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Hôpitaux de l'Ordre de Malte par Départements
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Département de l'Aisne

Brumetz   (02)

Fief de l'Hôpital de Brumetz
Département: Aisne, Arrondissement: Château-Thierry, Canton: Neuilly-Saint-Front — 02


Fief de l'Hôpital de Brumetz
Fief de l'Hôpital de Brumetz


Le fief de Brumetz était situé sur la paroisse de ce nom, à une lieue de Moisy. Il se composait d'une ferme et de 150 arpents de terre. La ferme se trouvait devant le cimetière du village, le long du chemin de Gandelu.
Ce domaine où le Commandeur avait toute justice, haute, moyenne et basse, s'était formé à l'aide de plusieurs acquisitions faites par les Hospitaliers dans le cours du XIVe siècle, des religieux du prieuré de la Sainte-Trinité, résidants à Cerfroid, dépendance de Brumetz.
Ce prieuré avait reçu la plus grande partie de ses biens et revenus, de Gauthier de Châtillon, comte de Portien et connétable de France.
Ce seigneur leur avait donné, en 1310, des terres dans sa seigneurie de Brumetz et des droits d'usage dans les bois de Cerfroid, Gandelu et Passy-en-Valois.

Gandelu



Domus Hospitalis Gandelu
Domus Hospitalis Gandelu


Il avait en outre amorti tout ce que le prieuré possédait dans la châtellenie de Gandelu, à la charge de faire dire pour lui deux messes du Saint-Esprit chaque année, aussi longtemps qu'il vivrait, et après sa mort, deux messes de requiem.
Le revenu de Brumetz était, en 1757, de 1,000 livres; et en 1783, de 1,700 livres.
Sources: les commanderies du Grand-Prieuré de France — Eugène Mannier — Paris, Aubry et Dumoulin, 1872 (Paris)


Cerny-en-Laonnois   (02)

Domus Hospitalis de Cerny-en-Laonnois
Département: Aisne, Arrondissement: Laon, Canton: Craonne — 02


Commanderie de Cerny-en-Laonnois
Domus Hospitalis de Cerny-en-Laonnois


Les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem étaient propriétaires à Cerny, depuis le XIIe siècle, d'une grande ferme et d'une chapelle, dont il reste encore des vestiges. Une charte prouve que cet établissement fut donné aux Hospitaliers de Saint-Jean en 1143, elle émane du roi Louis VII, dans cette charte, le roi confirme toutes les possessions des Hospitaliers de Saint-Jean dans son royaume, « apud villam que Cerniacum vocatur »
Sources: les commanderies du Grand-Prieuré de France — Eugène Mannier — Paris, Aubry et Dumoulin, 1872 (Paris)

Maison du Temple de Cerny-en-Laonnois
En 1184, Cerny-en-Laonnois fut compris, avec Chamouille, Beaune, Chivy, Courtonne, Verneuil, Bourg et Comin, dans le groupe des villages érigés en commune collective par Philippe Auguste (1).
1. L. Delisle Catalogue des actes de Philippe Auguste, nº 101 et 495.

Cerny
Ce village que dom Marlot suppose avoir été donné à l’église de Reims passa on ne sait comment, dans les mains des religieux de Saint-Jean de Laon qui le possédèrent jusqu’en 1792. Nous connaissons par des titres qu’en 1144 l’abbé de cette communauté permit aux hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem de bâtir à Cerny, une maison de leur ordre avec une chapelle qui existe encore, et d’avoir un cimetière où il leur accorda le droit d’enterrer ceux des habitants qui voudraient y être inhumés.

En 1184 les habitants obtinrent du roi une charte collective d’affranchissement, calquée sur celle de Laon, moyennant le double des redevances annuelles payées au roi et l’addition d’une somme de 15 livres. En 1196, ces redevances furent changées en une somme unique et annuelle de 65 livres laonnoises (1).
1. Dictionnaire historique de Melleville.

En temps de guerre, les habitants devaient fournir au roi 40 sergents et deux chariots ce qui suppose une population plus importante que celle qui existe aujourd’hui.
Sources : Bulletin de la Société archéologique, historique et scientifique de Soissons, 1865 BNF

Boncourt


Domus Hospitalis Boncourt
Domus Hospitalis Boncourt


Les Templiers étaient propriétaires à Cerny, depuis le XIIe siècle, d'une grande ferme et d'une chapelle, dont il restait encore des vestiges en 1910, ces biens, qui passèrent aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, relevaient de la Maison du Temple de Boncourt (2).
2. Archives nationales, S. 4946, nº 12.

Ces notes historiques font, comprendre l'importance de la paroisse a l'époque romane et les dimensions de l'église, dont la nef et les bas-côtés sont précédés d'un narthex.
Sources: L'Eglise de Cerny-en-Laonnois, par M. J. Lefèvre-Pontalis. Bulletin monumental, publié sous les auspices de la Société française pour la conservation et la description des monuments historiques, tome 74, Paris 1910.

De l’hôtel et du bois de Boncourt

1157. Gauthier, évêque de Laon, approuve et confirme la donation de l’hôtel de Boncourt et de ses dépendances, faite par l’église de Saint-Michel aux frères hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, moyennant une rente perpétuelle de six muids de froment tel que le produira la terre, mais cependant du meilleur après celui de semence, et qui devra être conduit à Sissonnes. Quant au bois du dit Boncourt situé au dehors des limites de la maison des hospitaliers, les moines de Saint Michel qui habitent la Boncourt, commune du canton de Sissonnes, célèbre par une commanderie du Temple qui y fut créée vers le milieu du XIIe siècle.
Sources : Bulletin de la Société archéologique, historique et scientifique de Soissons, 1865 BNF


Chapelle-Notre-Dame   (02)

Domus hospitalis La Chapelle-Notre-Dame
Département: Aisne, Arrondissement: Soissons, Canton: Villers-Cotterêts, Commune: Boursonne — 02


Domus hospitalis La Chapelle-Notre-Dame
Domus hospitalis La Chapelle-Notre-Dame


C'était le nom donné à un ancien établissement de l'Hôpital, situé à Bourg-Fontaine (Pisseleux, il existe une rue de ce nom à Villers-Cotterêts) composé d'une maison avec des terres, et d'une chapelle dédiée à la sainte Vierge. Charles de Valois, qui avait le projet en 1315, de fonder en ce lieu une Chartreuse, proposa aux Hospitaliers de faire l'acquisition de la Chapelle-Notre-Dame et de ses dépendances, dont le revenu était alors de 600 livres. Il leur offrit en échange de ce domaine, de les libérer d'une rente de 1.200 livres qu'ils lui devaient chaque année. Cette proposition fut acceptée, et le pape Jean XXII, sollicité d'y donner son adhésion, approuva et confirma cette cession par une bulle du mois de septembre 1316.
Sources: les commanderies du Grand-Prieuré de France — Eugène Mannier — Paris, Aubry et Dumoulin, 1872 (Paris)


Cuiry-Housse   (02)

Commanderie de Cuiry-Housse
Département: Aisne, Arrondissement: Soissons, Canton: Oulchy-le-Château, commune: Cuiry-Housse — 02


Commanderie de Cuiry-Housse
Commanderie de Cuiry-Housse


La terre et seigneurie de Cuiry-Housse, dans le Soissonnais, fut donnée en 1627 à l'Ordre de l'Hôpital Saint-Jean-de-Jérusalem, par Robert Hennequin, seigneur du lieu. Cette terre consistait en un beau château avec cour d'honneur et 900 arpents de terre divisés en deux fermes, dont l'une se nommait la ferme du Cerf. C'était un fief où le seigneur avait la haute, moyenne et basse justice, et qui relevait directement du Roi, à cause de sa châtellenie d'Oulchy-le-Château.

L'acte de concession, qui est du 23 février 1627, porte que cette donation avait été faite par le Seigneur Hennequin « dans le désir d'être admis et reçu en la sainte et généreuse compagnie des frères de l'Hôpital de Saint-Jean-de-Jérusalem, pour y employer sa vie à l'honneur de Dieu et de l'accroissement et exaltation de son église, et pour y consacrer une partie des biens à lui par Dieu départis »

Comme condition de cette donation, il était dit que cette terre serait érigée en commanderie, et que le donateur s'en réservait la jouissance viagère pour lui et, après sa mort, pour Robert de Boufflers, son neveu, qui serait reçu également chevalier de l'Ordre.

Le chevalier de Sevigny, trésorier du commun trésor au Grand-Prieuré de France, autorisé à accepter cette donation, stipula dans l'acte que la nouvelle commanderie, après avoir été possédée viagèrement par Robert Hennequin et son neveu, serait réunie à la dignité de Bailli de la Morée, sans pouvoir en être distraite ni séparée, à la condition que le Bailli de la Morée et ses successeurs prendraient le titre de Bailli de la Morée et de Cuiry, en mémoire du donateur. Le chevalier de Sévigny s'engageait encore, au nom de l'Ordre, à faire honorer Robert Hennequin de la grande croix de Malte, et à faire célébrer après sa mort, à perpétuité, chaque année, en l'église de Cuiry, deux obits solennels, l'un au jour du décès du donateur, et l'autre le 24 février, avec une messe tous les samedis en la chapelle de Notre-Dame de la dite église. C'est dans cette chapelle que fut inhumé plus tard Robert Hennequin.
La terre de Cuiry rapportait, en 1757, 4800 livres, et en 1783 11.400 livres.
Le revenu de toute la commanderie, après les guerres du XVe siècle, n'était que de 449 livres; il en dépassait les charges de 446 livres (visite de 1495).
En 1583, le même revenu s'élevait à 3600 livres, et en 1633 à 11.000 livres. Après le démembrement de la commanderie, qui eut lieu alors, pour constituer le bailliage de la Morée, comme nous l'avons dit, il se trouva réduit à 8000 livres. Il regagna bien vite ce qu'il avait perdu, et plus encore, car il était en 1757 de 38.000 livres et en 1786 de 60.000 livres.
Sources: les commanderies du Grand-Prieuré de France — Eugène Mannier — Paris, Aubry et Dumoulin, 1872 (Paris)


Moisy-le-Temple   (02)

Commanderie de Moisy-le-Temple
Département: Aisne, Arrondissement: Château-Thierry, Canton: Neuilly-Saint-Front, Commune: Montigny-l'Allier — 02


Commanderie de Moisy-le-Temple
Commanderie de Moisy-le-Temple


Brumetz



Domus Hospitalis Brumetz
Domus Hospitalis Brumetz


La Maison du Temple de Moisy-le-Temple, puis commanderie de l'Ordre de l'Hôpital ne se composait originairement que de son chef-lieu et du domaine de Brumetz, qui en était distant d'environ une lieue.

Sablonnière



Domus Hospitalis Sablonnière
Domus Hospitalis Sablonnière


Les Hospitaliers en ayant pris possession après les Templiers, y réunirent, en 1357, la commanderie de La Sablonnière avec les membres qui en dépendaient :

Membre. Nanteuil-les-Meaux



Domus Hospitalis Nanteuil-les-Meaux
Domus Hospitalis Nanteuil-les-Meaux


Membre. Villers-le-Vaste



Domus Hospitalis Villers-le-Vaste
Domus Hospitalis Villers-le-Vaste



Nanteuil-les-Meaux et Villers-le-Vaste, membres de la commanderie de Moisy-le-Temple..

La commanderie de Moisy ainsi composée, fut à son tour supprimée en 1398, et réunie à celle du Temple à Paris, autrement dit du Grand-Prieuré de France.
Mais elle fut reconstituée en 1633, comme nous l'avons vu plus haut, et sa dernière réorganisation comprit, outre son chef-lieu et le domaine de Brumetz, tout ce qui restait de l'ancienne commanderie de La Sablonnière.
On y ajouta encore les maisons de :

Membre. Betz



Domus Hospitalis Betz
Domus Hospitalis Betz


Membre. Boutigny



Domus Hospitalis Boutigny
Domus Hospitalis Boutigny


Membre. Magny-Saint-Loup



Domus Hospitalis Magny-Saint-Loup
Domus Hospitalis Magny-Saint-Loup


Membre. Montaigu



Domus Hospitalis Montaigu
Domus Hospitalis Montaigu


Membre. Trilbardou



Domus Hospitalis Trilbardou
Domus Hospitalis Trilbardou


Trilbardou et celle de Saint-Jean à Meaux, qu'on détacha de la commanderie de Choisy-le-Temple.

Moisy possédait au XVIe siècle, pour la résidence du Commandeur, un superbe château. C'était une véritable forteresse avec fossés et pont-levis. Au milieu de la cour d'honneur on voyait une petite église qui fut dédiée d'abord à saint Christophe, et ensuite à saint Jean-Baptiste. Près du château, était la ferme; et un peu plus loin, un moulin banal sur la rivière de Clignon. Cette rivière appartenait à la commanderie, depuis le pont Poulain, jusqu'à la rivière d'Ourcq.

Moisy-le-Temple



Commanderie de Moisy-le-Temple
Commanderie de Moisy-le-Temple — Sources: Bnf


Le Commandeur était seigneur de Moisy, grand décimateur et collateur de la cure de Montigny-l'Allier, dont il avait le patronage.
La haute, moyenne et basse justice lui appartenait, tant à Moisy que dans deux localités voisines: La Chaussée et Froidefontaine. Il percevait plusieurs rentes en grains sur la dîme de Lizy, sur le moulin de Congy et sur le fief de Rouillon, au terroir de Mareuil-la-Ferté.

On ignore à quelle époque la maison du Temple de Moisy fut fondée. On sait seulement que les Templiers y étaient installés en 1184. Des lettres de cette année, de Simon, évêque de Meaux, mettent fin à un procès qui existait alors entre les frères du Temple et le seigneur Hugues, comte de Meaux, au sujet d'un droit d'usage que les Templiers prétendaient avoir dans le bois de Cerfroid, « in nemore de Gerfrei »: Corfroid, commune de Brumetz (Aisne). Il fut convenu qu'ils auraient dans ce bois le même droit d'usage que dans les bois qui appartenaient à leur maison de Moisy, « ad domus de Moysi. » De plus, il fut entendu que si le comte de Meaux faisait couper son bois de Cerfroid, il devrait en laisser une partie pour l'usage des frères qui ne pourraient envoyer leurs bestiaux dans les parties coupées, avant trois ans révolus.

Les Hospitaliers ayant remplacé les Templiers à Moisy, augmentèrent leur domaine par de nouvelles acquisitions. Ils achetèrent en 1476, d'Etienne et d'Adam de Vaux, écuyers, le fief de Rocquemont, situé à Moisy, et se composant d'une maison avec des terres, près de la rivière de Clignon. Ce fief fut réuni, au XVIe siècle, au domaine de Moisy. II comptait alors 150 arpents de terre arable, 40 arpents de pré et un bois de 115 arpents, nommé « le Bois de L'Hôpital. »

La commanderie possédait encore un grand marais, compris entre Moisy, Fuloines, la rivière d'Ourcq et les bois de Tresmes. Un long procès eut lieu en 1530, entre le Commandeur et les habitants de Moisy et de La Chaussée, au sujet d'un droit de pâturage dans ce marais que ceux-ci réclamaient, et que le Commandeur finit par leur accorder, à la condition qu'ils s'opposeraient avec lui à ce que ceux de Mareuil-la-Ferté usassent du même droit, s'ils en soulevaient la prétention.

Grange de Bourneville


Département: Oise, Arrondissement: Senlis, Canton: Nanteuil-le-Haudouin, Commune: Mareuil-sur-Ourcq - 60


Domus Hospitalis Bourneville
Domus Hospitalis Bourneville


Membre. Vaux-Parfond



Domus Hospitalis Vaux-Parfond
Domus Hospitalis Vaux-Parfond


A une lieue de Moisy-le-Temple, il y avait une grange dîmeresse qui servait à renfermer le produit des dîmes dudit Bourneville et de Vaux-Parfond (sur la carte de Cassini, Vaux-Parfroid), lesquelles appartenaient à la commanderie.
Le revenu de la maison de Moisy et de ses dépendances était, à la fin du siècle dernier, de 2,000 livres environ.
Sources: les commanderies du Grand-Prieuré de France — Eugène Mannier — Paris, Aubry et Dumoulin, 1872 (Paris)


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