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Commanderies de l'Ordre de Malte
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Commanderie de Bourgoult

Département: Eure, Arrondissement: Bernay, Canton: Pont-Audemer - 27

Domus Hospitalis Bourgoult
Domus Hospitalis Bourgoult

La commanderie de Bourgoult était située à une lieue des Andelys, sur la paroisse d'Harquency. Quelques personnages ayant donné en ce lieu diverses parties de bois aux Templiers, ceux-ci les défrichèrent et y formèrent un établissement de leur Ordre.
Le premier de ces personnages était Robert Crespin, seigneur d'Harquency, qui, par ses lettres de l'année 1219, déclara que, par amour de Dieu et pour le salut de son âme, il avait donné aux frères de la chevalerie du Temple de Salomon, en pure aumône, soixante acres de terre, à la mesure de 24 pieds par perche, de son bois, situé dans la paroisse d'Harquency, au bois de Bourgoult, « in parochia de Arquenciaco », in bosco de Burgout », à la mare Huonet, et à l'Epinaye, « ad Spinetum. » Il ajouta à cette donation le droit d'herbage dans toute sa terre, champs ou bois, à l'exception de ses taillis, ainsi que le droit de panage pour les porcs des Templiers dans tous les lieux quelconques de son domaine.

Il leur donna en outre un de ses hommes, Pierre de Vesly, avec son tènement à « Canteloa, (Cantelou : entre Bourgoult et Harquency) » et la rente de dix sols qu'il lui payait tous les ans à Pâques.
Une autre donation fut faite au mois d'avril 1225, par Guillaume Crespin, neveu de Robert, par laquelle il concéda aux mêmes frères du Temple vingt acres de terres plantés de bois, tenant, à ceux donnés par son oncle, et touchant aux terres des Verrières, « terris de Verrariis. »
Les Templiers avaient la faculté de labourer ces bois, et de les mettre en culture, à la condition que, s'ils usaient de ce droit, ils renonceraient à la rente d'un marc d'argent que le donateur leur payait chaque année, de l'aumône de son aïeul, le chambellan de Tancarville.

La maison de Bourgoult ne tarda pas à s'établir, car nous la trouvons mentionnée dans une charte du même Guillaume Crespin, seigneur de Dangu, « de Danguto », du mois de mars 1227, par laquelle celui-ci approuva et confirma aux frères de la maison du Temple de Bourgoult, « domus Templi de Burgoud », les donations faites ci-dessus par lui et par son oncle Robert Crespin.
Cela n'empêcha pas Guillaume de contester plus tard aux Templiers les droits d'herbage et de panage à eux concédés dans la donation de Robert. Mais enfin un accord s'établit entre eux en mai 1256, par lequel Guillaume leur reconnut ces droits dans tous ces bois, après la septième feuille, en exceptant toutefois les bois de Lysors : « Lyons-la-Foret » et de Gisencourl : « Gisors. » De plus, le dit Guillaume leur accorda l'exemption du péage et des coutumes de son travers de Saint-Clair, pour toutes les choses servant à leur usage.

La chapelle du Temple de Bourgoult venait d'être construite, lorsqu'une noble dame, du nom d'Asseline, veuve de Richard le Clozier de Longueville, donna au mois de juillet 1231, pour le service de la chapellenie « de Borgout », un demi-muid de vin blanc à prendre chaque année, au temps des vendanges, dans sa vigne des Closeaux, sur le territoire de La Garennelle : « à droite d'Harquency ; carte Cassini. »

Plusieurs acquisitions furent faites ensuite par les Templiers, en vue d'augmenter leur domaine de Bourgoult. Ils achetèrent en 1231, d'un nommé Godefroy Gobelin, toute la terre qu'il tenait d'eux, en la paroisse d'Arquencie, au territoire de Thueis, au milieu des terres appartenant au Temple. Au mois de mai 1265, Jean Crespin, seigneur de Suzay, « de Seuseio », leur cédait par voie d'échange, son bois de l'Epinaye, « nemus de Lespinei », en la paroisse d'Arquency, contre des terres que les Templiers lui abandonnaient à Boisemont, village voisin.

Le Commandeur avait toute justice et seigneurie dans son fief de Bourgoult, et jouissait de toutes les dîmes de la paroisse d'Harquency. Son domaine consistait en une grande maison ou château, avec bassecour, et une chapelle dédiée sous les Templiers à Notre-Dame du Temple, et sous les Hospitaliers à saint Jean-Baptiste, dans laquelle on disait la messe trois jours la semaine.
Le manoir seigneurial comprenait un enclos de quatre acres, entouré de mur, et situé sur le chemin conduisant aux Andelys. Autour du manoir et de la ferme, se trouvaient 93 acres de terre en labour et plusieurs petits bois Nommés :
Le Bois-Clos (6 acres).
Le Bois de Fourneaux (4 acres).
Le Bois de Bourgoult.
Et de la Vincelette (22 acres).
Ainsi que le bois du Vert-Buisson (4 acre).

Le revenu de Bourgoult était :
En 1526, de 160 livres tournois.
En 1595, de 500 livres.
Et en 1783, de 3,000 livres.

La commanderie comptait au nombre de ses membres :
Le domaine du Vert-Buisson, à Boisemont.
Le fief noble du Mesnil-sous-Verclives.
Le domaine de Cahaignes.
La maison du Temple de Vernon.
Celle du Bois-Hibou, près de cette ville.
Et la terre et seigneurie du Buisson-Hellouin à Lisores.
Les Hospitaliers, en prenant possession de cette commanderie, voulurent en augmenter les revenus par l'adjonction d'une autre commanderie qu'ils avaient: l'Hôpital de Campigny, près de Pont-Audemer.

Mesnil-sous-Verclives
Département: Eure, Arrondissement: Les Andelys, Canton: Vernon - 27

Domus Hospitalis Mesnil-sous-Verclives
Domus Hospitalis Mesnil-sous-Verclives

Ce fief noble fut acquis par les Templiers au commencement du XIIIe siècle, d'un seigneur du lieu, le chevalier Amaury de Verclives, « de Varcliva. » Par ses lettres du mois d'août 1222, Amaury déclara avoir vendu aux frères de la chevalerie du Temple de Salomon, soixante acres de terre que lui avait cédés Eustache de Cleri, et qu'il tenait de Jean de Borrez, au Mesnil-sous-Verclives, « apud Mesnillum subtus Warcliviam », en jardins, terres, hôtes, et en toutes autres choses dépendant de son lier.

Il y avait aussi une maison près du cimetière, qui fut détruite pendant les guerres du XVe siècle, comme il est dit dans la visite prieurale de 1495 : « Au Maisnil soubs Vacquélivre, soulloit avoir une cense, où de présent n'a rien d'habitation, mais est toute par terre depuis les guerres des Anglois. Touttefoiz encore, y sont environ L acres de terres labourables, qui donnent de prouffit par an, L mynes de froment et IIII d'avoinne. »

En 1594, les terres avec les droits seigneuriaux, étaient affermées le même prix.
En 1633, leur revenu était de 66 mines de froment.
En 1757, de 600 livres.
Et en 1783, de 1,000 livres.

Vert-Buisson
Département: Eure, Arrondissement et Canton: Les Andelys, Commune: Boisemont - 27

Domus Hospitalis Vert-Buisson
Domus Hospitalis Vert-Buisson

C'était un petit domaine seigneurial, situé dans la paroisse de Boisemont, et où il n'y avait plus aucun bâtiment à la fin du XVIe siècle. Les Templiers l'avaient formé à l'aide de la donation que leur fit en 1226 Jean de Borrez, chevalier, de tout un bois qu'il possédait en ta paroisse de Boisemorit, « in parochia de Buesemunt », au-delà du Val de la haie, contigu à une terre, nommée Champ-au-Bond, et que les Templiers défrichèrent et mirent en culture.
Ce petit domaine, qui ne comptait plus au XVIe siècle qu'une vingtaine d'acres de terre, était affermé :
En 1627, 30 livres.
En 1757, 300 livres.
Et en 1783, 550 livres.

Cahaignes
Département: Eure, Arrondissement et Canton: Les Andelys - 27

Domus Hospitalis Cahaignes
Domus Hospitalis Cahaignes

Ce domaine fut créé par les chevaliers du Temple, au moyen de plusieurs acquisitions qu'ils firent, à partir de la fin du XIIe siècle.
Un seigneur de Cahaignes, Raoul de Cabanes, leur donna, vers 1198, une terre, appelée Millères.
En 1236, un autre seigneur du pays, Guillaume Bengnart de Autevesnes, leur fit don du tiers de son héritage, situé entre Ettan et Andele, consistant en terres, maisons, droits de cens et de champart, sans y comprendre toutefois deux acres de terre et une maison touchant à l'église d'Authevernes, « juxta ecclesiam de Autevesne », avec une rente de dix sols qu'il avait donnée à ladite église.

En 1239, les Templiers firent un échange avec les religieux de la Sainte-Trinité du Mont-de-Rouen. Ils leur cédèrent des biens que leur avait donnés Guillaume d'Authevernes ; et ils reçurent des religieux en contre-échange, dix-sept acres de terre dans la paroisse de Cahengnes, sous la condition que le curé du lieu jouirait de la dîme de ces terres.

Mais la principale acquisition que les Templiers firent à Cahaignes, eut lieu au mois de décembre 1240. Une noble dame, nommée Ausende, veuve de Jean de Viane, leur fit don et aumône, cette année-là, d'une maison et de plusieurs pièces. de terre, situées au chemin de Gisancourt, au-dessus de Carete, sous l'église de Kahengnes, à la Marlette, « apud Malletain », au chemin de Requiecourt, aux terres de Fontenay, « de Fontegneio, etc.

En 1253, Hugues de Grimonval abandonna aux Templiers de Burgout, la haute justice qu'il avait dans une terre à Kahaingnes, tenant au chemin de Cantiers.
La maison de Cahaignes fut détruite pendant les guerres du XVe siècle. Il ne restait plus, en 1495, que les terres réduites à 24 acres, qu'on affermait alors avec les droits seigneuriaux, 24 mines de froment et 4 mines d'avoine.
Leur revenu :
En 1757, était de 290 livres.
Et en 1783, de 600 livres.

Vernon
Département: Eure, Arrondissement: Les Andelys, Canton: Vernon - 27

Domus Hospitalis Vernon
Domus Hospitalis Vernon

On ne trouve aucun ancien titre sur la maison que les Templiers avaient à Vernon. La visite prieurale de 1495 en fait seulement mention en quelques lignes : « A Vernon, y a une cense, nommée le Temple de Vernon, où solloit avoir une maison qui, de présent, est détruite et baillée pour V livres par an. »
Au siècle dernier, les chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem en possédaient une dans la même ville, située rue du Chapitre, près de l'église de Notre-Dame, et qu'ils louaient en 1757, 80 livres. Nous ne savons d'où leur provenait cette maison, et si ce n'était pas sur l'emplacement de l'ancien Temple de Vernon qu'ils l'auraient construite.

Le Bois-Hibou
Département: Eure, Arrondissement: Les Andelys, Canton: Vernon, Commune: Saint-Vincent-des-Bois - 27

Domus Hospitalis Bois-Hibou
Domus Hospitalis Bois-Hibou

La maison du Temple du Bois-Hibou était située à une lieue et demie de Vernon, sur la paroisse de Saint-Vincent : « Saint-Vincent-des-Bois. »
Les Templiers possédaient déjà en ce lieu, en 1235, une terre, nommée le Champ de Bordigné et de La Péruche, située le long du chemin d'Evreux, et que leur avait donnée, au mois de mars de la même année, le seigneur de Saint-Vincent, Raoul le Flament de Saint-Vincent.

Ils bâtirent là plus tard une maison de leur Ordre, que nous trouvons mentionnée dans une charte de Richard de Gomont, du mois d'avril 1271, où il est dit que ce seigneur a donné à la maison et aux frères de la chevalerie du Temple du Bois-Hibou, « domui et fratribus militie Templi de Boybout », un demi-arpent de vigne au triage de Bussart, « trelio de Bussart », près de la vigne des Templiers.

Le Bois-Hibou était, comme le Mesnil-Verclives, un fief noble. Il y avait une maison qui fut démolie au XVe siècle. Elle se trouvait sur le chemin conduisant à Pacy-sur-Eure.
Il ne resta que les terres au nombre d'une soixantaine d'acres, qui, avec les droits seigneuriaux, étaient affermés :
En 1495, 22 livres tournois.
En 1572, 4 80 livres.
En 1642, 235 livres.
En 1757, 400 livres.
Et en 1783, 1,250 livres.
Le commandeur de Bourgoult, à cause de son fief du Bois-Hibou, avait le patronage et la collation de la cure de Saint-Vincent.

Le Buisson-Hellouin
Département: Calvados, Arrondissement et Canton: Lisieux - 14
Cette terre seigneuriale était située en la paroisse de Lisores, vicomté d'Argentan, bailliage d'Alençon, et s'étendait dans la paroisse de Canapville. Elle se formait de portions d'héritages, et d'un grand nombre de rentes inféodées.
En 1555, le commandeur de Bourgoult, qui était le chevalier de Saint-Germain, céda, à titre d'héritage perpétuel, la terre du Buisson-Hellouin, à un noble homme, Jean Nollet, licencié en droit. En 1643, le commandeur Hac fit assigner devant la chambre des requêtes à Paris, Charles de Hudebert, écuyer, seigneur de la Millière, alors détenteur du fief du Buisson-Hellouin, pour faire casser l'acte d'aliénation, passé par le commandeur de Saint-Germain, au profit de Jean Nollet, par la raison que cet acte avait eu lieu contrairement aux statuts de l'Ordre, sans nécessité et avec lésion.
Mais avant que le procès ne s'engageât, le sieur de Hudebert consentit à remettre au Commandeur le fief, dans l'état où il se trouvait, et sans aucune garantie de sa part, attendu que, n'ayant jamais eu les titres de cette propriété, il ne pouvait répondre des pertes de rentes ou de terres qu'elle aurait pu éprouver.
Le commandeur Hac, ayant repris possession de la terre et seigneurie du Buisson-Hellouin, ne tarda pas à s'apercevoir que son administration était plus onéreuse que profitable. Il se fit donc autoriser en 1667, par le Chapitre du Grand-Prieuré de France, à l'effet d'arrenter les diverses parties de ce domaine, et entre autres, son chef-lieu, composé d'une maison sise à Lisores, contre la rivière qui sépare ce village de celui de Vimoutiers, et aboutissant au chemin des Vaux à la Croix de Lisores. Cette maison était, en 1670, tenue à cens de la commanderie, par François Denis, seigneur de La Barre, qui en rendait 40 livres par an.
Il y a un lieu Le Buisson, mais pas de Hellouin

Campigny
Département: Eure, Arrondissement: Bernay, Canton: Pont-Audemer - 27

Domus Hospitalis Campigny
Domus Hospitalis Campigny

Le plus ancien titre que nous avons trouvé sur l'ancienne commanderie de l'Hôpital de Campigny, ne remonte pas au-delà du XIVe siècle. C'est une sentence du 8 novembre 1352, du bailli de Rouen, rendue sur requête de frère Jean de Gillecourt, commandeur du dit Hôpital, pour avoir la délivrance des biens meubles d'un nommé Raoul Boncel, de la paroisse de S'-Germain, près Pont-Audemer, sujet de l'Hôpital, lequel avait été condamné à mort et exécuté pour ses crimes. La sentence porte que, du consentement du procureur et de l'avocat du Roi au dit bailliage, les biens du défunt sont adjugés et doivent être remis au Commandeur comme lui appartenant, en vertu des privilèges de l'Ordre.

La visite prieurale de 1495 constate ainsi l'état de la commanderie de Campigny, qui avait été réunie à celle de Bourgoult. « Audit lieu de Campigny, y a chappelle fondée de Saint Jehan de l'Ospital, chargée de trois messes. La maison du Commandeur, assise près de la chappelle, a été refaicte par le Commandeur passé, Jehan Cales. Plus dedens ledit clos, est la maison du censier, grange, estables, ouït peult avoir de xv à xx acres de terre labourable, qui donnent de prouffit en argent par an, xxvn liv. x sols. »
« Auprès dudit lieu de Campigny, a ung petit villaige, nommé l'Ospital de Campigny, ou a vu ou vm habitans, hommes de ladite commanderie, a toute jurisdicion et justive levée à un pilliers. »

La maison de Campigny et la chapelle se trouvaient bâties sur neuf acres de terre dépendant de la paroisse de Saint-Marlin-le-Vieil, tout le long du chemin de Pont-Audemer à Saint-Pierre des Ifs, aboutissant au chemin ou ravine, se dirigeant vers le ruellet de liubec. (Terrier de 1738).

Le Commandeur, à cause de sa seigneurie de Campigny, avait des cens et rentes foncières dans les villages environnants : à Selles, à Bouquelot, à Saint-Marlin-le-Vieil, à Saint-Christophe, à Saint-Pierre-des-Ifs, à Condé-sur-Rille, à Sain-Georges-du-Mesnil, et à Saint-Georges-du-Vièvre. Il en avait également sur des maisons à Pont-Audemer, dans les rues du Sépulcre et de la Poissonnerie, ainsi que dans la rue Lettière.

Plusieurs fiefs relevaient de la terre de Campigny :
Le fief des Monta de la Capelle à Campigny, consistant en maison et terres, tenues en roture en 1738, par Nicolas de Launay, conseiller et avocat du Roi au bailliage de Pont-Audemer.
Le fief Bigot, à Epagne 2, qui comprenait maison et terres sur le chemin conduisant de la Fleurie à la Lorie, appartenant en 1740 à Jean-Jacques Lemoine.
Le fief de Vaumosne, à Saint-Georges-du-Vièvre appartenant en 1684 à Georges Haron, seigneur de Valaunay.
Le fief Cauvain, à Lieurey 1 2, consistant en maison et terres, au sentier de Boulley, appartenant en 1738 aux héritiers d'Antoine Bellencontre.
Le fief Fossey, au dit Lieurey, sur le chemin de Lisieux, appartenant en 1738 à Jean-Baptiste Alice.

Pont-Audemer
Département: Eure, Arrondissement: Bernay, Canton: Pont-Audemer - 27

Domus Hospitalis Pont-Audemer
Domus Hospitalis Pont-Audemer

Au XIVe siècle, les chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem avaient, dans la ville de Pont-Audemer, une maison qui dépendait de l'Hôpital de Campigny. Comme cette maison était solidement construite, et que le roi en avait besoin pour y établir ses prisons, l'Ordre la lui vendit, moyennant une rente perpétuelle de vingt livres à prendre chaque année sur la recette du Roi, dans la cité de Rouen. Cette rente se payait encore à la fin du siècle dernier.
Le revenu de l'Hôpital de Campigny et de ses dépendances était :
En 1493, de 97 livres, 3 sols.
En 1627, de 220 livres.
Et en 1783 de 3,020 livres.

Celui de la commanderie de Bourgoult et de tous ses membres, y compris Campigny, était :
En 1495, de 349 livres.
En 1583, de 1,650 livres.
En 1672, de 3,000 livres.
En 1734, de 3,600 livres.
En 1757, de 5,371 livres.
Et en 1783, de 11,574 livres.

Commandeurs de Bourgoult
1337. Frère Thomas Mouton.
1352. Le chevalier Jean de Gillecourt.
1379. Le chevalier Jehan du Bois.
1432. Frère Jehan Soubaud.
1456. Frère Adam Barrois.
1470. Frère Jehan Pignon.
1475. Le chevalier Jehan de Calais.
1488. Le chevalier Pierre de Tinteville.
1500. Frère Antoine Muydavoine.
1526. Frère Jehan Quynon.
1531. Le chevalier Jean de Saint-Germain.
1556. Frère Mathieu Lelong.
1558. Frère Pierre le Boulanger.
1560. Le chevalier Guillaume Viart.
1575. Le chevalier Jacques de Tristran.
1586. Le chevalier Pierre de Cressy, alias Cressiu.
1595. Le chevalier Martin d'Allibert.
1600. Le chevalier Henri Dussy ou Ducy.
1607. Frère Paschal Merlin.
1630. Frère Jean Hac, prieur de Saint-Jean-en-l'Ile-lez-Corbeil.
1650. Le chevalier Charles de Bourrey.
1671. Le chevalier Charles Ricard de Bellozannes.
1680. Le chevalier Charles de Merien.
1698. Le chevalier Alexandre-François de Haudesens des Cluseaux.
1708. Le chevalier Louis Liégault.
1714. Frère François Bourdin.
1726. Frère Henri-Auguste Bataille.
1737. Le chevalier Jean-Louis Godart de Beaulieu.
1754. Le chevalier Jean Etienne-Nicolas Cabeuil.
1765. Le chevalier Edmond Huet.
1783. Frère Jacques Margot, chapelain conventuel.

Anciens Commandeurs de Campigny
1352. Le chevalier Jean de Gillecourt.
1379. Frère Bauduin Duval.
1412. Frère Jehan Le Guillin.
1450. Frère Nicole de Beaurain.
1469. Frère Jehan Pignon.
1474. Le chevalier Jehan de Calais.
Sources: les commanderies du Grand-Prieuré de France — Eugène Mannier — Paris, Aubry et Dumoulin, 1872 Paris. Google

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