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Organisation Générale de l'Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean
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Iles Britanniques

L'Ordre de l'Hôpital fit son apparition en Angleterre vers 1101 (1) et s'y développa rapidement. Quelques années plus tard, il pénétra également en Ecosse, grâce à la libéralité du roi David I (1124-52), qui fonda la commanderie de Torpichen, devenue plus tard le chef-lieu des possessions de l'Hôpital dans ce royaume. Malcolm IV et Guillaume le Lion lui continuèrent leur bienveillant appui, et accrurent les privilèges et les biens qu'il tenait de leur prédécesseur (2). Parallèlement, l'Angleterre ne resta pas en arrière de l'Ecosse, et dota les Hospitaliers de nombreux domaines.

I. Prieuré d'Angleterre

C'est vers le milieu du XIIe siècle que le prieuré se constitua, englobant, sous l'autorité d'un seul fonctionnaire, les établissements d'Angleterre, d'Ecosse et du pays de Galles. Le premier titulaire, Gautier, apparaît entre 1143 et 1152 (3), et nous a laissé des traces de son administration jusqu'en 1162 (4). Mais il est à remarquer qu'à l'origine les biens de l'Ordre en Grande-Bretagne avaient été rattachés au prieuré de S. Gilles; nous en avons pour preuve le premier acte émané de Gautier (1143-52), qui fut soumis à la ratification du prieur de S. Gilles, marquant ainsi une subordination, dont, au reste, par la suite nous ne trouvons plus aucun vestige.

Une fois constitué, le prieuré d'Angleterre fonctionne régulièrement et sans secousse (5); son siège est à Clerkenwell (aujourd'hui faubourg de Londres). La faveur des particuliers et des rois ne lui fait pas défaut, et se traduit par de nombreux privilèges et d'importantes concessions territoriales. Le prieur jouit même en Angleterre d'une position exceptionnelle. Tantôt il sert d'intermédiaire à la couronne, dont il se fait le banquier, pour assurer les paiements qu'elle a à effectuer dans les provinces territoriales du royaume (Normandie et Gascogne), et dont le montant lui est versé à Londres; tantôt même il est investi par les souverains de hautes charges, celle de trésorier royal par exemple ; tantôt enfin, quand l'Angleterre songe à porter secours à la Terre Sainte, il est, parla confiance royale, envoyé en Orient pour préparer cette intervention.

II. Prieuré d'Irlande

L'établissement de l'Hôpital en Irlande suivit la conquête de l'île par les Anglais. La première fondation, due à la libéralité de Richard de Clare, comte de Pembroke, fut, en 1174, celle de Kilmainham, près de Dublin (6), devenue par la suite le chef-lieu du prieuré d'Irlande. En novembre 1198, le titre de maître et fondateur de l'Hôpital de Dublin, porté par maître Alredus, nous permet d'affirmer que cette commanderie fut constituée quelques années avant cette date (7). Les Hospitaliers firent dans ce pays d'assez rapides progrès pour que la création d'un prieuré spécial pour l'Irlande ne tardât pas à s'imposer. A quelle époque eut-elle lieu ? La date précise est assez difficile à déterminer; mais, vers 1202, nous trouvons déjà la mention d'un prieur d'Irlande, Maurice de Prendergrast, et, quelques années plus tard (entre 1212 et 1228), celle d'un second prieur, G. d'Ewyas (8); nous savons enfin qu'en 1212 l'Hôpital possédait dans l'île 142 bénéfices, châteaux, terres, fiefs et domaines (9). Il n'est donc pas téméraire de placer la constitution du prieuré aux premières années du XIIIe siècle. Ce prieuré, dont nous suivons les titulaires pendant tout le XIIIe siècle, était indépendant de celui d'Angleterre, et relevait, comme ce dernier, sans intermédiaire du gouvernement central de l'Ordre.
Sources : Joseph Delaville Le Roulx. Les Hospitaliers en Terre Sainte et à Chypre (1100-1310). Paris, E. Leroux, 1904. In-8º, XIII-440 pages.
— Vous pouvez voir le livre dans son intégralité à cette adresse : Archives.Org


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Les Notes

1. Cartulaire, I, nº 2.
2. The english or sixth langue, 4.
3. Cartulaire, I, nº 149.
4. Cartulaire, IV, nº 302 bis.
5. La liste des prieurs d'Angleterre (Voyez plus bas à l'Appendice), qui a pu être dressée presque sans lacunes, est la meilleure preuve de cette régularité.
6. The english or sixth langue, 5.
7. Theiner, Vetera monumenta Hibernorum et Scotorum, 214.
8. Voir à l'Appendice la liste des prieurs d'Irlande.
9. Bulle d'Innocent III, du 20 juillet 1212, confirmant les biens de l'Hôpital en Irlande (Cartulaire, II, nº 1394).

Sources : Joseph Delaville Le Roulx. Les Hospitaliers en Terre Sainte et à Chypre (1100-1310). Paris, E. Leroux, 1904. In-8º, XIII-440 pages.
— Vous pouvez voir le livre dans son intégralité à cette adresse : Archives.Org


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