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Mémoire sur les opérations financières des Templiers

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VII-Trésoriers du Temple de Paris

Le crédit et la prospérité du trésor du Temple à Paris ne pourraient pas s'expliquer, si l'établissement n'avait pas été dirigé par des administrateurs éminents, qui doivent certainement être comptés parmi les grands financiers du moyen âge. La liste que j'en ai pu dresser à partir de l'année 1202 ne semble point offrir de lacune. Elle s'ouvre par un nom qui tient une grande place dans l'histoire administrative de Philippe Auguste et sur lequel je ne craindrai pas de réunir des informations abondantes.

Frère Haimard, dont l'origine ne nous est pas connue et qui semble avoir eu un moment le titre de commandeur des maisons du Temple en France (1), remplit la charge de trésorier du Temple à Paris depuis 1202 jusqu'en 1227. En cette qualité, il eut la haute main sur les finances royales pendant plus d'un quart de siècle.

D'après le compte général des revenus du roi en 1202, c'est frère Haimard qui encaisse l'argent dont chaque comptable était resté débiteur après avoir acquitté les dépenses auxquelles il devait faire face.
— En février 1203 (n. st.), Philippe Auguste mande à la comtesse de Champagne de payer à frère Haimard 250 livres en monnaie de Provins (3).
— Après la conquête de la Normandie, ce fut frère Haimard qui, au nom du roi, s'entendit avec les barons de la province pour régler le cours des monnaies dans les pays nouvellement réunis à la couronne et pour y ménager la substitution des deniers tournois aux deniers angevins (4).
— En 1209, il fut témoin de l'engagement que le comte d'Eu prit, pour lui et pour ses frères, de servir fidèlement Philippe Auguste (5).
— Innocent III le chargea, au mois de septembre 1212, de recevoir les sommes recueillies pour lui dans le midi de la France (6).
— Il présida les sessions de l'échiquier de Normandie à Pâques 1213 et à Pâques 1214 (7).
— Guillaume, évêque élu de Meaux, eut une conférence, en 1214, avec frère Haimard sur l'association que son prédécesseur avait faite avec la comtesse de Champagne pour la fabrication de la monnaie (8).
— Frère Haimard dut, vers cette époque, faire un voyage en Italie, car il eut une entrevue avec Innocent III après le concile de Latran (9).
— En 1216, il prêta 1,000 marcs d'argent à l'abbaye de Cluny, sous la garantie de la comtesse de Champagne (10). Il n'avait guère à craindre de n'être pas remboursé ; car, le 12 novembre de cette année, Honorius III le chargeait de recevoir le produit du vingtième des revenus de l'ordre de Cluny (11).
— En juin 1217, Philippe Auguste enjoignit au maître des Templiers et à frère Haimard de supprimer des fossés dont se plaignaient les bourgeois de Péronne (12).
— En 1218 et 1219, trois arbitrages sont confiés à frère Haimard, le premier par les moines de Molême et les Templiers (13), le deuxième par le comte de Blois et la comtesse de Chartres (14), le troisième par Gui d'Auxerre et l'abbé de Saint-Denis (15).
— En 1219, c'est lui qui donne décharge aux comptables qui versaient les deniers royaux au Temple (16). Honorius III lui adressa plusieurs lettres le 15 juin 1219, le Ier juillet et le 6 août 1220 (17).
— Au mois de mars 1221 (n. st.), frère Haimard figure à la cour du roi dans un acte très solennel relatif à une procédure engagée contre l'évêque de Paris au sujet du Clos Bruneau (18).
— En 1222, il garantit l'observation d'un engagement pris par Thibaud, comte de Champagne (19).
Ce qui montre la considération dont frère Haimard était entouré, c'est que Philippe Auguste le choisit, au mois de septembre 1222, pour l'un de ses trois exécuteurs testamentaires (20). Un semblable témoignage de confiance lui avait été donné en 1218 par la reine lngeburge (21), et à une époque indéterminée par Gautier, chambrier du roi (22). Il prend encore le titre de trésorier de la maison du Temple à Paris dans un acte du mois d'août 1227, par lequel il lève une hypothèque mise sur une maison de Troyes, comme garantie d'une dette de Foulques de Sens (23).

Sur le sceau de frère Haimard, dont deux exemplaires nous sont parvenus (24), on voit l'empreinte d'une pierre qui semble représenter un sujet mythologique, probablement un faune (25).
A frère Haimard succéda comme trésorier de la maison du Temple et comme dépositaire des deniers du roi, frère Jean de Milli. Le titre de trésorier du Temple lui est formellement attribué dans le procès-verbal de l'enquête à laquelle le poids de Rouen donna lieu en 1253 (26). Il était en fonctions en 1228 et en 1234. Le 21 septembre 1228, Henri III, roi d'Angleterre, promit d'envoyer à Paris, à frère Jean de Milli, une somme d'argent destinée aux habitants de Saint-Emilion (27). Le bailli de Gisors, en 1234, fit entre les mains de frère Jean des versements constatés par les comptes du terme de l'Ascension (28).

Après frère Jean de Milli nous trouvons frère Gilles ou Gillon, dont l'exercice comme trésorier se place entre les années 1236 et 1250. Il figure sur le compte des prévôts et des baillis de France à la Chandeleur 1236 (n. st.) (29), sur les comptes de la fondation de l'abbaye de Maubuisson, depuis 1236 jusqu'en 1241, et sur un compte royal de 1239 (30). Frère Gilles fut pris comme arbitre en 1240 pour terminer un différend entre les juifs et le seigneur de Saint-Verain (31). Il reçut le produit du dixième levé à partir de l'année 1247 sur les églises de France pour subvenir aux dépenses de la croisade de saint Louis (32). Le 12 juillet 1250, il fut témoin de l'hommage que le seigneur de Chevreuse rendit à l'évêque de Paris (33). Vers la même époque, il eut à faire une enquête pour vérifier si de petits bois situés près des forêts « de Logyo et de Chomontois » pouvaient être vendus sans l'autorisation du roi (34). Il fut pris comme arbitre dans les débats auxquels donna lieu la succession d'Ameline d'Auxerre, femme de Guillaume Savore (35).

Il faut peut-être voir un trésorier adjoint dans ce frère Guillaume entre les mains duquel, en 1237, le maire et la commune de Crépy-en-Laonnois durent verser, dans la maison du Temple à Paris, une somme de 200 livres parisis (36).
Des textes du 15 février 1257 (n. st.) (37), du 27 juin suivant (38) et des années 1259 (39) et 1261 (40) donnent le titre de trésorier du Temple de Paris à frère Pierre Bouceau.

Le deuxième de ces textes mentionne en 1257 frère Bienvenu comme associé à frère Pierre Bouceau dans la charge de trésorier du Temple (41).
— Ce dernier nous montre le même Pierre assisté en 1261 par frère Nicolas (42).
Frère Hubert, trésorier du Temple à Paris, nous est connu par trois actes, deux des mois d'avril et novembre 1270 (44). Il est cité dans les procès-verbaux d'interrogatoire des Templiers, comme ayant pris part à la réception de deux frères, l'un en 1270 (45), l'autre un peu plus tard (46). D'après ces témoignages, dont l'authenticité est irrécusable, il faut corriger une note du XVIe siècle consignée dans un registre du grand prieuré de France et ainsi conçue: « En l'an 1222, le 29 mars, trépassa frère Hubert, trésorier de la religion des Templiers, et fut enterré en l'église du Temple de Paris devant le crucifix, lequel trésorier fist faire la tour et les logis du Temple et aultres ediffices, comme il appert en l'épitaphe dessous sa tumbe » (47).

La mort du trésorier Hubert ne saurait être de l'année 1222, puisqu'il était encore en fonctions au commencement de l'année 1272 ; mais il avait déjà un successeur en 1274, comme nous allons le voir dans un instant.

Il est bien possible que la date M CC LXXII, inscrite sur une dalle funéraire ait été prise pour M CC XXXII, et que la mort de frère Hubert doive être rapportée au 29 mars 1273 (n. st.). Cette date est importante à établir ; c'est elle, en effet, qui permet de fixer l'époque de la construction de cette tour du Temple à laquelle sont attachés tant de souvenirs de notre histoire. Le baron de Guilhermy, trompé par la fausse date qu'on assignait à la mort du trésorier frère Hubert, voyait dans la tour du Temple une construction du commencement du XIIIe siècle (48). Cet édifice avait dû être élevé vers les années 1265 ou 1270. Il est donc tout naturel de le voir appelé « Novum Templum Parisius » dans une lettre de Grégoire X, du 3i juillet 1274 (49), dont les termes sont reproduits par Martin IV dans une lettre du 19 juin 1282 (50).

Un passage du continuateur de Gérard de Frachet vient à l'appui de la date que je propose d'assigner à la tour du Temple. Il y est dit que la construction de la tour était due au trésorier Jean de Tour (51). Or frère Jean de Tour a été d'abord le lieutenant, puis le successeur de frère Hubert. On s'explique aisément que l'opinion publique lui ait fait honneur d'un édifice commencé à coup sûr pendant qu'il était trésorier adjoint et terminé vraisemblablement pendant qu'il était trésorier en titre. L'administration de Jean de Tour a d'ailleurs été fort longue, de 1274 à 1302, ou environ ; il nous en est parvenu beaucoup de monuments.

Jean de Tour était originaire ou du moins tirait son nom de la paroisse de Tour, aujourd'hui Saint-Prix, canton de Montmorency, sur le territoire de laquelle se trouvait la maison de « Rubelles", dépendance du domaine de « Cernay", membre de la commanderie de Louviers-Vaumion (52). Il paraît avoir été frère de Gautier de Rubelle (53). Il avait débuté par être trésorier adjoint, « subthesaurarius", et il assista en cette qualité, vers l'année 1270, à la réception d'un frère, dans la grande chapelle du Temple à Paris (54). Au mois de mai 1272, il est encore simplement appelé « frère Jahan, du trésor de la meson de la chevalerie du Temple de Paris » (55). Mais à partir de l'année 1274, il a le titre de trésorier. Le 2 septembre de cette année, Edouard Ier, roi d'Angleterre, le pria de faire un prêt aux procureurs qu'il envoyait à Paris pour suivre ses affaires au Parlement (56).

En 1281 il avança de l'argent au comte d'Artois (57).
Au mois de février 1281 (n. st.), il avait entre les mains une lettre de l'official de Paris relative à une vente qu'un bourgeois de Paris avait consentie au profit de l'abbaye de Longpont (58).
Philippe le Hardi avait fait saisir les biens acquis par les Templiers depuis trente ans et non amortis ; la saisie fut levée le 7 juillet 1282, aussitôt que le trésorier frère Jean de Tour se fut porté garant du payement des droits d'amortissement qui pouvaient être dus au roi (59).
Vers l'année 1283, frère Jean de Tour adressa un rapport au pape sur l'état des fonds que le trésor du Temple avait encaissés pour les besoins de la Terre-Sainte (60).
— Le Ier mars 1284 (n— st.), il assista au jugement de la cour du roi qui débouta Charles d'Anjou de ses prétentions à la succession d'Alfonse, comte de Poitou (61).
— Il intervint en 1284 dans un acte de l'abbaye de Barbeaux (62), et le 28 juillet 1285 il donna une décharge générale à Renier Accorre (63), ce grand financier florentin sur lequel M. Bourquelot a composé une notice très complète (64).
A la date du mois de juillet 1293, nous avons une pièce émanée de « frère Jehan de Tour", trésorier de la maison de la chevalerie du Temple de Paris (65) ; elle est rédigée en français, et c'est d'après elle que j'ai cru pouvoir adopter le nom de « Tour » pour rendre la dénomination de « Turno » que fournissent la plupart des textes latins. La forme de Tour est encore justifiée par deux chartes des années 1277 et 1282 (66) et par les témoignages du continuateur de Guillaume de Frachet et de Guillaume de Nangis, qui s'accordent pour désigner le trésorier du Temple par les mots Johannes de Turo (67).

Une charte de Philippe le Bel, en février 1295 (n. st.), fut accordée à la requête du trésorier frère Jean de Tour (68).
— Un acte de la même année est revêtu du sceau de frère Jean, trésorier du Temple à Paris, sur lequel on distingue l'empreinte d'une pierre antique, accostée de deux tours et accompagnée de huit fleurs de lis (69).
— Le trésorier frère Jean de Tour, au nom duquel une quittance fut délivrée le 8 avril 1299 (70), semble avoir conservé ses fonctions jusqu'en 1302. Cela me paraît résulter des termes dans lesquels il est rendu compte de réceptions de Templiers célébrées selon toute vraisemblance en 1300 (71), en 1301 (72) et en 1302 (73).

Frère Jean de Tour mourut avant la suppression de l'ordre des Templiers. Sa sépulture ne fut pas respectée par les persécuteurs: telle était la rage dont ils étaient animés qu'ils voulurent solennellement réduire en cendres les restes mortels de l'ancien trésorier (74).

Un moment, vers l'année 1290, Jean de Tour avait eu pour lieutenant dans sa charge frère Nicolas le Flameng (75). Il eut pour successeur un homonyme, frère Jean de Tour qui, suivant ses propres interrogatoires (76), était né vers l'année 1251 (77) et avait été reçu dans l'ordre vers l'année 1276, par son prédécesseur frère Jean de Tour (78). Je ne puis rien dire de la courte administration du dernier trésorier du Temple de Paris. C'est peut-être lui qui, sous le titre de « le trésorier du Temple", figure parmi les gens du roi qui siégèrent à l'échiquier de Pâques 1306 et qui publièrent le 23 avril de cette année une ordonnance sur les devoirs des baillis de Normandie (79). Au moment de l'arrestation des Templiers, frère Jean de Tour était avec les gens du roi à l'échiquier de la Saint-Michel 1307. Parmi les dépenses de cette session on remarque une somme de 40 livres tournois payée au sergent d'armes qui, avec une escorte de quatre sergents du Chatelet, amena de Rouen à Paris frère Jean de Tour, ci-devant trésorier du Temple (80).

L'administration du dernier trésorier du Temple de Paris donna naissance à une légende que nous a conservée le chroniqueur François Amadi et qui paraît dénuée de tout fondement. Suivant cette légende, Philippe le Bel aurait emprunté à la caisse du Temple une somme de 400,000 florins d'or ; le prêt ayant été fait à l'insu du grand maître Jacques de Molay, le trésorier aurait été chassé de l'ordre, et le roi, malgré de pressantes démarches, n'aurait pas réussi à lui faire obtenir son pardon et se serait vengé du grand maître en complotant avec le pape la ruine de l'ordre (81).

Le catalogue des dignitaires dont je viens de rétablir les états de service peut donc être ainsi provisoirement dressé:
1202-1227. Frère Haimard.
1228-1234. Frère Jean de Milli.
1236-1250. Frère Gilles ou Gillon.
1237. Frère Guillaume, probablement lieutenant du trésorier.
1257. Frère Bienvenu, concurremment avec le suivant:
1257-1261. Frère Pierre Bouceau.
1261. Frère Nicolas, assistant.
1270-1272. Frère Hubert.
Vers 1270. Frère Jean de Tour, premier du nom, sous-trésorier.
1274-1302. Frère Jean de Tour, premier du nom.
Vers 1290. Frère Nicolas le Flameng, lieutenant du trésorier.
1307. Frère Jean de Tour, second du nom.

Ce ne sont pas les seuls membres de l'ordre du Temple que la confiance des rois ait appelés à s'occuper de l'administration du royaume pendant le XIIIe siècle. On en pourrait assurément citer plusieurs autres. Je me borne à mentionner le flamand frère Arnoul de Wisemale, qui fut commandeur de la maison de Reims et qu'un obituaire contemporain qualifie de grand homme de la cour du roi de France (82). Il faut laissera d'autres le soin de rechercher la part qu'il a prise à différents actes du gouvernement de Philippe le Bel.
Sources: Léopold Delisle. Mémoires de l'Institut national de France, Académie des inscriptions et belles-lettres. Mémoire sur les opérations financières des Templiers. Paris 1889. BNF

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Notes

1 — Une charte du mois de mai 1203, contenant un accord conclu entre les Templiers et les moines de Clairvaux, est émanée de « frères Aymars, humbles commanderres des maisons dou Temple en France". Traduction à la Bibliothèque nationale, dans le dossier Beurville, vol. 332 des Pièces originales du Cabinet des titres, fol. 19.
2 — Voici un extrait des premiers articles de ce compte, tel que Brussel l'a publié à la fin du Nouvel examen de « l'usage général des fiefs", tome II, page CXXXIX et suivantes.
« Recepta Senonensis. . . Et débet 104 livres 12 sous p.
« Frater Haymardus 104 livres et 12 sous.
« Et quitus.
« Aurelianum. . .
« Frater Haymardus 291 livres et 12 sous. et 4 deniers.
« Et débet 100 sous.
« Item frater Haymardus 100 sous.
« Et quitus.
« Castrum novum et Checiacum. . .
« Frater Haimardus 33 livres et 13 sous.
Et quitus.
« Fayacum. . .
« Frater Haimardus, 66 sous et 8 deniers.
« Et quitus.
3 — Catalogue des actes de Philippe-Auguste, p. 172.
4 — Premier registre de Philippe Auguste, reproduction hélio-typique du ms. du Vatican, fol. 40 v°.
5 — Ibid., fol. 72 v°.
6 — Innocentii III Regestum, I. XV, ep. 172 ; Migne, Patrologia, vol. CCXVI, col. 693.
7 — Delisle, Jugements de l'échiquier, article 109, note de l'article 113 et article 134.
8 — Cartulaire de Champagne, ms. latin 5992 de la Bibliothèque nationale, fol. 64 v°.
9 — Honorii III Reg. I, ep. 53 ; dans « Honorii III opéra", t. Il, col. 81.
10 — Cartulaire de Champagne, ms. latin 6992 de la Bibliothèque nationale fol. 146 v°.
11 — Honorii IIl Reg. I, ep. 53 ; dans « Honorii III opéra", t. Il, col. 80 et 81.
12 — Catalogue des actes de Philippe Auguste, p. 388, n° 1746.
13 — Deuxième cartulaire de l'abbaye de Molême, aux Archives de la Côte-d'Or, fol. 44.
14 — Teulet, Layettes du Trésor des chartes, tome I, page 474, n° 1327. La charte de frère Haimard relative à cette affaire est du mois de février 1219 (n. st.) ; Catalogue des actes de Philippe Auguste, page 411, n° 1870.
15 — Cartulaire blanc de l'abbaye de Saint-Denis, aux Archives nationale tome I, page 303.
16 — Brussel, « Usage des fiefs", tome I, page 428, note.
17 — Honorii III « opéra", t. III, col. 251,461 et 498. La lettre du 1 juillet est dans le Recueil des historiens, t. XIX, p. 702.
18 — Teulet, Layettes du Trésor des chartes, tome I, page 514, n° 1439.
19 — Cartulaire du comté de Champagne, ms latin 5992 de la Bibliothèque nationale fol. 3i5 v°.
20 — Teulet, Layettes du Trésor des chartes, tome I, page 549, col. 2, n° 1546.
21 — Testament publié, d'après l'original des Archives nationales, dans le Catalogue des actes de Philippe Auguste, p. 520.
22 — Charte de février 1223 (n. st.), l'original est aux Archives nationale S. 2155, n° 40.
23 — Deuxième cartulaire de l'abbaye de Molême, aux Archives de la Côte-d'Or, fol. 49 v°.
— Cartulaire de Vauluisant, ms. latin 5468 de la Bibliothèque nationale p. 157.
— La charte a été publiée par M. Socard, dans le volume intitulé Chartes inédites extraites des cartulaires de Molême (Troyes, 1864, in-8°), p. 157.
24 — Douet d'Arcq, Inventaire des sceaux des Archives, tome III, page 243, n° 9874. Les deux exemplaires de ce sceau sont aux Archives, dans les cartons J. 153 (Paris, IV, 2) et S. 2155,n°4o.
25 — Demay, Inventaire des sceaux de l'Artois et de la Picardie, p. XII, n° 118.
26 — Boutaric, Actes du Parlement, tome I, page CCCXXIII, d'après un rouleau des Archives nationales (J. 1030), n° 12 bis.
27 — « Versus fratrem Aimericum, magistrum militiae Templi in Anglia, procuravimus quod pecuniam illam salvo deferri faciet Parisios ad fratrem Johannem de Milly". Shirley, « Letters illustrative of the reign of Henry III", vol. I, p. 336 et 337.
28 — Recueil des historiens, t. XXII, p. 573.
29 — Extraits des Archives de la Chambre des comptes par Menant (ms. 5870 du fonds Leber à Rouen), t. II, fol. 94.
30 — Recueil des historiens, t. XXII, p. 585.
31 — Teulet, Layettes du Trésor des chartes, tome II, page 4431, n° 2873.
32 — Musée des Archives nationales, p. 138.
33 — Cartulaire de Notre-Dame de Paris, tome I, page 164.
34 — Archives nationale J. 1032, n° 7.
— Chaumontois est marqué sur la carte de Cassini à l'est de Fay-aux-Loges, Loiret, canton de Châteauneuf-sur-Loire.
35 — Olim, edition Beugnot, tome I, page 387.
36 — Inquisitiones in Remensi et Laudun. dioecesibus, anno 1248, $ 78. Ce document sera publié dans le Recueil des historiens, t. XXIV.
37 — En 1850, j'ai noté aux Archives du Cher, dans le cartulaire de l'archevêché de Bourges, qui a depuis été brûlé, des lettres portant les n° 506 et 518, qui étaient émanées de « frater Petrus Boucelli, domus militie Templi Parisiensis thesaurarius".
38 — Delisle, Cartulaire normand, page 108, n° 584, dans le tome XVI des Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie.
39 — Pièce des Archives ou du Trésor des chartes d'Artois, analysée par Richard, Inventaire des archives du Pas-de-Calais, série A, p, 25.
40 — Rymer, nouvelle édition, tome I, page 410.
41 — Delisle, Cartulaire normand, page 108, N° 584, dans le tome XVI des Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie.
42 — Rymer, nouvelle édition, tome I, page 410.
43 — « Frère Hubert, trésorier de la maison du Temple de Paris". Charte d'amortissement émanée de Mathieu de Montmorenci, du mois d'avril 1270, conservée en vidimus de l'année 1271 aux Archives nationale S. 5136, n° 7.
— La charte de novembre 1270 est imprimée dans le Cartulaire de Notre-Dame, tome II, page 301.
44 — Cartulaire de N.-D, tome II, page 299.
45 — Procès des Templiers, tome II, page 192 ; voir aussi page 401.
46 — Interrogatoires de Poitiers en 1308, publiés par K. Schottmuller, Der Untergang des Templer-Ordens, tome II, page 58. Dans ce document frère Hubert est qualifié « receptor, seu thesaurarius tunc Templi Parisiensis".
47 — Marinier, Ordre de Malte, Les commanderies du grand prieuré de France (Paris, 1872 , in-8°), page 5.
48 — F. de Guilhermy, Itinéraire archéologique de Paris, page 253.
49 — Langlois, Le règne de Philippe le Hardi, page 420.
— La reconstruction des autres bâtiments du Temple avait commencé avant l'administration du trésorier Hubert. Mathieu de Paris (Chronica majora, édition Luard, t. V, page 478) nous apprend que le roi d'Angleterre Henri III, pendant son séjour à Paris, logea, lui et sa suite, au Vieux Temple ( Vêtus Templum).
50 — Compilation de Bérard de Naples, ms. 761 de la bibliothèque de Bordeaux, fol. 180, pièce 487: « apud Novum Templum Parisius".
51 — « Johannes nomine de Turo, quondam thesaurarius Templi, qui turrim Templi construi fecit Parisius". Recueil des historiens, t. XXI, page 35.
52 — A. Marinier, Les commanderies du grand prieuré de France, page 113 et 114. Je dois à l'obligeance de mon savant confrère, M. de Boislisle, l'indication de beaucoup de chartes relatives aux biens que les Templiers possédaient à Tour ; elles sont aux Archives nationales dans le carton S. 5136.
— Le trésorier Jean de Tour y figure aux dates suivantes: 8 janvier 1275 (n° 78);
— 11 février 1276 (n° 66).
— 25 mars 1276 (n° 74).
— octobre 1276 (n° 61).
— mai 1277 (n° 60).
— 8 décembre 1281 (n° 58).
— novembre 1282 (n° 57).
53 — Charte du mois de mai 1272, publiée à l'Appendice, n° XIII, d'après l'original des Archives nationales, S. 5136, n° 17.
54 — Procès des Templiers, tome II, page 192.
55 — Charte publiée à l'Appendice, n° XIII.
56 — Rymer, nouvelle édition, tome I, page 516 ; Langlois, Textes relatifs à l'histoire du Parlement, P— 92.
57 — Pièce du Trésor des chartes d'Artois analysée par Richard, Inventaire des Archives du Pas-de-Calais, série A, page 43.
58 — Bibliothèque nationale collection de Picardie, vol. 289, pièce cotée Longpont, n° 53.
59 — Delisle, Cartulaire normand, page 255, n° 993, dans le tome XVI des Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie.
60 — Langlois, Le règne de Philippe le Hardi, page 447.
61 — Boutaric, Actes du Parlement, tome I, page 389, n° 537 de l'Essai de restitution d'un volume des Olim.
62 — Cartulaire de Barbeaux, ms. latin 10943 de la Bibliothèque nationale fol. 65.
63 — Publiée à l'Appendice, d'après le ms. français 8593 de la Bibliothèque nationale fol. 189.
64 — Bibliothèque de l'Ecole des chates, 6e série, tome III, page 64.
65 — Bibliothèque nationale coll. Moreau, vol. 212, fol. 21.
66 — Ces deux chartes, du mois de mai 1277 et du mois de novembre 1282, mentionnent le trésorier « frère Jehan de Tour". Elles sont en original aux Archives nationales sous les cotes S. 5136, n° 57 et 60.
67 — Recueil des historiens, t. XX, page 602, et t. XXI, page 35.
68 — Arch. nationale K. 36, n° 29 ; Tardif, Cartons des rois, page 359, n° 970.
69 — Douet d'Arcq, Inventaire des sceaux des Archives, tome III, page 243, n° 9872.
— La charte ainsi scellée est, aux Archives nationales, J. 426, n° 12.
M. Demay « Inventaire des sceaux de l'Artois et de la Picardie, page XIX, n° 238 » a cru reconnaître sur la pierre du sceau de Jean de Tour une aigle triomphale tenant la couronne dans son bec.
70 — Original à la Bibliothèque nationale collection Clairambault, vol. 107, page 8349.
71 — Procès des Templiers, tome I, page 321.
72 — Procès des Templiers, tome I, page 353 et 543 ; tome II, page332.
73 — Procès des Templiers, tome I, page 589 ; tome II, page 308.
74 — « Ossa cujusdam templarii dudum defuncti Johannis nomine de Thuro, quondam thesaurarii Templi Parisius, exhumantur et tanquam haeretici condemnati alias . . . comburuntur". Continuation de Guillaume de Nangis, dans le Recueil des historiens, t. XX, page 602 ; continuation de Girard de Frachet, ibid., t.XXI, page 35. Voir aussi les Grandes chroniques, édition. P. Paris, t. V, page 192.
75 — Procès des Templiers, tome I, page 431.
76 — Le procès-verbal de l'interrogatoire subi le 26 octobre 1307 par frère Jean de Tour a été publié par Michelet, Procès des Templiers, tome II, page 315-316.
— Le procès-verbal d'un second interrogatoire, en daté du 25 février 1311 (n. st.), se trouve dans le même recueil, T.I, page 595-601.
— Un troisième Jean de Tour, templier, fut aumônier du roi, probablement de Philippe le Hardi. Il est ainsi désigné dans l'enquête de 1307: « Johannes de Turno, elemosinarius régis quondam, etatis LXX vel circa, . . . dixit quod fuit receptus per Jobannem de Turno, quondam thesaurarium Templi Parisiensis, in domo de Sauceya super Yonam, XXXVI anni sunt elapsi". Procès des Templiers, tome II, page 379.
77 — Procès des Templiers, T. I, page 595; tome II, page 315.
78 — Suivant le premier interrogatoire, de l'année 1307, « frater Johannes de Turno, thesaurarius Templi Parisiensis, etatis LV annorum vel circa", avait été reçu dans l'ordre « per fratrem Johannem de Turno, predecessorem suum, thesaurarium Templi Parisiensis, quondam triginta duo anni sunt elapsi vel circa". Procès des Templiers, tome II, page 315. Comparez le second interrogatoire; ibid., tome I, page 596.
— Voyez aussi les interrogatoires de Poitiers en 1308, publiés par K. Schottmuller, « Der Untergang des Templer-Ordens", tome II, page 35.
79 — Ms. latin 12814 de la Bibliothèque nationale fol. 83 v°.
80 — « Robertus Rocherii, serviens armorum, pro expensis fratris [Johannis] de Turno, thesaurarii quondam Templi, factis in ducendo eum de Rothomago Parisius, cum quatuor servientibus Castelleti, 40 I. T. fortium » Extraits d'un Journal du trésor royal, dans le tome III du recueil de Menant, à la bibliothèque de Rouen, fonds Leber, n° 5870.
81 — Extraits de la Chronique de François Amadi publiés par le comte de Mas Latrie, « Histoire de l'île de Chypre", tome III, page 690.
82 — « kal. Septembris. Obiit frater Ernulphus de Vuisemala, magister istius domus (le Temple de Reims), et magnus homo in curia domini régis Francie". Obituaire du Temple de Reims, dans les Mélanges historiques du Comité des travaux historiques, t. IV, page 324— et 325, année 1882.

Sources: Mémoires de l'Institut national de France, Académie des inscriptions et belles-lettres. Mémoire sur les opérations financières des Templiers. de: Léopold Delisle — 1889.

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