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Etudes sur les Ordres des Hospitaliers, Malte et Rhodes
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Les Hospitalières de Saint-Jean de Jérusalem

Si, pendant sept siècles, la renommée et la gloire des Hospitaliers ont été assez éclatantes pour perpétuer dans la mémoire des hommes les lignes principales de leur histoire, le souvenir dont ils sont restés l'objet s'est établi au détriment d'un institut parallèle au leur, de même nom et de même habit, soumis à la même discipline ; nous voulons parler des Hospitalières de Saint-Jean de Jérusalem ou Dames Maltaises, dont, malgré cette communauté d'origine et de développement, l'existence et le nom sont aujourd'hui, pour ainsi dire, inconnus. Le but du présent travail est de tirer les Hospitalières de l'oubli dans lequel les avait fait tomber le voisinage de leurs trop célèbres frères, et de retracer les phases essentielles de leur histoire.

Quand l'ordre de l'Hôpital se fonda, des couvents de femmes s'établirent à côté des couvents d'hommes ; cette particularité se retrouve à l'origine de la plupart des institutions religieuses. On a de nombreux exemples de fidèles, maris et femmes, s'affiliant en même temps au même institut. On conçoit l'intérêt qui s'attachait, pour une communauté, à les accueillir, et à s'assurer de la sorte des donations souvent considérables, qui lui eussent échappé si les donateurs avaient été empêchés de s'engager ensemble dans les mêmes liens religieux. L'Hôpital ne fit pas exception à cette règle presque générale, et la création des Sœurs Hospitalières fut parallèle à celle des Hospitaliers.

Elle remonte, semble-t-il, à l'origine même de l'ordre : on l'attribue à une dame romaine, appelée Alix ou Agnès, qui, venue en Terre Sainte, établit à Jérusalem, sous le vocable de Sainte-Marie-Madeleine, un hôpital destiné aux pauvres femmes malades, et se consacra à les soigner ; cette fondation, approuvée par le patriarche de Jérusalem, subsista jusqu'à la prise de cette ville par Saladin (1187). Les Hospitalières durent alors se réfugier en Occident. Où trouvèrent-elles un asile ? L'exemple qu'elles avaient donné avait été suivi dans les divers pays d'Europe dans lesquels l'ordre était établi, et dans presque tous les grands prieurés elles furent reçues, sinon dans des monastères de femmes déjà constitués, du moins dans des maisons mixtes qui abritaient concurremment des Sœurs et des Frères de l'Ordre.

Cette émigration vers l'Occident marque, pour les Hospitalières, la fin de la première phase de leur histoire ; si elles s'étaient jusqu'alors adonnées, comme les chevaliers de Saint-Jean, au soin des malades et de l'hospitalité, elles semblent, en quittant la Terre Sainte, avoir renoncé à ces fonctions et s'être exclusivement consacrées à la prière. Un coup d'œil jeté sur leur règle et leurs constitutions précisera la nature et le but de leur vie conventuelle.

Nous avons, pour connaître leur organisation, la règle qui fut donnée en 1188 à leur monastère de Sigena, en Aragon, le plus important sans contredit de leurs établissements, et celui qui servit de modèle aux maisons qu'elles fondèrent dans la suite.

Les Hospitalières suivaient la règle de Saint-Augustin (1) ; celle-ci, destinée aux religieuses d'Hippone par le saint, est moins une règle proprement dite qu'une série de conseils d'un caractère général, qui posent, à côté du règlement intérieur (jeûnes, prières, lectures pieuses, costume, humilité dans la démarche), le principe de la chasteté, de la coulpe, de l'obéissance à la supérieure et du pardon des offenses. Elle était insuffisante pour assurer la direction d'une communauté, et appelait une réglementation complémentaire plus précise et plus spéciale ; cette dernière fut donnée aux Sœurs de Sigena, en 1188, par leur fondatrice Dona Sancia de Castille, reine d'Aragon, et par l'évêque d'Huesca, confirmée par le grand maître en 1188 et par le souverain pontife en 1193 (2).
1. Pour le texte de cette règle, voir Migne, Patrologia latina, XXXIII, col. 958-965.
2. M. A. Varon, Historia del real monasterio de Sirena (Pampelune, 1773-1776, in-4°), H, app. II-XLVIII; I, 78 et 190; 1, 261.


Elle spécifiait, heure par heure, leurs devoirs pendant la journée, les offices qu'elles devaient suivre, les prières qu'elles devaient dire, les messes, processions et fêtes qui devaient être célébrées dans le couvent. Elle entrait ensuite dans le détail des bains et ablutions auxquels elles étaient soumises, de l'organisation des dortoirs et du réfectoire, des soins à donner aux religieuses malades ; si l'une d'elles venait à mourir, elle déterminait la conduite à tenir pour l'ensevelissement et les obsèques, et fixait les prières et les messes destinées à assurer le salut de l'âme de la défunte. Enfin, à un autre point de vue, elle prescrivait la coulpe, c'est-à-dire l'accusation mutuelle des fautes commises, le pardon des offenses et la réconciliation, le port de l'habit et le mode d'élection de la supérieure.

Ce type de règlement fut suivi, avec des modifications plus ou moins importantes, par tous les monastères de religieuses Hospitalières ; dans le cours des siècles, diverses réformes intervinrent, spéciales à tel ou tel établissement, mais la règle de Sigena resta toujours la base fondamentale de toutes les maisons. Les Sœurs, chanoinesses régulières de Saint-Augustin, s'adonnaient exclusivement à la prière et aux œuvres de piété ; si parfois elles s'occupaient d'éducation, l'instruction qu'elles donnaient était limitée aux novices qui aspiraient à prendre le voile chez elles. Elles vivaient cloîtrées, sauf à Sigena, où, par suite de l'insalubrité du climat, elles avaient obtenu l'exemption de la clôture. Elles s'administraient elles-mêmes, élisaient leur prieure, et relevaient soit directement du grand maître, soit du grand prieur dans le ressort duquel était située leur maison ; mais, dans ce dernier cas, cette subordination fut l'occasion de contestations et de réclamations sans cesse renouvelées.

Les monastères des Dames Maltaises (c'est sous ce nom que furent généralement désignées les Hospitalières) se maintinrent avec des fortunes diverses pendant le cours du moyen âge, et, pour beaucoup d'entre eux, jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. Ceux même de Sigena et d'Alguayre (aujourd'hui à San-Gervasio de Cassolas, près de Barcelone) subsistent encore à l'heure actuelle ; le premier, depuis l'époque de sa fondation (1188), occupe encore, après plus de sept siècles, le couvent que lui assigna sa première fondatrice Sancia de Castille, reine d'Aragon.

On est, pour beaucoup de ces maisons, réduit à des renseignements très vagues, souvent même à de simples mentions. S'il est certain qu'il y eut des Hospitalières dans toutes les langues de l'ordre, on ne saurait affirmer que partout elles occupèrent des couvents spéciaux. Il semble, par exemple, qu'en Suisse, en Allemagne, en Danemark, aux Pays-Bas, et peut-être en Angleterre et en Bohême — pays dans lesquels leur existence a été constatée — elles n'aient eu que des établissements secondaires, à côté et à l'ombre des commanderies de l'Hôpital. Au contraire, en Espagne, en Portugal, en France, en Italie et à Malte, elles formèrent des communautés distinctes, ayant une vie propre et n'ayant aucun rapport avec les Hospitaliers. C'est le cas pour Sigena, Alguayre, Tortose, Séville, Zamora, Caspe, Tordesillas, en Espagne; Ebora et Estremoz, en Portugal ; Beaulieu, Martel, Fieux et Toulouse en France ;
Gênes, Pise, Florence et Penne, en Italie, et S. Orsola à Malte.
Quand ces couvents d'Hospitalières prirent-ils naissance ?
A des époques très différentes, s'échelonnant du XIIe à la fin du XVe siècle. Les plus anciens semblent être Buckland, en Angleterre, où le roi Henri II concentra, vers 1180 (3), les Sœurs jusqu'alors disséminées dans plusieurs commanderies anglaises ; Manetin et Prague, en Bohême, institués, le 23 octobre 1183, par le pape Lucius III (4).
3. The english or sixth Langue of the Order of S. John of Jérusalem (Londres, 1880, in-8°), page 4.
4. Prague, Archives du grand prieuré de Bohême, A. XXVIII, n° 76 (original bullé).


Quelques années plus tard, en 1188, se place la fondation du plus célèbre d'entre eux, de Sigena, dans l'Aragon oriental, sur les bords du rio Alcanadre. Nous avons déjà dit plus haut que Sancia, reine d'Aragon, fut la fondatrice de ce monastère. La tradition rapporte qu'un bouvier, remarquant qu'un de ses taureaux traversait chaque jour, à heure fixe, le rio Alcanadre pour aller dans l'îlot marécageux qu'il formait à l'endroit où fut plus tard édifié le couvent, voulut se rendre compte de ce qui l'y attirait, et qu'il aperçut, au milieu des joncs, une image de la Vierge, objet de la vénération des habitants de Sigena, qui, depuis quelques jours, avait déserté l'église paroissiale. L'image, solennellement ramenée à Sigena, puis dans les églises voisines de Sena et d'Urgellet, reprenait toujours le chemin de l'îlot. Ce miracle, promptement connu dans tout l'Aragon, attira un grand concours de fidèles ; la cour, qui résidait à Huesca, voulut connaître le théâtre de cet événement extraordinaire, et la visite de la reine Sancia fut l'origine de la fondation du monastère. Celui-ci, constamment enrichi, pourvu de possessions considérables par la fondatrice et après elle par les rois d'Aragon, devint un des couvents les plus célèbres du royaume ; il servit de retraite à plus d'une reine, et les tombeaux de plusieurs souverains et souveraines attestent, aujourd'hui encore, le renom qu'il avait acquis. Mais, avec le XIVe siècle, la faveur royale s'éloigna de Sigena, et marqua la fin de la splendeur du monastère. Celui-ci n'en a pas moins subsisté, bien que déchu, jusqu'à nous ; il connut les jours mauvais et la pauvreté, mais les religieuses de Sigena résistèrent à toutes les épreuves : elles pratiquent encore aujourd'hui, après plus de sept siècles, la règle qu'elles avaient reçue de la reine Sancia (5).
5. Delaville Le Roulx, Les archives de l'ordre de l'Hôpital dans la péninsule ibérique (Paris, 1893, in-8°), passim.

Après Sigena, nous trouvons, au commencement du XIIIe siècle, les Hospitalières établies à Martel en Quercy — hôpital annexé à celui de Beaulieu en 1298 (6) — et à Pise en Italie (San-Giovanni de Frieri). C'est dans cette dernière maison que sainte Ubaldesca, morte en 1206, pratiqua, sous l'habit des Hospitalières, les vertus qui la firent canoniser (7).
6. Du Bourg, Histoire du grand prieuré de Toulouse (Toulouse, 1 883, in-8°), p. 597-528.
7. Delaville Le Roulx, opuscule cité, passim.

Le milieu du XIIIe siècle est l'époque de fondation de deux autres maisons importantes, Alguayre et Beaulieu.
La première, celle d'Alguayre en Catalogne, fut instituée en 1250 par Marquesa Sa Guardia, et prit un rapide développement. Transférée en 1699 à Barcelone, elle a été récemment réinstallée dans la banlieue de cette ville, à San-Gervasio de Cassolas, dans un nouveau couvent ; si son histoire ne brille pas du même éclat que celle de Sigena, elle a fait néanmoins preuve d'une vitalité presque égale, puisqu'elle aussi s'est maintenue jusqu'à nos jours. Quant à la sèconde, celle de Beaulieu, en Quercy, elle doit sa naissance à un seigneur de ce pays, Gilbert de Thémines, et à sa femme, qui, en 1269, donnèrent à l'ordre de l'Hôpital, sous certaines conditions, un hôpital qu'ils venaient de construire à Beaulieu ; cette donation fut confirmée, en 1298, par le grand maître Guillaume de Villaret, qui promulgua à cette date le règlement intérieur du nouveau monastère ; il ne diffère pas, dans ses lignes principales, de celui qui régissait Sigena : la nomination de la prieure était réservée au couvent, sauf approbation du grand prieur de Saint-Gilles. Beaulieu fut, au commencement du XVIIe siècle, le théâtre de dissensions intestines fort graves ; la discipline s'était, à cette époque, si complètement relâchée parmi les sœurs, qu'elles vivaient, violant la clôture, au grand scandale de tous, dans les châteaux du voisinage, au milieu des fêtes.

Une réforme s'imposait ; elle eut pour inspiratrice la prieure Galiotte de Gourdon de Genouillac, dont l'autorité et l'exemple firent rentrer les religieuses dans le devoir et dans l'observance de la règle, et firent refleurir chez elles la piété et les vertus chrétiennes. Mais, à sa mort (1618), une partie du couvent, lasse de se plier à la discipline sévère qui lui avait été imposée, se révolta et mit à sa tête la sœur Antoinette de Couderc de Vassal, femme ambitieuse et entreprenante, que soutenaient la noblesse du pays et le comte de Vaillac ; celui-ci, quoiqu'il fût le frère de la sainte mère de Genouillac, mettant au service de la sœur de Vassal, dans un intérêt d'ambition personnelle, son influence et son autorité, s'empara du monastère qu'il soumit à des vexations de toutes sortes. L'élection de la sœur de Vassal, après diverses péripéties, finit par être confirmée en haut lieu ; il ne resta plus à la fraction des religieuses restée fidèle à la prieure Françoise de Sainte-Croix de Mirandol, héritière de la mère de Genouillac, qu'à quitter Beaulieu et à émigrer. Elles trouvèrent un asile d'abord à Cahors, ensuite à Toulouse (1624), et s'établirent définitivement dans cette dernière ville. Quant à la maison de Beaulieu, elle subsista jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, sans grand éclat, en proie à de fréquentes contestations intérieures (8).
8. Du Bourg, opuscule cité, page 530 et suivantes.

A la fin du XIIIe siècle nous avons à signaler l'établissement de deux maisons : celle de Penne, au royaume de Naples, fondée en 1291 par Isabelle d'A versa (9) ; celle de Fieux, en Quercy (1297), qui doit son origine à un membre de la famille de Thémines comme Beaulieu, et qui lui fut incorporée en 1612 (10).
9. Naples, Archives d'Etat, parchemin des Hospitalières de Penne (original notarié).
10. Du Bour, opuscule cité, page 535.


La fin du XIVe siècle voit naître, à l'instigation de l'anti-grand maître Richard Carraciolo, en 1391, le couvent de Florence (San-Giovannino de Cavalieri) qui, plusieurs fois déplacé, subsista jusqu'en 1808 (11).
11. Florence, Archives d'Etat, F. R., S. Giovannino de Cavalieri, liasses 60 et 62.

Le monastère de Séville date des dernières années du XVe siècle ; il fut institué en 1490, avec l'assentiment du grand maître Pierre d'Aubusson, par Isabelle de Léon, d'une illustre famille d'Andalousie (12).
12. A. de Funes, Coronica de la ilustre milicia de S. Juan Bautista de Jermalem (Valence, 1626-1689, in-fol.), I, 461.

Au XVIe siècle se fondent, ou du moins se réorganisent, les maisons de Portugal, Estremoz et Evora (13) ; enfin, à la fin du même siècle, en 1583, les Hospitalières, appelées par le grand maître Verdala, s'installent dans l'île de Malte au couvent de S. Orsola (14).
13. Varon, Histoire de Sixena, H, 21 ; Lisbonne, Archives de Torre do Tombo, manuscrit sur l'histoire des Hospitalières.
14. B dal Pozzo, Historia della sacra religione militare di S. Giovanni Gerosolimitano (Vérone, 1703-1715, in-4°), 1, 205, 243, 376.


On voit, par les détails qui précèdent, que les Dames Maltaises occupèrent dans l'ordre, par le nombre de leurs communautés, un rang dont jusqu'ici on n'avait pas encore signalé l'importance. Le caractère particulier de leurs maisons est l'autonomie dont elles jouissaient ; chacune d'elles reçut une réglementation spéciale, que leur donnèrent le grand maître et le pape ; chacune d'elles releva soit du grand prieur, soit directement du grand maître. Toutes furent, il est vrai, aux derniers temps de l'ordre, soumises à l'autorité supérieure du grand prieur de l'église de Malte ; mais cette subordination plus spirituelle que temporelle — ne leur pesa pas lourdement ; en fait elles restèrent indépendantes.

Au point de vue du recrutement des sœurs, chaque maison eut ses règles particulières. Partout des preuves de noblesse — à des degrés différents — durent être fournies pour y avoir accès, et cette obligation ne disparut qu'à l'époque moderne ; c'est ainsi qu'à Sigena et à San-Gervasio de Cassolas la noblesse n'est plus exigée. Les Hospitalières étaient divisées en plusieurs classes : sœurs chanoinesses de justice, sœurs d'office, sœurs converses, donates ; mais, là encore, on saisit des différences suivant les monastères : dans certains couvents, à Martel et à Toulouse par exemple, la prieure pouvait créer des frères donats qui portaient la demi-croix de l'ordre et étaient soumis à l'obéissance envers elle ; cette faculté lui était refusée ailleurs.

Quant à l'habit, il se composait d'une robe noire à larges manches, avec une croix de toile blanche à huit pointes placée sur le côté gauche ; certaines différences de costume (croix, anneau, manteau, cordon) servaient à distinguer les unes des autres les diverses classes d'Hospitalières et les Hospitalières des diverses maisons.

Le résumé que nous venons de tracer de l'histoire des Hospitalières de Saint-Jean de Jérusalem, ne peut prétendre à être complet ; les limites assignées à ce travail ne nous ont pas permis de traiter la question d'une façon définitive. Mais il nous semble qu'il n'était pas téméraire d'appeler l'attention sur un sujet peu connu, et de tirer un instant de l'oubli, pour le faire revivre, le passé d'un ordre religieux qui, après plus de sept siècles, n'a pas encore disparu, et dont l'histoire n'est ni sans importance, ni sans intérêt.
Sources : Delaville Le Roulx, Joseph. Mélanges sur l'Ordre de St-Jean de Jérusalem, pages 5 à 12. Picard Paris M. DCCCC. X - BNF

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