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Département des Landes

Bouricos   (40)

Hôpital de Saint-Jean de Bouricos
Département: Landes, Arrondissement: Mont-de-Marsan, Canton: Côte d'Argent, Commune: Pontenx-les-Forges — 40


Temple de Bouricos
Temple de Bouricos


Avant d'aller plus loin et puisqu'un hôpital s'est rencontré sur notre passage, qu'on nous permette d'en signaler un autre dans le voisinage, bien qu'il ne fît point partie du Born. C'est celui de Saint Jean de Bouricos.

Antérieurement à la formation du département des Landes et au remaniement des communes, la paroisse de Bouricos faisait partie de la baronie de Labouheyre, sénéchaussée de Tartas, et était rattachée au diocèse de Dax, tandis que Pontenx, auquel elle fut annexée, appartenait à celui de Bordeaux.
Chaque année, le jour de Saint Jean-Baptiste, il se tient en ce lieu une réunion très considérable qui est comme une sorte de foire. Cette foire ou assemblée est fort ancienne, et date sans doute du moyen-âge. A cette époque, en effet, plusieurs localités des Landes, parmi lesquelles Labouheyre ou Herbefaverie et Saint Jean de Sonencs, alias Boricos, furent érigées en Bastides. Celle-ci ne prit pas de développement, mais elle conserva sa foire.


Eglise Saint-Jean-Baptiste de Bouricos
Eglise Saint-Jean-Baptiste de Bouricos — Sources: Wikipedia



A côté de l'église de Saint-Jean, on voit une maison qui sert d'auberge le jour de la fête. Elle s'appelle encore aujourd'hui l'Espitau. Suivant un acte d'affermé du 13 Décembre 1771, où elle est appelée l'Hospital, elle est adjugée en faveur d'Etienne Pomade, de Parentis, avec la réserve et la faculté accordée à Monsieur le Curé de Bouricos de faire cuire son pain au four de la dite maison, sans que le dit Pomade puisse l'en empêcher sous quelque prétexte que ce soit. Cet acte est passé au nom de Messire Jean Joseph de Forest, seul propriétaire et foncier de la paroisse de Bouricos, y demeurant, et par conséquent marguiller né de la fabrique paroissiale du dit lieu à laquelle cette maison de l'Espitau appartenait (Archives notariales).
Etait-ce là primitivement le siège de quelque Commanderie de chevaliers du Saint-Jean, avec hôpital et chapelle pour les pèlerins ? Peut-être bien. Remarquons que cet hôpital était, comme celui de Saint-Paul, sur le bord de l'ancien chemin royal de Labouheyre à Mimizan, et que cette dernière localité avait aussi le sien détruit par les bandes huguenotes de Montgoméry.
Sources: L'Abbé A. Départ, Société de Bordas Dax (Landes) Dix-Neuvième année (1894), premier trimèstre. Dax Imprimerie-Reliure Hazael Labéque, 11 rue des Carmes 1894.


Cazalis   (40)

Commanderie de Cazalis
Département: Landes, Arrondissement: Mont-de-Marsan, Canton: Hagetmau — 40


Commanderie de Cazalis
Commanderie de Cazalis


Les sires d'Albret avaient été, sans doute, dans le courant du XIIe siècle, les fondateurs de l'hôpital de Cazalis et s'étaient dépouillés en faveur du nouvel établissement de toute leur seigneurie sur cette Salvetat. Elle était située au milieu des landes, dans la juridiction de Cazeneuve, qui appartenait aux seigneurs d'Albret.

Les guerres contre les Anglais, dont cette région fut le dernier et le plus sanglant théâtre, l'avaient complètement dévastée et détruit les quelques ressources qu'une patiente industrie était parvenue à créer au milieu du désert. Les moissons et les villages avaient été brûlés, les habitants dispersés, et une morne solitude s'étendait sur toute la contrée.

Tous les efforts des Commandeurs de Cazalis allaient donc tendre au but de créer les ressources qui venaient de leur être brusquement arrachées. Mais toutes leurs tentatives pour repeupler le territoire de Cazalis se brisèrent devant les obstacles soulevés par les sires d'Albret, dans la crainte de voir fonder dans leur voisinage une ville rivale de la place de Cazeneuve. Aussi exigèrent-ils impérieusement le paiement du droit dit de la table (de la taula), que les habitants de Cazalis étaient obligés, en leur qualité d'étrangers, de verser, lorsqu'ils apportaient leurs denrées sur le marché de Cazeneuve. Or, cette dernière localité étant la seule qui pût servir de centre de transaction dans cette vaste étendue de pays, si peu habitée, cet impôt ne laissait pas que d'être très onéreux pour Cazalis; il s'élevait tous les ans, en moyenne, à la somme de 20 livres morlanes ou de 40 écus d'or. Cette charge éloignait beaucoup d'habitants qui allaient transporter leur résidence dans des pays plus favorisés. Ce fut ce misérable état de choses que vint exposer le chevalier Bernard de Bérenger, précepteur de Cazalis, « à très magnifique prince Charles, sire d'Albret, seigneur de la ville et du château de Cazeneuve. » Celui-ci, « après avoir pris l'avis de son vénérable conseil, » fit proposer un traité de paréage au Commandeur, qui, après l'avoir examiné et soumis à l'approbation de Fourtanier de Lat, Commandeur d'Argenteins, de B. de Bélat, du Nom-Dieu, commissaires, députés à cet effet par le Grand-Prieur de Toulouse, y donna son consentement et se rendit à Nérac, auprès du sire d'Albret, pour en signer l'acte solennel. Ce document, intéressant à plus d'un titre, va fixer un moment notre attention.

La seigneurie entière de Cazalis avait été donnée aux Hospitaliers par les fondateurs de cette maison; le Commandeur consent à la partager avec le sire d'Albret, qui prendra la moitié des amendes et des rentes féodales, les droits ecclésiastiques étant réservés intégralement à l'Hôpital; la justice sera exercée au nom des deux seigneurs par un bailli commun, et on pourra appeler des sentences de ce dernier au tribunal de Cazeneuve; tous deux devront coopérer par égale part à la construction d'une prison commune dans le lieu de Cazalis. Moyennant ces concessions, le sire d'Albret déclare les habitants de Cazalis exempts pour toujours de l'impôt de la Table, et leur concède de plus le droit de dépaissance dans toute l'étendue de sa terre de Cazeneuve. Mais il fait introduire en revanche la défense formelle aux Hospitaliers de construire dans l'avenir, à Cazalis, un château fort, « qui pourrait devenir une cause de dommage et de ruine pour la ville et le château de Cazeneuve. » C'est dans cette dernière place que se réfugieront les habitants en cas de danger; aussi doivent-ils contribuer, comme ceux de Cazeneuve, à ses charges, aux réparations de ses murailles et à sa garde.

Ce traité, où les chevaliers de Saint-Jean achetaient chèrement, comme on le voit, l'exemption accordée, fut signé devant les portes du château de Nérac, en présence de la cour du sire d'Albret, où figuraient Etienne de Taularesse, seigneur de Puyjardin, bailli de Tartas, messire Hymbert de Voisin, bachelier èz décrets, juge ordinaire de toute la seigneurie, Bertrand de Valyns, seigneur de Péjan, J. de Contramoret, P. du Chêne, Amanieu de Montaigut (3 août 1461).
Il fut approuvé et confirmé le 28 juin de l'année suivante par le chapitre provincial, réuni à Toulouse.

Grâce aux privilèges obtenus par le Commandeur pour ses vassaux de Cazalis, le nombre de ces derniers ne tarda pas à augmenter et la prospérité de cette circonscription à renaître, malgré quelques tentatives violentes faites par certains officiers trop zélés du sire d'Albret, pour s'emparer du moulin de « Bordeis. » Le Commandeur demanda justice au Comte lui-même, et une sentence, rendue par le Conseil privé de ce dernier, défendit de troubler à l'avenir les chevaliers dans leurs droits (1498).

Les archives de Cazalis nous fournissent de plus un exemple de l'indépendance que manifestaient souvent les chevaliers de Saint-Jean envers les autorités diocésaines, quand ils croyaient que les prérogatives de leur Ordre étaient menacées. Dans une de ses tournées pastorales, l'évêque de Basas se rendit dans la paroisse de Cazalis pour y administrer le sacrement de la confirmation. Le commandeur d'Argenteins, François de Tressemans Chastuel, ne lui permit d'entrer dans l'église qu'après avoir déclaré par acte public qu'il n'entendait pas par là porter atteinte aux privilèges de l'Ordre (1669).

Les procès-verbaux de visite nous apprennent que, par suite de l'accroissement de la population et de l'immense étendue de ce territoire, sur une portion de la paroisse de Cazalis, avait été créé l'annexe de « Bourridech » dont les commandeurs conservaient la seigneurie spirituelle.

Commandeurs de Cazalis
1355-1363. Jacques-Guillaume de la Pradèfe.
1463-1482. Pierre de Campagne.
(En 1482, réunion de Cazalis à Argenteins.)
1461. Bernard de Bérenger.
1498-1500. Raymond de Boutet.

Membres Templiers et Hospitaliers rattachés à Cazalis — Sainte-Marie-de-Veyriès
Département: Lot-et-Garonne, Arrondissement: Marmande, Canton: Bouglon, Commune: Labastide-Castel-Amouroux — 47


seigneurie de Veyriès
seigneurie de Veyriès


En 1254, dame Marie de Caumont et Xans Augier, son fils, donnèrent au Temple de Cours la dîme de Sainte-Marie de Veyriès.
Quelque temps après, l'évêque de Basas approuva cette donation et confirma aux Templiers la seigneurie spirituelle qui venait de leur être conférée (1259).
Sainte-Marie de Veyriès

Commandeur du membre de Veyriès
1508. Pierre de Ribon.

Seigneurie de Sarpouras
Département: Gers, Arrondissement et Canton: Auch, commune: Nougaroulet — 32
La seigneurie de cette localité, située dans le voisinage de Marsan, appartenait par moitié aux Hospitaliers et aux seigneurs de la Porte, ainsi que nous l'apprend une transaction conclue au XVe siècle entre le commandeur d'Argenteins et messire Jean de Bergson seigneur de la Porte.

Seigneurie de Saint-Jean d'Angenès
Département: Gers, Arrondissement et Canton: Auch, commune: Nougaroulet — 32
Les chevaliers de Saint-Jean possédaient encore plusieurs seigneuries spirituelles dans le pays de Marsan, entre autres celles de Saint-Jean d'Angenès, dont la chapelle de dévotion fut ruinée lors des guerres de Religion, d'Auzac, de Graulons, de Saint-Sylvestre, etc.

Seigneurie de Montréal
Département: Gers, Arrondissement: Candom, Canton: Montréal — 32


Seigneurie de Montréal
Seigneurie de Montréal


Le commandeur était seigneur spirituel de cette paroisse et en partageait la dîme avec l'Evêque de Condom.

Commandeurs du membre de Montréal
1328. Vital de Saint-Salvi.
1380. Bernard de Loupe.
Sources: Du Bourg, Antoine. Histoire du grand prieuré de Toulouse et des diverses possessions de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem dans le sud-ouest de la France, avec les pièces justificatives et les catalogues des commandeurs. Editeur: L. Sistac et J. Boubée Toulouse 1883


Parentis-en-Born   (40)

Domus Hospitalis Parentis-en-Born
Département: Landes, Arrondissement: Mont-de-Marsan, Canton: Parentis-en-Born — 40


Domus Hospitalis Parentis-en-Born
Domus Hospitalis Parentis-en-Born


Ce membre de la commanderie de Bordeaux était situé dans le pays de Born, la plus misérable partie des Landes, tout à fait sur la côte de l'Océan. Il se composait d'un certain nombre de fiefs et des dîmes de quelques pauvres paroisses: ainsi, les Hospitaliers possédaient dans la paroisse de Lit-et-MixeDomus Hospitalis de Lit-et-MixeDomus Hospitalis de Lit-et-Mixe, la seigneurie de Cunctis, dans celle de Sainte-Eulalie-en-Born, le territoire de Gessis, dans celle de Saint-Paul-en-Born, le domaine de Leys, dans celle de Salle, le fief de Billos ; ils percevaient les dîmes de Parentis et de Sanginet, petite localité « dont les terres sont sujettes aux sables de la mer, » lisons-nous dans les procès-verbaux de visite ; ils avaient enfin la petite chapelle de Burgaud, bâtie au milieu des bois, sur la paroisse de Pontenx-les-Forges.
A ce membre avaient été adjoints pendant un certain temps ceux de Geys et de Bouchet, situés en pays de Bigorre et nous avons eu l'occasion de parler des difficultés que ces possessions créèrent au commandeur de Bordeaux.

Nous avons vu plus haut comment cette petite circonscription, fondue dans celle de Bordeaux, en avait été disjointe au XVe siècle, réunie à celle de Cazalis et comment enfin elle fut restituée à son premier état par le Grand-Prieur Pons de Maleville (1485).
Sources: Grand-Prieuré de Toulouse, M.A. Du Bourg (1883)


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