Hospitaliers   Maisons ou Hôpitaux   Hospitaliers

Hôpitaux de l'Ordre de Malte par Départements
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Département des Alpes-Maritimes

Adrets (Les)   (06)

Département: Var, Arrondissement: Draguignan, Canton: Saint-Raphaël, Commune: Les Adrets-de-l’Estérel - 06
Cette paroisse étant dans le terroir de Montauroux, a le même seigneur temporel et le même prieur. La chapelle a pour patron saint Marc et deux cens habitants, dispersez en quatre-vingts bastides situées les unes dans des vallons et d’autres sur des collines. Il n’y avait eu jusqu’ici qu’un prêtre amovible : mais M. du Bellay vient d’y établir un vicaire perpétuel avec toutes les formalités, requises.
Ce terroir est aux confins de celui de Fréjus, et renferme une portion de la commanderie de Marseille, portion d’un petit revenu provenant, des forêts, des bestiaux et de quelques défrichements.
Sources : Girardin, Jacques-Félix, Antelmy, Joseph. Description historique du diocèse de Fréjus. BNF


Castellaras (Le)   (06)

Département: Alpes-Maritimes, Arrondissement: Grasse, Commune: Andon - 06


Domus Hospitalis Le Castellaras
Domus Hospitalis Le Castellaras


Des ruines dénommées Le Castellaras passent pour être les restes d'un château des Templiers. Nous consultons les archives : aucun texte concernant le château de Thorenc ou les châteaux voisins, ne fait mention du Temple. Rien de particulier dans les minutieux procès-verbaux établis au début de l'année 1308, au moment de l'arrestation des Templiers et de la saisie de leurs biens. Pour être plus prudent encore, consultons un autre procès-verbal, celui dressé trente ans après l'arrestation des Templiers, en 1338, et qui concerne les terres des Hospitaliers (4).
Cet acte est intéressant puisque ces derniers sont les principaux bénéficiaires de la confiscation des biens du Temple. Pour Thorenc, sont mentionnés quelques droits mais qui dépendent d'une commanderie voisine, Pugnefort (5). Celle-ci, vieille possession des Hospitaliers, se trouve à la limite occidentale du quartier de Thorenc. Nous sommes ainsi tenté de traduire par Hospitaliers les Templiers que la tradition place à Thorenc.
4. Joseph-Antoine DURBEC, Introduction à une liste des biens du Temple saisis en 1308 dans la région des Alpes-Maritimes, dans Nice Historique 1951, page 45 ; et la liste détaillée des biens du Temple saisis dans la région des Alpes-Maritimes en 1308, manuscrit A. D. A.-M., A18. Benoît BEAUCAGE? visites générales des commanderies de l'ordre des Hospitaliers dépendant du Grand Prieuré de Saint-Gilles (1338) Aix-en-Provence, 1982.
5. Département: Alpes-Maritimes, Commune: Valedourne - 06
Il faut faire attention, car dans cette région il y a plusieurs Le castellaras le bon pour cette étude est près du village de Andon - 06.
Il y en a un près du village Le Rouet - 06, un autre près du village de Pégomas - 06, et un autre près du village Le Tignet - 06.


Pugnefort


Domus Hospitalis Pugnefort
Domus Hospitalis Pugnefort


Observons maintenant le terrain. A près d'un kilomètre à l'ouest-nord-ouest du Castellaras de Thorenc se trouve une colline dénommée Saint-Jean. Sur son sommet on peut voir les traces d'une fortification rectangulaire, soigneusement arasée. Or nous savons que dans la région de Thorenc plusieurs combats se sont déroulés entre 1196 et 1200. Les Hospitaliers ont pris une part active à ces combats, ce dont le comte de Provence les remercie en 1207, en leur donnant le château de Pugnefort. Tout porte à croire que vers l'année 1200, les Hospitaliers, ont assiégé Thorenc en construisant un petit fortin, mais rapidement il font disparaître cette bastide et réunissent les terres qui l'accompagnaient à celles de Pugnefort pour former une seule seigneurie (6).
6. Jean-Claude POTEUR, Les ordres militaires dans la stratégie comtale, en Provence Orientale, vers 1200, dans : Actes des 4e journées d'histoire Régionale, 1987.

En résumé, si la tradition populaire qui attribue Thorenc aux Templiers ne semble pas reposer sur une réalité historique rigoureuse; elle n'est cependant pas sans fondement. On y confond Templiers et Hospitaliers, mais est-ce surprenant ?
Ces deux ordres militaires ont joué un rôle très proche et la disparition de l'un d'eux a profondément marqué les imaginations.
On a oublié aussi que ce n'est pas le château de Thorenc proprement dit qui a appartenu aux ordres militaires, mais seulement une petite forteresse voisine. Là non plus rien de surprenant ! La façon minutieuse dont elle a été démontée, nous indique en effet un travail exécuté dès le Moyen Age, vraisemblablement moins d'un siècle après la construction. D'ailleurs tous les détails ne sont pas perdus, puisque la colline s'appelle encore Saint-Jean, en souvenir des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem !
Nous sommes donc en présence d'une tradition qui a déformé le point de départ en le simplifiant, pour mieux le retenir.
Il est fréquent de rencontrer, comme dans le cas de Thorenc, une tradition où le point de départ a été légèrement modifié et ceci tout particulièrement à propos des Templiers.
Nous connaissons par exemple à Comps le même type de déformation.
L'ancienne église paroissiale de Comps, dédiée à Saint André et qui domine le village actuel, est dite église des Templiers. Aucun texte médiéval ne signale la présence de Templiers à Comps. En revanche les Hospitaliers y sont coseigneurs depuis 1189 au moins.
Sur le terrain, nous reconnaissons en Saint-André une église médiévale. Mais nous voyons aussi, en contre-bas et un peu à l'écart, sur un éperon qui se détache du sommet principal, une seconde église médiévale ; elle-même est dédiée à saint Jean. Cette titulature, déjà évoque les Hospitaliers et ceci nous est confirmé par Achard, dans son dictionnaire des villages de Provences (9).
9. « Elle appartient à l'Ordre de Malte..... A côté de cette chapelle.... l'on voit les vestiges de l'ancienne Maison des Templiers » : C.F. ACHARD, Description Historique.... des Villes, Bourgs, Villages.... de la Provence...., tome 1, Aix, 1787, page 470.

Il est intéressant de noter qu'à la fin du XVIIIe siècle, époque où Achard rédige son dictionnaire, l'amalgame entre Hospitaliers et Templiers n'est donc pas encore fait.
Sources : Mentalités, sorcellerie, coutumes de Provence et du comté de Nice: Actes du 3ème Colloque de Grasse, 4-5 avril 1987. Boocks Google


Cougoulins (Les)   (06)

Département: Alpes-Maritimes, Arrondissement: Grasse, Canton: Antibes - 06
Cougoulin bâti sur le penchant d’une colline, à demi lieue de la mer, un prieuré dépendant de la prévôté de Pignons que la noble maison de Jarentes possède depuis longtemps, un vicaire et deux secondaires. L’église qui n’est bâtie que depuis deux siècles, a été consacrée sous le titre de la Transfiguration de Jésus-Christ On en fait la célébrité le 3 août. Elle est propre, et la sacristie est bien entretenue en linge et en ornements. Le tableau de la Transfiguration, qui est au maître-autel, est fort estimé des connaisseurs. Le clocher a trois bonnes cloches.

La seigneurie appartient pour un quart à l’ordre de Malte, qui y possède une maison hors de la porte du septentrion, quelques terres et une dime qui font un membre de la commanderie de Beaulieu. La famille de Cuers a les trois quarts restants de la juridiction, de sorte que de quatre en quatre ans le commandeur y met des officiers de justice dont le pouvoir finit avec l’année. Le terroir est assez bon, mais il est resserré par ceux de La Molle, de Grimaud et des Garcinières.
Sources : Girardin, Jacques-Félix, Antelmy, Joseph. Description historique du diocèse de Fréjus. BNF


Nice   (06)

Commanderie de Nice
Département: Alpes-Maritimes, Arrondissement et Canton: Nice - 06


Domus Hospitalis Nice
Domus Hospitalis Nice


Le 30 juillet 1759, le frère Dominique-Agricole de Baroncelli-Javon, chevalier de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem, commandeur de Montsonnès, et frère Christophe Constans, prêtre conventuel du même Ordre, commandeur de Valdrôme, reçoivent de la part du vénérable grand prieur de Saint-Gilles, frère Henri-Augustin de Piolenc, commandeur de Bordères et de Peyrolles, la commission datée d’Arles, du 1er mai 1759, par laquelle ils sont nommés commissaires et visiteurs généraux pour faire la visite des biens situés en cette île de Malte, dans la ville Valette, dépendants de la commanderie de Nice,
dont jouit le chevalier frère Louis de Franc Mongey, pour son premier échevissement, mais qui a été donnée à ferme à M. le chevalier frère Joseph-Gabriel d’Olivaris, sa vie durant, sous les conditions et clauses portées par la délibération de la noble langue de Provence du 24 avril 1754.
— Suit la teneur de la commission.
— Les commissaires choisissent pour secrétaire de la présente procédure, frère Etienne Prevot, prêtre conventuel et secrétaire de la vénérable langue de Provence, qui leur a dit que à Malte se trouve une maison, située rue de la Fauconner,
dépendante de la commanderie de Nice, dont suit la description, et une autre maison située sur la route du Mandrage.

Ces maisons ont été fondées par M. le commandeur, frère Jean-Baptiste de Galéan Châteauneuf, ainsi qu’apert par son désapropriment fait à Syracuse, le 11 octobre 1634, déposé dans les archives de notre vénérable langue. Il y est dit que, dès qu’il n’aura plus de neveu, fils à son frère Marc Antoine, qui soient reçus dans l’Ordre, dès lors il entend et prétend que les susdites maisons et le jardin soient annexés pour toujours à la commanderie de Nice, à condition seulement que le commandeur pro tempore fera dire toutes les semaines deux messes de Requiem, l’une pour les âmes du purgatoire et l’autre pour son propre repos, en obligeant ledit commandeur de faire conter tous les ans à MM. les procureurs de la langue de Provence, comme quoi il a rempli ladite obligation.

Le 15 novembre 1762, le frère Chrysostome de Gaillard d’Agoult, commandeur de Poët-Laval, et Jean-Dominique Luponis, prêtre du diocèse de Glandevès, habitant à Arles, commissaires et visiteurs généraux députés par le grand prieur Augustin de Piolenc, suivant la commission à eux donnée, à Arles, par ledit grand prieur de Saint-Gilles, le 16 mai 1762, vont faire la visite générale de la commanderie de Nice, possédée par frère Louis de Franc Mongey, chevalier, et jouie par frère Joseph-Gabriel d’Ollivary, administrateur à vie, en compagnie de Me Gondon, leur secrétaire. Ils se rendent au lieu de Biot, en
France, un des membres dépendant de la commanderie de Nice, distant du chef de trois lieues, où ils trouvent ledit frère Joseph-Gabriel d’Ollivary, administrateur à vie de ladite commanderie, qui leur a déclaré qu’elle consiste en général :
Premièrement au chef qui est Nice, situé dans le duché de Savoie, dans le comté de Nice.
Au membre de Grasse.
Aux membres de Vence et La Gaude omis dans la dernière visite.
Au membre de Mujoux.
Au membre du Biot.
Au membre du Broc.
Au membre de Pugnafort.
Au membre de Saint-Auban, tous situés en France.
Au membre de Vintimille, Camporosse, Borguette et Valcrose, situé dans le comté de Vintimille.
Au membre de Saint-Léger.
Au membre du Castellet-des-Sausses.
Au membre de la Croix.
Au membre de Pierlos.
Au membre de Roquebellières, tous situés dans le comté de Nice.
Et finalement en trois maisons et un jardin situés dans l’île de Malte et l’île Valette.

Il conste que partie des membres qui composent la commanderie de Nice sont situés dans le comté dudit Nice où les commissaires ne peuvent accéder, pour faire légalement leurs opérations, qu’après avoir obtenu au préalable l’exequatur royal, conformément au décret de S. A. E. M. le grand maître et sacré conseil en date du 17 avril 1755, duement enregistré
aux actes du registre de la vénérable assemblée du grand prieuré de Saint-Gilles, le 10 novembre suivant, dont extrait en forme est mis au bas du verbal de la précédente visite ; ils se sont tout de suite pourvus, selon l’usage, pour obtenir ladite permission.

Revenu de la commanderie de Nice : 2.941 livres.
Charges : 587 livres, 13 sols, 11 deniers.
Reste net au commandeur : 2.353 livres, 12 sols, 1 denier.
Les ordonnances sont datées de Nice, le 14 décembre 1762.
Sources : Raybaud, Jean. Histoire des grands prieurs et du prieuré de Saint-Gilles. Tome 3. Nîmes 1906 BNF

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