Hospitaliers   Maisons ou Hôpitaux   Hospitaliers

Hôpitaux et Maisons de l'Ordre de Malte
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Hôpital d'Aubrac   (03)

L'Hôpital d'Aubrac
Département: Aveyron, Arrondissement: Rodez, Canton: Saint-Chély-d'Aubrac - 12


L'Hôpital d'Aubrac
L'Hôpital d'Aubrac


En novembre 1310, des seigneurs du Rouergue adressent une supplique au Pape Clèment V, contre Olivier de Penne, de l'Ordre des Templiers, qui voulait faire annexer l'hopital d'Aubrac à la maison du Temple de La Capelle, qui deviendra une possession Hospitalière en 1312.

Parmi les signataires, figurent entre autres B. d'Armagnac, comte de Fezensac et de Rodez, l'évêque de Rodez, Guido de Sèverac, Raymond d'Estaing, Guillerme de Cardaillac, Bertrand de Balaguier, seigneur de Capdenac, Dèodat de Caylus, Marques de Canilhac, l'Abbé de Bonneval, etc...

Parmi les commandeurs qui se succèdérent alors nous notons: Raymond de Caylus, qui récupèra La Capelle après l'administration royale en 1313;

Olivier de Penne, ancien Templier qui avait été camèrier du pape Clèment V, ce dit pape, se rèserva le droit de le juger, et sans doute facilita son entrée chez les Hospitaliers. Ceci explique pourquoi, cet ancien Templier, voulait annexer l'Hopital d'Aubrac à la commanderie de La Capelle.

La Capelle passa à l'Ordre de Saint Jean de Jèrusalem, avec tous les, autres biens français du Temple, selon les dispositions prises au concile de Vienne en 1312.
Supplique
Lettres par lesquels Bernard et Cécile comte et comtesse de Rodez et autres seigneurs de la province représentent au Pape Clément V le préjudice que l'hôpital d'Aubrac et tout le pays recevraient s'il donnait l'administration et la conduite de l'hôpital a Olivier de Penne chevalier des Templiers novembre 1310 folio 60.
Sources: Mémoires de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron, Volume 5, 1844-1845. Rodez 1845.


Hôpital de Champagne   (91)

Domus Hospitalis de Champagne
Département: Essonne, Arrondissement et Cantons: évry — 91


Domus Hospitalis de Champagne
Domus Hospitalis de Champagne


Il n'y avait là d'abord qu'une grange dîmeresse qui avait été donnée avec quelques terres aux frères de l'Hôpital par un nommé Pierre, chanoine de Saint-Spire à Corbeil, ainsi qu'il résulte des lettres de l'official de Paris de l'année 1231. Cette grange était située au territoire de Champagne, près Corbeil, « in territorio de Campania juxta Corbolium », sur la route de Paris (On ne trouve Champagne près Corbeil sur aucune carte ; mais les anciens titres portent que la maison qui avait ce nom était située sur la route de Paris).

Les Hospitaliers y bâtirent ensuite une maison et avaient réuni là, à la fin du XIVe siècle, plus de cent arpents de terre, avec une dîme qu'on appelait la dime des Bordes de la Quarantaine de Champagne.

La maison fut détruite pendant les guerres du XVe siècle. Le domaine redevint ce qu'il était avant, c'est-à-dire une simple grange qui, avec les terres, était affermée en 1476 douze livres tournois.

On peut raisonnablement localiser les terres des Hospitaliers de Corbeil dites « Champagne » entre la rue des Vignes et rue de la Quarantaine, ces 100 arpents se situent de part et d'autre de la rivière Essonne.
Sources: les commanderies du Grand-Prieuré de France — Eugène Mannier — Paris, Aubry et Dumoulin, 1872 (Paris)


Hôpital de Cumiès   (11)

L'Hôpital de Cumiès
Département: Aude, Arrondissement: Carcassonne, Canton: Salles-sur-l'Hers — 11


Domus Hospitalis Cumiès
Domus Hospitalis Cumiès


L'Hôpital, commune de Cumiès
— Ancienne commanderie de l'Ordre de Malte
— Membre de la commanderie de Pexiora.
— Al Hospital, 1355 (Archives de la Haute-Garonne, fonds de Malte, Cumiès I, 7)
— Ad Hospitale, 1355 (Ibidem, Puissubran, XI, 32)
Sources: Dictionnaire Topographique du département de l'Aude, rédigé par L'Abbé Sabarthès. Paris Imprimerie Nationale, MDCCCCXII.


Hôpital de Saint-Cirgues-de-Malbert   (15)

Département: Cantal, Arrondissement: Aurillac, Canton: Saint-Martin-Valmeroux - 15


Hôpital de Saint-Cirgues-de-Malbert
Hôpital de Saint-Cirgues-de-Malbert


Sur le territoire de la paroisse de Saint-Martin, il nous faut donc encore signaler plusieurs autres seigneuries, d'abord une sur le village de Giroux. (1)
1. C'est sur les dépendances de Giroux que se trouve la Croix du Baron, dont j'ai parlé dans un des numéros de l'Auvergne littéraire de 1931.

Giroux, au point de vue seigneurial, relevait, non de l'ancienne seigneurie de l'évêque de Clermont passée de celui-ci aux Rillac et aux Lignerac, ni de celle du Chastel del Peuch, mais de celle de la Commanderie des Templiers de l'Hôpital. Cette Commanderie avait son siège dans un petit château situé au lieu dit l'Hôpital, dans la commune de Saint-Cirgues-de-Malbert, canton de Saint-Gernin.
Elle possédait Giroux déjà en 1450. Comment ? Cette vassalité lui provenait-elle du don fait un siècle auparavant aux Hospitaliers sur les biens des Templiers ? M. l'abbé Bouffet qui a écrit sur les Commanderies de la Haute-Auvergne, il y a quelques années, un ouvrage si apprécié, nous dit l'ignorer. Quoiqu'il en soit, il est certain que, depuis le XVe siècle, il y avait à l'Hôpital une annexe de Carlat, qui pouvait être jouie, soit par le commandeur de cette maison mère, soit par tout autre commandeur que celui de Carlat, avec la plénitude de la justice et qui possédait Giroux dans sa mouvance.

Voici, pour être plus précis, la première page de la reconnaissance faite, en 1620, par les habitants du village de Giroux, au profit du commandeur de l'Hôpital : « Fait au lieu de L'Hôpital-Chalm francesches paroisse de Saint-Cirgue-de-Malbert, diocèse de Saint-Flour, en Auvergne, dans la maison noble de la Commanderie du dit lieu, le quatorzième jour du mois de novembre, l'an mil six cent vingt aivant midi, au règne de très chrétien et souverain prince Louis, par la grâce de Dieu, roy de France et de Navarre. Pardevant moy notaire et tabellion roial soussigné, présents les témoins bas nommés. Ont esté personnellement establis puissant seigneur frère Charles Philipp de Saint-Viance, chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, commandeur de Carlat, La Salvetat, le dict-

Hospital-Chalm-Francesches, le Monteil, Ortigues, Couder, Masches et membres en dépendant, et procureur général du dit ordre au grand prieuré d'Auvergne, pour luy et ses successeurs commandeurs à l'advenir, d'une part, et Anthonie Condamine faizant tant pour luy que pour Jean son fils Anthonie Delsahut, Méric Boige, Marguerite Maisonhaulte, femme d'Anthonie Boige, faizant pour iceluy Boige son mari absant du présent pays restant comme elle a dit hors le présent pays, Annet Baffy, Marguerite Berghean, femme de Guinod Broussol, qui est aussi, comme elle a dit, absent du présent païs, Anthonie Delzoncles, Guillaume Bergheau fils à feu Jean, Antoinette Bertheau fille à feu Guillaume, femme de Jean Simon aussi comme elle a dit absent, Jean Garcelon, Françoise Dalgier, veuve de Géraud Bertheau et Bernard Laroche, son fils et de feu Antonie Laroche, son mari, en premières noces, Pierre Bergheau, Antonie Meynial, Jean Meyriniac, faisant tant pour lui que pour Anthonie Meyriniac son frère, qu'il promet faire ratifier au présent à peine de tous dépens et dommaiges et intérêts, Bernard Gaillard, Anthonie Bergheau, Gourdon Catherine, Guinod Durand faisant répondant tant de son chef que pour Jean Durand son fils. »
« Tous du village de Girou, paroisse de Saint-Martin-de-Valmeroux ; contenanciers du dit village, affars, fasions et ténements en dépendant. »
« Comme soit que, ayant le dit commandeur fait ouverture de ses fiefs pour faire faire terrier nouveau, il a, à cet effet, fait appeler les dits susnommés aux fins de faire par eux consentir nouvelle reconnaissance des affars, fasions et tènements qu'ils tiennent mouvants et dépendants de la fondalité, directité et justice d'iceluy seigneur sises au dit village de Girou, le tout conformément à la reconnaissance du onzième d'avril 1491 » .... Suivent les reconnaissances nouvelles.
Ce document prouve d'une façon manifeste la souveraineté en toute justice du commandeur de l'Hôpital sur le village de Girou. Nous ne le commenterons pas davantage, nous bornant à faire remarquer une chose assez rare, c'est qu'après trois siècles écoulés, il n'y a pas un nom sur dix, parmi ceux cités dans cet acte, qui se retrouve actuellement parmi les familles peuplant le même village.

La reine Margot
Dans son Histoire de Marguerite de Valois, tome I, page 413 et suivantes, M. Léo de Saint-Poney nous décrit le train royal, le cortège splendide de dames d'honneur, de gentilshommes, de pages et de serviteurs qui accompagnait la reine Margot dans ses déplacements. Lorsqu'elle quitta Agen, en septembre 1585, pour se rendre à Carlat, elle était escortée par une troupe de 80 gentilshommes et de 500 lances, sous le commandement de François-Robert de Lignerac, seigneur de Pleaux, marquis de Saint-Chantant et autres lieux.

La chevauchée d'Agen à Carlat se fit en six jours. Les étapes furent Brassard, Saint-Projet, Bournazels-de-Rouergue, Entraygues, Montsailvy et Carlat. Ce dernier château était une forteresse féodale d'aspect formidable ; elle contenait une église, une commanderie de Malte, un couvent de religieuses, des casernes, des écuries, l'hôtel du gouverneur et le palais appelé Bridoré, bâtiment dont Marguerite fit son habitation ; et, malgré cela, le comte de Saint-Poney ne craint pas de dire que cette résidence « n'était pas digne d'une telle princesse ! »
Sources : Jalenques, Louis. Un joli village d'Auvergne : Saint-Martin-Valmeroux... Page 72 et suivantes. Aurillac 1932 - BNF


Hôpital Saint-Jean de Bordeaux   (33)

Hôpital Saint-Jean de Bordeaux
Département: Gironde, Arrondissement et Cantons: Bordeaux — 33


Domus Hospitalis Bordeaux
Domus Hospitalis Bordeaux


Membres: Temple de Bordeaux, Saint-Jean de Bordeaux, Arveyres, Cadarsac, Fargues, La Grave-d'Ambarès, La Lande, Pommeyrol, Chalauze, Marcenais, Queynac, Saint-Michel-de-Rivière, Sallebruneau, Puche, Buch, Aubèze, Frontenac, Benon, La Grayanes, Cunctis, Parentis.

Le Temple de Bordeaux


Bordeaux était jadis le chef-lieu d'une importante circonscription de l'Ordre du Temple, qui parait du reste avoir rencontré de nombreuses et puissantes sympathies dans la contrée, si nous pouvons en juger par le nombre des établissements qu'il y possédait. Les archives se taisent sur les origines du Temple de Bordeaux. Vers le milieu du XIIe siècle, les religieux de la sainte milice étaient établis au quartier de Pech-Paulin, dans le centre même de la ville, non loin de la cathédrale Saint-André. Déjà à cette époque, l'importance de leurs possessions dans les environs les avait engagés à les placer sous la direction d'un « Maître du Temple dans le Bordelais. » Mais comme nous avons pu le constater ailleurs si la ville servait de centre à leur administration, c'était surtout en dehors que s'étendaient leurs domaines et que s'exerçait leur influence. Au moment de la suppression de l'Ordre, outre divers fiefs dans l'intérieur de la cité, « la Lande du Moulin, les Temples de Santuges, de Planquetorte, de Forteyron, etc. », et sur l'autre rive de la Gironde, « la Grave d'Ambarès, Arveyres, Saint-Pierre-des-Vaux, etc. », dépendaient du Temple de Bordeaux. Aussi grâce à son influence prépondérante, resta-t-il le centre de la nouvelle commanderie, à laquelle il légua son nom.

Sous les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem


Grâce à cette fusion de deux circonscriptions importantes, la commanderie de Bordeaux devint une des plus considérables du midi, et bientôt après cette époque, la nécessité du morcellement de cette circonscription s'imposa aux déterminations des supérieurs de l'Ordre qui créèrent la commanderie d'Arceins. Cette mesure fut loin d'être du goût du chevalier Arnaud-Bernard Ebrard, Commandeur de Bordeaux, qui ne s'y soumit qu'avec la plus grande difficulté. L'exemple d'insubordination donné ainsi par un des dignitaires de l'Ordre, semble avoir été contagieux aussi voyons-nous ce commandeur obligé de réclamer à son tour l'autorité du Grand-Maître, Fernand de Hérédia contre un religieux de l'Ordre, frère Bernard de Bocard, qui avait usurpé sur la commanderie le membre du Bouchet, situé dans le diocèse de Dax, occupé de vive force le château, et refusait de le rendre à son légitime propriétaire. Une bulle du Grand-Maître, datée d'Avignon, le 10 du mois de septembre 1875, enjoignit au chevalier récalcitrant de restituer au commandeur de Bordeaux ce qu'il lui avait enlevé et de comparaître devant le conseil suprême de l'Ordre pour y rendre compte de sa conduite.

Une discussion du même genre se produisit dans le courant du XVe siècle. Le Grand-Prieur de Toulouse, P. de Raffin, ayant prononcé la réunion à la commanderie de « Cazalis » des membres de « Cunctis » et « Parentis », « Saint-Geniez » et « Billos », qui dépendaient jusqu'alors de celle de Bordeaux, le commandeur de cette dernière, Guyot de Montarnal, réclama énergiquement la restitution de cette partie de ses domaines. Le Grand-Prieur, Pons de Maleville, transigea avec lui et, pour calmer son mécontentement, consentit à lui rendre les membres enlevés à sa commanderie, et, accorda en échange à son compétiteur « Asques et Bardefre », qui avaient été joints quelque temps auparavant à la circonscription de Bordeaux (4 juin 1485)

Les commandeurs de l'hôpital Saint-Jean, à peine en possession de l'héritage des Templiers, s'empressèrent d'abandonner leur modeste habitation du « Bout du Pont », pour venir s'installer dans la magnifique résidence qui élevait ses puissantes murailles auprès de l'église du Temple. Peu à peu cependant, comme les occupations guerrières des chevaliers au-delà des mers et leur prédilection pour les donjons féodaux, qu'ils possédaient dans la campagne, rendaient très rares leurs séjours dans le Temple de Bordeaux, ils négligèrent de veiller à l'entretien et à la conservation de ces vieux bâtiments. A la fin du XVIIe siècle, le commandeur Emmanuel de Chabaud Tourette, Receveur de son Ordre au Prieuré de Toulouse, fit construire sur les ruines de la demeure féodale des Templiers un somptueux hôtel, qui servit définitivement de demeure aux chevaliers de Saint-Jean jusqu'à la Révolution.

Non loin de là, sur un terrain, dépendant de l'ancien Temple de Bordeaux, un chevalier d'Absac de la Douze obtint du chapitre provincial de Toulouse l'autorisation de faire construire à ses frais une chapelle, qui fut placée sous le vocable de Sainte-Catherine (1594). Dans cette église, qui n'existe plus de nos jours, mais qui a donne son nom à une des principales rues de la ville, nous voyons, peu d'années après, venir s'établir la « confrérie des maistres tapissiers et contrepoinctiers de Bordeaux. » Le chevalier de Chabaud-Tourette, Procureur du commandeur de Mélignan, leur avait accordé l'autorisation d'exercer leur dévotion et piété dans la dicte chapelle, à la condition de se charger de son entretien et de son luminaire, il leur avait même permis d'y ensevelir les confrères décédés, s'ils consentaient à y faire placer une cloche à leurs frais (18 mars 1631).

Les dépendances de la commanderie étaient très nombreuses, soit dans le Bordelais, soit dans les contrées limitrophes. Diminué dans le principe par la création de la commanderie d'Arceins, leur nombre s'accrût peu à peu dans la suite par la suppression de plusieurs petites circonscriptions qui vinrent se fondre successivement dans leur importante voisine. Ses principaux membres étaient:
Cunctis (?)
Marcilhan (?)
Mingot (Hautes-Pyrénées ?)
Mayrigue, dans le Fronsadais (?)
Pellecahut (Peut-être Pelle Chahus près de La Romieu dans le Gers ?)

Le Vigean


Département: Gironde, Arrondissement: Bordeaux, Canton: Eysines - 33


Domus Hospitalis Le Vigean
Domus Hospitalis Le Vigean



Blanquefort


Département: Gironde, Arrondissement: Bordeaux, Canton: Eysines - 33


Domus Hospitalis Blanquefort
Domus Hospitalis Blanquefort



Eysine


Département: Gironde, Arrondissement: Bordeaux, Canton: Eysines - 33


Domus Hospitalis Eysine
Domus Hospitalis Eysine



Martignas


Département: Gironde, Arrondissement: Bordeaux, Canton: Mérignac, Commune: Martignas-sur-Jalle - 33


Domus Hospitalis Martignas
Domus Hospitalis Martignas



Salles


Département: Gironde, Arrondissement: Arcachon, Conton: Salles - 33


Domus Hospitalis Salles
Domus Hospitalis Salles



Bilos


Département: Gironde, Arrondissement: Arcachon, Conton: Salles - 33


Domus Hospitalis Bilos
Domus Hospitalis Bilos



Parentis


Département: Landes, Arrondissement: Mont-de-Marsan, Canton: Parentis-en-Born - 40


Domus Hospitalis Parentis-en-Born
Domus Hospitalis Parentis



Ambarès


Département: Gironde, Arrondissement: Bordeaux, Canton: Ambarès-et-Lagrave - 33


Hospitalis la Grave d'Ambarès
Domus Hospitalis la Grave d'Ambarès



Arveyres


Département: Gironde, Arrondissement: Bordeaux, Canton: Libourne - 33


Domus Hospitalis Arveyres
Domus Hospitalis Arveyres

A avec son annexe Saint-Pierre-de-Vaux

Cadarsac


Département: Gironde, Arrondissement: Bordeaux, Canton: Libourne - 33


Domus Hospitalis Cadarsac
Domus Hospitalis Cadarsac



La Lande de Pomerol


Département: Gironde, Arrondissement: Bordeaux, Canton: Libourne - 33


Domus Hospitalis La Lande
Domus Hospitalis La Lande


Pomerol


Département: Gironde, Arrondissement: Bordeaux, Canton: Libourne - 33


Domus Hospitalis Pomerol
Domus Hospitalis Pomerol


Et Chalauze près de Libourne

Marcenais


Département: Gironde, Arrondissement: Blaye Canton: Saint-André-de-Cubzac - 33


Domus Hospitalis Marcenais
Domus Hospitalis Marcenais



Queynac


Département: Gironde, Arrondissement: Bordeaux, Canton: Libourne, Canton: Galgon - 33


Domus Hospitalis Queynac
Domus Hospitalis Queynac




Département: Gironde, Arrondissement: Langon, Canton: Commune: Blasimon - 33


Domus Hospitalis Sallebruneau
Domus Hospitalis Sallebruneau


Aller sur le site de http://www.assrag.org/fr/sallebruneau-histoire.html Sallebruneau


Le Puch


Département: Gironde, Arrondissement: Langon, Canton: Sauveterre-de-Guyenne - 33


Domus Hospitalis Le Puch
Domus Hospitalis Le Puch



Mauriac


Département: Gironde, Arrondissement: Langon, Canton: Sauveterre-de-Guyenne - 33


Domus Hospitalis Mauriac
Domus Hospitalis Mauriac



Frontenac


Département: Gironde, Arrondissement: Langon, Canton: Targon - 33


Domus Hospitalis Frontenac
Domus Hospitalis Frontenac



Buch


Département: Gironde, Arrondissement: Arcachon, Canton: La Teste-de-Buch - 33


Domus Hospitalis Buch
Domus Hospitalis Buch



Saint-Léger


Département: Gironde, Arrondissement: Langon, Canton: Les Landes des Graves - 33


Domus Hospitalis Saint-Léger-de-Blason
Domus Hospitalis Saint-Léger



Bénon


Département: Gironde, Arrondissement: Lesparre-Médoc, Canton: Le Sud-Médoc, Commune: Saint-Laurent-Médoc - 33


Domus Hospitalis Bénon
Domus Hospitalis Bénon


En Médoc et ses dépendances La Grayanès.

Saint-Germain-d'Esteuil


Département: Gironde, Arrondissement et Canton: Lesparre-Médoc - 33


Domus Hospitalis Saint-Germain-d'Esteuil
Domus Hospitalis Saint-Germain-d'Esteuil



Castelnau-de-Médoc


Département: Gironde, Arrondissement et Canton: Lesparre-Médoc - 33


Domus Hospitalis Castelnau-de-Médoc
Domus Hospitalis Castelnau-de-Médoc



Saint-Sauveur


Département: Gironde, Arrondissement: Lesparre-Médoc, Canton: Saint-Laurent-Médoc - 33


Domus Hospitalis Saint-Sauveur
Domus Hospitalis Saint-Sauveur



Vertheuil


Département: Gironde, Arrondissement: Lesparre-Médoc, Canton: Saint-Laurent-Médoc - 33


Domus Hospitalis Vertheuil
Domus Hospitalis Vertheuil


Etc.
En 1752, la commanderie de Bordeaux était affermée 16.500 livres; les charges s'élevant à la somme de 3165 livres, réduisaient son revenu net à 13.335 livres.

Hôpital Saint-Jean de Bordeaux


Si l'établissement des Hospitaliers de Saint-Jean dans la ville de Bordeaux était moins important que celui des Templiers, il n'en est pas moins vrai que le nombre de ses dépendances dans la contrée avoisinante témoigne pourtant d'une assez grande prospérité. Du reste, un vieux cartulaire dont nous aurons l'occasion de reparler dans la suite, mentionne que les plus anciennes donations leur furent faites dans le pays au temps du Prieur Gérard, c'est-à-dire aux premières années du XIIe siècle. Avaient-ils à cette époque un établissement dans la ville même de Bordeaux ? C'est ce dont nous doutons fort, sans pouvoir néanmoins rien affirmer. On les trouve, au commencement du XIIIe siècle, occupés à s'y créer une résidence. En l'année 1224, le doyen et le chapitre de la cathédrale Saint-André étaient vivement irrités de la construction d'un oratoire, que venaient d'élever les chevaliers de Saint-Jean, sur le territoire de leur paroisse, « au bout du Pont-Neuf de Bordeaux. » L'affaire soumise au jugement du Saint-Siège, fut renvoyée de Rome à la décision de trois commissaires, Ranulphe, évêque de Périgueux, A. de Sammathie, archidiacre du chapitre de Saint-Front, et l'abbé de la Peyrouse. Ceux-ci, après avoir examiné les droits des deux parties, rendirent leur jugement à Bordeaux, le mardi après Pâques de l'année 1224: pour réparer envers les chanoines les dommages que devait leur causer l'érection de la chapelle « du bout du Pont », les Hospitaliers, devaient leur payer une rente annuelle de 60 sols; s'ils refusaient de s'acquitter de cette redevance dans les délais fixés, le doyen du chapitre avait le droit de confisquer la clef et les ornements de l'oratoire et d'y faire célébrer les offices à son profit, jusqu'à ce qu'il se fut complètement indemnisé. Si les Hospitaliers bâtissaient à l'avenir une autre chapelle dans la ville de Bordeaux, ils s'engageaient à partager avec les chanoines tout ce qu'ils recueilleraient, « à l'exception des chevaux, vêtements, armures, etc., donnés pour le service de la Terre-Sainte. » Ils devaient également partager les frais de sépulture de toute personne qui, malade hors de la maison de Saint-Jean, mourrait revêtue du manteau de l'Ordre; à moins qu'elle ne se fut transportée à l'hôpital « à pied, sans s'appuyer sur le bras de personne ou à cheval, sans y être soutenue et sans avoir été aidée pour y monter ou pour en descendre »; auquel cas elle était considérée comme faisant partie de la maison et les Hospitaliers ne devaient rien au chapitre. Le Grand-Maître Guérin de Montaigut, comme nous le lisons dans Vertot, parcourut cette année là les différentes circonscriptions de son Ordre, pour y recueillir des subsides; à son passage à Bordeaux, il confirma cet accord et apposa au bas de cette charte son sceau, à côté de ceux du commandeur, P. de Loupe, du Doyen et du chapitre de Saint-André.

Dans la suite, un des commandeurs de Bordeaux tenta de s'affranchir de ce tribut, d'autant plus onéreux que la transmettre à cette sentence. Toutefois, ce dernier ayant soulevé de nouvelles difficultés et formulé de graves griefs contre le commandeur, une transaction fut conclue, par laquelle les Hospitaliers devaient continuer à faire dire la messe annuelle de la fête de Saint-Pierre, se contentant pour cela d'une rente de 20 sols bordelais (1365).

Ayant abandonné, ainsi que nous l'avons vu plus haut, leur modeste établissement « du Pont-Saint-Jean », les Hospitaliers durent par négligence le laisser tomber en ruines; il n'est plus fait mention que de la chapelle dans les procès-verbaux de visites de la commanderie. Le nom de Saint-Jean, que porte encore le quartier de la ville est le seul souvenir qui subsiste aujourd'hui de la demeure des chevaliers de l'Hôpital.

Liste des Commandeurs du Temple de Bordeaux — Templiers


1167. Pierre de Saint-Jean.
1170. Raymond-Wilhelm de Fronsac.
1294. Hélie Amanieu.
1298. Guillaume de Mayrenetz

Liste des Commandeurs du Temple de Bordeaux — Hospitaliers


1321-1353. Pierre d'Arbussac.
1370-1377. Arnaud-Bernard Ebrard.
--------1380. Dorde Ymbard.
1385-1392. Arnaud de la Col.
1399-1423. Gaillard de Montet.
1426-1439. Folquet de Valat.
1441-1467. Jacques de Brion.
1467-1470. Salvat de Sorhocle.
1473-1480. Antoine de Murat.
1482-1486. Guy de Moutarnal.
1487-1492. Oddet de las Graulas.
1496-1516. Jean de Valon.
1521-1522. Raymond de Riol.
1526-1533. Oddet de Massas.
1540-1547. Claude de Gruel Labourel Grand-Prieur de Toulouse.
1558-1574. François de Gozon-Mélac.
1582-1597. Gabriel d'Abzac de la Donze.
1599-1603. Pierre de Roquelaure Saint-Aubin.
1606-1626. Bernard de Mélignan-Treignan.
1626-1636. Pierre de Merles-Bauchamp.
1640-1642. Jean d'Arpajon.
1661-1665. Jacques de Pichon.
1669-1688. Jean de Montet.
1690-1692. Alexandre de Villeneuve-de-Vence- Grolière.
1695-1696. Jacques de Noailhan.
1697-1710. Claude de Moreton-Chabrillant.
1737-1752. François de Piolenc, Grand-Prieur de Saint-Gille.
1759-1765. Pons-François de Rosset-Rocozel.
1780-1789. Le bailli de la Tour.

Liste des Commandeurs de l'Hôpital Saint-Jean de Bordeaux.


(Environ) 1100-1140. Adhémar.
1192. Pierre de Saint-Cyrice.
1222-1229. Pierre de Loupe.
1236. Bertrand de Saint-Julien.
1295. Raymond de Savignac.
1303-1307. Wilhelm Faur.
Sources: Du Bourg, Antoine (1838-1918). Histoire du grand prieuré de Toulouse et des diverses possessions de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem dans le sud-ouest de la France, avec les pièces justificatives et les catalogues des commandeurs. Editeur: L. Sistac et J. Boubée (Toulouse): 1883


Hôtel des Clos   (91)

Domus Hospitalis des Clos
Département: Essonne, Arrondissement: évry, Canton: Saint-Germain-lès-Corbeil — 91


Domus Hospitalis des Clos
Domus Hospitalis des Clos


C'était le nom qu'on avait donné à un petit domaine seigneurial dans la paroisse de Saint-Pierre-du-Perray, près Corbeil, et situé non loin du bois de Rougeau.
Il se composait d'une maison avec 70 arpents de terre, et relevait de la terre et seigneurie de Livry. Après avoir appartenu à Jean Février, ecuyer, il fut vendu par celui-ci, en 1480, à Etienne Février, son frère, qui le recéda ensuite à Nicole Lesbahy, prieur de Saint-Jean-en-l'Ile. La maison ayant été détruite par un incendie, le Prieur Lesbahy arrenta, en 1484, les terres du domaine à Jean Pymart, moyennant une redevance annuelle de douze setiers de blé et de six setiers d'avoine, sous la réserve de la foi et hommage faite pour lui et ses successeurs.
Sources: les commanderies du Grand-Prieuré de France — Eugène Mannier — Paris, Aubry et Dumoulin, 1872 (Paris)


Hautes-Alpes   (05)

Ordre de Saint-Jean de Jérusalem
L’ordre de Saint-Jean a eu jusqu’à six commanderies dans les Hautes-Alpes : celles de Gap, de Tallard, de Saint-Pierre-Avez, d’Embrun, de Remollon et de l’Argentière. Au commencement du XIVe siècle, il n’en restait plus que deux, celles de Gap et d’Embrun, réunies en une seule vers 1400.
La petite commanderie de Saint-Pierre-Avez fut, vers cette époque, unie à celle de Joucas dans le Comtat.

Commanderies de Gap, de Remollon et de Tallard.
La commanderie de Gap, fondée dans les dernières années du XIe siècle sous le titre de Saint-Martin, possédait au XIVe siècle :
La Bâtie-Mont-Saléon
— Un domaine nommé la Commanderie.
— La Commanderie, écart commune de Gap. Appartenait à l’ordre de Malte.

La Freissinouse
— La seigneurie de la moitié de cette terre et le jus-patronat de l’église de Notre-Dame.

Gap
— L’Hôpital de Saint-Martin, l’église de Saint-Jean des Aires et de nombreuses terres dans le territoire de cette commune.

Jarjayes
— L’Hôpital de la Madeleine, en 1309 et 1342.

Manteyer
— Des terres dans lesquelles l’ordre avait succédé aux Templiers.

Moydans
— La moitié de la seigneurie de cette commune et le jus-patronat de la paroisse dans lesquels l’ordre de Saint-Jean avait succédé aux Templiers.

Rambaud
— Le domaine de Malcorps.
— Ferme commune des Crottes

Ribiers
— Canton de Gap
— Riperri, 1241 (Archives des Bouches-du-Rhône, fonds de malte, commanderie de Joucas)

Remollon
— La maison de l’Hôpital, quelque temps siège d’une commanderie.
— Mandement de Remolon
— Ancien mandement comprenant les communes actuelles de Remolon et Théus.
— Mandamentum de Romolono, 1336 (Is, cop. AA)
— Castrum de Romolono, 1336 (ibidem)
— Remollon, vers 1525 (Inscription du château de Tallard)

Riousset
— Commune de Ribiers
— Riou sec, 1376 (Archives des Bouches-du-Rhône, fonds de Malte, commanderie de Joucas)

La Roche-des-Arnauds
— Le domaine du Temple, la maison et la chapelle de Sainte-Madeleine, dans lesquels l’ordre avait succédé aux Templiers.
— Commune du Canton de Gap
— Mandement de la Roche des Arnauds, 1609 (Archives des Bouches-du-Rhône, fonds de Malte, commanderie de Gap)
— Rupes, 1134 (H.-A. Durb)
— Rupes Arnaudorum, 1180 (Cartulaire de Saint-Victor, II, page 366)
— La Rocca, 1208 (H.-A. Durb)
— Rocca Arnaldorum, 1250 (H.-A. Berth)
— La Roche des Arnauds, 1516 (H.-A. Rôle des décimes du diocèse de Gap)
— Rupes Arnaudorum, 1542 (H.-A)
— La Roche Arnaud, 1567 (H.-A. Chap)

La Roche-de-Briançon
— Commune du Canton de l’Argentière
— Rupes ; 1296 (Archives des Bouches-du-Rhône, fonds de Malte, commanderie de Gap)
— La Roche, 1568 (H.-A. Pouillé de l’archiprêtré d’Embrun)
— La Roche sur Embrun, XVIIIe siècle (Cassini)

Sigottier
— La moitié de cette seigneurie, en 1429.
— Commune du Canton de Serres
— Cigoter, 1120 (H.-A. Burb)
— Cigoterium, XIIe siècle (ibidem)
— Cigoter, 1242 (ibidem)
— Cigoterium, 1290 (Gap, livre rouge)
— Cigoterium, 1396 (Is. B, 1,999)

Sigoyer
— La moitié de cette seigneurie, de 1289 à 1400.
— Commune du Canton de Tallard
— Cigoier, 1121 (H.-A. Burb)
— Castrum de Cigoerio, 1258 (H.-A. Burb)
— Cigoherium, 1284 (Gap, livre rouge)
— Sigoerium supra Talardum, 1352 (Is. B, 300)
— Sygoyerium, 1413 (Is. B, 2,630)
— Sigoyer du dessus Tallard, 1602 (H.-A. Chap)

Tallard
— De 1215 à 1323 ; l’ordre posséda cette seigneurie comprenant neuf paroisses ; il avait en outre le jus-patronat des églises de Lardier, de Valença, le domaine et la chapelle de Saint-Martin, la maison de l’Aumône et une habitation fortifiée nommée le Temple, dans laquelle il avait succédé aux Templiers.

Theus
— Le domaine et la chapelle de Saint-Jean.

Théus
— Commune du Canton de Chorges
— Teucium, 1249 (H.-A)
— Teucium, 1298 (Archives des Bouches-du-Rhône, B, 1,075)
— Theusum, 1561, (H.-A. Chap)
— Theus, 1568 (H.A. Pouillé du diocèse d’Embrun)

Valserres
— Diverses terres dont il est fait reconnaissance en 1306.
— Commune du Canton de La Bâtie-Neuve
— Valserra, 1190 (H.-H. Bosc.)
— Vlaserri, 1298 (Archives des Bouches-du-Rhône, B, 1,075)

Ventavon
— Le domaine de la Commanderie.

Véragne
— Cantons de Laragne et de Lazer.
— Affluant du Buëch.
— Rivus Pailhonus, 1365 (Archives des Bouches-du-Rhône, fonds de Malte, commanderie de Joucas)

Vitrolles
— En 1339, l’ordre possédait le haut domaine de cette terre.
— Commune du Canton de Barcillonnette
— Vitrola, 1200 (H.-A. Berth.)
— Vitrola, 1308 (Archives des Bouches-du-Rhône, B 373)

L’ordre avait possédé en outre d’assez vastes domaines en Champsaur, mais il les avait cédés en 1311 à l’ordre de Saint-Antoine en Viennois.

Commanderie d’Embrun et de l’Argentière
L’Argentière
— l’hôpital et la chapelle de Saint-Jean, autrefois siège de la commanderie Sancti Johannis de Gradibus Kuruli (1296).

Baratier
— Quelques terres, en 1301.

Chorges
— La chapelle et l’hôpital du Saint-Sépulcre, donnés au XIIe siècle à l’abbaye de Boscodon.

Les Crottes
— Les domaines du Temple et de la Chevalerie à Montmirail, dans lesquels l’ordre avait succédé aux Templiers.

Embrun
— Le domaine de la Commanderie et la chapelle de Sainte-Marie du Temple.

Les Orres
— Le domaine de Jérusalem, la chapelle du Mélézet et une part de la seigneurie.

Prunières
— Le domaine de l’Hôpital de Jérusalem.

La Roche-de-Briançon
— Quelques terres dépendant de l’hôpital de l’Argentière.

Savines
— Quelques terres dépendant de la commanderie d’Embrun, au quartier de Saint-Étienne.

Le Villard Saint-Pancrace
— Le domaine de la Maison et des îles de Saint-Jean.

Commanderie de Joucas
Elle avait absorbé au XVe siècle la petite commanderie de Saint-Pierre-Avez, fondée au commencement du XIIe siècle par Raymbaud Cotta, seigneur de Mévouillon. Elle comprenait :
Laragne
— L’hôpital et la chapelle de Saint-Jean.
— Le Commandeur, hameau, commune de Saint-Pierre-Avez. Appartenait à la commanderie de Joucas, de l’ordre de Malte.

Ribiers
— L’abbaye de Claire-Combe, de l’ordre de Chalais, et toutes ses dépendances, qui fut unie à la commanderie de Saint-Pierre-Avez à la fin du XIIIe siècle. L’ordre y possédait déjà antérieurement une chapelle et un hôpital de Saint-Jean.

Saint-Pierre-Avez
— La seigneurie de cette commune et le jus-patronat de la paroisse.

Upaix
— Quelques terres et la chapelle de Saint-Jean.

En 1644, l’ordre de Malte ne possédait plus dans les Alpes que quelques domaines de peu de valeur et le jus-patronat de quelques églises ou chapelles.

Ordre de Saint-Antoine
L’ordre de Saint-Antoine en Viennois possédait dans les Alpes cinq commanderies très rapprochées l’une de l’autre, qui restèrent entre ses mains jusqu’à sa suppression, en 1778. Elles furent alors unies à l’ordre de Malle.
Commanderie de Gap, fondée vers 1130 par Raymond de Baux, des seigneurs d’Orange. Elle possédait un membre important à la Beaume-lès-Sisteron et deux hôpitaux, celui de la Madeleine de Larra et celui de Saint-Grégoire d’Avançon.
Sources: Dictionnaire topographie du département des Hautes-Alpes rédigé par M. J. Roman. Paris Imprimerie Nationnale M. DCCC. LXXXIV


Homps   (11)

Commanderie d’Homps
Département: Hérault, Arrondissement: Béziers, Canton: Olonzac - 32


Domus Hospitalis Homps
Domus Hospitalis Homps


Par une bulle du 28 août 1523, le grand-maître Philippe de Villiers de l’Isle Adam, donna la commanderie de Renneville au chevalier Philippe Giraud du Broc, déjà précepteur d’Homps, en récompense de la part glorieuse qu’il avait prise à la défense de Rhodes (1).
1. Archives de Renneville, L. X.

Commanderie d’Homps
Circonscription voisine de la précédente et d’origine hospitalière. Le 7e jour des ides de mai de l’année 1140, Arnaud, archevêque de Narbonne, donna à l’Ordre de Saint-Jean l’église de Saint-Etienne-d’Homps de Ulmis (1).
1. Pièces justificatives n° CXVIII

Déjà avant cette époque, les Hospitaliers étaient établis dans le pays ; en 1123, Arnaud de Fenouilhet leur avait laissé, par son testament, la ville de Prunhanes, située dans les environs d’Aleth.

1153. — Donation par Pierre, archevêque de Narbonne, de l’église de Saint-Julien-de-Bacam.
1156. — Donation par Gaucelin de Jouarres de fiefs dans la juridiction de Jouarres.
1167. — Donation par le Prévôt de la maison de Saint-Michel-d’Anausse de fiefs dans la juridiction d’Albas.
1190. — Berenger Assalit de Cabarets, ses frères, Assalit de Conques et Guirald de Montserrat, font cession à l’Ordre de Saint-Jean de leurs droits sur le château et la ville de Jouarres.
1208. — Aymeric, vicomte de Narbonne, donne à l’Hôpital ses terres à Albars.
1307. — Sentence du sénéchal interdisant aux habitants d’Olonzac les droits d’usage et de dépaissance dans le territoire de la Garde-Rolland, dépendant de la commanderie d’Homps.
1343. — Accord entre le Roi, le commandeur et et les autres conseigneurs d’Homps, pour l’exercice de la justice ; elle sera exercée, non plus par le juge de Minervois, mais par un juge choisi par les conseigneurs.
1401. — Sauvegarde royale accordée à la commanderie et à ses membres.
1453. — Transaction entre le commandeur et les habitants, pour régler les redevances dûes par ces derniers.
1529. — Transaction entre le chapitre de Narbonne pour les droits seigneuriaux dans la ville d’Homps.
1544. — Lettres du vice-légat exhortant tous les prêtres à faire restituer à la commanderie tous les actes qui en avaient été enlevés.

Les commandeurs possédaient à Homps un château, l’église de Saint-Michel, des terres, des dîmes, le tènement de la Garde-Rolland près d’Olonzac, la seigneurie spirituelle des paroisses de Couslonge, de Jonquières, d’Albas, de Rouayroux et de Gavarède (ces deux dernières situées dans le diocèse de Castres), des domaines à Roque-de-Fa, à Massac, à Roquefort.

Laroque-de-Fa
Département: Aude, Arrondissement: Narbonne, Canton: Lézignan-Corbières - 11


Domus Hospitalis Laroque-de-Fa
Domus Hospitalis Laroque-de-Fa


Petite circonscription provenant des Templiers et rattachée dans le principe à la commanderie de Peyrusse.
1178. Donation par Catherine de Soulatge du mas de Roque-de-Fa.
1272. Olivier de Termes vend aux Templiers de Peyrusse ses droits sur Roque-de-Fa et Massac.
1270. Donation par Vésiade, veuve de Raymond d’Albars, de ses droits sur le château de Carcassès.

Les commandeurs possédaient à Homps un château, l’église de Saint-Michel, des terres, des dîmes, le tènement de la Garde-Rolland près d’Olonzac, la seigneurie spirituelle des paroisses de Couslonge, de Jonquières, d’Albas, de Rouayroux et de Cavarède (ces deux dernières situées dans le diocèse de Castres), des domaines à Roque-de-Fa (possession des Templiers), à Massac, à Roquefort.

Commandeurs d’Homps
------1148. Bernard de Puysiuran.
------1162. Gaucelin.
------1172. Jean de Raymond.
------1190. Pierre Mir de Capestang.
------1222. Pierre Cabas.
------1272. Gaucerand.
------1307. Raymond de Mayres.
------1328. Guillaume Aysse.
1340-1348. Reambauld d’Alaman.
1390-1391. Bernard du Faur.
1391-1405. Garnier de Gavaldan.
1407-1418. Jean Raynard.
------1488. Manhault de Vicomont
------1497. François Flotte.
1520-1523. Philippe du Broc.
1529-1531. Guillaume de la Valette-Parisot.
1538-1546. Jean de Saint-Martin.
------1554. Claude d’Albe.
------1603. François Isoard.
------1610. Joseph-Annibal d’Esclangon.
------1617. Philippe Seguier de la Gravière.
------1631. Melchior de Barras-Clamens.
------1652. Louis d’Estuart-Besaure.
------1701. Chevalier d’Ayguebère.
1711-1712. Jacques de Villages.
1713-1717. Jean-Augustin de Grille.
1722-1730. Chevalier d’Hautpoul.
1730-1731. Louis-François de Crucy-Marcillac.
1733-1740. Elzear-Trophime de Romieu.
Sources : Du Bourg, Antoine. Histoire du grand prieuré de Toulouse et des diverses possessions de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem dans le sud-ouest de la France, avec les pièces justificatives et les catalogues des commandeurs. BNF

Jouarres
Département: Aude, Arrondissement: Carcassonne, Canton: Rieux-Minervois, Commune: Azille - 11


Domus Hospitalis Jouarres
Domus Hospitalis Jouarres


— 1156. Donation par Gaucelin de Jouarres de fiefs dans la juridiction de Jouarres.

Jouarres
— Château et ferme commune d’Azille
— Castrum Adjouaras, 1135 (Archives commanderie de Narbonne, commanderie d’Homps)
— Joaras, XIVe siècle (Archives commanderie de Narbonne, AA 108 folio 39)
— Eglise parochielle Sainct Pierre de Jouarres, 1639 (Archives commanderie de Narbonne, inventaire Rocque, II 396)
Sources: Dictionnaire Topographique du département de l’Aude, rédigé par L’Abbé Sabarthès. Paris Imprimerie Nationale, MDCCCCXII.

Saint-Michel-de-Nahuze
Département: Aude, Arrondissement: Narbonne, Canton: Fabrezan, Commune: Lagrasse - 11


Domus Hospitalis Saint-Michel-de-Nahuze
Domus Hospitalis Saint-Michel-de-Nahuze


— 1167. Donation par le Prévôt de la maison de Saint-Michel-d’Anausse de fiefs dans la juridiction d’Albas.
— 1190. Berenger Assalit de Cabarets, ses frères, Assalit de Conques et Guirald de Montserrat, font cession à l’Ordre de Saint-Jean de leurs droits sur le château et la ville de Jouarres.

Saint-Michel-de-Nahuze
— Commune de Ribaute
— Terra Sancti Michaelis de Anausa, 1157 (Archives de la commanderie de Narbonne, Homps et Albas, n° 1)
Sources: Dictionnaire Topographique du département de l’Aude, rédigé par L’Abbé Sabarthès. Paris Imprimerie Nationale, MDCCCCXII.

Albas
Département: Aude, Arrondissement: Narbonne, Canton: Fabrezan - 11


Domus Hospitalis Albas
Domus Hospitalis Albas


— 1208. Aymeric, vicomte de Narbonne, donne à l’Hôpital ses terres à Albas.

Albas
— Commune du canton de Durban
— Eglise dédiée à Saint Paul Serge ; le commandeur d’Homps présentait à la cure.
— Sanctus Paulus d’Albars, 1196 (Archives de la commanderie de Narbonne, Homps, Albars, n° 3)
— Albas en Corbière 1714, (Archives de la commanderie de Narbonne, Homps, Albars, n° 26)
Sources: Dictionnaire Topographique du département de l’Aude, rédigé par L’Abbé Sabarthès. Paris Imprimerie Nationale, MDCCCCXII.


Hopital-le-Mercier   (71)

L'Hôpital-le-Mercier
Département: Saône-et-Loire, Arrondissement: Charolles, Canton: Paray-le-Monial, Commune: L'Hôpital-le-Mercier — 71


L'Hôpital-le-Mercier
Localisation: L'Hôpital-le-Mercier


Sur commune de L'Hôpital-le-Mercier du Charollais, les Hospitaliers possédaient en fief le château d'Anglures avec sa chapelle de Saint-Jean-Baptiste, reconstruite sur les racines de l'ancienne qui était souterraine et dans laquelle les habitants voisins venaient se réfugier en temps de guerre et de péril.

La garde de « l'hôpital-de-Murcyé », disait-on alors, était confiée au baron de Semur, en Brionnais, ainsi qu'il est constaté par un acte de 1278.
Sources: César Lavirotte — Mémoire Statistique sur les Etablissements des Templiers et des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem en Bourgogne — Membre de la Société française pour la conservation des Monuments — 1852.

L'Hôpital-le-Mercier, commune du canton de Paray-le-Monial
— Mortiacus, alias Moriacus, XIe siècle (Longnon, Pouillé, page 64 et 66)
— Hospitalis de Murcyaco, 1266 (Archives de la Côte-d'Or, vidimus 1294/1295)
— L'Ospital Murtie, 1279 (Archives de la Côte-d'Or, B 978)
— L'Ospital Murtye, 1279 (Archives de la Côte-d'Or, vidimus 1476)
— Ecclesia de Mirociaco, XIVe siècle (Longnon, Pouillé, page 105)
— L'Ospital, alias L'Ospitaul, 1376 (Archives de la Côte-d'Or, B 2287, folios 6 et 13 v.)
— Ancienne commanderie de Malte d'Anglure, avec chapelle Saint-Jean Baptiste, dépendait de la commanderie de Beugnay
Sources: Dictionnaire topographique de la France Comprenant les noms de lieux anciens et modernes CTHS


Hospitalet   (04)

Domus de L’Hospitalet
Département: Alpes-de-Haute-Provence, Arrondissement et Canton: Forcalquier - 04


Domus Hospitalis L’Hospitalet

Domus Hospitalis L’Hospitalet


En 1312, intervint une sentence arbitrale entre le commandeur ; d’une part, et le procureur d’Elzéar de Sabran, seigneur de Puimichel, et Delphine de Signe, son épouse, par laquelle il fut réglé que les habitants de l’Hospital et de Saint-Etienne de la Brègue, possédant biens dans le terroir de Puimichel, payeraient au comte Elzéar la vingtième partie des blés et légumes, hormis ceux qui possédaient des terres relevant de la directe du commandeur.

Détournons un instant nos regards de ces scènes de dévastation et de pillage et reportons-les dans l’intérieur de notre pauvre pays. Nous y voyons le commandeur sollicitant du Grand-Maître de l’Ordre une mesure générale d’affranchissement, en faveur des habitants de l’Hospital et, membre de la commanderie de Puimoisson. Il est assez heureux pour obtenir ce privilège, qui, de serfs, faisait des hommes francs ; il sollicite également et obtient pour eux la faculté de tester librement et de donner leurs biens à qui ils voudront (12 mai 1386) (1).
1. Archives des Bouches-du-Rhône, invent. Comb. — Le 27 novembre 1375, Jean Négrel, recteur de la maison de Saint-Etienne de la Brègue, agissant au nom de l’Hospital et, se fait passer reconnaissance par Raymond Marron, Isnard Aillaud, Etienne Béroard, Guillaume Gipier, Michel Lancoyn, Pierre Aymes, André Bonnet, Vincont Aillaud, Hugues Blanc, Guillaume Taxil, tous habitant Chénerilles, des terres, fours, maisons qu’ils possèdent « in castro de Chanatrilles, sub dominio et seigneuria domus de Hospitaleto. »
— Archives des Bouches-du-Rhône, pièce non inventoriée.


En 1455, le vice-commandeur Jean de Pont reçoit de Jean-Antoine Pralier la donation de la totalité de ses biens, situés à Courbons et à Thoard, et fait passer reconnaissance aux habitants de Courbons et de l’Hospitalet, relevant de sa juridiction (2).
2. Archives des Bouches-du-Rhône, H. 862.

Cependant le chevalier d’Astros venait de prendre possession de la commanderie et voulut faire dresser un état détaillé de ses biens et revenus. Nous pensons que le lecteur sera bien aise de connaître d’une manière exacte l’étendue de ces biens et l’importance de ces revenus, en 1597 ; nous allons donc résumer cette pièce, qui ne manque pas d’intérêt.
Les terres de la commanderie situées dans le terroir de Puimoisson, en y comprenant le domaine de Mauroue, contiennent la valeur de quatre-vingts charges de semence de froment. Seize bœufs et deux mulets labouraient cette grande superficie de terre.
Deux membres ou filholles, comme dit le procès-verbal, dépendaient du chef, qui était Puimoisson ; l’un, en terre de Clumanc, nommé Labaud, rendait quatorze charges de froment ; l’autre, appelé l’Hospitalet de Puimichel, en rendait douze.
Parmi les membres de la commanderie de Puimoisson, se trouvait le château de Labaud, terre située entre les Sauzeries et les Dourbes, ayant appartenu autrefois aux Templiers. Ce hameau, visité en 1242 par Aymar, archevêque d’Embrun, réuni au bailliage de Castellane par mandement du sénéchal, en 1352, passa à l’Ordre de Malte et releva de notre commandeur, qui y possédait la moyenne et basse juridiction (la haute appartenant au roi), des terres, deux prairies et la compascuité avec la terre de Clumanc. Comme il n’y avait en ce hameau ni forteresse, ni prison, quoiqu’il fût assez peuplé, le commandeur François de Blacas obtint du Parlement de Provence un arrêt l’autorisant à faire incarcérer à Puimoisson, ubi s’unt tuti carceres, et à y faire juger les délinquants qui seraient pris au territoire de Labaud (1).
1. Archives des Bouches-du-Rhône, H, 861.

Nous avons déjà vu que la commanderie de Puimoisson possédait des terres et des droits féodaux à Puimichel. Les seigneurs, se succédant dans la possession de ce fief, ne voyaient qu’avec peine des hommes, habitant leur terre, échapper à leur juridiction et payer à un seigneur étranger des redevances qu’ils se croyaient seuls fondés à percevoir. Bien souvent, des procès s’élevaient entre les deux seigneurs ; mais les droits du commandeur, établis sur des titres d’une valeur indiscutable, triomphaient toujours.
En 1507, le seigneur du Puimichel voulut affirmer ses prétentions et fit démolir le four du commandeur situé au hameau, aujourd’hui disparu, de Saint-Étienne-de-la-Brègue, terroir de Puimichel. Le Parlement, saisi de l’affaire, rendit un arrêt, le 29 août 1508, condamnant Guillaume de Sabran, comte d’Arian, seigneur de Puimichel, et mandant au juge de Digne de réintégrer le commandeur en la possession de la juridiction de Saint-Étienne-de-la-Brègue (2).
— Acte donné le 17 septembre 1506, à Brignoles, le Parlement y siégeant à cause de la peste.
2. Archives des Bouches-du-Rhône, H, 865.


1366, 12 mai. Affranchissement de l’Hospitalet. Liberté de tester accordée à l’Hospitalet membre de la commanderie de Puimoisson.
Sources : Histoire de la Commanderie de Puimoisson. Annales des Basses-Alpes : bulletin de la Société scientifique et littéraire des Basses-Alpes. Tome VII. Digne 1895-1896. BNF


Huvers La Commanderie   (03)

La Commanderie Huvers
Département: Allier, Arrondissement: Vichy, Canton: Saint-Léon, Commune: Liernolles - 03


Domus Hospitalis Huvers
Domus Hospitalis Huvers


Huvers (de octo vernis) était le chef d'une paroisse maintenant partagée entre Saint-Léon et Liernolles, et dont l'église, placée sous le vocable de saint Jean-Baptiste, patron des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, dépendait, en effet, de cet Ordre. Aussi loin que l'on peut remonter (1242), Huvers fut le siège d'une commanderie, — alors appelée hôpital, et qui, peu importante, fut plus tard rattachée à celle de la Racherie, dans la paroisse de Contigny ; en 1790, un chevalier de Malte, dont on ne donne malheureusement pas le nom, était encore commandeur d'Huvers et habitait son modeste bénéfice.

A Huvers se voit un petit bâtiment carré, flanqué de deux tours, ancienne demeure du commandeur, et sur le pignon duquel est encastré un écusson que nous n'avons pu attribuer ; ce doit être celui d'un des bénéficiaires nommés par M. Vayssière, dans son travail sur l'Ordre de Malte en Bourbonnais.
On y peut lire de .... à une fasce de ..... accompagnée de trois aiglettes de ....
Tout à côté sont les fondations de l'ancienne église paroissiale, qui était de dimensions fort restreintes.
On trouve sur la carte de Cassini, Huvert au-dessus de Liernolles, et sur la carte de l'IGN, ce lieu est nommé La Commanderie.
Sources : Prévéraud de La Boutresse, Roger. Les fiefs du Bourbonnais : Lapalisse : notes et croquis. BNF

Dessin de la commanderie


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