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Hôpitaux de l'Ordre de Malte par Départements
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Département de l'Oise

Beauvais (St-Pantaléon)   (60)

Biens du Temple puis de l'Hôpital à Beauvais
Département: Oise, Arrondissement et Canton: Beauvais — 60


Domus Hospitalis Saint-Pantaléon
Domus Hospitalis Saint-Pantaléon


Eglise de Saint-Pantaléon de Beauvais
Au sud-est, également sur le rempart, ou du moins contre le rempart, fut construite l'église Saint- Pantaléon qui depuis 1819, a fait place à une caserne de gendarmerie.

Elle fut d'abord désservie par les chanoines. Louvet rapporte que pendant le Xe siècle, sous l'épiscopat d'Hildégaire, on y porta un jeune homme atteint du feu sacré, dans l'espoir d'obtenir sa guérison de l'intercession du saint martyr auquel elle était consacrée (1).
1. Louvet, Histoire des antiquités du diocèse de Beauvais, tome II, page 173.

Vers le commencement du XIIe siècle, les chanoines Hugues et garnier la donnèrent à Saint-Martin-des-Champs de Paris, à la condition qu'ils y établiraient une communauté de moines, et cette donation fut confirmée en 1108, par le pape Pascal II.

Elle fut en tout premier lieu entre les mains de l'Ordre du temple, elle passat ensuite à l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, qui la fit dépendre de la Maison du Temple de Sommereux. On voyait dans cette église deux tombes remarquables. L'une avait pour inscription:
Cy gist frère Lancelot dit Poule, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem, commandeur de Laigneville, du Saussoy, de Sommereux et de céans, qui trépassat l'an mil trois cent quatre-vingt et deux.

On lisait sur l'autre:
Cy gist Jean Perrin, chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem, commandeur de Martigne et Sommereux, qui décédat l'an mil quatre cent-vingt et neuf.
Sources: M. l'Abbé Barraud, Beauvais et ses monuments, pendant l'ere Gallo-Romaine et sous la domination franque. Page 217. Paris 1861. Bnf


Bellicourt   (60)

Commanderie de Bellicourt
Département: Oise, Arrondissement: Compiègne, Canton: Cuvilly - 60


Domus Hospitalis Bellicourt
Domus Hospitalis Bellicourt


Cette importante mutation de propriété consécutive à la Révolution, avait été précédée, à partir de janvier 1791, d'une série d'aliénations de Biens Nationaux de « première origine » provenant du Clergé, qui représentaient pas moins de 184 ha à Cuvilly, soit quelque 21,4 % de la superficie de la commune : il s'agissait de terres, prés et bois appartenant à l'abbaye de Monchy, à la Congrégation de Versailles, à la cure et à la fabrique paroissiale.

Mais surtout à la commanderie de Fontaine-sous-Montdidier (80), de l'Ordre de Malte, possédant la grosse ferme de Bellicourt (le), qui comptait près de 155 ha de terres et fut achetée le 1er brumaire an VI (22 octobre 1797) par un nommé Gravet de Paris ; les biens de moindre importance firent le bonheur d'autochtones, tels Louis Barbier, François Baudouin, J.M. Vigneron, Louis Fraillon, Thomas Lanvin, ce dernier étant acquéreur du presbytère, le 25 pluviôse an V (13 février 1797).
Aujourd'hui ferme La Malcampée, bourg de Ressons-sur-Matz

Grâce à son oncle Thibault Guilbert, le maître d'école du village, Julie Billiart put apprendre à lire et à écrire. A sept ou huit ans, elle réunissait déjà les petites filles du village pour leur enseigner le catéchisme. Monsieur Potier, curé du lieu vieillissant et perclus de douleurs, appela auprès de lui son neveu Dangicourt, en juin 1759, pour l'assister comme vicaire. Ce jeune prêtre allait jouer un rôle considérable auprès de Julie Billiart, en la guidant spirituellement et surtout en lui administrant secrètement la communion pendant trois ans.

Le 4 juin 1764, Julie recevait avec les enfants du village la confirmation de l'évêque de Beauvais, qui bénissait la nouvelle chapelle des hospitaliers de
Saint-Jean de Jérusalem sise à Bellicourt, un hameau de Cuvilly.
L'un des chevaliers offrit à Julie un reliquaire contenant une parcelle de la vraie croix et quelques autres reliques, pour la récompenser de sa conduite exemplaire. Elle en fit don à la paroisse, qui l'exposa tous les ans jusqu'à la Révolution.

9 - 13 juin 1918. En fin de matinée, les débris de la 58e division d'infanterie, stationnent à Lataule et à la ferme de Bellicourt. A droite, Ressons-sur-Matz est pris.
Sources : Annales historiques compiégnoises, page 26. Compiegne 2007 BNF


Berogne   (60)

Seigneurie de Hôpital de Bérogne
Département: Oise, Arrondissement: Compiègne, Canton: Attichy, comune: Chelles — 60


Hôpital de Bérogne
Hôpital de Bérogne


La terre et seigneurie de Bérogne appartenait, au commencement du XIIIe siècle, aux frères de l'Hôpital de Senlis. Guarnot, seigneur de Bérogne, et Marie, sa femme, par diverses lettres délivrées sous le sceau de Garin, évêque de Senlis, et de son official en 1215 et 1224, avaient donné au dit Hôpital, pour n'en jouir toutefois qu'après leur mort, 34 arpents de terre, puis leur maison et leur grange de Berogne, « domum suam et granchiam de Berrone », avec des cens et des rentes seigneuriales, à la condition que les Hospitaliers recevraient le seigneur Guarnot et sa femme dans leur confraternité, en leur accordant l'habit de la religion et la sépulture dans la chapelle de l'Hôpital de Senlis, lorsqu'ils viendraient à mourir.
Mais en 1478, Jean Foulon, commandeur de Senlis, voyant l'état de ruine où se trouvait la maison de Bérogne, à cause des guerres qui avaient eu lieu, accorda en arrentement perpétuel à un nommé Flumart-Lulli, « la masure appelée l'Hospital, où souloit avoir deux maisons, séans à Berron, tenant à la rue de Triere, pardevant et parderriere à la rue des Rosieres, d'un costé à l'église de Barron, au canon annuel de huict sous parisis. »
Il n'est pas question des terres et des revenus seigneuriaux qui auront été sans doute aussi aliénés, car aucun terrier ni censier n'en fait mention à partir du XVIe siècle.

Comme les Hospitaliers, les Templiers possédaient des établissements dans le Valois.
Nous en avons trouvé à :

SenlisDomaine de l'Hôpital de SenlisDomaine de l'Hôpital de Senlis


BarberyDomaine de l'Hôpital de BarberyDomaine de l'Hôpital de Barbery


VerberieDomaine de l'Hôpital de VerberieDomaine de l'Hôpital de Verberie


Pont-Sainte-MaxenceHôpital de Pont-Sainte-MaxenceHôpital de Pont-Sainte-Maxence



A Senlis, ils avaient une maison. Elle est mentionnée dans une charte du mois de janvier 1258, par laquelle frère Barthélemy, commandeur du Temple à Paris, céda à Pierre de Boucel, commandeur de Lagny-le-Sec, outre des cens qu'il possédait à Senlis et à Barbery, un bois « Aulmont (Aumont) », et une maison dans la ville de Senlis tenant, y est-il dit, à celle des frères du Temple.

La maison du Temple de Senlis, devenue plus tard la propriété de l'Hôpital, fut donnée avec d'autres maisons, en arrentement perpétuel. Elle est désignée dans un censier de 1495, « par la maison qui fet le coing de la rue du Temple en rue Parisie. »
Sources: les commanderies du Grand-Prieuré de France — Eugène Mannier — Paris, Aubry et Dumoulin, 1872 (Paris)


Lalandelle   (60)

Commanderie de Lalandelle
Département: Oise, Arrondissement: Beauvais, Canton: Le Coudray-Saint-Germer — 60


Commanderie de Lalandelle
Commanderie de Lalandelle


Lalandelle, ancienne commanderie de l'Hôpital, à trois lieues de Beauvais. La maison de Lalandelle était fort ancienne, car elle existait en 1168, alors que Hugues, doyen de l'église de Beauvais, par une charte de cette date, déclarait que devant lui s'était présenté Hugues d'Ailly, « de Alliaco », qui avait dit avoir donné à l'Hôpital de la maison de Lalandelle, « Hospitali domus de Landella », une maison qu'il possédait à Beauvais au Dellier, « in Dellerio », près de l'église de Saint-Hyppolite ; et que du consentement de sa femme, il en avait fait don, par l'entremise de l'évêque, à frère Guillaume, alors commandeur de Lalandelle. Celui-ci, de son côté, avait admis le donateur et sa femme à participer aux bienfaits spirituels de l'Hôpital Saint-Jean-de-Jérusalem, et leur avait remis de l'aumône de l'Hôpital, sept livres de monnaie de Beauvais.

La maison de Lalandelle était située près de l'église du lieu, dont la cure était à la présentation du Commandeur. Celui-ci avait à Lalandelle toute justice et seigneurie, droits de cens et de champart, une rente d'un muid de blé sur le moulin de Lessier, près de Clermont; et une autre de 24 setiers, faisant un muid de vin sur la terre de Berville.
Il appartenait encore au Commandeur le patronage de la cure de Chepoix, qui était à sa nomination, et dont il jouissait d'une partie de la dune.

1373. Campeaux


Domus Hospitalis Campeaux
Domus Hospitalis Campeaux


En 1373, la commanderie de Lalandelle avait pour membre: la maison de Campeaux, qui en fut détachée plus tard pour être adjointe, comme nous le verrons, à la commanderie de Villedieu-la-Montagne.

Villedieu-la-Montagne
Département: Seine-Maritime, Arrondissement: Dieppe, Canton: Gaillefontaine - 76


Domus Hospitalis Villedieu-la-Montagne
Domus Hospitalis Villedieu-la-Montagne


Le revenu de Lalandelle qui n'était, en 1373, que de 113 livres 6 sols 4 deniers ; et en 1495, de 145 livres, s'élevait en 1757, à 850 livres ; et en 1783, à 1,400 livres.

Anciens commandeurs de La Landelle
1357. Le chevalier Henri de Rochetaillée.
1370. Le chevalier Nicole d'Andelou.
1371. Le chevalier Jean de Fontaines.
1375. Frère Jean Dujardin.
1381. Le chevalier Guillaume du Poule.
1413. Frère Noel Lentequin.
1422. Frère Jean le Dangereux.
1457. Frère Guillaume le Cauchois.
Sources: les commanderies du Grand-Prieuré de France — Eugène Mannier — Paris, Aubry et Dumoulin, 1872 (Paris)


Senlis   (60)

Commanderie de Senlis
Département: Oise, Arrondissement et Canton: Senlis — 60


Commanderie de Senlis
Commanderie de Senlis


Les guerres du XVe siècle avaient tellement diminué les revenus de la commanderie de l'Hôpital de Senlis, qu'il ne restait plus de quoi entretenir et faire vivre son commandeur. C'est pourquoi l'Ordre jugea à propos de supprimer cette commanderie, et de faire de la maison de Senlis un membre de celle de Lagny-le-Sec.

C'est en 1180, que les chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem vinrent s'établir à Senlis, dans une maison que leur donna Guy d'Ermenonville, boutillier du Roi, avec trois muids de mouture et un muid d'hivernage à prendre tous les ans dans le moulin de l'Etang, « in molendino de Stagno », plus un pré, nommé le Pré de La Bretonnerie, « pratum de Britonia », et un droit d'usage dans le bois du Chenay-d'Orry, « in nemore de Chesneio de Ory (commune d'Ory-la-Ville) », consistant en une charretée de bois à un cheval chaque jour, et une autre par semaine qu'ils pouvaient vendre, et dont le prix servait à entretenir et à réparer la charrette et la ferrure du cheval, « equi ferratura. » La charte de donation est datée d'Ermenonville, « apud Ermenonvillam », l'an 1180.

Une autre donation faite en 1194, par Pierre Choisel, sous le sceau de Gaudefroy, évêque de Senlis, porte que ce seigneur, pour le salut de son père et de sa mère, et aussi pour célébrer leur anniversaire, a accordé à la maison de l'Hôpital Saint-Jean-de-Jérusalem, située dans le faubourg ou la banlieue de Senlis, « in suburbio Silvanectensi », un cens de dix sols et de trois chapons, avec les droits de justice sur une maison qui avait appartenu à Bernier Fournier, « Furnarius », et sur une autre à Roger Lefebvre, « Faber », contigue à celle de l'Hôpital de Senlis. Le donateur fit observer que, aussi longtemps que l'Hôpital n'aurait point de moulin ni de four, ceux qui habiteraient ces maisons devraient faire moudre leur blé et cuire leur pain au moulin et au four de Pierre Choisel, sous le cens d'usage.

Par d'autres lettres du même évêque et de la même année, Simon de MalgenesteDomus Hospitalis Malgeneste
Domus Hospitalis Malgeneste
, « de Malagenesta (à une lieue de Senlis, près d'Ognon, carte de Cassini) », concéda aux frères de l'Hôpital de Jérusalem à Senlis, un bois, nommé le Bois-Renaut, « nemus Benoldi », comme aussi Robert de Garlande leur confirma la donation à eux faite par son père, de dix arpents de terre, au Sablon de Senlis, « in Sabulo Silvanectensi », à la charge de lui payer une rente de cinq sols parisis. Cette charte de confirmation est datée de l'année 1197, au temps, y est-il dit, où l'Hôpital de Senlis avait pour commandeur, magister, un frère, nommé Pierre Pilot.

Les donations et les cessions se succédèrent dans le XIIIe siècle, au profit des frères de l'Hôpital:
C'étaient l'abandon en 1212, par Pierre, seigneur de « Chauerci (commune de Trumilly) », de 52 sols de cens sur des maisons à Senlis, devant l'église de Sainte-Geneviève.
La donation en 1214, par Pierre, seigneur de Rocquemont, d'autres cens au dit Senlis.
La cession dans la même année, par Pierre, seigneur d'Oignon, d'un bois, près d'Ognon.
Le don en 1215, par Richard d'Angicourt, « de Angicuria », d'une maison, près le Pont-Perrin, « juxta pontem Petrinum (le Pont-Perrin était près de Senlis) ».
L'acquisition faite en 1217, d'Enguerran, seigneur de Sery, « de Seriaco », d'une rente de seize muids de blé, qu'il tenait du Roi, sur le moulin de « Sery (Sery-Maigneval) ».
Celle faite en 1219, de Guy de Borret, de tous ses héritages au dit lieu.
La cession en 1220, par Roger, seigneur de Ris (peut-être Rieux) et d'Asceline, sa femme, de tous leurs acquêts de communauté.
L'abandon dans la même année par Guillaume, seigneur de Vaux, « de Vallibus », de toute sa terre à Morancy, « apud Moranciacum MorancyDomus Hospitalis MorancyDomus Hospitalis Morancy » (commune de Boran-sur-Oise)

Une charte de Garin, évêque de Senlis, du mois de mai 1220, porte qu'un nommé Simon, fils de Guibert, s'était présenté devant son officiai, à qui il avait déclaré que, avec l'assentiment de son père qui l'avait émancipé, il abandonnait tout ce qu'il pouvait donner de son héritage à la maison de l'Hôpital de Jérusalem, établie à Senlis, en lui vendant le reste pour 80 livres parisis, qui devaient servir à payer ses dettes.

La même charte mentionne en outre que le dit Simon, avec le consentement des frères de l'Hôpital, a accordé à sa soeur la moitié de son héritage, bien que d'après la loi elle n'en put avoir que le tiers, « licet de consuetudine régis Francie non debet habere nisi tertiam partem. » Toutefois cette donation devait être déclarée nulle et non avenue, si la soeur voulait empêcher l'ordination de son frère; et, dans ce cas, les biens donnés devaient revenir à l'Hôpital.

En 1222, une noble dame, nommée Elisabeth, veuve de Guy, autrefois boutillier de Senlis, donna aux Hospitaliers de Senlis et aux frères de la chevalerie du Temple, la moitié du moulin de Chantilly, « de Chantilliaco » dans la terre de
Saint-Leu-d'EsserentDomus Hospitalis Saint-Leu-d'EsserentDomus Hospitalis Saint-Leu-d'Esserent, « in terra sancti Lupi de Escerento », et aussi la moitié du moulin de l'Aunay ou de Launette, « de Alneto », situé au territoire d'Ermenonville, « in territorio de Ermenovilla. » Cette donation faite sous le sceau de l'officiai de Senlis, est datée d'Ermenonville, au mois de février 1222.

D'après un censier de l'année 1304, nous voyons que l'Hôpital de Saint-Jean de Senlis possédait un grand nombre de cens et de rentes foncières sur des maisons dans la ville:
En la Place aux Charons.
Au Marché au Samedi.
En la rue de la Hésete.
En la rue de la Congnié.
Au Clos-Hérouart.
En la rue au Lyon.
En la Hérengerie.
En la rue Pié-de-Buef.
Autour Saint-Vincent.
A la Porte-au-Pain.
Derrière Lescanges.
En la Poissonnerie.
En la rue Haubergière.
En rue Parisie.
En Faigne.
De lez La Blan-cloche ou Bancloche.
Au Pont-Perrin.
En la Claie.
A la Croix-Saint-Gilles.
Rue Sainte-Geneviève.
Devant la Halle.

Et sur des terres ou héritages dans la banlieue ou aux environs de Senlis:
A La Victoire.
A Villemetrie.
A La Bretonnerie.
Aux Abuvrouers.
Au Pont-Gemer.
A Sotemont.
A la Croutte-Henri.
Au bois de La Saussoie.
A la fontaine Saint-Riule de lez la Croute-Henri.
En la Champaigne.
Au Boutonnier.
Au Buat.
Au Buisson de Barbery.
Au Pommeret.
A la Folie-Riquedon.
A la Croix-Renouart.
A l'Epinette.
A la Voie de Balagny.
Aux terroirs d'Ognon.
Plailly.
Borest.
A Trumilly.
A Cornefroy.
A Montepilloy.
Mont Eppelouer, etc., etc.

Le domaine de l'Hôpital se composait de la maison avec la chapelle dédiée à saint Jean-Baptiste, bâtie sur un arpent de terre clos de murs dans la grande rue, à Senlis, vis-à-vis le beffroi; d'une grange, appelée la Grange de l'Hôpital, hors de la ville, avec une cinquantaine d'arpents de terre; d'autres terres encore sur les territoires d'Ognon, Barbery, Mont-l'Evêque, Rully, Sacy, Abilly, Troisy, comprenant plus de 150 arpents; et enfin d'environ 40 arpents de bois dans la forêt d'Halatte avec le moulin du Thiery, sur la rivière de Launette. Son revenu, qui était de 142 livres en 1495, montait à 2.300 livres en 1757; et à 3.000 livres en 1782.

N'oublions pas de mentionner ici que les Hospitaliers de Senlis possédaient, au XIIIe siècle, dans le Valois, plusieurs domaines:
Celui de la Chapelle-Notre-Dame ou de Bourg-FontaineDomus Hospitalis BourgfontaineDomus Hospitalis Bourgfontaine (commune de Silly-la-Poterie ou Oigny-en-Valois, Aisne).
La terre et seigneurie de Bérogneseigneurie de Bérogneseigneurie de Bérogne (commune de Chelles, Oise).

Anciens Commandeurs de Senlis
1197. Pierre Pilot, hospitalis silvanectensis magister.
1302. Frère François Guoit.
1304. Frère Jehan de Pringy.
1309. Frère Jehan du Maroel.
1364. Frère Jacques de Rampillon.
1371. Frère Hue Le Parquier.
1380. Frère Simon de Hesdin.
1409. Frère Richard Bernard.
Sources: les commanderies du Grand-Prieuré de France — Eugène Mannier — Paris, Aubry et Dumoulin, 1872 (Paris)


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