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Hôpitaux de l'Ordre de Malte par Départements
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Département du Puy-de-Dôme

Charbonnier-les-Mines   (63)

Domus hospitalis de Charbonnier
Département: Puy-de-Dôme, Arrondissement: Issoire, Canton: Brassac-les-Mines, Commune: Charbonnier-les-Mines - 63


Domus hospitalis de Charbonnier
Domus hospitalis de Charbonnier


A Charbonnier (1), qui relevait de la châtellenie de Nonette (2), le commandeur des Hospitaliers et les habitants passèrent, en 1372, un accord au sujet de la construction d'une fortification (3). Le commandeur s'engageait à construire à ses frais une maison-forte, sur la place du village appelée « la Garde » (4), à l'extrémité d'un éperon dominant la plaine, dans un site qui offre une assez grande visibilité et auquel le relief donnait, en outre, une valeur défensive. Le commandeur devait obtenir du duc de Berry et d'Auvergne que les habitants de Charbonnier fussent exemptés du service de garde au château de Nonette ; en échange de cette exemption, les habitants feraient le guet au nouveau château de Charbonnier, jour et nuit, selon les nécessités. Le commandeur autorisait l'installation, autour du nouveau château, des habitants qui le désireraient, chacun d'eux recevant un emplacement de quatre brassées, moyennant un cens annuel de 6 deniers. Les habitants contribuaient financièrement à la construction du château et versaient au commandeur une somme de 120 francs d'or, dont une partie devait d'ailleurs servir à racheter le droit de guet à Nonette ; dans le cas où cette exemption ne serait pas obtenue, la somme versée par les habitants devait être ramenée à 50 francs. Le fort ainsi aménagé est signalé en 1458 (5).
1. Canton Saint-Germain-Lembron, arrondissement d'Issoire (Puy-de-Dôme).
2. Nonette se trouve à une demi-douzaine de kilomètres au Nord de Charbonnier, sur l'autre rive de l'Allier.
4. charte de transaction
5. Archives départementales du Puy-de-Dôme, 2E 494, folios 152 v° 153 : me suis transporté au lieu de Charbonnier au-devant de la place, commanderie et forteresse dudit lieu.


Il est aujourd'hui complètement détruit, mais il y a encore quelques années on voyait des vestiges de l'ancienne commanderie, d'ailleurs remaniée au XVIe siècle. Le plan parcellaire permet de reconstituer le dessin général de cet ancien fort construit à frais communs, mais qui conservait la disposition caractéristique des anciens châteaux avec une basse-cour ouverte aux habitants.
Sources: Madame Mulon. Recherches sur l'histoire du Vidauban (Var). Actes du 90e Congrès national des sociétés savantes, Nice, 1965. Section d'archéologie, Page 174, 175. Bibliothèque nationale (Paris) 1966. - Bnf

Charbonnière
— Non loin, tumulus de grande dimension. Découverte, dans ce lieu, d'objets gallo-romains.
— Voie romaine.
— Eglise avec inscriptions de 1285, à la mémoire de Beraud Ongre, chevalier de l'Ordre de Malte avait, ici, un petit château, chef-lieu d'une commanderie.
— Le chevaliers de Malte qui en était titulaire avait droit, dès le XVe siècle, de faire ouvrir toutes les mines de charbon placées aux alentours.
Sources : Ambroise Tardieu. L'Auvergne (Puy-de-Dôme) : guide complet illustré. Page 208. 1886 - BNF

Charbonnier
Le village fut le siège d'une commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem dont l'existence est attestée depuis le XIIIe siècle (Domus Hospitalis dal Charboner, 1293). On trouve ensuite Charbonnier parmi les membres de la commanderie de Montchamp au grand prieuré d'Auvergne.
Le membre de Charbonnier se composait d'un château construit en 1372 à l'initiative du commandeur frère Jean Achard, de l'église paroissiale Saint-Jean, d'un domaine avec des dîmes, des rentes et des droits de justice.
— Charbonnier, Charbouer (Lo)
— Charbonnier, domus Hospitalis:
Page 139
— Mai 1274
— Cession par Hugues et Etienne d'Auzon, fils de feu Hugues d'Auzon, chevalier, à Bompar d'Auzon, leur cousin, fils de feu Bompar d'Auzon, chevalier, de leurs droits successifs à Auzon, Rilhac, Sainte-Florine, etc., moyennant la somme de 100 livres tournois et une rente de
30 livres.
— In villis, territoriis seu locis de Ausonio, de Ryalhac, de Auzac, de Sestynhac, de Sancta Florina, de Tansac, de Buyzo, de Sohynhac, de Charboneir, de Drulha, de Coudat Fraycenet, et in omnibus pertinenciis predictarum villarum et territo....
Page 158
— Dictis lapidibus dictus rivus metam facit inter parrochias de Collât et Sancti Prejecti predictorum usque ad summitatem cujusdam prati vulgariter nominati de la Pruneyra, quod pratum est de dominio domus hospitalis de Charboneir.
Page 159
— Quasdam terras domini vicecomitis Podomniaci et domini Guarini de Monte acuto et dicti hospitalis de Charboneir.
Sources : Augustin Chassaing. Spicilegium brivatense : recueil de documents historiques relatifs au Brivadois et à l'Auvergne. Paris 1886. - BNF

Charbonnier
Le village que Monnet désigne, sans le nommer, est Charbonnier, lieu maintenant plus connu par ses mines de charbon que par l'ancienne commanderie de Malte dont il était le siège.
Monnet, Antoine-Grimoald. Voyage de Monnet dans la Haute-Loire et le Puy-de-Dôme, 1793-1794. Le Puy 1875 - BNF

Charbonnier-les-Mines
Vous y verez l'église et le château, sur de très anciennes cartes postales
http://www.charbonnier-les-mines.fr/


Ligonne   (63)

Commanderie de Ligonne
Département: Puy-de-Dôme, Arrondissement et Canton: Ambert, Commune: Champétières - 63


Domus Hospitalis Ligonne
Domus Hospitalis Ligonne


La commanderie de Ligonne des Hospitaliers de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem est marquée comme telle sur les cartes de Cassini. Elle était à l’origine composée, en plus de la maison du commandeur, d’une chapelle et d’un vaste domaine terrien.
Le commandeur de Ligonnes percevait le cens (1).
Elle deviendra par la suite un membre de la commanderie de Courtesserre au sein du grand prieuré d’Auvergne avec les commanderies de Tallende, de Vivic, de Chantadu, de Chambon, de Saint-Jean de Billon et de Ferreyrol (1, 2, 3)
1. Léopold Niepce, Le grand-prieuré d’Auvergne, Ordre de Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, Lyon, Henri Georg, 1883, p. 299
2. Archives nationales K. 49. 6. n° 4. 16e peau, Lettre de M. Augustin Chassaing du 10 janvier 1883.
3. Département du Rhône, Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790, série H.1. XVIIIe siècle in-folio, papier, 3 et 429 feuillets, p. 1


Ambert
Pour bien comprendre toute l’influence salutaire que ces hommes de Dieu devaient exercer sur les chrétiens du Livradois, nous allons examiner tour à tour leur établissement, leurs ressources, leurs constitutions et leurs attributions.
Les prêtres de Saint-Jean comptaient, parmi leurs nombreux privilèges, « celui de présider, depuis un temps immémorial, à toutes les cérémonies de l’Eglise et de prélever tous les droits curiaux, le jour de la fête de saint Austremoine (1). »
1. Prêtres communalistes. — Procurations pour le consulat d’Ambert.

L’organisation religieuse de nos montagnes ne se révèle dans l’histoire qu’à partir du IXe siècle. Les plus vieux titres à ce sujet, datés de 850 et 909, « nous disent que les comtes d’Auvergne et de Boulogne, alors seigneurs de la majeure partie du Livradois, arrière-fief du Révérend Père en Dieu, évesque de Clermont, à cause de son château de Mozun, en icelui territoire, rendaient de bons et agréables offices au Saint-Siège. »
Et plus loin on ajoute : « Lesdits comtes employèrent leurs biens patrimoniaux à établir monastères, commanderies et aultres maisons de dévotion ; et, entre icelles, le prieuré de Chaumont, et aussi, dans le plat pays, la vénérable communauté des prestres et des serviteurs de l’église dudit Ambert (1). » Il y a « prestres et des serviteurs » pour distinguer les curés et vicaires des autres prêtres auxiliaires.
1. Nous n’avons qu’une copie manuscrite de ces deux titres réunis dans le même parchemin. BNF

Le retentissement donné à ces événements extraordinaires avait eu pour premier résultat de communiquer dans nos montagnes un élan admirable à tous les pieux Servites de la Mère de Dieu ; tant il est vrai qu’une intervention surnaturelle se produit toujours avec ce cachet d’authenticité, la fécondité des œuvres. Jusqu’alors, les Ambertois étaient fiers de montrer à l’étranger les restes d’un château, la maison des Templiers, la magnifique Église paroissiale, le couvent des Récollets, établi en 1619 (1).
1. Cet ancien couvent est aujourd’hui (1874), un hôpital en pleine prospérité et desservi par les religieuses du Bon-Pasteur.
Sources : Desribes, Emmanuel (abbé). Histoire de l’église d’Ambert en Livradois ; suivie d’une Notice sur Notre-Dame de Layre. Clermont-Ferrand 1874 BNF

Commanderie de Courteserre
— Chapelle « toute carrelée et voultée et peinte de jaulne, bleu et rouge », château flanqué de tours, entouré de fossés, granges, métairie, étables, jardin, pré du Verdier, terres de « La Moyenda, du Grand-Champ, bois de l’Hospital, moulin, terres du Grand Estang, pré de La Prada », Rentes, justice.
— Membre de « Chantaduc » : bâtiments ruinés ; prés de « Soubz-la-Maison, de Cyba, (?) de Fontmargny ; terres du Champ du Suet (?), de Dernier la Maison, Soubz le Pré, le Champ del Bost, de La Platta », Rentes.
— Annexe de Vivit : terres « de La Prada de Courteserre, de La Talliade ; pré de La Font », rentes.
— Membre de « Ligonne » : chapelle, maison, grange brûlée « lorsque le feu sieur de Nemours mit le siège devant la ville d’Ambel », domaine en prés et terres, rentes.
— Membre du « Temple-de-St-Jean-de-Tallandes » : chapelle, maison avec tours carrées ; terres à « Pallanches, à la Bastarsas, prés Gazanet, Gravier, du Beaupère, à Massaigne », vigne. Rentes.
— Membre de « St-Jean-de-Billion » : chapelle et maison au quartier de la Chaussée St Loup, dîmes, rentes.
— Membre de « Ferréroles » : chapelle et bâtiments ruinés ; pré de La Prade, terre de La Vigne Vieille, bois du Commandeur, dîme, rentes, justice.
— Membre du Chambon : chapelle sous le double vocable de St Jean-Baptiste et de St Georges « estant toute peinte et escartellée à carreaulx longs de couleurs jaune, rouge et noir » ; ruines des bâtiments brûlés « au temps des guerres », domaine autour des bâtiments, terres à « Chaulat, Vignolon ; prés du Chambon, de Lubère, de La Fontenylle, les prés de la Commanderie au terroir du Breul » ; dîmes, rentes.
Importance matérielle : Petit in-folio, papier, 1020 feuillets. Archives du département du Rhône et de la métropole de Lyon.
Fichier PDF.

Sources : Archives départementales et métropolitaines Ordre de Malte 48h1-48h3432. 1113-1793. BNF


Olloix   (63)

Maison du Temple d’Olloix
Département: Puy-de-Dôme, Arrondissement: Clermont-Ferrand, Canton: Orcines - 63


Maison du Temple d’Olloix
Maison du Temple d’Olloix


C’est à l’ouest du Puy de Saint-Sandoux, un ancien établissement des Templiers d’Olloix, qui passera sous l’autorité des Hospitaliers.
La Commanderie d’Olloix, c’est une propriété privée, elle ne se visite pas


Tour circulaire d’Olloix
Olloix, Tour circulaire



Tour carrée d’Olloix
Olloix, Tour carrée


La vue de l’Armorial est prise depuis les hauteurs situées à l’ouest-sud-ouest de la localité. Le chemin montant à la commanderie d’Olloix se voit au premier plan. Une enceinte quadrangulaire et crénelée entoure la commanderie. Elle est étroite et flanquée de tours, l’une est circulaire à droite (et subsisteà et l’autre est carrée à gauche. A l’intérieur, le haut logis domine l’ensemble,il est quadrangulaire et comporte plusieurs parties. La plus haute munie d’une cheminée sur la gauche. On aperçoit à ce niveau le clocher percé dans la façade avec ses deux cloches. Le tout est surmonté d’un grenier pour conserver le grain. Perpendiculairement à cette partie en forme de tour, une autre aile crénelée, comportait une prison au rez-de-chaussée, un colombier au premier étage et un grenier (derrière les créneaux) avec une pièce donnant dans la chapelle d’où le commandeur pouvait écouter la messe sans descendre.Actuellement, on retrouve une bonne partie de l’ambiance de cette illustration: la tour carrée munie d’un porche (sur la gauche du dessin), des peintures murales du XVe siècle (non visibles) dans le logis du commandeur et l’église, édifice roman dont il reste la hauteur primitive, divisée en deux étages, même si l’édifice a été remanié par les Hospitaliers.
La Basse Auvergne médiévale: Georges Bernage, Anne Courtillé, Marc Mégemont - Heimdal (Bayeux) - 2002

Maison du Temple d’Olloix
A 820 mètres d’altitude, en dessous du Puy d’Olloix (1002 mètres), les Templiers ont fondé une commanderie au XIIe siècle, dans un terrain rude. De là, ils rayonnaient sur leurs commanderies d’Aydat (au nord-ouest) et de Chaynat (à l’est).

Eglise d’Olloix


Eglise d’Olloix
Eglise d’Olloix


La vue de l’Armorial (1) est prise depuis le sud-ouest et nous montre la haute enceinte de la commanderie flanquée ici d’au moins quatre tours (il y en avait cinq). Tours et courtines sont en grande partie crénelées. Certains merlons sont percés par des archères. Une enceinte basse, sur la droite est percée d’une porte double et abrite la chapelle qu’on distingue ici. Cette enceinte se prolonge par un mur plus bas au pied de la commanderie. A l’intérieur de l’enceinte haute, les bâtiments entouraient la cour sur les quatre côtés, avec des galeries et un puits au centre de la cour.
1. Pour les vues de l’Armorial, je vous renvoie à l’ouvrage La Basse Auvergne médiévale

Face à nous, nous distinguons le logis situé à l’ouest qui est éclairé par des fenêtres à meneaux. Il était composé d’un rez-de-chaussée avec une cuisine et une grande salle basse et d’un premier étage avec trois salles (correspondant probablement aux trois fenêtres) dont deux disposant de cheminées. L’une était le logement du commandeur, l’autre donnant dans l’une des tours était la prison. La façade sud présente un décrochement: trois pièces et une « boutelherie » au rez-de-chaussée, deux grandes salles, dont une disposant d’une cheminée au premier étage. Au nord, deux pièces voûtées dont une munie d’un four au rez-de-chaussée et deux greniers voûtés à l’étage. Le batîment oriental abritait une écurie pour 8 chevaux et une cave au rez-de-chaussée et deux chambres disposant de cheminées et une grande salle donnant sur une tour servant de garde-robe à l’étage.

Actuellement, il ne reste plus que les vestiges de la tour nord-ouest et du mur occidental. L’église a été reconstruite au XVIIIe sièce, il n’en reste plus d’origine qu’une petite tour munie d’un escalier à vis. La commanderie sera détruite vers 1700 lorsque le commandeur de la Tour-Maubourg rejoindra la commanderie de Chaynat, plus confortable.
La Basse Auvergne médiévale: Georges Bernage, Anne Courtillé, Marc Mégemont - Heimdal (Bayeux) - 2002

1. Chef. Olloix
Olloix (1), en Auvergne, diocèse de Clermont, parlement de Paris, à 4 lieues de Clermont, à une lieue de Saint-Amand, consiste en un château, four banal, prés, montagnes, terres, dîmes, cens, rentes, bois, église paroissiale, justice.
1. Olloix, chef-lieu de commune ancienne commanderie des Templiers cédée aux Hospitaliers en 1312. En 1609, ses membres étaient: Chaynat, La Sauvetat, Paulagnat près Veyre et Aydat.

1. Membre - Chaynat
Département: Puy-de-Dôme, Arrondissement: Issoire, Canton: Le Sancy, Commune: Ludesse - 63


Maison du Temple de Chaynat
Maison du Temple de Chaynat


Chaynat (2), à demi-lieue du chef, à une de Saint-Amand, chapelle, château, prés, terres, bois, dîmes et justice.
2. Chaynat, commune de Ludesse, avec château fort, démoli.

3. Membre - Paulagnat
Département: Puy-de-Dôme, Arrondissement: Clermont-Ferrand, Canton: Orcines, Commune: Saint-Bonnet-près-Orcival - 63


Domaine du Temple de  Paulagnat
Domaine du Temple de Paulagnat


Paulagnat, dans la Limagne, justice de Saint-Sandoux, à une lieue et demie du chef, chapelle, maison, granges, dîmes, cens.
« Revenus 930 livres

4. Membre - La Sauvetat-Rossille
Département: Puy-de-Dôme, Arrondissement: Clermont-Ferrand, Canton: Vic-le-Comte, Commune: Plauzat - 63


Hôpital de La Sauvetat-Rossille
Hôpital de La Sauvetat-Rossille


La Sauvetat-Rossille (4), dans la Limagne, paroisse d’Hautezat, à 2 lieues du chef, à un quart de lieue d’Anzat, chapelle, vieux château, four et moulin banaux, garenne, prés, cens, justice, pensions.
4. La Sauvetat, commune d’Authezat, avec château fort remarquable. La Sauvetat était appelé « Villa de Salvitate » en 1324, La ville de Saulvetas en 1331. Las Sauvetact en 1339, La Sauvetat-Rossille, en 1413, Aujourd’hui La Sauvetat-Rossille.

La Sauvetat-Rossille
Le village de La Sauvetat est situé dans la plaine qui longe l’Allier, au pied du Puy de Corent. Dès les premiers temps de la monarchie française, La Sauvetat fut un lieu où les criminels avaient droit d’asile, ainsi que l’indique son nom.

L’installation des chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem a fortement marqué son histoire. Son aspect architectural est particulièrement remarquable. Au centre du village, se trouve le fort appelé également la commanderie. Il s’agit d’un ensemble de diverses constructions.

Une chapelle romane, une tour carrée et un château en constituent le coeur, complété par un imposant donjon. Un mur de plus d’un mètre d’épaisseur l’entoure, flanqué à distancerégulière de huit tours rondes aujourd’hui pratiquement détruites. Protégés par ce mur d’enceinte, cent vingt-deux forts abritaient les propriétaires les plus privilégiés du bourg, riches cultivateurs, hommes de loi, marchands ou bourgeois. Outre les caves qui avaient parfois plusieurs niveaux, certains forts possédaient un grenier. Les ruelles, les passages, les souterrains font de ce village un labyrinthe silencieux et désert qui semble conduire hors du temps.
Abbé Pierre-François Guélon, Histoire de La Sauvetat-Rossille, page 3. 1882 Clermont-Ferrand

5. Membre - Aydat
Département: Puy-de-Dôme, Arrondissement: Clermont-Ferrand, Canton: Orcines - 63


Maison du Temple d’Aydat
Maison du Temple d’Aydat


Aydat, à une lieue et demie du chef, à 2 lieues de Montredon, prés, terres, cens, pensions et justice.
« revenus 400 livres »

6. Membre. - Clemensat
Département: Puy-de-Dôme, Arrondissement: Issoire, Canton: Le Sancy - 63


Domaine du Temple ou de l’Hôpital ?
Domaine du Temple ou de l’Hôpital ?


Clemensat, justice de Montaigu-le-Blanc, à 2 lieues du chef, à demi-lieue du dit Montaigu et de Saint-Floret, prés, terres, dîmes, cens.
« revenus 70 livres »

7. Membre ou Annexe. - Pailloux
Département: Puy-de-Dôme, Arrondissement: Clermont-Ferrand, Canton: Le Sancy, Commune: Mont-Dore - 63


Domaine du Temple ou de l’Hôpital ?
Domaine du Temple ou de l’Hôpital ?


La métairie et domaine Du Pailloux, paroisse du Mont-Dore, à 4 lieues du chef, domaine en toute justice.
« revenus 233 livres »

Annexe. - Saint-Amand
Au faubourg de Saint-Amand ?, il y a une chapelle, un jardin et une chènevière.

« Charges de la commanderie 955 livres »
Etat de la commanderie en 1745.
Sources: Léopold Niepce - Le Grand-Prieuré d’Auvergne - Lyon, 1883

Commandeur de Saint-Aulaire
Département: Puy-de-Dôme, Arrondissement: Clermont-Ferrand, Canton: Ayen - 63




Domus Hospitalis Saint-Aulaire


1662-1663
— Pièces relatives à la dépouille de Foucaud de Saint-Aulaire, commandeur d’Oloix et de Tortebesse, mort le 28 octobre à l’abbaye de N.-D. de Ligueux en Périgord : réclamation des médecins, enquête au sujet d’un détournement ; inventaires : « un godet d’antimoyne, propre à faire du vin éméthique, avec sa boite de cuir noir » ; paiements divers ; procédures pour la levée des scellés à Lyon ; procès verbaux d’adjudication.

1662-1664
— (F° 40) Pièces relatives à la dépouille de Foucaud de Saint-Aulaire, commandeur d’Olloix et Tortebesse, démêlés avec le fermier Garnaud, inventaires, etc.

1467-1725
— 39-40. Accord entre frère Foucaud de Saint-Aulaire, commandeur d’Olloix et de Tortebesse, et Jean de Chalus, écuyer, au sujet de la dîme de Tralaigues (1652).

1690-1691
— Suite des dépouilles et dépouilles « du maréchal de Larfeuillère, commandeur des Bordes ; du commandeur de Saint-Aulaire, du bailli de Gerlandes, du commandeur du Vivier ; de Crémeaux, commandeur de Mâcon et de Chanonat ; du grand prieur de Forsat ; des Escures, commandeur de Carlat ; du chevalier de La Richardie, du commandeur de Montjouvent ; de Léon de Fonjean, commandeur de La Tourette ; du grand bailli d’évieux ; des commandeurs de Barmontet, de Magouttière, de Maubourg, de Taney, du chevalier de Nantiny, du commandeur de Pusignan ; d’étienne de Pradal, commandeur du Temple d’Ayen et de La Vinadière ; du commandeur de Fay-Gerlande ; de François Laurent, commandeur de Lieudieu ; de Léon Desgoutte, commandeur de Tortebesse ; de Colombière, commandeur d’Olloix ; de Ste-Jay, commandeur de Charrières ; de Louis Garnaud, commandeur de La Tourette, mort le 8 août 1689 ; du commandeur de Cany ; de Génetines, commandeur de Bugney, mort le 21 février 1690 ; de Fogerolle, commandeur de Villedieu en Fontenette ; de Jacques Challu, » commandeur d’Arbois, mort le 20 août 1690 » (ff. 30-61).

1467-1725
— 39-40. Accord entre frère Foucaud de Saint-Aulaire, commandeur d’Olloix et de Tortebesse, et Jean de Chalus, écuyer, au sujet de la dîme de Tralaigues (1652).
Sources : Archives du département du Rhône et de la métropole de Lyon Ordre de Malte. 48 H 1-48 H 3432 1113-1793 Sources


Tortebesse   (63)

Commanderie de Tortebesse
Département: Puy-de-Dôme, Arrondissement: Clermont-Ferrand, Canton: Herment — 63


Commanderie de Tortebesse
Commanderie de Tortebesse


1. Chef.
— Tortebesse, dans l'Auvergne, à une lieue d'Herment, ressort de Riom. « Revenu 2200 livres »

Tortebesse
— Tortabessa (1239-1321), c'est-à-dire, bessa (bois de bouleau) torta (tort);
— La « sainte maison de l'hôpital de Saint-Jean de Jérusalem de Tortabessa » (1266).
— Commanderie de l'ordre de Malte de la langue d'Auvergne.
— En 1189, Wautier, sire de Villemontée (de la maison d'Autier), voulant aller en Terre-Sainte, vendit la seigneurie de Tortebesse aux chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem. En conséquence, dès cette époque, lesdits chevaliers en firent le chef-lieu d'une commanderie qualifiée dans le principe hôpital, selon l'usage des temps (1239, 1246).

Les membres
C'est-à-dire les dépendances de cette commanderie étaient:
— 1. Traslaigues, (canton de Pontaumur).
— 2. La Forest, (même canton).
— 3. Glavent, près d'Olby (canton de Rochefort).
— 4. La Mazière aux Bons-Hommes (Creuse).
— 5. Courteix, près de Dontreix (Canton de Pontaumur).
— 6. Lastic (canton de Bourg-Lastic).
— 7. Saint-Julien-Puy-la-Vèze (canton de Bourg-Lastic).
— 8. Les Martres de Veyre.

Les biens de cette commanderie comprenaient
— Un domaine à Tortebesse (affermé 100 livres en 1698; 370 livres en 1765; 1,100 livres tournois en 1770);
— Les bois de Saint-Jean-Calixte et du Clergeat, dans les environs de Tortebesse;
— Plusieurs cens, rentes sur Tortebesse, Lastic, Le Droulet, Le Blanchier, Saint-Julien-Puy-la-Vèze, Montsepy, Ribieras, Coussat, Le Malard, Arfeuilholes (Chez Empette), la Vilatte (près Crocq, Creuze), les Villevaux, Heume-le-Franc, Feydet, etc.
— En 1728, tous les domaines de la commanderie et leurs dépendances étaient affermés 3,900 livres tournois.

Bienfaiteurs de la commanderie
— P. Chalvetz, chapelain de Sauvagnat (1239).
— Robert de Bort (1246).
— Guillaume d'Ebbes et sa femme (1245).
— Guillaume de Plagnes (vers 1250).
— Guillaume de Rochedagoux, seigneur dudit lieu (1257).
— Guillaume de Chaslus, chevalier, (1257).
— Richard de Chaslus et son frère (1260).
— Albert de Chaslus, chevalier, seigneur de Cisternes (avant 1283).
— Jean, comte de Dreux, seigneur de Montpensier, d'Herment, du Montel-de-Gelat (1324); etc.

— La commanderie de Tortebesse avait une chapelle à Chamalière en 1658. Elle avait droit de justice haute, moyenne et basse. On montre encore la croix, dite de la justice, où s'élevait le gibet avant 1789.

Châtelains (baillis) de Tortebesse
— Jean Textorix, lieutenant de la sénéchaussée d'Auvergne, 1573.
— Jean Mangot, 1620.
— François Deseymards, 1668.
— Antoine Mège, 1670-1698.
— Annet Mège, 1720-1738.
— Antoine-Marien Mège, 1752-1753.
— Jean-Marien Peyronnet, 1768.
— Etienne Tardif, 1779.

— Au N.-E. de Tortebesse, on remarque une fontaine très-ancienne, à construction à plein-cintre, dite de Saint-Jean; dans le cimetière, belle croix en pierre portant, à sa base, les armoiries du commandeur Raymond de Foudras (1661-1680) qui offrent 3 fasces d'argent sur fonds d'azur et, dans la partie supérieure, une magnifique croix de Malte.


L'église
Eglise de Tortebesse
Eglise de Tortebesse — Sources: Notre-Famille.com


— Elle est en style roman et du XIe siècle. Le clocher a été refait en entier avec flèche en 1868; antérieurement, il n'y avait qu'un campanille à deux cloches: l'une de 1685, l'autre de 1713. On voyait, dans l'église, de curieuses tombes aux armes des commandeurs qu'un curé fit disparaître sous prétexte de réparations. On avait trouvé, sous l'une d'elles, une épée de chevalier de Malte, des écus d'or à la couronne du temps de Louis XI et une pièce de même métal frappée aux armes de David de Bourgogne, évêque d'Utrech (1470). Le commandeur de Tortebesse nommait à la cure du lieu.

Commanderie de Tortebesse
Tortebesse, chef-lieu de la commanderie de ce nom, était situé en Auvergne et dans le diocèse de Clermont ; c'est aujourd'hui une commune du canton d'Herment.
Un de ses membres, appelé Courleix ou Corleix, était compris dans le diocèse de Limoges et appartenait à la Combraille.
Il était situé entre le Cher et la Pampeluze, à un quart de lieue d'Auzances, et consistait en une église paroissiale, dédiée à saint Eustache, dont le commandeur de Tortebesse avait la collation, et en une petite chapelle, placée sous le vocable de saint Jean.

L'église était couverte en chaume il y pleuvait partout. Elle était desservie par un curé moyennant une maigre pension de cinq setiers de seigle, mesure d'Auzances. Le commandeur ne percevait que le quart des dîmes ; il en tirait quatre setiers de seigle et huit setiers d'avoine. Les rentes produisaient dix livres, dix-neuf setiers de seigle, treize setiers d'avoine, etc.
Elles se levaient sur les villages de Courleix, de la Chaumette, de Courdemange, du Replat, etc. La haute justice de Courleix appartenait à Mlle de
Montpensier.
Ce membre rapportait, en 1617, quatre-vingt-quatre livres.

La Mazière-aux-Bons-Hommes
De la commanderie de Tortebesse dépendait également le membre de La Mazière-aux-Bons-Hommes, qui était alors compris dans le diocèse de Clermont, mais qui appartient aujourd'hui à la Creuse et par conséquent au diocèse de Limoges. L'ordre de Malte possédait là une église paroissiale, trois étangs, une métairie, la justice haute, moyenne et basse et des cens et des rentes.
Sources : A. Vayssière. Bulletin de la Société des lettres, sciences et arts de la Corrèze. Tulle 1884. - BNF

Anciens curés
— Michel Jarle, 1573-1600.
— Jean Bellot, 1602-1606.
— Annet Barrier, 1633-1637.
— Charles Mège, 1669-1673.
— Jacques Ribeyrolle 1674, mort en 1722.
— Gabriel Ravel, 1723, mort en 1729.
— Antoine Barbat, 1729-1733.
— Jean Bosse, 1734-1762.
— Antoine Ribbes, 1762-1779.
— François Romane, 1781-1789.

— En 1591, il y eut à Tortebesse un coup de main des ligueurs qui aurait mieux convenu à des chefs de bandits qu'à des guerriers dont le nom avait acquis du renom.
— Tortebesse fut longtemps la résidence d'un notaire, résidence qui a été transférée à Herment en 1865.

Voyez
— Archives départent, du Puy-de-Dôme. Inventaire des titres des comraanderies de la langue d'Auvergne.
— Archives départent, du Rhône, titres de la commanderie de Tortebesse.
— Statistique monument du Puy-de-Dôme, par Bouillet, le dessin de la croix de Tortebesse.
— Ambroise Tardieu, Histoire d'Herment.
— Imberdis, Histoire des guerres religieuses en Auvergne.
Sources: Ambroise Tardieu, Grand Dictionnaire du Département du Puy-de-Dôme — Moulins, 1877

2. Membre — Hôpital de La Forêt-du-Temple
Département: Creuse, Arrondissement: Guéret, Canton: Bonnat — 23


Commanderie La Forêt-du-Temple
Commanderie La Forêt-du-Temple


— La Forest-du-Temple, en Basse-Auvergne, à 3 lieues d'Herment, à une lieue de Pontaumur, à demi-lieue du château de Cisterne, diocèse de Clermont, ressort de Riom. « Revenu 660 livres »

La Forêt-du-Temple
Département: Creuse, Arrondissement: Guéret, Canton: Bonnat — 23
— Cette commune avait été supprimée par ordonnance du 20 juin 1836, et son territoire réuni à celle de Mortroux, mais elle a été de nouveau érigée en 1883.
— Domus fracrum de Templo a la Forest, vers 1185. (Chartier d'Aubepierre)
— Capella de la Forest, 1282. Ordre du Temple (Archives de la Haute-Vienne, carton O Domina, fol. 70 vº)
— Paroisse de la Forest, 1692, de la Forest du Temple, 1691. (Registres paroissiaux)
— La Foret du Temple était en 1282 de la paroisse de Nouziers, dans l'ancien archiprêtré d'Anzème; elle fut ensuite érigée en cure, dont le patron était saint Biaise.
— Le commandeur de Vivier y faisait les nominations. A la fin du siècle dernier on y comptait 230 communiants ce qui suppose environ 310 habitants. La cure était desservie par les Cordeliers de Boisferu.
— L'église qui est du XIe siècle avait perdu sa voûte en 1616.
— Par une convention du 23 juin 1282 entre Gilbert de Malemort, évêque de Limoges, et l'ordre des Templiers, il fut réglé que la chapelle de La Forêt, qui de toute antiquité avait dépendu de l'église matrice de Nouziers, continuerait à lui être soumise aux conditions suivantes: chaque année la chapelle payerait cinq sols à l'église matrice le jour de Noël, et que les habitants iraient processionnellement à cette église tous les ans, le lendemain de Pâques, pour y faire les offrandes que leur dicterait leur piété.
— Le curé qui desservait l'église de La Foret recevait, à titre de gages, huit setiers de blé mesure d'Aigurande et trente livres.
— Le commandeur possédait en ce lieu: une maison, une grange, des terres, une forêt, un étang appelé l'étang du Vivier, et le moulin de La Forêt.
Sources: Dictionnaire Topographique, Archéologique et Historique de La Creuse, par A. Lecler, Limoges 1902

3. Membre — Domus Hospitalis La Mazière
Département: Creuse, Arrondissement: Aubusson, Canton: Crocq, Commune: La Mazière-aux-Bons-Hommes — 23


Domus Hospitalis La Mazière
Domus Hospitalis La Mazière


— La Mazière (La Mazière-aux-Bons-Hommes), à 4 lieues du chef, à une de la ville de Crocq. « Revenu 660 livres »

La Mazière-aux-Bons-Hommes
— La Mazière-aux-Bons Hommes est le chef-lieu d'une commune dans le canton de Crocq, arrondissement d'Aubusson.
— On trouve ce nom écrit exactement comme aujourd'hui, dans le Terrier de Saint-Bard en 1533, et dans les registres paroissiaux de Chard en 1675. Le qualificatif de aux Bons-Hommes donné à ce lieu, vient de ce que, anciennement, les moines de Grandmont habitant le château voisin de Cherbaudy, étaient appelés les Bons-Hommes.
— Avant le Concordat, cette paroisse était du diocèse de Clermont et de l'arohiprêtré d'Herment. Son patron était saint Jean. Le commandeur du lieu avait droit de présentation pour la cure.
— Michel Gilbert était curé de la Mazière-aux-Bons-Hommes en 1713.
— Après la Révolution, cette paroisse fut jointe à celle de Basville. Léonard-Jean-Baptiste— Léopold Périgaud en fut nommé curé en 1846. Pierre Sagnardon en 1871. Pierre Filleul en 1876. Lucien Soucliard en 1890.
— La Mazière-aux-Bons-Hommes était un membre de la commanderie de Tortebesse.
— L'ordre de Malte possédait là l'église paroissiale, trois étangs, une métairie, la justice haute, moyenne et basse.

Liste de ses commandeurs dressée par M Ambroise Tardieu
— Amblard de l'Horme, 1247.
— Guillaume de Saint-Didier, 1253.
— Hugues de Chaslus, 1283.
— Ponce de Faye, 1293-1308.
— Robert Bertrand 1306-1311.
— Raynald de Laschamps, 1321-1325.
— Robert de Chaslus, 1344-1349.
— Jean d'Entremont, 1365-1371.
— Pierre Merle 1403.
— Jean de Vauzé ou de Veauce, 1409-1445.
— Jacques de Milly, 1145.
— Pierre de Bouillé du Charriol, 1447-1457.
— Béraud d'Andieu, 1470-1472.
— André Rolland, 1472-1530.
— Guy de Blanchefort, 1499.
— Gabriel du Chier, 1537-1543.
— Guillaume Coppier, 1546-1555.
— Hugues de Viliars de Blancfossé, 1559.
— Guy de Thianges, dit du Crozet, 1570-1573.
— Jacques de Chauvigny de Blot, 1573-1594.
— Louis de Sauzet, dit d'Estignères, 1604-1612.
— Jean-Louis d Estaing, 1612.
— Guillaume le Groing, 1612.
— Philibert le Groing de Villebouche, 1616.
— Carles de Fassion de Sainte-Jav, 1627— 1635.
— François Foucaud de Beaupoil de Sainte-Aulaire, 1642-1658.
— Raymond de Foudras de Coutanson, 1661-1680.
— Léon de Charry des Gouttes, 1681-1688.
— Garnaud, 1689.
— Louis Claude de Lesiang, 1689-1713.
— Antoine de Pons, 1716-1729.
— Léonard d'Ussel, 1730-1739.
— Joseph de Fassion de Sainte-Jav, 1740-1747.
— Annet-Joseph de Beaumont-Brizon, 1748-1750.
— Antoine-Joseph de Laube, 1750-1758.
— Nicolas-Claude Martin d'Autier, 1772.
— Claude-Marie de Sainte-Colombe de Laubépin, 1764-1770.
— Charles-Abel de Lorras, 1771-1780.
— Du Peyroux, 1784.
— Armand-Jean-Louis de La Queuille, 1788.
Sources: Dictionnaire Topographique, Archéologique et Historique de La Creuse, par A. Lecler, Limoges 1902

4. Membre — Domus Hospitalis Tralaigues
— Tralaigues ou Traslaygue, dans les montagnes de la Basse-Auvergne, diocèse de Clermont, à demi-lieue du Monteil de Gelat. « Revenu 216 »

Tralaigues
Département: Puy-de-Dôme, Arrondissement: Riom, Canton: Pontaumur — 63


Seigneurie de Trailaigues
Seigneurie de Trailaigues


— Terlège, (1266).
— Traslaigues, (1789)
— La cure était à la nomination du commandeur de Tortebesse avant 1789.
— Saint-Jean était le patron de la paroisse.

Seigneurs
— La seigneurie de Trailaigues appartenait des l'année 1245, à la commanderie des chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem de Tortebesse qui l'ont possédée jusqu'en 1789.
— En 1245, Guillaume d'Ebbes et sa femme donnent « à la maison de Traslaigue », (c'est-à-dire à la commanderie de Tortebesse qui avait une maison à Tralaigue) tous les droits qu'ils avaient dans le village de Tralaigues.
— En 1260, Richard de Chaslus et son frère firent échange de tout le droit qu'ils avaient sur l'étang de Tralaigue au profit de la commanderie de Tortebesse qui leur céda d'autres droits.
— Jean de Dreux, seigneur d'Herment, de Montpensier et du Montel-de-Gelat, accorda « à la maison de Traslaigue » (à la commanderie de Tortebesse), en 1324, un droit d'usage et de chauffage et celui de glandage pour vingt cochons dans la forêt de Roches.
— Jacques de Chaslus, seigneur de Vialleveloux, vendit la dîme de Tralaigue vers 1486.
— Voyez Ambroise Tardieu, Histoire d'Herment, pages 102, 251.
Sources: Dictionnaire Topographique, Archéologique et Historique de La Creuse, par A. Lecler, Limoges 1902

5. Membre — Domus Hospitalis Courleix
Département: Creuse, Arrondissement: Aubusson, Canton: Auzances — 23


Domus Hospitalis Courleix
Domus Hospitalis Courleix


— Coreleys, en Combrailles, diocèse de Limoges, à demi-quart de lieue de la ville d'Auzance. « Revenu 110 livres »

Coreleys
— Courleix (moulin), commune d'Auzances.
— Paroisse de Coreleys.
— Courelleix près Auzances, 1504 (terrier d'Evaux).
— Paroisse de Courlais, 1661 (Registre d'Evaux).
— Courleix, paroisse, 1726 (F. et boni, de Combr.).
— 1761, 1781 (Archives d'Auzance).
— Courleix ou Corlet était, dès 1211, une annexe de la commanderie de Tortebesse, près d'Herment, Puy-de-Dôme.
— Le 21 mars 1473, le commandeur de Tortebesse la donna en jouissance à Jean Challamel, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem.
— Il y avait une église paroissiale, dont il reste à peine quelques vestiges près du pont. Elle était dédiée à saint Eustache.
— Le 7 septembre 1784, un décret d'union supprima la paroisse de Courleix et l'unit à celle d'Auzances.
— Il y avait aussi une petite chapelle sous le vocable de saint Jean.
— En 1616 l'église était couverte en chaume.
— Le commandeur de Tortebesse avait la collation de la cure.
— La haute justice appartenait au seigneur d'Auzances.
Sources: Dictionnaire Topographique, Archéologique et Historique de La Creuse, par A. Lecler, Limoges 1902


6 Membre — Domus Hospitaliss Martres-de-Veyre
Département: Puy-de-Dôme, Arrondissement: Clermont-Ferrand, Canton: Veyre-Monton — 63


Domus Hospitalis de Martres-de-Veyre
Domus Hospitalis de Martres-de-Veyre


— Saint-Jean-les-Martres-de-Veyre, dans la Limagne, à 9 lieues du chef, à 2 lieues de Clermont. « Revenu 360 livres »

Les-Martres-de-Veyre
— Les chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem avaient des droits féodaux aux Martres-de-Veyre dès l'an 1457.
— Ils possédaient par indivis avec le seigneur du lieu, les moulins banaux, dont les produits se partageaient, en 1757, entre M. De Tane, seigneur de Martres-de-Veyre.
Sources: Ambroise Tardieu, Grand Dictionnaire du Département du Puy-de-Dôme — Moulins, 1877

7. Membre — Domus Hospitalis Glavin
Département: Puy-de-Dôme, Arrondissement: Clermont-Ferrand, Canton: Rochefort-Montagne, Commune: Olby — 63


Domus Hospitalis Glavin
Domus Hospitalis Glavin


— Glavent, à 6 lieues des Martres, à une lieue et demie du chef. « Revenu 50 livres »

Glavin ou Glaves, hameau, commune d'Olby.
— Glavant (1510).
— Lieu inconnu à Chabrol (Coutumes d'Auvergne).
— En 1253, Guillaume de Saint-Didier, précepteur de Tortebesse, transigea avec Marguerite, veuve d'Amblard de Plagnes (de Planis), chevalier, touchant deux setiers de seigle légués à la préceptorerie de Tortebesse sur la dîme du Montel, près de Glavent, par Guillaume de Plagnes.
Sources: Ambroise Tardieu, Grand Dictionnaire du Département du Puy-de-Dôme — Moulins, 1877

8. Membre — Domus Hospitalis Lastic
Département: Puy-de-Dôme, Arrondissement: Clermont-Ferrand, Canton: Bourg-Lastic — 63


Domus Hospitalis Lastic
Domus Hospitalis Lastic


Lastic, à demi-lieue du chef en la paroisse du Bourg de Lastic.

Lastic
— Lastic, chef-lieu de commune (depuis 1872); village, auquel le chef-lieu de canton dont il depend (Bourg-Lastic), a pris le nom, depuis le XVIe siècle, en qualité de voisin et pour avoir une dénomination qui empêche de le confondre avec d'autres bourgs.
— En 1850, on a trouvé des briques à rebord de l'époque gallo-romaine, dans un champ placé au nord de ce village, près de l'ancien chemin d'Herment.

La chapelle
— C'était une annexe de l'église paroissiale de Bourg-Lastic qui possédaient les fonts baptismaux; mais comme cette chapelle avait été bâtie par les commandeurs de Tortebesse, seigneurs du lieu, ils la faisaient desservir par un prêtre de leur choix; toutefois, en 1741, le curé de Bourg-Lastic prétendit avoir usé de ce droit, ce qui donna lieu à un procès qui, en 1745, était pendant devant le parlement de Paris; mais le 26 mai de cette année, un arrêt du Conseil donna gain de cause au commandeur de Tortebesse.
— Voici les noms de quelques prêtres chapelains de Lastic
— Michel Tixier, 1708; Michel Passelaigue, 1725-1728; Flayat, 1734; Pierre de Bal, 1741-1763; Tixier, 1791.
— En 1415, Jacques Pradinat, curé de Bort (Corrèze), renonça à cette chapelle en faveur de la commanderie de Tortebesse.
— En 1700, l'évêque de Clermont visita cet oratoire qu'il trouva couvert d'une charpente et sans voûte. Le prélat ordonna aux habitants du lieu d'y faire une voûte, ce qui fut mis à exécution et terminé en 1702, ainsi que le prouve la même date placée au-dessus de la porte d'entrée.
— La chapelle de Lastic a été érigée en église paroissiale à l'époque du Concordat (1802).

Seigneurs
— Les commandeurs de Tortebesse de l'ordre de Malte, ont été seigneurs de Lastic; en cette qualité, ils y percevaient la dîme.
— En 1789, le seigneur de Préchonnet levait des percières dans la paroisse, redevance qui s'élevait alors à 24 setiers.
— En 1253, Bertrand de Granges, chevalier, rendit foi-hommage au chapitre cathedral de Clermont, pour les droits féodaux qu'il prélevait à Lastic.
— Il y avait, dans ce village, une dîme appelée, avant 1789, la dîme des Mangot (parce qu'elle provenait de la famille Mangot) et qui, en 1698, appartenait à Gabriel Johannel, bourgeois de la ville d'Herment, et en 1745 à ànnet Peyronnet, seigneur du Puy-Vidal, bourgeois de la même ville.
Sources: Ambroise Tardieu, Grand Dictionnaire du Département du Puy-de-Dôme — Moulins, 1877

9. Membre — Domus Hospitalis La Peize
Département: Puy-de-Dôme, Arrondissement: Riom, Canton: Saint-Gervais-d'Auvergne — 63


Domus Hospitalis La Peize
Domus Hospitalis La Peize


— La Peyse, à une lieue de Saint-Gervais à 8 lieues du chef, en pays de Combraille.
— Sur la carte de Cassini il y a un lieu qui pourrait être celui là: M. Léopold Niepce, La Peyse — Cassini, La Peize ce trouve à la gauche de Saint-Gervais-d'Auvergne, son nom actuel est La Peize

Annexe de Tortebesse — Domus Hospitalis Beauffessoux
Département: Puy-de-Dôme, Arrondissement: Riom, Canton: Saint-Gervais-d'Auvergne, commune: Saint-Priest-des-Champs — 63


Domus Hospitalis Beauffessoux
Domus Hospitalis Beauffessoux


— C'était une dépendance de la commanderie des Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem (Malte), de Tortebesse (près d'Herment, Puy-de-Dôme) et de son annexe de la Peize (voir la Peize).
En 1365 Jean d'Entremont ou d'Autremone, commandeur de Tortebesse, obtînt du roi Charles V, une lettre de maintenue pour percevoir le droit de mortaille, dans le mas de Beauffessoux, sur les biens de Plumage et Huguette de Beauffessoux, morts sans hoirs.
Sources: Ambroise Tardieu, Grand Dictionnaire du Département du Puy-de-Dôme — Moulins, 1877
Charges. 842 livres »


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