de Jezainville
Fief du Temple de Jezainville


On a vu plus haut que les Templiers possédaient une maison à Jezainville, et il est probable qu'une partie des biens que nous avons indiqués à l'article Millery, comme pouvant appartenir au Temple de ce lieu, dépendaient en réalité de Jezainville, qui en est peu éloigné. Une partie des terres du Temple de Jezainville fut, après la dispersion des chevaliers, donnée aux Antonistes de Pont-à-Mousson. Le commandeur de Saint-Antoine était patron de la chapelle de Sainte-Marguerite à Jezainville (1).
1. V. Pouillé du diocèse de Toul, par le P. Benoit, tome II, page 350, et l'Histoire des Templiers, du P. M. Jeune, tome II, p. 45.
Sources: M. Auguste Didot. Mémoire sur les Etablissements de l'Ordre du Temple en Lorraine (Duchés de Lorraine et de Bar, évêchés de Metz, Toul et Verdun). Tome I, Nancy MDCCCLVI.

Jezainville


— Canton de Pont-à-Mousson (preceptorie de Templiers)
— Gissainville, 1270 (Titres des chartes, tome I, Pont, fief III, n° 3)
— Inservilla juxta Pontem à Monsson, 1276 (Charte des Antonistes de Pont-à-Mousson)
— L'Hôpital de Gezainville, 1289 (Ibidem)
— Gisienville, 1304 (Titres des chartes I Pont dom. II, n° 13)
— Gizainville, 1385 (chartes de l'abbaye de Saint-Epvre)
— Gisainville, Gesienville, (dom de Pont-à-Mousson)
— Gesainville, (Ibidem)
— Juzainville, (titre de l'abbye de Saint-Epvre)
— Le fief de Jezainville relevait du marquisat de Pont-à-Mousson
Sources: Dictionnaire Topographique du département de la Meurthe-et-Moselle, par M. Henri Lepage. Paris Imprimerie Nationale M. DCCC. LXII

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707

Joigny   (89)

Maison du Temple de Joigny


Département: Yonne, Arrondissement: Auxerre, Chef-lieu de Canton - 89


Maison du Temple de Joigny
Maison du Temple de Joigny


La maison du Temple de Joigny, au diocèse de Sens, faisait partie de la baillie du Temple de France, et plus directement peut-être de la petite baillie du Temple de Coulours-en-Othe ; c'est du moins ainsi que nous nous expliquons que le précepteur de la baillie de Coulours, frère Jean Morel ou Moreau, de Beaune, ait pu venir faire une réception à Joigny, en 1306, et se substituer au précepteur de la maison, Dominique de Dijon, frère sergent « Procès, tome II, page 368. » Dominique est dit indifféremment gardien ou précepteur de la maison de Joigny, maison peu importante sans doute. « Procès, tome I, page 104 (Dominicus preceptor de Jonneyo Lingonensis, Senonensis diocesis) »

précepteur de Joigny: 1307, frère Dominique de Dijon, sergent.
Sources: Trudon des Ormes: Les possessions templières recueillent durant les interrogatoires des templiers par les hommes de Philippe le Bel et les commissions pontificales des diocèses de France.

Procès tome I, page 634


Frater Dominicus de Divione serviens, Lingonensis diocesis, preceptor domus Templi de Joigniaco Senonensis diocesis, testis supra juratus, septuagenarius vel circa, non defferens mantellum ordinis, quia ipsum vetustate consumptum voluntarie dimiserat; postmodum radi fecerat sibi barbam, cum quo inquisitum fuerat, absolutus et reconciliatus per dominum archiepiscopum Remensem in concilio Remensi.

Procès tome II, page 368


Frater Dominicus de Divione custos domus de Joigniaco, etatis quadraginta annorum, juratus eodem modo de se et aliis in causa fidei dicere veritatem, et interrogatus de tempore et modo sue recepcionis, dixit perjuramentum suum quod receptus fuit apud Divionem, per fratrem Henricum de Dola, quadraginta quinque, anni sunt elapsi vel circa, presentibus fratribus Guillelmo Rougepere patre suo naturali et dicto Wale fratre suo naturali, fratribus dicti ordinis.

Procès tome II, page 368


Item frater Johannes de Sivriaco presbyter, etatis viginti octo annorum vel circa, juratus eodem modo de se et aliis in causa fidei -368- dicere veritatem, et interrogatus de tempore et modo sue recepcionis, dixit per juramentum suum quod fuit receptus apud Joigniacum, per fratrem Johannem Morellum de Belna preceptorem baillivie de Coulours, in festo beati Bartholomei ultimo preterito fuit annus, presente fratre Dominico preceptore de Joigniaco, et pluribus aliis de quorum nominibus non recolit.
Sources: Procès des Templiers, publié par M. Jules Michelet, tome 1 et 2 — Imprimerie Nationale — Paris — M. DCCC. LI.

Interrogatoire du frère Jean de Sivrey


« J'ai été reçu à Joigny, dit-il, par le frère Jean Moreau de Beaune, précepteur de la baillie de Coulours, il y a un an à la dernière Saint-Brathélemy, en présence du frère Dominique, précepteur de Joigny, et plusieurs autres dont j'ai oublié les noms. »
Sources: Procès des Templiers, publié par M. Jules Michelet, tome 1 et 2 — Imprimerie Nationale — Paris — M. DCCC. LI.

Maison du Temple de Joigny


Un document de 1138 fait état d'un don de 15 livres de rentes par le comte de Joigny aux Templiers, sur ses droits de péage, pour l'entretien d'une de leur chapelles.

En 1162 ils échangèrent cette rente contre des bois et terres.
En 1211 ils achètent les terres de Simon de Courtanron à Corberie.

En 1188 l'ordre des hospitaliers reçut en donation du comte Guillaume des prés et terres situés à Saint-Thomas. Leur commanderie fut réunie à celle de Launay en 1469.
Sources: Histoire de la ville et du comté de Joigny, A. Challe Bnf

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708

Jouy-le-Comte (Fief Vignoru)   (95)

Jouy-le-Comte, Fief du Temple de Vignoru


Département: Val-d'Oise, Arrondissement: Beauvais, Canton: Méru, Commune: Esches - 60


Fief du Temple Vignoru
Fief du Temple Vignoru


Fief Vignoru que les Templiers possédaient au dit lieu, appelé le « fief de Vignoru » en la paroisse de Jouy-le-Comte, et qui avait été donné en 1280 à la chevalerie du Temple, par Jean de Jouy, écuyer, et Pétronille, sa femme.

D'après l'acte de donation, ce fief consistait en un lieu manoir sis à Jouy, « apud Joyacum » avec douze arpents de vigne derrière le dit manoir et deux hostises, douze journaux de terre à semence, terre « sementis » au mont de Jouy.
Seize journaux de pareille terre à la Croix-de-l'Ile, « ad crucem de Insula »
A la Pierre-Heluin, « ad Petram Helewini »
Deux arpents de pré et deux journaux de terre à semence, au territoire de Beaumont-sur-Oise, « Belli montis super Isaram ».
Huit autres journaux au village de Mesnil-Saint-Denis, « Mesnilii sancti Dyonisii », diocèse de Beauvais.

Chambly




Bien du Temple à Chambly
Domaine du Temple de Chambly


— Des cens àChambly.
— Quatre arrière-fiefs, dont l'un tenu par Michel le Rat.
— Le second par Guillaume de Jouy.
— Le troisième par Laurent de Beaumont.
— Et le quatrième par Jean du Caillou de Chambly.

Le fief de Vignoru relevait des religieux du Val-Notre-Dame, qui avaient droit d'y prendre chaque année seize setiers de vin, de lamère-goutte. Mais en 1298, ces religieux avaient renoncé à ce droit pour une rente de sept livres parisis par an.

Le domaine de l'Hôpital à Jouy comprenait une soixantaine d'arpents de terre, en labour, vigne, prés et bois qui rapportaient avec les droits de justice et seigneurie, 20 livres en 1568, 100 livres en 1613, 600 livres en 1733, et 1,000 livres en 1783.
Sources: les commanderies du Grand-Prieuré de France - Eugène Mannier - Paris, Aubry et Dumoulin, 1872 (Paris)

Jouy le Comte


— Jouy le Comte près l'Ile Adam.
— Ce lieu fut cédé à Philippe Auguste.
— L'an 1200, l'abbé de Saint Vincent de Senlis vendit à Mathieu III comte de Beaumont trois arpents de terres labourables à Jouy.
— En 1377 Evard de Lusarches tenait en fief de Philippe de Beaumont seigneur de Lusarches la terre de Jouy.
— Les Templiers y avaient une maison.
Sources: Mémoires de la Société des antiquaires de Picardie. Volume 4, par Drouet-D'Arcq. Amiens, 1855.

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1028

Jumillac-le-Petit   (24)

Domaine du Temple de Jumillac-le-Petit


Département: Dordogne, Arrondissement: Nontron, Canton: Brantôme, Commune: La Chapelle Faucher - 24


Domaine du Temple de Jumillac-le-Petit
Domaine du Temple de Jumillac-le-Petit



Chapelle du Temple de Jumilhac
Chapelle du Temple de Jumilhac - Sources: Jack Bocar


Jumillac-de-Cole


— Secteur de la commune de la Chapelle-Faucher.
— Jumilhacum (pouillé du XIIIe siècle)
— Jumillac le Petit, 1734 (rôle des paroisses)
— Membre de la Maison du Temple de Puymartin (O.S.J.)
Sources: M. Le Vicomte de Gourgues - Dictionnaire Topographique du Département de la Dordogne - Paris Imprimerie Nationale - M DCCC LXXIII.

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709

Jurques   (14)

Domaine du Temple de Jurques


Département: Calvados, Arrondissement: Vire, Canton: Aunay-sur-Odon - 14


Domaine du Temple  deJurques
Domaine du Temple de Jurques


Les Templiers possédaient à Jurques plusieurs pièces de terre qui dépendaient du fief de Cahagnes.
Sources: les commanderies du Grand-Prieuré de France - Eugène Mannier - Paris, Aubry et Dumoulin, 1872 (Paris)

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710

Jussy (Aisne)   (02)

Maison du Temple de Jussy


Département: Aisne, Arrondissement: Saint-Quentin, Canton: Saint-Simon - 02


Maison du Temple de Jussy
Maison du Temple de Jussy


L'existence de la maison de Jussy reposerait sur quelque chose de plus précis: il est en effet question, dans un arrêt du Parlement (novembre 1262), d'un différend entre le précepteur de la maison du Temple de Jussy et Jean des Roches, écuyer. Or cette maison pourrait bien être celle que nous indiquons, l'enquête ayant été faite par le bailli de Vermandois.
Sources: Trudon des Ormes: Possessions de l'Ordre du Temple en Picardie. Editions Yvert et Tellier. Amiens 1893

Jussy


— Canton de Saint-Simon
— Jussi, 1257 (Livre rouge de Chauny, collection de M. Peigné-Delacourt)
— Domus Templi de Jussiaco, 1269 (Olim, tome I, page538)
— Jussy-et-Cama, 1582 (Archives de la ville de Saint-Quentin)
— Jussy-Camas, 1729 (Intendance de Soissons, C 274)
— La seigneurie appartenait en partie à l'abbaye de Saint-Nicolas-aux-Bois et relevait de Chauny.
Sources: Dictionnaire Topographique du département de l'Aisne, par M. Auguste Matton, Paris Imprimerie Nationale M. DCCC. LXXI

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Jussy-le-Chaudrier   (18)

Maison du Temple des Bordes


Département: Cher, Arrondissement: Bourges, Canton: Avord, Commune: Jussy-le-Chaudrier - 18


Maison du Temple des Bordes
Maison du Temple des Bordes


On trouve des traces de cette commanderie dans des documents datant de 1170.
Elle est située à l'Ouest du village dans un lieu-dit appelè « Les Bordes » du nom très probablement de son dernier précepteur d'où le nom que l'on rencontre parfois avec ce nom de « commanderie des Bordes. »

Gui Dauphin, chevalier du Temple, et non des moindres, était, avons-nous dit, précepteur de Celles lors de la chute de son Ordre; mais, avant d'aller habiter le Temple de Celles, Gui avait été précepteur de Jussy-le-Chaudrier « in domo Templi de Jussiaco le Chaudier, diocesis Bituricensis. »

C'est lui-même qui nous l'apprend dans l'enquête de l'année 1311. Gui, dit en effet, qu'étant précepteur de Jussy, il avait reçu, environ treize ans auparavant, c'est-à-dire vers 1298, en cette maison, deux servants berrichons, en présence de frère Jean de Menat ou d'Aigueperse, prêtre, de frère Raynaud des Bordes, sous-précepteur de Jussy et de frères servants « Procès, t. I, p. 418. » Autre récit de cette réception, « Procès, t. II, pages 239 et 254. »

Il est aussi fait mention du Temple de Jussy dans le Journal du trèsor du Temple, déjà cité, pour l'année 1296: « de preceptore Jussiaci.... 111 livres 12 deniers, super preceptorem Alvernie », « Léopold Delisle, Mèmoire sur les opérations financières des Templiers, p. 208. »

Précepteur de Jussy-le-Chaudrier


Vers 1298, frère Gui Dauphin, chevalier.
Sous-précepteur: vers 1298, frère Raynaud des Bordes.
Sources: Trudon des Ormes: Les possessions templières recueillent durant les interrogatoires des templiers par les hommes de Philippe le Bel et les commissions pontificales des diocèses de France.

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