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Hôpitaux de l'Ordre de Malte par Départements
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Département de la Creuse

Blavepeyre   (23)

Commanderie de Blavepeyre
Département: Creuse, Arrondissement: Aubusson, Canton: Auzances, commune: Bussière-Nouvelle — 23


Commanderie de Blavepeyre
Commanderie de Blavepeyre


— Il y a une dizaine de maisons.
— Jadis chef-lieu de commune, réuni à Bussièrer-Nouvelle, le 20 juin 1812; 12 feux, en 1357.
— Blavapeira, 1195; Blavapetra, 1197 (Cartulaire de Bonlieul).
— Blava Petra 1293; Blavepeire, 1496, (Terrier d'Evaux).
— Blavepaire, 1551 (Registres d'Eyaux).
— Blavepeyre, 1728 (Registre de Chard).
— Cure: Le commandeur de Nabeyron, en 1684, et celui de Sainte-Anne, en 1711, nommaient le titulaire.
— Fête: la Nativité de Saint-Jean.
— La commanderie. C'était une annexe de celle de Sainte-Anne [Haute-Vienne] mentionnée en 1293 et qui avait, par suites les mêmes commandeurs que celle de Nabeyron ou Nabéron.
— En 1616, l'église paroissiale était « toute par terre. »
— Le revenu du curé montait alors à environ 12 setiers de blé.
— Le commandeur était dîmier général de la paroisse, ce qui valait environ 20 setiers de blé; les rentes féodales produisaient autant, et la justice dépendait du château de Sermur.
Sources: L'ordre de Saint-Jean-Jérusalem ou de Malte, en Limousin, par A. Vayssière, page 54


Bourganeuf   (23)

Commanderie de Bourganeuf
Département: Creuse, Arrondissement: Guéret, Canton: Bourganeuf — 23


Commanderie de Bourganeuf
Commanderie de Bourganeuf


1. Chef. Bourganeuf
Bourganeuf, avec ses dépendances, en pays de Poitou, ressort de Montmorillon, Parlement de Paris et du Présidial de Guéret, diocèse de Limoges, à 8 lieues du dit Limoges, sur le grand chemin allant de la dite ville à celles de Clermont et de Lyon ; ses dépendances sont:

Saint-Remy de Bouzogles



Domus Hospitalis Saint-Remy de Bouzogles
Domus Hospitalis Saint-Remy de Bouzogles



Hôpital de Faux



Domus Hospitalis Hôpital de Faux
Domus Hospitalis Hôpital de Faux



Hôpital Mazuras



Domus Hospitalis Hôpital Mazuras
Domus Hospitalis Hôpital Mazuras



Maistairie de Jartaud



Domaine de l'Hôpital de Jartaud
Domus Maistairie de Jartaud



Bosmoreau-les-Mines



Domaine de l'Hôpital de Bosmoreau-les-Mines
Domus Hospitalis Bosmoreau-les-Mines



Hôpital de Bonneville



Hôpital de Bonneville
Domus Hospitalis Bonneville

(commune de Bosmoreau-les-Mines)

Eglise de Montboucher



Domus Hospitalis Montboucher
Domus Hospitalis Montboucher



Mestayrie des Martys



Domus Mestayrie des Martys
Domus Mestayrie des Martys



Le mas Baronnet



Domus Hospitalis Mas Baronnet
Domus Hospitalis Mas Baronnet


(commune de Masbaraud-mérignat)

Montevoux (?).
L'église de Blenartyge (?).
Bourganeuf
— Burguetneuf, vers 1250 (d'Hozier, Généal, Chamborant).
— Capella de Burgo noco, XVIe siècle (Pouillé).
— Preceptor de Burgo-Novo 1473 (Gaign., 183, 184, pages 180).
— Commanderie de Bourganeuf, 1543 (terrier de Bourganeuf).
— Bourganeuf, 1580 (terrier de Felletin).

— Bourganeuf était une enclave du Poitou, formant une élection qui n'avait pas une étendue de moins de 72,000 hectares. Elle avait été créée en 1557; elle ressortissait d'abord à la Généralité de Poitiers, mais elle fut rattachée à celle de Limoges dès 1558. Sa circonscription subit aux XVIIe et XVIIIe siècles quelques modifications. Sous l'administration de Turgot.

Bourganeuf fut pendant plusieurs siècles le chef-lieu de la langue d'Auvergne, la seconde des huit qui composaient l'ordre de Malte. C'est là que devaient résider les grands prieurs. On trouve dans ce prieuré quarante commanderies de chevaliers et huit de frères servants. La dignité de grand maréchal est attachée à cette langue, dont il est le chef et le pilier (Abbé Vertot, Histoire de Malte, V, 333 et 341.)

Le château de Bourganeuf, que le temps a respecté en partie, rappelle le nom des plus illustres membres de l'ordre de Malte. Qu'il suffise de citer les grands maîtres Jean de Lastic, Jacques de Milly, Pierre d'Aubusson et Gui de Blanchefort qui furent d'abord grands prieurs d'Auvergne.

C'est aux Templiers que le prieuré de Bourganeuf doit sa fondation. Peu à peu, autour de ce prieuré, et à l'abri de l'enceinte fortifiée bâtie par les chevaliers, des maisons se groupèrent, un bourg se forma, et son nom fut Bourg-Neuf.

Les origines de la ville de Bourganeuf se rattachent ainsi étroitement à celles de cette maison du Temple, devenue, vers 1313, une maison de l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem.

Bourganeuf évoque le souvenir du prince qui eut la grosse tour pour prison. Elle a conservé le nom de son prisonnier, et on l'appelle encore Tour-de-Zizim. Celui-ci, fils de Mahomet II, le terrible vainqueur de Constantinople, avant en vain disputé le pouvoir à son frère Bajazet, se livra, en 1482, à Pierre d'Aubusson, grand maître de Rhodes, qui le fit garder à Bourganeuf.

Le château se compose de deux parties bien distinctes: le château proprement dit et la tour de Zizim. La première, restaurée dans le cours du XVIIIe siècle et largement transformée depuis, sert aujourd'hui d'Hôtel-de-Ville et de presbytère. Elle comprend une grosse tour carrée formant corps de logis, qui était flanquée d'une petite tour ronde renfermant l'escalier, et une grosse tour ronde appelée tour de Lastic (Jean de Lastic, commandeur de Bourganeuf, vivait en 1433). Ce corps de bâtiment et l'église forment les deux côtés d'un carré que complètent les murailles le rattachant à la tour de Zizim.


Château de Bourganeuf
Le Château et l'église de Bourganeuf en 1742 (côté nord d'après un plan dressé par Desmarty)
A: l'Eglise paroissiale — B: la tour de Zizim — C: la tour de Lastic — D: tour carrée — E: tour petite — F: porte d'entrée de la terrasse — G: porte d'entrée du château — I: Galerie de bois — K: terrasse — L: écurie du château — M: four banal — N: maison des sieurs Balme — O: maison du sieur Parredon.


Cette dernière est une énorme construction de forme ronde, comprenant six étages et un galetas garni de mâchicoulis et de meurtrières. On ne pourrait y pénétrer qu'en passant par une galerie établie sur la crête du mur de clôture, communiquant avec la tour de Lastic. Au rez-de-chaussée était une cave renfermant un puits. Les murailles sont assez épaisses pour dissimuler un bel escalier à vis, conduisant jusqu'à la plate-forme. Tous les étages étaient voûtés. C'est en 1484, par Guy de Blanchefort, et uniquement pour Zizim, qu'elle fut construite, comme le rappelle l'inscription suivante, placée au-dessus de la porte du choeur de l'église. Les armes de ce grand prieur l'accompagnent. Elles sont d'or à deux lions léopardés de gueules, posés l'un sur l'autre, qui est de Blanchefort, au chef de gueules à la croix d'argent qui est de l'ordre de Malte:

En l'an mil CCCCLXXXIIII fut fête la grosse tour de Bourgne neuf et tout le bâtiment, les verrines de cette église, le triel lonsdefer et fondée une messe chûn jour vespres et complies aux pbres de la communauté de ladicte église par reverand religieux frère Gui de Blanchefort grât prieur d'Auvergne, comandeur de Chypre, de Bourgneneuf, de Mortrols, seneschal de Rhodes, et nepveu de très révérand et mon très doupté seigneur monss., frère Pierre d'Aubusson, très digne grand maître de Rhodes de l'ordre de Sainct Jehan de lhrlm.

Bourganeuf était une cure en ville murée de l'archiprêtré de Bénévent. La Nativité de Saint Jean était sa fête patronale. Le grand prieur d'Auvergne y faisait les nominations dès 1497.

L'église est de la fin du XIIe siècle ou du commencement du XIIIe; mais le XVe siècle la restaurée en refaisant les voûtes, en y ajoutant des chapelles et un collatéral, et en perçant à l'est une grande fenêtre à meneaux flamboyants. Le procès-verbal de visite de 1617 dit qu'elle était complètement voûtée; et le choeur meublé de stalles était séparé de la nef par une grille de fer. Une grande fenêtre ouverte derrière le maître-autel était garnie de vitraux où se voyaient les « images du Crucifix, Notre-Dame, Saint-Jean, avec les armes de la religion et des feus grands-maîtres les sieurs d'Aubusson et Blanchefort. » L'autel avait un retable de lois recouvert de cuivre émaillé où étaient les images du Crucifix et la vie de Notre-Dame et d'un parement offrant l'image de Notre-Dame et la vie de Notre-Seigneur. A côté du grand autel, dans la muraille, se voyait le tombeau d'une soeur de Guy de Blanchefort. Deux chapelles s'ouvraient sur la nef: l'une, dédiée à Notre-Dame, appartenait à la famille d'Aubusson; et l'autre placée sous le vocable de la Visitation dépendait des Forest. Une troisième dédiée à sainte Marie-Madeleine, s'élevait à côté de l'église (A. Vayssière, Bulletin de la société historique et archéologique Tulle, 1884, page 26).

Cette église possède un reliquaire en argent, en forme de main, orné de pierreries, de filigranes et d'armoiries, et un pied de reliquaire avec têtes peintes en émail du XIIIe siècle; c'est un faible reste de l'ancien trésor des reliques, dont le riche inventaire nous a été conservé (Bull. soc. Tulle, 1884, page 27.)

« La destruction de ces magnificences a pu trouver un prétexte dans la cupidité; comment excuser la destruction plus absurde des étendards pris à Lépante, qui flottaient glorieusement sous la voûte du choeur ? » (Texier, Album de la Creuse).

Il y avait une communauté de prêtres pour laquelle Pierre d'Aubusson, grand maître de l'ordre de Malte, fit quelques fondations en 1477 et 1480. Guy de Blanchefort, son neveu, chevalier, du même ordre, grand prieur d'Auvergne, et en cette qualité commandeur de Bourganeuf, en augmenta le revenu et les charges en 1506.

Quatre vicairies ont été fondées dans cette église:
— La première par frère Pierre de Grandrieu, de Magno Rivo, commandeur de Palluel et de La Mazière, curé de Bourganeuf, religieux hospitalier en 1462, à l'honneur de sainte Madeleine.
— Deux autres par Guillaume d'Aubusson, prêtre, bachelier en décrets en 1510, à l'autel de saint Eutrope.
— Une autre dite des Patrassons.

En 1372, le comte de la Marche, à la tête des milices du pays, reprit aux Anglais les places dont ils s'étaient emparés, et les chassa même de La Souterraine et de Bourganeuf qui leur avaient été donnés par le traité de Brétigny (Joullietton, Histoire de la Marche, I, 239).
En mai 1449, Jacques de Milly, grand prieur d'Auvergne, donna à cette ville ses franchises communales.
En 1592, la ville de Bourganeuf fut ravagée par la peste.

Notre-Dame-du-Puy, belle chapelle moderne en style du XIIIe siècle. Elle a été consacrée le 10 août 1854. Ce gracieux monument, dû à l'inspiration du savant abbé Texier, en a remplacé un très modeste construit en 1746. Mais ce lieu de dévotion remonte à une époque bien plus reculée: « Par reconnaissance envers le Grand-Maître des chevaliers du Temple qui l'avait racheté de l'esclavage des Musulmans, après la troisième croisade, Raoul de Montgeniers, seigneur du Puy-en-Velay, fit don aux chevaliers du Temple d'une statue de la sainte Vierge réputée miraculeuse. De là le nom de Notre-Dame-du-Puy conservé à la sainte-image que l'on vénère à Bourganeuf et qui remonte en effet au temps des Croisades: » (Roy-de-Pierrefitte, Hist. du culte de la sainte Vierge, p. 159).

Cette statue fut d'abord conservée dans le château du prieuré de Saint-Jean de Bourganeuf. Ce fut pour faciliter aux fidèles la vénération de Notre-Dame-du-Puy, que les chevaliers du Temple bâtirent une chapelle, et y placèrent un prêtre y disant régulièrement la messe. Ils choisirent pour emplacement le point de la ville qui était, stratégiquement parlant, « le seul passage ouvert aux glaives ennemis, et la foi de nos pères en avait confié la défense au ciel. » En 1617, on voyait à côté de cette chapelle de Notre-Dame-de-Pitié les « vestiges et masures d'une belle maison de plaisance, bâtie sur une motte enfermée d'une haute muraille », par le grand prieur Guy de Blanchefort.

L'hôpital existait en 1510.
— Les soeurs hospitalières sorties de celles de la ville de Magnac s'y établirent en 1738.
— Il y avait une compagnie de pénitents bleus.
— L'Arriail, ou La Riailhe, ou de Larrier, au faubourg de Bourganeuf, était une cure en 1573, époque à laquelle le grand prieur d'Auvergne y faisait les nominations. Plus tard, ce n'était qu'une simple chapelle, dont la fête patronale était l'Assomption de la sainte Vierge. La compagnie des pénitents blancs s'y établit. Ce sont eux qui l'ont reconstruite sur remplacement d'un édifice plus ancien. Elle était flanquée de cinq chapelles voûtées dans lesquelles étaient fondées des vicairies. Le peuple « y avait grande dévotion. »
— Le Pouillé de Nadaud indique, en effet, plusieurs vicairies: Louis Chabrol dit Parer, papetier de la ville de Bourganeuf, en fonda une avant 1513, à l'autel de la Sainte-Vierge.
— Jean de La Chassagne, en fonda une autre à l'autel de sainte Marguerite; Godefroi de de La Chassagne, seigneur de Preissac et de Châtelus y nommait en 1602.
— Jean d'Aubusson, dit Caverlay, et Christophe son fils en fondèrent une à l'autel de la Sainte-Trinité; de Félines, veuve d'Aubusson, marchand, et tutrice de ses enfants, y nommait en 1592.
— Une chapelle dans le cimetière fut construite en 1510.
— Bouzogle, ou Bouzoilles, ou Bosogle, était une cure en 1096. Elle n'est plus qu'une succursale de la cure en 1577.
— La translation des reliques de saint Remi, le 3 octobre, était sa fête patronale; c'était jadis saint Léobon. Elle était située à un quart de lieu de Bourganeuf. En 1617, cette église était bien entre tenue; on y voyait une colombe en cuivre émaillé, dans laquelle était conservé le Saint-Sacrement. Cette colombe était suspendue devant le grand autel, à l'aide d'une corde glissant sur une poulie fixée à la voûte; elle était recouverte d'un pavillon a étoffe. Cette façon de conserver le Saint-Sacrement était alors d'un usage général dans cette région, où l'on rencontrait bien rarement des tabernacles placés sur l'autel.
— Il y Avait aussi, au XVIIe siècle, un ermitage près Bourganeuf. Le P. Bonaventure de Saint-Amable écrivait en 1680: « J'ai encore vu proche de Bourganeuf, hors de la ville, un autre Hermite sur une colline. » Cet ermitage est connu aujourd'hui sous le nom de Chapelle-de-la-Roche, sous le vocable de sainte Elisabeth, près l'ancienne route de Bourganeuf à Saint Léonard. Situé sur une éminence escarpée, dont un ruisseau baigne le pied, ombragé par de vieux tilleuls, cet ermitage est très pittoresque (M. Arbellot, Bull. soc. arch. Limoges, XXXIII, 39).
Sources: Dictionnaire Topographique, Archéologique et Historique de La Creuse, par A. Lecler, Limoges 1902

2. Membre. Arsouze


Département: Creuse, Arrondissement: Guéret, Canton: Le Grand-Bourg, Commune: Châtelus-le-Marcheix - 23


Hâpital d'Arsouse
Hâpital d'Arsouse


Arsouse, en la paroisse de Châtelus-Marcheix à 5 lieues de Bourganeuf. « Revenu 300 livres »
Arsouze
— Commune Châtelus-le-Marcheix.
— Le commandeur de Bourganeuf et d'Aroze 1512, (Gaignières, 186, page 137)
— Arsouse était un membre dépendant de la commanderie de Bourganeuf. On y voyait les ruines d'une chapelle qui avait été détruite pendant les guerres de religion, et celles de grands bâtiments appelés le Cloitre.
— L'ordre de Malte y possédait un moulin, qui abandonné depuis longtemps était tombé en ruine en 1617.
Sources: Dictionnaire Topographique, Archéologique et Historique de La Creuse, par A. Lecler, Limoges 1902

3. Membre. Donzenac


Département: Corrèze, Arrondissement: Brive-la-Gaillarde, Canton: Donzenac — 19


Hôpital de Donzenac
Hôpital de Donzenac


L'Hôpital Supérieur de Donzenac, pays du bas Limousin, ressort du Parlement de Bordeaux, à 18 lieues de Bourganeuf. « Revenu 600 livres »

4. Membre. Reilhac


Département: Cantal, Arrondissement: Aurillac, Canton: Jussac — 15


Hâpital de Reilhac
Hâpital de Reilhac



4. Membre. Milhaguet


Département: Haute-Vienne, Arrondissement: Rochechouart, Canton: Saint-Mathieu, Commune: Marval — 87


Hâpital de Milhaguet
Hâpital de Milhaguet


Reillac et Milhaguet, à 20 lieues de Bourganeuf, à 11 lieues de Limoges, près de Champeix, le dit membre dans le Périgord, diocèse de Limoges, ressort de Bordeaux, le chef avec Blenartyge (?) et les autres membres et annexes, ci-dessus, les charges payées, s'afferme. « Revenu 9500 livres »

5. Membre. Mortessagne


Département: Haute-Vienne, Arrondissement: Limoges, Canton: Saint-Léonard-de-Noblat — 87


Hâpital de Mortessagne
Hâpital de Mortessagne


Hâpital de Mortessagne, distant de Bourganeuf de 5 lieues, près de Saint-Léonard, à 5 lieues de Limoges. « Revenu 900 livres »

Etat de la commanderie en 1745.
Bourganeuf. Arsouse. Reillac. Meilhaguet. Saint-Jean de Bonzenot. Mortesaigne. Courleix.

Aux détails que j'ai déjà donnés plus haut, sur la commanderie de Bourganeuf, je crois devoir en ajouter encore ici quelques-uns que je dois, sur cette maison, à l'obligeance de M. Autord, archiviste de la Creuse, et extraits d'un ouvrage de son prédécesseur, sous le titre Esquisses Maréchaires.

« Le Prieuré de Saint-Jean de Bourganeuf, dit cet auteur, doit sa fondation aux Templiers. Les chevaliers de cet Ordre possédaient une douzaine de commanderies dans la Creuse. Peu à peu, autour du Prieuré et à l'abri de l'enceinte fortifiée, bâtie par les chevaliers, des maisons se groupèrent, un bourg se forma et son nom primitif fut « Bourguet-neuf », « Bourguet-nou », « Burgum novum ».

« Bourganeuf ne possède qu'un seul monument remarquable, la Tour de Zizim. Djem ou Zizim, après avoir disputé le trône au Sultan Bajazet, se vit bientôt réduit pour échapper à la vengeance de son frère, à demander asile aux Hospitaliers. Reçu à Rhodes, en 1482 par le Grand-Maitre, Pierre d'Aubusson, Djem devint entre ses mains un gage précieux dont il ne manqua pas de tirer parti. Il s'engagea envers le sultan, moyennant une pension de 45,000 ducats, à mettre le prétendant dans l'impossibilité de tenter de nouveau la réalisation de ses projets.

« D'après l'historien turc Saad-Eddin, le prince Djem fut conduit à travers l'Auvergne et le Velay dans la commanderie de Borgolou (Bourganeuf). Rien n'avait été disposé pour sa réception ou plutôt pour sa garde; c'est pourquoi on le mena de cet endroit au château de Monteil-le-Vicomte (Creuse), qui appartenait à Antoine d'Aubusson, frère du Grand-Maître, bailli d'Anjou, de Touraine et du pays de Caux, général des troupes qui avaient défendu Rhodes assiégée par les Turcs. Au bout de deux mois passés à Bourganeuf, autant à Monteil-le-Vicomte, autant dans un autre lieu que Saad-Eddin appelle Mourteret (Morterolles), Djem, d'après M. Alfred de Bougy, fut détenu deux ans dans une grande contrainte, sous la garde d'Antoine de Blanchefort, neveu de Pierre et d'Antoine d'Aubusson. Au mois de juin 1486, le prince fut conduit à Bourganeuf, où Guy de Blanchefort, neveu du Grand-Maître et promu lui-même, plus tard, à la suprême dignité de l'Ordre, avait fait construire une tour assez forte pour empêcher toute tentative d'évasion ou d'enlèvement. Guy de Blauchefort fut en outre autorisé par le Conseil de l'Ordre, à faire venir à Bourganeuf et à employer à la garde de la tour autant de chevaliers et de frères servants qu'il croirait nécessaire. »

« Cette tour, dite de Zizim, fut construite en 1484, comme nous l'apprend une inscription placée au-dessus de la porte du choeur de l'église de Bourganeuf, laquelle est dans l'enceinte de l'ancien château de la commanderie. Au-dessous de cette inscription sont les armes de Guy de Blanchefort d'or à deux lions léopardés de gueules, posés l'un sur l'autre, avec la croix de Saint-Jean de Jérusalem. »

Guy de Blanchefort élu Grand-Maître en 1512, mourut en 1513.


EN L'AN MIL CCCCLXXXIII FUT FêTE LA GROSSE TOUR DE BOURGUE NEUF ET TOUT LE BATIMENT, LES VERRINES DE CETTE EGLISE, LE TREIT LOPS DEFET, ET FUNDéE UNE MESSE CHUN JOUR, VESPRES ET COMTLIES AUX [...] [...] DE LA COMMUNAUTE DE LA DICTE EGLISE PAR REVEREND RELIGIEUX FRèRE GUY DE BLANCHEFORT, GRAT. PR. D'AUVERGNE, COMMANDEUR DE CHYPRE, DE BOURGANEUF, DE MORTOLS (Morterolles), SéNéCHAL DE RHODES ET NEPVEU DE TRES RéVéREND ET MON TRèS DOUBTE SEIGNEUR MOUS. FRERE PIERRE D'AUBUSSON TRES DIGNE GRAND-MAITRE DE RHODES DE L'ORDRE SAINT JEAN DE JHALEM.


Le baron de Hammer orientaliste distingué nous a donné la description suivante de cette tour:
« Au premier étage, au-dessus de la cave, étaient les cuisines, au deuxième, les chambres des serviteurs, au troisième et au quatrième les logements des chevaliers préposés à la garde du prince. L'édifice était couronné par une plate-forme entourée de mâchicoulis et de créneaux. »

Le P. Bonhours, jésuite, et les compilateurs qui l'ont suivi, ont prétendu que cette tour aurait été construite par le prince lui-même.

« Le chevalier de Blanchefort auquel le Grand-Maître avait confié particulièrement la personne de Zizim, dit le P. Bonhours, eut soin que le prince ne s'ennuyât pas d'abord, jusque-là, lui ayant mis en teste les bâtiments pour l'amuser, lui lit faire des bains et une tour qui se voit encore aujourd'hui. »

Piganiol de la Force a raconté aussi « qu'on voit à Bourganeuf une grosse tour fort élevée, toute revêtue de pierres taillées en pointe de diamant. Les murailles en sont assez épaisses pour qu'on ait pratiqué dans leur largeur un bel escalier à coquille de limaçon par lequel on monte sur la plate-forme qui est en haut. L'intérieur est composé de six étages, dont le plus bas contient les bains que le prince Zizim s'était fait faire à la manière des Turcs. »
La peste ravagea Bourganeuf en 1592.
Sources: Léopold Niepce: Le Grand-Prieuré d'Auvergne — Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Lyon, Librairie Générale Henri Geors — Bâle — Genève — 1883.

Un Incendie dans la Forêt de Mérignat (1775)
Avant la Révolution, la forêt de Mérignat appartenait en grande partie à la Commanderie de Bourganeuf ; elle était désignée sous différents noms comme le montrent les documents que nous allons citer.

Cette propriété semble remonter très haut, probablement aux premiers temps de l'établissement des Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem dans la région ; dès 1320, en effet, la forêt était un sujet de contestation entre eux et le comte de la Marche, Charles-le-Bel, qui devait être roi de France deux ans plus tard et qui avait organisé dans ses terres un Parlement dont le siège était à Charroux. M. Antoine Thomas a publié (1) deux actes de cette assemblée, conservées aux Archives nationales et concernant les bois en question.
Voici le premier :
« Les genz tenanz le Parlement de Mgr. le Conte de la Marche à Charros (2) de par ledit seigneur, à noz améz Robert de Marines, escuier, seneschal de la Marche, et à Mgr. Hugues de Nedes, clerc, chenoyne d'Angers, salut et dilection.

Comme sur les enquestes faites entre le procureur Mgr. le Conte dessus dit, d'une part, et le procureur de l'Ospital de Bourgueneo, d'autre, sur les lieus montrez pour cause deu boys de Plansonieres. autrement dit de Montbouchier, deliès les boys de Murat (3), lesquelles enquestes ont esté veues et regardées en conseil et non pas jugiés pour aucune doubtes, a esté accordé entre lesdiz procureurs que vous irez audiz boys et appelerez ceuls qui seront à appeller et lesdiz procureurs et oerez encores les tesmoings dont nous vous envoyons les noms qui sont oudictes enquestes sanz reproche et autres Lesmoinz dou païs, proudommes et loiaulx, pour vous aviser et enformer, ferez le dit bornage et division et metrez bornes là où vous verrez qu'elles seront à mettre oudiz leus monstrez et en baudrez à chescune partie ce que elle en devra avoir, et tendra ferme et estable cen que vous en aurez fait, et nous mandons à tous à cui peut appartenir que à vous en ce faisant obéissent et entendent diligemment. Donné oudit Parlement le lundi après la Trinité l'an de grace mil trois cens et vint. »

Le second document rappelle la présente commission et Blande au sénéchal, Robert de Marines, de l'exécuter dans toute Sa teneur ; il est daté du jeudi après la fête de Saint-Jean-Baptiste, l'an 1321.

Nous ne connaissons pas la suite de cette affaire, mais plus tard, dans les terriers et les différentes visites des maisons de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, où leurs biens sont énumérés, nous retrouvons une grande partie de la forêt de Mérignat parmi les dépendances de la commanderie de Bourganeuf.
Voici ce que dit A. Vayssière, dans son étude sur l'Ordre de Malte (4), à propos de la visite de 1617, dont le compte-rendu est conservé aux Archives du Rhône (5) :
« Les forêts de la commanderie étaient très considérables ; mais elles avaient été abandonnées pendant de longues annnées sans surveillance et se trouvaient en partie ruinées. Les particuliers de la région ne se gênaient pas pour aller y prendre tout le bois dont ils avaient besoin. Il suffit de Mentionner la Grande Forêt (6), qui se composait du Vieux-bois et des bois des Grès, des Martys (7) et du Masbaronnet (8) et avait trois lieues de tour. »

La même énumération est faite dans plusieurs visites postérieures. Nous arrivons ainsi à l'incendie de 1775 qui produisit de grands dégâts comme le montre l'enquête faite par le sénéchal de Bourganeuf, dont nous possédons l'original et qui a pour titre : Procès-verbal d'un incendie arrivé dans la grande forêt de Bourganeuf, fait ou requis par M. le Bailly de Sainte-Jay (9), grand Prieur d'Auvergne, et de M. Gayaud, procureur fiscal.

« Aujourd'hui, vingt-troisième du mois de may mil sept cent soixante-quinze, avant midy, Nous Louis-Ange Foucaud de Bord (10), licencié ès-loix, juge sénéchal de la ville et baillage de Bourganeuf, et subdélégué de l'Intendance de Limoges en la ville et Election de Bourganeuf, sur la réquisition et en compagnie de Me Marc-Antoine Gayaud (11), sr de Mourne, procureur fiscal de la dite justice et baillage de Bourganeuf, nous sommes transportés, assistés de Me Michel Rouchon, greffier ordinaire de cette Justice, et en compagnie d'Illustrissime et Révérendissime seigneur Pie de Fassion de Sainte-Jay, bailly grand Croix de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, conseiller du Roy en tous ses conseils d'Etat et privé, grand Prieur d'Auvergne, commandeur de la commanderie de Salles Monecugny, seigneur spirituel et temporel de la commanderie, ville et terre de Bourganeuf et membres en dépendants, comme aussi assistés de Pierre Dubreuille et Henry Maucourant, gardes des bois et forêts de la dite commanderie de Bourganeuf, dans la grande forêt apartenant à la dite commanderie de Bourganeuf, située dans les paroisses de Meyrignac et Montboucher, pour y constater le dégât qui vient d'y être causé par un incendie qui y est survenu ces jours derniers ; où estants arrivés nous avons trouvé que le dit incendie avait brûlé plus de mil seterées (12) de bois, dont partie est âgé depuis un an jusqu'à sept et de huit jusqu'à dix-huit ou vingt ans, à prendre premièrement aux communaux du village des Martis (13), en montant le long du bois de Boueyssioux (14) et suivant jusqu'au lieu appelé les Colaux des Lignères, dessendant jusqu'à la fontaine de la Roche et tirant jusqu'auprès de la fontaine appelée de la Cauré (15) ; de là en remontant jusqu'auprès de la fontaine appelée du Merle et suivant le grand chemin alant de Murât à Saint-Léonard, tirant tout le long du lieu appelé les Plaines jusqu'à la partie du bois appelé La Jarte de la Chassaigne et de là jusqu'aux susdits communaux des Martis ; tout le bois sus limité, qui se trouve faire un circuit d'une lieue au moins, a esté totalement incendié, sans qu'on ait pu découvrir les auteurs de ce délit ; parmy lequel bois incendié nous y avons observé une quantité considérable d'arbres qui avaient été écorsés peu de jours avant le dit incendie et nottamment onze arbres près le lieu appelé la fontaine de la Cauré ; nous y avons également trouvé quelques autres arbres coupés par pied depuis le dit incendie. »

« De tout quoy nous avons dressé le présent procès-verbal pour servir et valloir ce que de raison, en présence du dit seigneur grand Prieur d'Auvergne qui a signé avec nous, le dit sieur procureur fiscal, notre greffier ordinaire et les dits Dubreuille et Maucourant, gardes susnommés. Fait les susdits jour, mois et an. »

« Signé : Le Bailly de Sainte-Jay, gd Prieur d'Auvergne ; Gayaud, p. d'office ; Foucaud de Bord ; Maucourant, garde forest. ; P. Dubreuille, garde forest, ; Rouchon, greffier. »

La dernière partie de ce procès-verbal laisse l'impression que l'incendie était dû à la malveillance ; vers cette époque du reste l'esprit de la population de la région ne semble pas bon ; nous Possédons un autre document de 1771 du grellier Rouchon, qui a pour titre : « Procédure contre certains quidams accusés d'avoir hommicidé le meunier de Monlboucher. » Il faut dire que ce meunier était collecteur de la taille. Dans tous les cas, malgré l'existence de deux gardes forestiers nommés par la commanderie, la surveillance n'était pas bien exercée dans les bois, puisqu'on pouvait écorcer et même couper les arbres sans que les auteurs de ces délits fussent découverts.

Cependant, un peu plus tard, le 7 janvier 1777, les « trois gardes des bois, pêche et chasse de monsieur le grand Prieur » exercent leurs fonctions dans la même forêt de Mérignat et ils dressent un procès-verbal qui ne dément pas le sans-gêne signalé déjà par Vayssière chez « les particuliers de la région. »

Un certain Jean, domestique d'un marchand de Boissieux, fut surpris dans la forêt, chargeant du bois dans une charrette attelée de deux bœufs ; il avait coupé « six chênes bois taillis et trois pieds de fayands, de la grosseur d'environ quinze pouces de rond » ; les bœufs et la charrette furent saisis et conduits à Bourganeuf. Le délinquant fut interrogé le 16 janvier par le juge sénéchal, Foucaud de Bord ; le pauvre Jean excipa de sa bonne foi : « Trompé par la neige, il n'avait pas vu les bornes et il se croyait dans le bois de son maître M. L'affaire se termina à l'amiable et le représentant de l'Ordre propriétaire autorisa la remise des bœufs et de la charrette.

Aujourd'hui la forêt de Mérignat appartient en partie à l'Etat, en partie à des particuliers ; le village de Murat jouit aussi en commun d'une section.
1. Les Archives de la Marche, dans la Bibliothèque de l'Ecole des Chartes, tome XLII, 1881.
2. Charroux, chef-lieu de canton de la Vienne.
3. Village de la commune de Saint-Dizier-Leyrenne ; à cette époque c'était une cure ayant saint André pour patron ; elle était à la nomination de l'abbé de Bénévent.
4. Vayssière, L'Ordre de Malte dans l'ancien diocèse de Limoges, Tulle-Limoges, 1884, page 34.
5. H 139.
6. La commanderie désignait ainsi ses possessions dans la forêt de Mérignat, par opposition à ses autres bois de moindre importance.
7. Les Martys, village de la commune de Montboucher.
8. Le Masbaronnet, village de la commune de Masbaraud-Mérignat.
9. Pie de Fassion de Sainte-Jay mourut à Bourganeuf le 24 octobre 1775 ; il était né au château de Varessieux, près de Saint-Marcellin en Dauphiné. Le numéro du 14 novembre 1775 de la Feuille hebdomadaire de Limoges contient un bel éloge de sa sainteté et de sa charité. Dans son testament, il léguait 500 livres aux pauvres de Bourganeuf.
10. La famille Foucaud est une vieille famille de Bourganeuf ; elle se divisa en plusieurs branches qui prirent les noms de fiefs leur appartenant ; on trouve ainsi les Foucaud de Bord, du Chassein, de Roudaressas et d'Hautefaye.
11. Autre ancienne famille qui eut des alliances avec les Aubusson, les Fourest et les Rouchon. Les Gayaud ont possédé les domaines de Mourne, des Arces et de Montalescot.
12. La seterée, mesure de Bourganeuf, représentait environ le quart d'un hectare ; l'incendie avait donc consumé 250 hectares.
13. Les Martys, village de la commune de Montboucher.
14. Boissieux, village de la commune de Châtelus-le-Marcheix.
15. « Las Caurés » en patois du pays signifie les noisetiers.

Sources: E. Parinet. Mémoires de la société des sciences naturelles et archéologiques de la Creuse, pages 364-368. Guéret 1935-1937 - Bnf


Charrières (Creuse)   (23)

Commanderie de Charrières
Département: Creuse, Arrondissement: Aubusson, Canton: Royère-de-Vassivière, Commune: Saint-Moreil - 23


Commanderie de Charrières
Commanderie de Charrières


Charrières ou Chariéras, que le Dictionnaire des postes (édition de 1876) ne mentionne même pas, est situé dans le département de la Creuse, absolument sur la limite de celui de la Haute-Vienne, dans la commune de Saint-Moreil. Il fut le chef-lieu d'une commanderie de Malte, et, à la fin du XVIIe siècle, il possédait une grande église et un château.

L'église, placée sous le vocable de saint Jean-Baptiste, était desservie par un vicaire perpétuel à qui le commandeur servait un traitement de deux cents livres, payant, en outre, une rente de cinq setiers de seigle aux chanoines d'Eymoutiers.

Résidait-il dans le château ? Je l'ignore. La visite de 1684 nous apprend que de cette habitation dépendait une terre de trois quartes, un pâturage de trois séterées, une forêt d'environ cent cinquante séterées, le tout contigu, et une petite châtaigneraie. A cent pas s'élevait une métairie affermée cent soixante livres, et, à trois cents pas, était un moulin qui rapportait trente livres.

Le commandeur possédait encore les étangs et pêcheries de Charrières, de Monthioux, de Présenchères, etc. Il percevait des dîmes s'élevant, pour le village de la Faurie, douze livres ; pour ceux des Moulins et de la Barde, à trente-six livres ; pour ceux de la Colomberie et de Présenchères, à soixante-quinze livres ; pour ceux de Champagnac et de Montcheny, à quatre-vingt-dix livres ; pour celui du Puy, à six livres ; pour celui d'Oche, à dix-huit livres ; pour celui de Truffy, à trente livres ; pour ceux du petit Auriat et de l'Estrade, à cinquante-deux livres ; pour celui de Saint-Amand-le-Petit, à quinze livres, et pour ceux du Vigon et de la Chassagne, à vingt-sept livres. La dîme des agneaux et de la laine levée sur les villages de Charnères, produisait vingt-quatre livres.

Il lui était dû, dans les villages que je viens d'énumérer et dans quelques autres, deux cent quatre setiers de froment, mesure de Peyrat, valant quatre cent cinquante livres sept cent treize setiers de seigle, valant mille soixante-neuf livres ; neuf cent quatre-vingt-dix setiers d'avoine, valant sept cent trente-cinq livres ; un droit de vinade levé sur soixante-deux paires de bœufs, à raison de dix livres par paire, soit six cent vingt livres. Il est vrai que les habitants prétendaient que ce droit devait être réduit à sept livres. Il percevait soixante-dix-sept livres en espèces et recevait deux cent soixante-dix gélines estimées chacune cinq sols. Il pouvait exiger deux cent dix-sept corvées, « appelées arbans, » qui étaient rachetables pour cinq sols l'une, et des charrois pour rentrer son foin « et aller querir les dîmes et rentes querables. »

En résumé, les revenus de cette commanderie pouvaient monter à trois mille huit cents livres.
Au point de vue judiciaire, Charrières dépendait de la justice d'Auriat.

Domus Hospitalis Gentioux
Département: Creuse, Arrondissement: Aubusson, Canton: Gentioux-Pigerolles - 23


Domus Hospitalis Gentioux
Domus Hospitalis Gentioux


Gentioux, aujourd'hui chef-lieu d'un canton de l'arrondissement d'Aubusson, était un membre de Charrières. Son église paroissiale, qui était grande et bien entretenue, était placée sous le vocable de saint Martial. On y voyait un reliquaire de cuivre émaillé orné d'une image de la Vierge, et un autre reliquaire en forme de bras renfermant des reliques de saint Martial. Elle était à la collation du commandeur.

Une autre église paroissiale dépendant du même membre s'élevait à un quart de lieue, dans le village de Pallier.

Le commandeur possédait une maison pour ses fermiers, située dans le bourg de Gentioux ; l'étang de Traslasaigne, rapportant vingt livres ; l'étang de la Chaudoube, rapportant quarante livres ; et l'étang des Salles, rapportant cinquante livres. Les dîmes de Gentioux lui produisaient soixante-quinze livres, celles d'Arluguet, quinze livres ; celles du Luc et de Ville-Monay, cent vingt-cinq livres ; celles de Joux et des Salles, cent douze livres ; celles de Moulieras, de Provenchères, du Mont et du Valnet, cent quatre-vingt-sept livres ; celles de Pallier, cent trente-sept livres ; celles du Mazet, de Senoix et la Ligioux, cent soixante-quinze livres ; celles de la Villatte, cinquante-deux livres ; celles de Chaumont, soixante-deux livres ; celles de Vervialle, de la Vareille et de Tésilière, cent trente-sept livres ; celles de la Chaux, cent soixante-deux livres ; celles de Verginas, soixante-quinze livres, et celles de Chez-Gorse, soixante-deux livres.

Il percevait, en outre, les dimes de Royère, qui valaient trois cents livres, et, sur cette paroisse, des rentes estimées deux cent vingt-deux livres. La dîme des agneaux, de la laine et des pourceaux était affermée cent quarante livres. Enfin, les autres rentes montaient, pour le seigle, à sept cent quatre-vingt-deux livres, et pour l'avoine, à quatre cent sept livres. Il lui était encore dû cinquante-cinq livres en espèces, trente-trois poules, trente « arbans, » trois setiers de fèves et des œufs.

Il est vrai que, sur cet ensemble de revenus, il était tenu de prélever, pour la portion congrue des curés de Gentioux et de Royère, une somme de quatre cents livres. Cette charge acquittée, ce membre valait, en 1684, trois mille soixante-dix-neuf livres.

Domus Hospitalis Saint-Maurice
Département: Corrèze, Arrondissement: Brive-la-Gaillarde, Canton: L'Yssandonnais, Commune: Saint-Robert - 19


Domus Hospitalis Saint-Maurice
Domus Hospitalis Saint-Maurice


Le membre de Saint-Maurice était situé dans la commune de Saint-Robert, qui est voisine d'Ayen. Il comprenait une église dont le commandeur avait la collation et à laquelle était attachés une chapelle appartenant au duc de Noailles, seigneur de la paroisse de Saint-Maurice, une maison d'habitation et une grange voisines de cette église, un jardin, une vigne formant un enclos de deux cent quatre-vingts séterées, une pêcherie, etc. Le commandeur retirait de ces immeubles environ cent trente-neuf livres. Il prenait une charge de vin dans le cellier de Monsieur de Noailles ; la dîme des grains lui rapportait cent cinq livres, et celle du chanvre et du lin, dix livres. Il lui était dû une rente de sept setiers de froment, de vingt-cinq sols et d'une pinte d'huile. D'un autre côté, il devait trois setiers de froment au seigneur de Pompadour. L'église était desservie par un vicaire dont les gages réduisaient les revenus du membre à cent-cinquante livres.

Monsieur Debert de la Crousille, dans les notes auxquelles j'ai déjà fait un emprunt à propos d'Ayen, consacre quelques lignes à Saint-Maurice. Ce village, dit-il, ne comprend plus que deux maisons ; mais il se recommande aux populations par une eau miraculeuse dont la célébrité rivalise avec celle de la pierre d'Ayen.
« A côté de son église délabrée, est une fontaine fameuse, qui n'est pas précisément celle de Jouvence, car le liquide qu'elle donne à un effet absolument contraire il permet de vieillir. On appelle cette eau, dans le langage du pays, l'aigo de sain Mouseri. »

Quand un enfant à la mamelle devient étique, qu'il a la peau desséchée et rugueuse, on dit qu'il a le mal de saint Maurice. Le remède qu'il lui faut est connu dans tout le département, et même plus loin. On apporte l'enfant, lorsqu'il peut supporter le voyage, ou bien on envoie prendre du merveilleux liquide. » L'eau sort d'une sorte de caveau toujours soigneusement fermé. On la reçoit dans un bassin, et le trop-plein s'échappe et forme un ruisseau qui va arroser les prés situés plus bas. Les portes du caveau s'ouvraient autrefois pour vingt sols. Le curé du lieu remplissait, sans mesurer, la bouteille du voyageur, et, par-dessus le marché, célébrait la messe à l'Intention du malade. Depuis, le local a été vendu, et l'acquéreur ne pouvant pas dire la messe, se contente de prendre douze sols. Dès qu'on a lavé l'enfant avec cette eau, sa peau redevient unie, il prend de l'embonpoint et acquiert une vigueur de constitution qui lui permettra de voir des jours nombreux. »
« Si vous demandez pourquoi les personnes qui viennent à cette fontaine ne remplissent pas tout simplement leur bouteille dans le ruisseau qu'elle forme, on vous répondra que cette eau ne fait aucun bien, soit au vendeur, soit aux enfants, si elle n'est pas payée. Ceux qui veulent en user le savent bien et le propriétaire du caveau se garde de l'oublier. »

Domus Hospitalis Chaumont
Département: Corrèze, Arrondissement: Brive-la-Gaillarde, Canton: Allassac, Commune: Troche - 19


Domus Hospitalis Chaumont
Domus Hospitalis Chaumont


Chaumont est un village de la commune de Troche. L'ordre de Malte y possédait une petite chapelle de dévotion dédiée à saint Jean-Baptiste, un petit jardin d'une quartelée, une terre de même étendue, des rentes produisant soixante setiers de seigle, et la dîme du lieu, qui donnait environ dix setiers de grain. Ce membre, en 1684, valait cent-quarante livres.

En résumé, la commanderie de Charrières rapportait, en 1616, environ. 4,500 livres.
Les charges générales et ordinaires s'élevaient à 733 livres.
Il restait par conséquent au commandeur 3,767 livres.
Sources: Bulletin de la Société des lettres, sciences et arts de la Corrèze, pages 94 à 98, tome XXXVI, 6e année. Tulle 1884. - Bnf


Courleix   (23)

Commanderie de Courleix
Département: Creuse, Arrondissement: Aubusson, Canton: Auzances — 23


Commanderie de Courleix
Commanderie de Courleix


La commanderie était, dès 1311, une annexe de la commanderie de Tortebesse [Puy-de-Dôme, près d'Herment].
Le 12 mars 1473, le commandeur de Tortebesse la donna en jouissance à Jean Challamel, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem. Il y avait une église paroissiale, dont il reste à peine quelques vestiges près du pont et dédiée à Saint Eustache. Le 7 septembre 1784, un décret d'union, supprima, la paroisse de Courteix et l'unit à celle d'Auzances.

Le commandeur de Tortebesse avait la collation de la cure. Il y avait aussi une petite chapelle sous le vocable de Saint Jean, En 1616, l'église était couverte en chaume ; le curé avait pour revenu 5 setiers de seigle, mesure d'Auzances.
Le commandeur tirait, de la dîme, 4 setiers de seigle, et 8 d'avoine ; les rentes produisaient 10 livres, 19 setiers de seigle, 13 setiers d'avoine ; elles se levaient sur les villages de Courteix et quelques autres. La haute justice appartenait au seigneur d'Auzances.

Tortebesse



Domus Hospitalis Tortebesse
Domus Hospitalis Tortebesse


En 1617, cette annexe rapportait 84 livres au commandeur de Tortebesse.
Sources: L'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, en Limousin, par A. Vayssière, in-8, 1884, page 143.
Courleix, commune d'Auzances
— Moulin de Courleix.
— Couleys.
— Coureilleix près d'Ausances, 1504 (Terrier d'Evaux)
— Coulais, 1661 (Registre d'Evaux)
— Courleix, 1726 (Femme et Hommes de Combre)
— Couleix ou Corlet était dès 1211, une annexe de la commanderie de Tortebesse, près d'Herment, Puy-de-Dôme.
— Le 21 mars 1473, le commandeur de Tortebesse la donna en jouissance à Jean Challamel, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem.
— Il y avait une église paroissiale, dont il reste à peine quelques vestiges près du pont. Elle était dédiée à Saint-Eustache.
— Le 7 septembre 1784, un décret d'union supprima la paroisse de Couleix et l'unit à celle d'Auzances.
— Il y avait aussi une petite chapelle sous le vocable de Saint-Jean.
— En 1616 l'église était couverte en chaume.
— Le commandeur de Tortebesse avait la collation de la cure.
— La haute justice appartenait au seigneur d'Auzances.
Sources: Dictionnaire Topographique, Archéologique et Historique de La Creuse, par André Lecler, Limoges 1902


Croix-au-Bost   (23)

Commanderie La Croix-au-Bost
Département: Creuse, Arrondissement: Aubusson, Canton: Bellegarde-en-Marche, commune: Saint-Domet — 23


Commanderie La Croix-au-Bost
Localisation: Commanderie La Croix-au-Bost


1. Chef. La Croix-au-Bost
La Croix-au-Bost, dans la Marche, diocèse de Limoges, ressort de Guéret et de Paris; à 2 lieues d'Aubusson et à une lieue du château de Saint-Maixant, consiste en une église de paroisse, une maison, une grange, un moulin, dimes, terres, prés, cens.


Eglise de la Commanderie La Croix au Bost
Eglise de la Commanderie La Croix au Bost — Sources: Jack Bocar


Croix-au-Bost (La), commune de Saint-Domet.
— Hospitale de Cruce-Albout, 1180.
— Au Boust, 1203.
— Apud Crucem Albout, 1206.
— Del Bauth, 1208.
— Au Bous, 1209.
— Villa de Cruce o haut, 1234 (cartulaire de Bonlieu).
— Preceptor de Cruce-au-Bauth, 1246 (chartier de Bonlieu).
— La Croix-aux-Baus, 1472 (terrier des Ternes).
— La Croix-au-Bauld, 1504 (terrier de Saint-Avit).
— La Croiz-au-Baut, 1606.
— La Crouz-au-Baut, 1311.
— La Croix-au-Bost (terrier de Bonlieu).
— La Croix-au-Baud, 1677.
— Au Boz, 1678.
— Moulin de La Croix-au-Boz, 1694.
— Au Bost, 1700, 1785 (Reg. par.)
— La Croix-au-Bost (Crux Albaudi) était une commanderie de l'orde de Malte. En 1616, cet ordre y possédait une église paroissiale dédiée à saint Jean-Baptiste, qui mesurait 23 mètres de long sur 7 de large et était entièrement voûtée. Près de l'église s'élevait une tour ronde à mâchicoulis, servant d'habitation au commandeur, et auprès de grandes masures et murailles, restes de l'ancienne commanderie.
— La cure de l'ancien archiprètré de Combraille comptait 210 communiants.
— La fête patronale était la Décollation de saint Jean-Baptiste.
— Le commandeur y nommait les curés. M. Terrade y fut nommé en 1758, Blanchon en 1785.
— Le commandeur Léon de Fontjean fit faire le terrier de cette commanderie en 1634.
— La commune de La Groix-au-Bost a été unie à celle de Saint-Domet par ordonnance du 11 juin 1842. Elle comprenait les villages de: Chez-Lemaut. Chez (Le). Chez-Lacour. Chez-Lionnet. Chez-Bagaud. Croix-de-l'Arbre (La).
Sources: Dictionnaire Topographique, Archéologique et Historique de La Creuse, par A. Lecler, Limoges 1902


Eglise de la Commanderie La Croix au Bost
Eglise de la Commanderie La Croix au Bost — Sources: Jack Bocar


2. Membre. Tardes
Département: Creuse, Arrondissement: Aubusson, Canton: Chambon-sur-Voueize — 23
La Bruyère de la paroisse de Tardes où il y a chapelle, métairie, dimes et cens.

3. Membre. L'Epinas
Département: Haute-Vienne, Arrondissement: Limoges, Canton: Laurière — 87


Domus Hospitalis L'Epinas
Domus Hospitalis L'Epinas


L'Epinas, en Limousin, diocèse de Limoges, parlement de Bordeaux, à 15 lieues du chef, dans la paroisse de Saint-Léger-la-Montagne ; chapelle, dimes. « Revenu 60 livres »

Sur la carte de Cassini, on peut voir au dessus de Saint-Léger la Montagne: Lespinas, commanderie ruinée. Et à droite de Saint-Léger-le-Montagne, un lieu Le Temple.


Eglise de la Commanderie La Croix au Bost
Eglise de la Commanderie La Croix au Bost — Sources: Jack Bocar


4. Membre. Coursage
Département: Allier, Arrondissement: Montluçon, Canton: Montluçon-Ouest, commune: Prémilhat — 03


Domus Hospitalis Coursage
Domus Hospitalis Coursage


Coursage, en Bourbonnais, diocèse de Bourges, parlement de Paris, à 2 lieues de Montluçon et à 7 du chef, église de paroisse, terres, bois taillis, pâturages, dimes. « Revenu 750 livres »

Sur la carte de Cassini, on trouve tout près de Ouche, Coursages Commanderie.


Eglise de la Commanderie La Croix au Bost
Eglise de la Commanderie La Croix au Bost — Sources: Jack Bocar


5. Membre. Beauchassin
Département: Allier, Arrondissement: Moulins, Canton: Souvigny, commune: Noyant-d'Allier — 03


Domus Hospitalis Beauchassin
Domus Hospitalis Beauchassin


Beauchassin (Le bois de Chassain), en Bourbonnais, ressort de Moulins, à 4 lieues de Moulins, à 2 lieues et demie de Souvigny, à 18 lieues du chef, diocèse de Bourges, consiste en une chapelle, métairie, cens, bois taillis, prés, terres. « Revenu 120 livres »

6. Membre. Le Feuilloux
Département: Nièvre, Arrondissement: Nevers, Canton: Dornes, commune: Neuville-lès-Decize — 58


Domus Hospitalis Feuilloux
Domus Hospitalis Feuilloux


Maison du Temple Le Feuilloux, à 11 lieues du bois de Chassain et à 30 du chef, en Nivernais, diocèse de Nevers et à 6 lieues d'icelui, à 3 lieues de Decize, à 5 lieues de Moulins, à demi-heure du Prieuré de Montaupuy, à un quart de lieue de la paroisse de Neuville, consiste en une église de paroisse, château, grange et domaine, terres, prés, bois, étang, justice, dimes, pensions.

Annexe. Saint-Jean de Lichy


Saint-Jean de Lichy
Domus Hospitalis Saint-Jean de Lichy


La chapelle de N.-D. de l'Hôpital de Saint-Jean de Lichy, en la paroisse de Saint-Christophe-d'Ars, consiste en cens, dimes et la justice de Mornay, affermé avec le membre ci-dessus. « Revenu 300 livres »

1479, n. st.-1758.
— AMOGNES. Terres.
— 1. Bail à bordelage consenti par Bertrand Qrivel, seigneur de Grossouvre, demeurant à Montgoublin, à Pierre Breulhart, de la paroisse Saint-Jean de Lichy, de biens contigus au bois de l'hôpital de Feuilloux et à la rivière de l'Ixeure (19 janvier 1479, n. st.)

1770-1791. AVRIL-SUR-LOIRE. Le Feuilloux.
1. Ordre donné par Mlle de Las de Prye à Joly, fermier de la terre d'Azy, de payer au sieur Belthé, sous-fermier du revenu de la chapelle de l'hôpital de Saint-Christophe d'Azy, membre de la commanderie du Feuilloux, la somme de 169 livres 6 sols pour 3 années de directes échues (28 novembre 1770).
— 2 à 8. Quittances à Melle de Las de Prye, au marquis et à la marquise Du Bourg, par Belthé, de Foy et Buffet, fermiers de la commanderie du Feuilloux. pour les directes de ladite chapelle et autres héritages dépendant de la terre d'Azy ; la quittance délivrée par le seigneur de Foy (9 décembre 1779) est signée par son fondé de procuration Goy, curé de Saint-Jean-aux-Amognes (1770-1791).

1608-1732. — AZY.
(19 novembre) ; quittance par Dugué à M. de Chérault pour les terres chargées de cens et bordelages envers la chapelle de l'hôpital d'Azy.

17. Bail nouveau à bordelage consenti par m Etienne Morin, procureur au bailliage et duchépairie de Nevers, au nom de Philibert Auboy, marchand d'Avril-sur-Loire, et sous-fermier principal de la commanderie de Feuilloux, et Claude Belthé, notaire au duché de Nivernais, demeurant à Saint-Benin d'Azy, sous-fermier de ladite commanderie « pour moitié des revenus... pour la partie seulement de la chapelle de l'hôpital de Saint-Christophe d'Azy », à Louise de Las, marquise d'Azy et baronne de Prye, de plusieurs héritages sis dans la paroisse de Cigogne, aux finages de la Haute-Cour-Bourgoing, Chérault et Azy (Nevers, parloir de la Visitation, : 30 juillet 1769. Gounot et Pannecet, notaires royaux)
Sources: André Biver, archiviste du département. Archives départementales de la Nièvre, inventaire sommaire de la série 2 F fonds du bourg de Bozas, tome 2. Nevers 1936 - http://archives.cg58.fr/?id=recherche_grandpublic&action=search&form_search_fulltext=Saint-Jean-de-Lichy(paroisse): Bozas ou Archives de la Nièvre
Saint-Jean aux Amognes, commune de Saint-Benin-d'Azy.
— Ecclesia cum curie de Luxiaco, 1097 (Gall. Christi. XII, col, 335)
— Parrochia Beati-Johannis de Lissiaco, 1232 (A. N. Fonds de Faye)
— Lyssineum, 1287 (Registe de l'évêcher de Nevers)
— Sanctus-Johannes de Lixiaco, 1351 (S.)
— Saint-Jean de Lixi, 1410 (Archives des Bordes)
— Saint-Jehan de Lichy, 1466 (S.)
— Sanctus-Johannes de Lichiaco, 1478 (Pouillé de Nevers)
— Fief de la châtellenie de Nevers.
Dictionnaire Topographique du département de la Nièvre. Par georges de Soultrait. Paris Imprimerie Impériale. M. DCCC. LXV.


Eglise de la Commanderie La Croix au Bost
Eglise de la Commanderie La Croix au Bost — Sources: Jack Bocar


7. Membre. Palluet
Département: Allier, Arrondissement: Moulins, Canton: Saint-Pourçain-sur-Sioule — 03
Palluet, en Auvergne, diocèse de Clermont, proche Saint-Pourcain, la rivière de Cyolles, entre deux ; chapelles, château, domaine, pèche, vignes, cens. « Revenu 200 livres »
Commandeur: M. de Saint-Aulaire.
Etat de la commanderie en 1745. Croix au Bost (La). Lespinasse. Coursaget. Palluet. La Bruyère. Feilloux.
Sources: Léopold Niepce: Le Grand-Prieuré d'Auvergne — Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Lyon, Librairie Générale Henri Geors — Bâle — Genève — 1883.


Lavaufranche   (23)

Commanderie de Lavaufranche
Département: Creuse, Arrondissement: Guéret, Canton: Boussac — 23


Commanderie de Lavaufranche
Commanderie de Lavaufranche


1. Chef — Lavaufranche
— Lavaufranche, en Berry, diocèse de Limoges, proche la ville de Boussac, parlement de Paris, église paroissiale, château, métairie, étangs, moulins, bois, terres, justice, dimes. « Revenus 1250 livres »

2. Membre — La Chapelle du Temple


Département: Creuse, Arrondissement: Guéret, Canton: Bonnat, Commune: Le Bourg-d'Hem ou La Celle-Dunoise — 23


Domus Hospitalis La Chapelle du Temple
Domus Hospitalis La Chapelle du Temple


— La Chapelle du Temple, métairie, moulins, prés, terres, pâtures, avec la chapelle de Toutavat. « Revenus 550 livres »

La Chapelle du Temple


— Le Temple était une chapelle qui avait pour fête patronale la Nativité de Saint-Jean.
— Elle dépendait de la commanderie La Forêt-du-Temple


3. Membre — La Buxière


Département: Allier, Arrondissement: Moulins, Canton: Bourbon-l'Archambault, Commune: La Buxière-les-Mines — 03


Domus Hospitalis La Buxière
Domus Hospitalis La Buxière


— La Buxière, en Combrailles, à une demi-lieue de Montaigu, à 10 lieues du chef, église paroissiale, dimes, prés, terres, bois, étangs, domaines, justice, cens. « Revenus 240 livres »

4. Membre — Saint-Martial


Département: Creuse, Arrondissement: Guéret, Canton: Boussac, Commune: Lavaufranche, Commune: Saint-Martial-la-Brugère — 23


Domus Hospitalis Saint-Martial
Domus Hospitalis Saint-Martial


— Saint-Martial, annexe de l'église paroissiale de Lavaufranche (le curé l'a usurpé). « Revenus 75 livres »

Saint-Martial-la-Brugère


— était une paroisse.
— Il y avait en ce lieu une chapelle dont le patron était Saint-Martial de Limoges.
— En 1616, elle était une annexe de l'église de Saint-Jean de Lavaufranche.
— Elle mesurait vingt-deux pas sur six et était très bien entretenue.
— Elle possédait trois autels, deux cloches et des fonts batismaux.
— Pendant les guerres de la fin du XVIe siècle, les habitants de Saint-Martial, pour éviter les vexations des soldats tenant garnison dans le château, avaient cessé de fréquenter l'église paroissiale. A la longue, ils avaient fini par se croire complètement indépendants de Lavaufranche.
— Les visiteurs de l'Hôpital, en 1616, réprimèrent ces tendances.
— En 1745, cette chapelle en si mauvais état que l'évêque défendit d'y celébrer la messe.

5. Membre — Annexe Jurigny


Département: Creuse, Arrondissement: Guéret, Canton: Boussac, Commune: Saint-Pierre-le-Bost - 23


Domus Hospitalis Jurigny
Domus Hospitalis Jurigny


— Annexe Turigny, à 2 lieues du chef, quelques dimes et rentes, chapelle de Darnat, compris avec le chef. « Revenus 125 livres »

6. Membre — Lamay (Lamaids)


Département: Allier, Arrondissement et Canton: Montluçon-Ouest, Commune: Lamaids — 03


Domus Hospitalis de Lamaids
Domus Hospitalis Lamaids


— Lamay (Lamaids), en Bourbonnais, à 3 lieues du chef, sur le grand chemin de Lavaufranche, à Montluçon, église, domaine, dimes, vignes, cens. « Revenus 600 livres »

Lamaids


Lamaids est une ancienne maison de l'ordre du Temple qui faisait partie de la province templière d'Auvergne. Après la dévolution de leurs biens aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, Lamaids conserve son statut de commanderie au sein du grand prieuré d'Auvergne puis devient ensuite membre de la commanderie de Lavaufranche.

Procès de l'ordre du Temple
« Fratris P. de Las Maiz, qui fuit receptus a fratre Humberto de Conborinio tunc preceptore de Paulhaco, in capella domus Templi de las Maiz, Bituricensis diocesis »
G. Janicaud. « Commanderie de Lavaufranche », Mémoires de la société des sciences naturelles et archéologiques de la Creuse, tome 27, 1938.
Chapelle de Lamaids

7. Membre — Saint-Jean Maniet


Département: Allier, Arrondissement et Canton: Montluçon — 03


Domus Hospitalis Saint-Jean Maniet
Domus Hospitalis Saint-Jean Maniet


— Saint-Jean Maniet et Richemont


Domus Hospitalis Richemont
Domus Hospitalis Richemon


(à Deneuille-les-Mines), à un quart de lieue de Montluçon, château, garennes, domaine, prés, terres, vignes, tuilerie, justice. « Revenus 1250 livres »

8. Membre — Les Bruères


Département: Cher, Arrondissement: Saint-Amand-Montrond, Canton: Châteaumeillant, Commune: Culan - 18


Domus Hospitalis Les Bruères
Domus Hospitalis Les Bruères


— Bruères, avec rentes comprises avec le chef. « Revenus 80 livres »

« Charges de la commanderie 1076 livres »
Etat de la commanderie en 1745.
D'après l'inventaire de M. Battenay.
Sources: Léopold Niepce: Le Grand-Prieuré d'Auvergne — Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Lyon, Librairie Générale Henri Geors — Bâle — Genève — 1883.


Maisonnisses   (23)

Commanderie de Maisonnisses
Département: Creuse, Arrondissement: Guéret, Canton: Ahun, Commune: Maisonnisses - 23


Hôpital de Maisonnisses
Hôpital de Maisonnisses


Chaque Commanderie de l'ordre de Malte comprenait un chef-lieu, où résidait ordinairement le Commandeur, et des membres, c'est-à-dire des centres d'exploitation destinés à faciliter l'administration de la Commanderie ou à en augmenter les revenus.

La Commanderie de Maisonnisses, par son membre de Monbut, percevait:
Des rentes franches sur le Monchetard et sur quelques héritages du bourg de Saint-Sulpice et des villages des Moulins et de Clavérottes (1).
1. Et à Cherbaillot, paroisse de Guéret.

Des rentes mortaillables sur les villages de Monbut, la Métairie, le Mazaudoueix, la Rouderie, les Coussières, Chiersoubrand, Grange-Cornette et Clocher (2).
2. Et aussi à la Barderie, les Betoules, la Loze, La Gasne, paroisse de Saint-Léger ; Malleret, Fontauchier, paroisse de Guéret ; Villepetoux, paroisse de Sainte-Feyre.

En outre de ses rentes en argent et en grains, chaque tenancier mortaillable devait : un denier pour le forestage, une vinade ou 3 sols au choix du commandeur, deux ou trois arbans par an pour travailler au jardin ou au pré du commandeur, la dîme de tous les grains qu'il récoltait, le charnage des bestiaux, savoir : de deux pourceaux l'un, pour un mouton ou une brebis une maille, pour trois agneaux un denier, pour un veau mâle un denier, pour un veau femelle une maille ; enfin il était tenu de conduire la souche à Noël.

Voici qu'elles étaient, en 1534, les rentes perçues dans la paroisse de Saint-Sulpice (3)
Le Mouchetard : 9 sols 10 deniers ; 3 quarte de seigle ; 2 setiers 10 ras d'avoine ; 1 géline (8 tenanciers).
3. Archives départementales de la Creuse : Terrier de Monbut de 1534 (vieux style).

Saint-Sulpice : 4 sols 6 deniers ; 1 setier 1 ras d'avoine (3 tenanciers).
Les Moulins : 7 sols 10 deniers ; 1 sérier de seigle (2 tenanciers).
Clavérolies : 1 quarte 1 coupe 1/2 de seigle (1 tenancier).

Monbut : 1 livre 15 sols ; 1 denier ; 3 setiers 1 quarte 1/2 de froment ; 4 setiers 1 quarton de seigle ; 8 setiers 7 ras d'avoine ; 8 gélines 3/4 (1) (4 tenanciers).
1. Ces redevances de fractions de gélines peuvent sembler bizarres au premier abord ; le fait est cependant facile à expliquer : supposons qu'un tenancier, devant 1 géline, laisse 3 enfants, chacun devra 1/3 de géline. Si l'un d'eux vient a mourir sans enfants, le seigneur héritera de sa portion et l'ancien tènement ne devra plus que 2/3 de géline.

La Métairie : 2 livres 4 sols 4 deniers ; 3 setiers 3 quartes de froment ; 2 setiers 1 quarte de seigle ; 9 setiers 5 ras d'avoine; 10 gélines 2/3 (5 tenanciers).
Le Mazaudoueix : 1 livre 7 sols 3 deniers ; 2 setiers 2 quartes 1/2 de froment ; 3 quartes de seigle ; 7 setiers 3 ras d'avoine ; 8 gélines 1/3 (7 tenanciers).
La Rouderie : 1 livre 7 sots 8 deniers ; 2 setiers 1 quarton de froment ; 3 setiers 3 quartes de seigle ; 3 setiers 1 quarton d'avoine 6 gélines (6 tenanciers).
Les Coussières : 3 livres 13 sols 2 deniers 1 obole ; 6 setiers 2 quartons 1/2 de froment ; 7 setiers 3 quartes de seigle ; 10 setiers 2 ras d'avoine ; 20 gélines (22 tenanciers).
Chiersoubrand : 4 sols 9 deniers 1 obole 1/2 ; 3 quartons 1/2 de froment ; 2 quartes de seigle ; 8 ras d'avoine ; 2 gélines (2 tenanciers).
Grange-Cornette : 4 sols 9 deniers ; 3 quartons de froment ; 2 quartes 1 quarte de seigle ; 1 setier d'avoine ; 1 géline (1 tenancier).
Clocher : 10 sols 8 deniers ; 1 setier de froment ; 1 setier 2 quartes de seigle ; 1 setier 6 ras d'avoine ; 2 gélines (5 tenanciers).

En 1700, le total des revenus du membre de Monbut (2) se montait annuellement à 14 livres 14 sols 6 deniers, 21 setiers de froment, 148 setiers de seigle, 63 setiers d'avoine et 4 gélines (3). Ces revenus étaient affermés 900 livres par an.
2. Y compris les villages des autres paroisses indiquées ci-dessus. Nous n'avons pas la part spéciale à la paroisse de Saint-Sulpice.
3. Archives départementales de la Creuse : Procès-verbal de visite de la commanderie de Maisonnisses en 1700.


Il y avait lieu d'en déduire les charges suivantes:
Au prêtre qui dessert la Chapelle de Monbut - 12 setiers de seigle.
Au curé de Saint-Léger. 4 setiers de seigle.
Aux prêtres de la communauté de Guéret. 3 setiers et 3 quartes, de seigle.
Au curé de Saint-Sulpice. 12 setiers de seigle.
Total. 29 setiers 3 quartes de seigle.

Le Commandeur possédait
A Monbut une terre d'une sestérée, un pré, appelé du Seigneur, affermé 12 livres et un bois taillis de 12 sestérées.
A la Barderie un étang et un moulin banal affermés 15 livres et 20 setiers de seigle.
A Volle un moulin banal affermé 10 setiers de seigle.
Sources: Mémoires de la société des sciences naturelles et archéologiques de la Creuse, page 258, deuxième série, tome VII. Guéret 1899. - Bnf


Mazière-aux-Bonshommes   (23)

Commanderie de La Mazière-aux-Bonshommes.
Département: Creuse, Arrondissement: Aubusson, Canton: Crocq, Commune: La Mazière-aux-Bons-Hommes — 23


Commanderie de La Mazière-aux-Bonshommes
Commanderie de La Mazière-aux-Bonshommes


— Le qualificatif de aux Bons-Hommes, donné à ce lieu, vient de ce que, anciennement, les moines de Grandmont habitant le château voisin de Cherbaudy étaient, appelés les Bons-Hommes. Ils vivaient d'aumônes.
— La Mazière-aux-Bons-Hommes, 1533 (Terrier de Saint-Bard).
— cura Mazerie bonorum Hominum, 1535.
— La Mazière-aux-Bons-Hommes, 1675.
— la cure était à la présentation du commandeur du lieu.
— Patron: Saint-Jean.
— Michel Gilbert, curé, 1713.
— La Commanderie. Annexe de celle de Tortebesse (Puy-de-Dôme), qui avait ici une église paroissiale, 3 étangs, une métairie, en justice haute, moyenne et basse, et des cens et rentes. Le produit de cette commanderie était de 660 livres en 1745.
Sources: Dictionnaire Topographique, Archéologique et Historique de La Creuse, par André Lecler, Limoges 1902

Liste des commandeurs
— Amblard de l'Horme, 1247
— Guillaume de Saint-Didier, 1253
— Hugues de Chaslus, 1283
— Ponce de Faye, 1293-1308
— Robert Bertrand, 1306-1311
— Raynald de Laschamps, 1321-1325
— Robert de Chaslus, 1344-1349
— Jean d'Entremont, 1363-1371
— Pierre Merle, 1403
— Jean de Vauzé ou de Veauce, 1409-1445
— Jacques de Milly, qui devint grand-maître de l'ordre, 1445
— Pierre de Bouille du Charriol, 1447-1457
— Beraud d'Andieu, 1470-1472
— André Rolland, 1472-1530
— Guy de Blanchefort, qui devint grand-maître, 1499
— Gabriel du Chier, 1537-1543
— Guillaume Coppier, 1546-1555
— Hugues de Villars de Blancfossé 1559
— Guy de Thianges, dit du Crozet, 1570-1573
— Jacques du Chauvigny de Blot, 1573-1594
— Louis de Sauzet, dit d'Estignères, 1604-1612
— Jean-Louis d'Estaing, 1612
— Guillaume le Groing, 1612
— Philibert le Groing de Villebouche, 1616
— Charles de Fassion de Sainte-Jay, 1627-1635
— François-Foucaud de Beaupoil de Saint-Aulaire, 1642-1658
— Raymond de Foudras de Coutanson, 1661-1680
— Léon de Charry des Gouttes, 1681-1688
— Garnaud, 1689
— Louis-Claude de Lestang, 1689-1713
— Antoine de Pons, 1716-1729
— Léonard d'Ussel, 1730-1739
— Joseph de Fassion de Sainte-Jay, 1740-1747
— Annet-Joseph de Beaumont-Brizon, 1748-1750
— Antoine-Joseph de Laube, 1750-1758
— Nicolas-Claude-Martin d'Autier, 1762
— Claude-Marie de Sainte-Colombe de Laubépin, 1764-1770
— Charles-Abel de Loras, 1771-1780
— Peyroux (du), 1784
— Armand-Jean-Louis de la Queuille, 1788 (frère du marquis, de la Queuilie de Châteaugay, député de la noblesse d'Auvergne aux Etats généraux, 1789).
Sources: L'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, en Limousin, par A. Vayssière, in-8, 1884, page 143.

La Mazière-aux-Bonshommes
« La Mazière-aux-Bonshommes [aujourd'hui commune du canton de Crocq] était un membre de la commanderie de Tortebesse [aujourd'hui commune du canton d'Herment, Puy-de-Dôme] de l'Ordre de Malte. »
La paroisse dépendait, avant la Révolution, du diocèse de Clermont-Ferrand ; c'est pour cette raison que A. Vayssière (L'Ordre de Malle en Limousin, Tulle-Limoges, 1884, page 143) n'a fait que mentionner, sans aucun détail, cette possession de l'Ordre qui n'entrait pas dans le cadre de son travail.

Si le terrier communiqué par M. Rivet, qui est de modestes dimensions (29 pages), n'en présente pas un tableau absolument complet, il n'en fournit pas moins d'intéressantes indications, par son énumération des localités objet des reconnaissances.
Ces localités sont :
1° « Le lieu, mas et tènement de La Mazière »
2° « Le village, mas et tènement de La Rebeyrolle »
3° Celui du Chalard.
4° Celui du Sibioux.
5° Celui de Cherbaudy.
6° Celui de La Vialatte.
7° Celui de Trasleyrat.
8° Celui de Lacoux-Fauchier.

A l'exception de La Vialatte [aujourd'hui La Villalle], située dans la paroisse de Saint-Alvard [aujourd'hui comprise dans la commune de Basville], et de Trasleyrat, situé dans la paroisse de Mérinchal, l'énumération ci-dessus comprend, avec le chef-lieu de la paroisse de La Mazière-aux-Bonshommes, la plus grande partie de cette paroisse. Si on la compare à la liste des villages que donne le Dictionnaire de la Creuse de Lecler, à l'article La Mazière, on constate que deux villages seulement, La Font-Razet et Neuvialle, n'étaient pas dans la seigneurie de l'Ordre. Sauf pour Lacoux-Fauchier, devenu Lascaux, la graphie des noms n'a pas changé.

Cette possession de la commanderie de Tortebesse englobait donc presque toute une paroisse et débordait sur deux paroisses voisines, Saint-Alvard et Mérinchal.

« En plus de ses droits seigneuriaux, la commanderie avait, au chef-lieu de la paroisse de La Mazière, un domaine. Intercalé dans les reconnaissances, se trouve au terrier un contrat de bail de ce domaine fait pour une période de 29 ans, moyennant le maigre fermage annuel de « quatre setiers bled tierce, savoir les deux tiers seigles et l'autre tiers avoine » La composition du domaine n'est pas indiquée. »

« Les redevances des tenanciers sont du type habituel : argent, gelines, seigle, avoine, très peu de froment. Les grains sont payables à la Saint-Julien d'août (saint Julien de Brioude, 28 août), comptés les uns à la mesure d'Auzances, les autres à la mesure d'Herment. L'argent et les gelines sont payables à la Saint-Biaise (3 février). Il n'y a pas de mention de droits de banalité. »

— M. Jean Dutheil signale deux actes, l'un de l'étude de Cartaud, notaire à Aubusson, du 28 novembre 1653, l'autre de celle de Darreau, notaire à Guéret, du 19 avril 1759, relatifs à l'achat des cuirs d'animaux fournis par un boucher en une année. La comparaison de ces deux actes permet de remarquer l'identité presque absolue des prix payés par les acheteurs, Elie Duprat, corroyeur à Aubusson, et Geay, marchand à Guéret, à un siècle de distance : 93 livres la douzaine de cuirs de vaches en 1653, 90 livres en 1759.

— M. Jean Dutheil analyse un bail de la seigneurie du couvent des Ternes, qui était réunie à la mense épiscopale depuis 1778, bail reçu par Meunier, notaire à Guéret, le 24 juin 1780 ; la location, mise aux enchères, fut adjugée à Pierre Lasnier-Desbarres, procureur au présidial de Guéret, pour le prix, outre diverses charges en nature, de 10.900 livres.

La seigneurie comprenait :
1° Deux domaines aux Ternes et la dime de Mastribut.

2° Les deux étangs du Bois, l'étang de Ménardeix « qui est en Pacage celui du Chancelier, les pêcheries de Pionnat et des Ternes, que l'adjudicataire laissera empoissonnées comme il les a prises.

3° Les dîmes, vignes et héritages de Chezelles, près Montluçon, la prairie de Lombarteix, les bois de Châteauvieux, la dime du Châtelard, du Masfort, de La Chaux, le quart de la grande dîme de Cressat, l'étang de Vallensanges.

4° Les cens, rentes et devoirs seigneuriaux sur 18 villages.

5° Le moulin des Forges, moulin à blé et à chanvre, sis sur la Creuse, avec ses mosnants ; l'exploitation de Grandvaux avec les droits et devoirs seigneuriaux attachés ; l'étang et le moulin de Vige ; la moitié de la dime sur la terre des Giraud et des Basset, dans le tènement de Pionnat.

6° La seigneurie du Mas-Rougier, avec les droit et devoirs et les droits casuels.

— M. Maurice Dayras communique, de la part de M. le marquis de Kernier, la copie des documents suivants :
1° relevés des devoirs seigneuriaux dûs à la terre de La Roche-Aymon (27 août 1778).

2° bail de ladite terre du 28 mars 1786, reçu par Sarciron, notaire à Mainsat, consenti par Antoine-Louis-François, comte de La Roche-Aymon, lieutenant général des armées, à Michel-Marien Giraudou, bourgeois, et Nicolas Cibot, notaire et Procureur au baillage de Combraille à Evaux ; ce bail indique que le château de La Roche-Aymon était alors encore habitable ; il comporte l'énumération des domaines et des bois en dépendant ; il était fait pour 9 ans, au prix de 4.400 livres par an.

3° réglement des dîmes des 1ers et 3 juillet 1791, d'après le décret de l'Assemblée Nationale.

4° traité entre les fermiers, les acquéreurs de partie des domaines vendus comme biens nationaux et les métayers, relatif à la résiliation des baux.

5° quittance et ventilation du prix des fermes après suppression des droits féodaux.
Les originaux des documents communiqués appartiennent à M. Léon Picaud, d'Evaux.

Les devoirs seigneuriaux étaient dus sur les lieux suivants :
Les Bordes ; Les Rieux ; La Garenne ; La Prugne, tous paraissant dépendre de la paroisse de Saint-Julien-la-Genête ; Le Mas du Cros, enclavé dans le Mas de La Bessède, paroisse de Chambon ; le lieu « Dartige » (sic) et Rochebut, paroisse d'Argenty [aujourd'hui dans l'Allier] ; Bort-la-Roche, paroisse d'Evaux ; Bort-Franc, même Paroisse ; Les Terrades, même paroisse ; La Bussière, même Paroisse. Les redevances comportent des grains, dont peu de froment, des gelines, de l'argent, des « bouades », arbaies et droit de guet.

Les domaines étaient situés à La Roche-Aymon, La Bussière, Bort, Chaux et Les Terrades.

— M. Albert Lacrocq communique, de la part de M. Maurice Cluzelaud, membre de la Société archéologique du Limousin, les documents suivants :
1° un contrat de vente, en 1677, d'héritages dans la directe du monastère des Ternes.
2° le placard imprimé indiquant le chiffre d'impôts à payer par la paroisse de Saint-Dizier-Chénérailles pour l'année 1762.
3° deux certificats relatifs aux services militaires de François Savy, volontaire au Ier bataillon de l'Yonne en l'an III et soldat au 6e de ligne en 1815.

— M. Pierre Dutheil signale un incident survenu en novembre 1785 à l'église de Saint-Sulpice-le-Guérétois. Des habitants de villages de cette paroisse s'étaient, le 1er novembre, rendus à l'église et n'avaient cessé de sonner les cloches jusqu'à dix heures du soir ; sur l'observation et les remontrances du curé, Antoine Delafont, archiprêtre d'Anzême, ils l'avaient insulté et diffamé.

Après retrait de la plainte portée à la justice par le curé, ils firent, le 13 novembre suivant, amende honorable devant l'église.
Sources: Mémoires de la société des sciences naturelles et archéologiques de la Creuse, pages XCIII à XCVI. Guéret 1935-1937. - Bnf


Naberon   (23)

Commanderie de Nabéron
Département: Creuse, Arrondissement: Aubusson, Canton: Crocq — 23


Commanderie de Nabéron
Commanderie de Nabéron


— Nabairon, 1293 ; Nabeyron, 1641 ; Nobeyraud, 1745.

La commanderie.
— Elle dépendait de celle de Sainte-Anne [Haute-Vienne], à l'Ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem [Malte], dès 1293.
— Il y eut une église paroissiale, jusqu'en 1789, avec chapelle.
— Le château appartenait au commandeur; il était en bon état en 1640; bâtiment carré ayant un escalier dans une tour et entouré d'une cour; le commandeur avait aussi un domaine, 2 étangs, terres, bois, cens, rentes, dîmes, justice, un moulin dit du commandeur.

— Les habitants du Naberon devaient acquitter un droit dit: « Droit de nocces. »
— Gabriel Pellissier, procureur fiscal à Crocq, ayant fait bâtir sans permission, vers 1614, à une portée d'arquebuse du château, une maison ornée d'une tourelle en encorbellement, ce fait fut soumis au chapitre provincial.
— De Naberon dépendaient les annexes de Monteil-Guillaume et de Salesse.

Liste des commandeurs.
— Golfier de la Marche, 1444
— Pierre d'Aubusson, 1461-1465; il devint grand-maître de Rhodes
— Guillaume de Saint-Julien, 1490
— Antoine de Groslée, 1537-1538
— Pantaléon de Varennes, 1538
— Vallins (de), 1547
— Jacques de Dyo, 1580
— Sébastien de Saint-Julien de Peyrudette, en 1603
— François de Crémeaux, 1608-1610; il devint grand-prieur d'Auvergne en 1623
— Gaspard de la Gruterie de Maisonseule, 1636-1649
— Gaspard de Mascon, 1641
— Claude Montaignac (de), 1643
— Alexandre, de Costaing de Pusignan, prit possession le 14 avril 1660-1685
— Antoine de Fougières, 1689-1701
— François de Crémeaux, 1700
— Denis-François de Mautry, seigneur de Maufan, 1709-1714
— Henri de Maugiron, 1716, mort le 5 décembre 1720, au château de Molard
— Jean-Joseph de Caissac, prend possession le 28 février 1723-1728
— Adrien de Langon, prend possession le 6 mai 1732-1739
— Joseph-Guy de Bosredont de Vatanges, 1739-1745, grand prieur d'Auvergne, en 1770
— Pierre du Péyroux, 1751-1753
— Gabriel de Montaignac, de Chauvarice, nommé le 20 avril 1754-1759. Il devint grand prieur d'Auvergne et fut même élu grand maître de l'Ordre en 1774; alléguant son grand âge, il refusa cette dignité et désigna le bailli de Rohan. Il mourut en 1779; enterré dans l'église de Saint-Jean de Malte avec épitaphe.
— Léon de Charry des Gouttes, ancien capitaine de vaisseau, 1766, mort le 8 septembre 1771, à Moulins
— Anne-Philippe de Pétramont de Vallay, 1778-1780
— Déodat de Gratel de Dolomieu, 1784-1789.
— Le Naberon était la résidence du commandeur de Sainte-Anne.
Les titres de cette commanderie sont aux archives départementales de Lyon.
Sources: L'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, en Limousin, par A. Vayssière, in-8, 1884, page 51.

Claude de Montaignac de Larfeulière, chevalier de Saint-Jean-de-Jérusalem, dit le chevalier ou le commandeur de Larfeuliére ; il fut reçu chevalier du grand-prieuré d'Auvergne en 1607 (4) en 1643, il était commandeur de Naberon (5).
4. Nobiliaire du Limousin, IV, 417.
5. A Tardieu et A. Boyer, Histoire des villes d'Auzances et de Crocq, 162.


Etant commandeur de Saint-Paul et Lezoux ou Leroux et receveur général « de l'auberg du Grand-Prieuré d'Auvergne », il afferma le 19 juin 1644 à honorables maîtres Léonard et Jean Darfeuilhe, frères, notaires du bourg de Royère, les dîmes appartenant à la commanderie de Charriéres, sur la paroisse de Royère et sur Beauvais, paroisse de Saint-Pierre-le-Bost (6).
6. Papiers de la famille Faure, de Royère.

Claude de Montaignac de Larfeulière fut aussi commandeur d'Echicarel, de la Raiserie et de Theureul en Poitou (7). Il devint maréchal de l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem et mourut à Malte en septembre 1661, à l'âge de soixante-treize ans il fut inhumé dans la cathédrale de Malte, au milieu de la deuxième chapelle de gauche, sur les murs de laquelle est inscrite la mention « Alvernia » (8)
7. De Magny, Livre d'or de la Noblesse de France.
8. Au mois de février 1891, l'auteur de cette notice, accompagné de son fils Chartes Toumieux, visita l'ile de Matte. Dans la cathédrale de la Valette, qui contient les tombeaux de tous les chevaliers morts à Malte, rangés par langues, il découvrit le tombeau de Claude de Montaignac de Larfeulière, dont l'épitaphe latine, accompagnée de son casque armorié, était parfaitement lisible. Nous donnons copie de cette épitaphe à l'appendice.

Sources: Mémoires de la société des sciences naturelles et archéologiques de la Creuse, page 169. Guéret 1895-1896 - Bnf


Salesses   (23)

Commanderie de Salesses
Département: Creuse, Arrondissement: Aubusson, Canton: Crocq, commune: Saint-Agnant-près-Crocq — 23


Commanderie de Salesses
Localisation: Commanderie de Salesses


— Saleissa, 1193.
— Ce village avait une ancienne paroisse qui a été réunie à la commune de Saint-Agnant, le 20 décembre 1835

La commanderie
— Annexe de celle de Sainte-AnneDomus Hospitalis Sainte-AnneDomus Hospitalis Sainte-Anne (commune Eymoutiers 87), l'ordre de Saint-Jean dé Jérusalem, y avait déjà une commanderie, en 1293, l'église paroissiale était dédiée à Saint-Jean-Baptiste et en mauvais état, en 1616.
— Le curé, recevait 10 setiers de blé, mesure de Salesse [1616].
— Le domaine de la commanderie comprenait un étang rompu.
— La dîme produisait 50 à 70 setiers de blé.
— Tous les sujets de la paroisse étaient main mortables.
Sources: L'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, en Limousin, par A. Vayssière, in-8, 1884, page 52.


Viviers (Creuse)   (23)

Commanderie Le Viviers
Département: Creuse, Arrondissement: Guéret, Canton: Tercillat - 23


Domus Hospitalis Viviers
Domus Hospitalis Viviers


Le Viviers est situé dans la partie du département de la Creuse qui appartenait au Berry c'est aujourd'hui un hameau de la commune de Tercillat. La commanderie dont il était le chef-lieu, avait beaucoup souffert pendant les guerres de religion. Une partie de ses terres avaient été usurpées par des voisins peu scrupuleux ; les droits de justice, qui appartenaient primitivement aux commandeurs, étaient passés à des séculiers ; les terriers avaient été emportés et détruits, et les rentes n'étaient plus payées.

Conformément aux usages de l'ordre de Malte, l'église du Viviers était placée sous le vocable de saint Jean-Baptiste. Elle mesurait treize cannes sur trois et demie, avait la qualité d'église paroissiale et était desservie par un curé nommé par le commandeur et nourri aux « frais et despens » du fermier de la commanderie, qui lui payait, en outre, une pension de quatre setiers de seigle, mesure de Saint-Sévere, et de trente livres.

Le château était contigu et formait avec elle une vaste construction carrée, qui était entourée de fossés et dans laquelle on pénétrait par un pont-levis et par un grand portail percé dans une grosse tour. C'est dans cette tour que logeait le curé.

Une grange en partie ruinée, un moulin banal construit sur la chaussée d'un étang, un grand jardin planté d'arbres fruitiers, deux prés, trois ou quatre terres et une forêt de haute futaie : tels étaient les principaux immeubles appartenant à ce chef-lieu.
Le commandeur tirait seize setiers de grains des dimes du Viviers, vingt-sept de la moitié de celles de Bétête, et une quarantaine de celles de plusieurs villages du voisinage. Les rentes avaient été réduites à douze setiers de froment, cent cinquante boisseaux de seigle et quinze livres par suite de la perte des terriers.
Le commandeur avait la justice haute, moyenne et basse sur le Viviers, et la faisait exercer par ses officiers.

Le Temple de Villard
Département: Creuse, Arrondissement: Guéret, Canton: Villard, Commune: La Celle-Dunoise - 23


Domus Hospitalis Temple-Villard
Domus Hospitalis Temple-Villard


Villard est une commune du canton de Dun, située sur la Creuse ; un peu en amont de la Celle-Dunoise. Ce membre du Viviers consistait « en une chappelle dédiée soubz le tiltre de saint Jehan-Baptiste, laquelle n'est parroisse, ains ung oratoire de devotion. » Des dimes levées sur les villages de l'Hôpital, du Quartier et de la Franchise, rapportaient trente setiers de grains, mesure de Châteauclos ; les rentes produisaient sept ou huit setiers de seigle, et le tout était affermé trente-six livres. Le fermier était tenu de fournir au curé une pension de dix-huit livres et d'acquitter quelques autres petites charges.
La justice appartenait à M. de Châteauclos.

Cordonna
« Item, souloit estre aultre annexe deppendant de ladite commanderie, appellée Corbonna, pres Saint-Severe, consistant en ung petit estang et molin rompu, et ung petit dixme vallant trois setiers de bled, mesure de Saint-Sévère, et en rentes sur ung tenement, appelle le Gasvallune, de douze setiers de seigle, mesure de Perassay, cinq sols et deux chapons. »

La Forêt-du-Temple
Département: Creuse, Arrondissement: Guéret, Canton: Bonnat - 23


La Forêt-du-Temple
Domus Hospitalis Forêt-du-Temple


La Foret-du-Temple est un gros hameau de la commune de Mortroux.
Ce membre consistait en une église paroissiale, dédiée à saint Blaise, dont le commandeur du Viviers était dîmier général, curé primitif et collateur en une métairie du labourage de quatre bœufs en granges, prés, terres, bois, moulin, étangs, dîmes, cens et rentes. La justice du lieu avait été usurpée par le sieur d'Estignère.

L'église mesurait neuf cannes sur trois ; elle avait été voûtée, mais sa voûte s'était écroulée. Le curé qui la desservait, recevait, à titre de gages, huit setiers de blé, mesure d'Aigurande, et trente livres ; il percevait en outre la dîme des chanvres, qui lui rapportait dix à douze aunes de toile.

Le commandeur possédait dans ce lieu une maison, une grange, des terres, une forêt, un étang, appelé l'étang du Viviers, et le moulin de la Forêt, qui rapportait trente setiers de grains. Les dimes de la paroisse, levées à raison de treize gerbes une, produisaient dix-neuf setiers de blé, mesure de Malval, et celle des Marches, vingt-trois setiers, mesure d'Aigurande. D'autres dîmes se percevaient « hors de la franchise de ladite paroisse. » Les rentes donnaient vingt-sept livres, cinquante boisseaux de froment, quatre-vingt-dix boisseaux de seigle, deux cent quarante boisseaux d'avoine et trente poules.

Ces produits étaient grevés d'une redevance de vingt-quatre boisseaux de seigle et de quarante boisseaux d'avoine au profit du prieur de Malval, et d'une autre redevance de neuf boisseaux de seigle due au sieur de Bois-Lamy.

Les revenus de la commanderie du Viviers s'élevaient, en 1616, à 525 livres.
Les charges, à 244 livres.
Il ne restait donc au commandeur que 281 livres.
Sources : A. Vayssière. Bulletin de la Société des lettres, sciences et arts de la Corrèze. Tulle 1884. - BNF


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