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Domus Hospitalis Coulours

Département: Yonne, Arrondissement: Sens, canton: Cerisiers — 89

Domus Hospitalis Coulours
Domus Hospitalis Coulours

La maison du Temple de Coulours est une fondation qui remonte à l’année 1157 ou 1158. C’est au moins ce qui paraît résulter des termes d’une charte de Henri, archevêque de Sens, datée de 1159, par laquelle ce prélat, pour mettre fin à un différend qui s’était élevé entre les frères de la chevalerie du Temple et l’abbé de Saint-Rémi de Sens, au sujet de la dîme de Coulours, décida comme arbitre choisi par les parties, que les Templiers ne devaient aucun droit de dîme pour la maison qu’ils venaient de faire construire dans la paroisse de Saint-Rémi, appelée Coulours, « pro mansione nuper edificata in parochia Saint-Remigii que dicitur Coloirs. » Quant à la dîme due par les habitants du village, elle devait se partager entre l’abbé de Saint-Rémi et les frères du Temple.
Ceux-ci eurent encore au XIIe siècle des démêlés avec les seigneurs des Sièges, (Département; Yonne, arrondissement, Sens, canton; Villeneuve-L’archevêque — 89) village voisin de Coulours. Jacques des Sièges, « de Eschegiis », leur réclamait des droits dans le finage et la forêt de Coulours, « in foresta de Coloiro », et leur contestait la possession des larris ou bruyères du lieu, et le droit d’usage dont ils jouissaient dans le bois de Rasthel

Le Rateau

Biens du Temple au Bois Rateau
Domus Hospitalis Le Rateau

Biens du Temple au Bois Rateau, commune de Bagneaux.
Ce désaccord se termina par une transaction passée en 1174 devant Guillaume, archevêque de Sens.

Quelques années après, nous voyons Hilduin des Siéges reconnaissant aux Templiers la libre jouissance du quart du bois des Sièges, « nemoris de Eschegiis. » Il convenait avec eux que les produits de certains terrages qui, avec quelques dîmes, leur étaient communs, et se trouvaient dus par les hommes des Sièges, de Coulours et de Vaudeurs, « de Valle Rederis », seraient emmenés dans une grange que les frères du Temple feraient bâtir à Coulours, en vertu d’un accord fait entre eux en 1188, sous le sceau de Michel, archevêque de Sens.

Une charte de W, abbé de Vauluisant, « Vallis lucentis », de l’année 1193, régla avec les Templiers et leurs hommes de Coulours, des droits de pâturage qu’ils avaient de part et d’autre dans les bois de Cerilly

Cerilly, « de Cereliaco »

Biens du Temple à Cérilly
Domus Hospitalis Cerilly

Loges, « de Logiis »

Biens du Temple aux Loges
Domus Hospitalis Loges

(commune: Vaudeurs), et de Glande (?).

Le Commandeur était seul seigneur, au temporel comme au spirituel, du village de Coulours; il avait la collation de la cure et toutes les dîmes de la paroisse.

L’hôtel de la Commanderie était situé près de l’église. En 1460, le commandeur Thomas Denglos fit entourer d’un grand mur les jardins de son hôtel, et renferma dans cette même enceinte l’église et le cimetière. Le domaine de Coulours comprenait 1400 arpents de terre en labour, prés et bois. Il n’en restait plus à la fin du siècle dernier que 360 arpents.

Un document très-curieux qui nous est resté, est une déclaration du temporel de la commanderie, faite en 1338, pour être envoyée au pape Benoît. On voit par ce document, que la maison de Coulours, « domus de Cataloriis », était alors d’un revenu de 171 livres, 17 sols, y compris les droits de justice et de seigneurie. Les maisons qui dépendaient de celle de Coulours étaient;
la maison de Mesnil-Saint-Loup, « domus de Mesnilio Sancti Lupi »; la maison du Luteau, « domus de Lutello »; la maison de Turny, « domus de Turnyaco »; la maison de Rigny, « domus de Regniaco »; la maison de Sivrey, « domus de Syvriaco »; et la maison des Vallées, désignée alors sous le nom de « domus de Valle Severini. »

Les chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, en possession de la commanderie de Coulours, y ajoutèrent de nouveaux membres; la terre et seigneurie de Belleville, et des maisons à Sens, qui leur provenaient aussi des Templiers.

En 1469, la commanderie avait été tellement ruinée par les guerres, que ce qu’elle rapportait ne pouvait plus suffire à l’entretien d’un commandeur. Le Grand-Maître de l’Hôpital, après avoir pris l’avis de son conseil, décida que cette commanderie serait supprimée, et que ses biens seraient réunis à celle de Troyes. Cet état de choses dura jusqu’à 1598, époque à laquelle la commanderie de Coulours fut rétablie et composée de la plupart de ses anciens membres, plus de la commanderie de Barbonne et de ce qui restait des anciennes commanderies de Rosnay et de la Chapelle-Lasson, détachées de la commanderie de Troyes.

Coulours
— Canton de Cerisiers
— Colatorium, 1150 (Cartulaire général de l’Yonne, tome I, 462)
— Coloarium, 1259 (Ibidem, tome II, 104)
— Collatoriae, 1255 (Abbaye de Vauluisant)
— Coloirs, vers 1140 (Cartulaire général de l’Yonne, tome I, 347)
— Coloors, 1193 (Ibidem, Tome II, 450)
— Colooirs, 1193; Colors, 1204 (Abbaye de Vauluisant)
— Coulors, 1226 (Abbaye de Pontigny)
— Collours, 1628 (Etat des biens de Vauluisant)
— Il existait, au XIIe siècle, à Coulours une Maison du Temple, puis une commanderie des chevaliers de Malte.
Sources; Dictionnaire topographique du département de l’Yonne, rédigé par M. Max. Quantin. Paris Imprimerie Nationale M. DCCC. LXII.

Domus Hospitalis Mesnil-Saint-Loup

Département: Aube, Arrondissement: Nogent-sur-Seine, Canton: Marcilly-le-Hayer — 10


Domus Hospitalis Mesnil-Saint-Loup
Domus Hospitalis Mesnil-Saint-Loup

Mesnil-Saint-Loup, ancienne maison de l’Ordre du Temple, déjà au XIIIe siècle, les Templiers possédaient des biens à Mesnil-Saint-Loup ; ce qui est constaté par des lettres de Hatton, évêque de Troyes, de l’année 1143, portant qu’un nommé Drogon le Louche, « Strabo », leur a donné tout ce qu’il possédait dans un lieu nommé Mesnil-Saint-Loup, « in loco qui dicitur Mesnilinum Sancti Lupi. » Ils avaient là une maison au commencement du XIIIe siècle, alors que, par des lettres de Pierre, archevêque de Sens, du mois de mars 1207, Raoul Bressans, chevalier, et Marguerite, sa femme, donnèrent aux frères de la chevalerie du Temple, demeurant à Mesnil-Saint-Loup, « fratribus militie Templi apud Maisnilium commorantibus », tout ce qui leur appartenait dans le moulin du Vicomte à Fruvin, en leur vendant en outre, au prix de 360 livres de Provins, ce qu’ils avaient à Mesnil, dans la rue Futeaoite.
Le Commandeur était seigneur et haut-justicier de Mesnil-Saint-Loup. Il avait la collation de la cure, et jouissait de toutes les dîmes de la paroisse. Il ne parait pas que la maison, qui fut détruite au commencement du XVe siècle, ait été plus tard rétablie. Les terres qui en dépendaient (200 arpents), la dîme de Mesnil, celle de Somme-Fontaine, des droits de minage à Villemaur, « apud Villammauri », à Marcilly, « Marcilliacum », avec les moulins d’Oiselot, rapportaient en 1338, 122 livres, 5 sols 40 deniers par an. En 1783, la terre et seigneurie de Mesnil-Saint-Loup était affermée 1, 400 livres.

Le Mesnil-Saint-Loup
— Canton de Marcilly-le-Hayer.
— Maigny, vers 1222 (Livre des Vassaux)
— Domus Templi de Maynilio Sancti Lupi, 1309 (Procès des Templiers).
— Le Maignil Sainct Loup, 1328 (Prisie de Villemor)
— Mesnillum Sancti Petri (sic), 1407 (Pouillé)
— Magnillum Sancti Lupi, 1457 (Rôle, fonds de Saint-Pierre, archives de l’Aube)
— Mesgnil Sainct Loup, 1562 (Inventaire des titres concernant la commanderie de Troyes)
— Mesnillum Sancti Lupi, XVIe siècle (Pouillé)
— Manillum Sancti Lupi, XVIIe siècle (Pouillé)
— Megnillum Sancti Lupi, Ménil Saint Loup, XVIIIe siècle (Pouillé)
— Mesnil Saint Loup, XVIIIe siècle (Carte de Cassini)
— Diocèse ancien; coutumes et baillage de Troyes; Châtellenie de Villemaur; gouvernement et généralité de Champagne; élection de Troyes.
Sources; Dictionnaire topographique du département de l’Aube, par MM. Théophile Boutiot et Emile Sogard. Imprimerie Nationale M. DCCC. LXXIV.

Domus Hospitalis Turny

Département: Yonne, Arrondissement: Auxerre, Canton: Brienon-sur-Armançon — 89


Domus Hospitalis Turny
Domus Hospitalis Turny

Le Temple de Turny était situé au nord du village, au lieu appelé depuis l’Hôpital ; il en dépendait une chapelle, nommée la chapelle de Saint-Laurent, qui se trouvait entre la maison du Temple et le village. C’est ce qui a fait appeler parfois la maison de Turny, la Petite-Commanderie de Saint-Laurent.
Le fief de Turny appartenait aux Templiers, dès le commencement du XIIIe siècle.

Il comprenait alors les moulins de Venesi, « Venesi », aujourd’hui Venizy, qui en formaient le principal revenu. Gérard de Brienne, seigneur de Ramerupt, « dominus de Ramerici », eut plusieurs contestations avec les frères du Temple, au sujet de leurs possessions de Turny. Les prieurs de Sainte-Geneviève et de Saint-Eloi à Paris, choisis pour arbitres, mirent fin à leurs débats par une transaction, laquelle porte la date du mois de juin 1236.

Moulin de Venizy
Domus Hospitalis Venizy

Dans cet acte, le sieur de Brienne abandonna aux Templiers les cinq moulins bannaux de Venizy, situés à Lames, et s’interdit le droit d’en construire d’autres depuis Turny jusqu’à Avrolles, « a Turniaco usque ad Evrolam. » Il leur concéda en outre le droit d’usage dans les bois de Saint-Pierre, pour les réparations de leurs moulins, la faculté d’y prendre chaque jour une charretée de bois, pour les besoins de leur maison de Turny, et aussi le droit d’herbage, de pâturage et de passage dans toute la châtellenie de Venizy, jusqu’à la limite de Burs. Les Templiers devaient, jouir du droit de pêche dans leurs moulins, sans être tenus à aucune réparation des ponts et chaussées, excepté à celle des planches du pont de Belaine et de Borgeel. Quant à la chasse, elle était réservée au comte de Brienne qui, toutefois, ne pouvait chasser dans l’enclos des Templiers; et ceux-ci n’avaient le droit de chasser hors de leur enclos qu’en compagnie du Grand-Prieur de France ou du commandeur de Coulours.

La maison de Turny, incendiée à la fin du XIVe siècle, fut reconstruite en 1460, par un frère de l’Hôpital, Jean du Buissel, alors curé de Turny, qui avait pris à bail les terres de cette maison et le domaine du Luteau, dont il sera parlé ci-après, moyennant un fermage de 16 livres tournois; et en outre à la charge de rebâtir l’hôtel de Turny ainsi que la chapelle qui avait également disparu.

En 1495, la maison fut détruite de nouveau, et depuis ne fut plus reconstruite. Il en dépendait peu de terres, 60 à 70 journaux.
Au Commandeur appartenait le patronage et la collation de la cure de Turny, avec la jouissance des grosses et menues dîmes.
La terre et seigneurie de Turny rapportait, en 1788, 1,950 livres. Il ne restait alors que trois des cinq moulins de Venizy;
le moulin d’en haut, le moulin d’en bas, et le moulin du Luteau.

Turny
— Canton de Brienon
— Turniacum, 1150 (Cartulaire général de l’Yonne, tome I, 474)
— Turne, 1151; Turny, 1153 (Abbaye de Dilo)
— Turnei, XIIe siècle (Abbaye de Vauluisant)
— Fief relevant de la terre de Venizy, 1602 (Archives de la commune)
— Turny était avant 1789, du diocèse de Sens et de la province de l’Ile-de-France, élection de Joigny, et prévôté dépendant du Bailly de Vénizy et ressort à Sens.
Sources; Dictionnaire topographique du département de l’Yonne, rédigé par M. Max. Quantin. Paris Imprimerie Nationale M. DCCC. LXII.

Domus Hospitalis Luteau

Département: Yonne, Arrondissement: Auxerre, Canton: Brienon-sur-Armançon — 89


Domus Hospitalis Luteau
Domus Hospitalis Luteau

Le Temple du Luteau, située à une lieue environ au nord du village de Turny. Il est fait mention de cette maison dans des lettres de Guyot Ragoz, sire de Chailley, du mois de mars 1254, par lesquelles voulant terminer un différend qui existait entre lui et les frères de la chevalerie du Temple de « Coulooyres », il leur fit abandon des terres qui lui provenaient du chevalier Guyon de Cortisel, son frère ; lesquelles terres, est-il dit, « sieent aupres le masun dou Luttel, et touchent à la voie qui vaint de Linant, et va à Saudurant. »

La maison du Luteau avait été démolie en 1460. On la rebâtit plus tard à usage de ferme, laquelle comptait, au siècle dernier, près de 200 arpents de terre, affermés en 1788, 725 livres.

Luteau
— Bois, commune de Villemaur et de Saint-Benoit-sur-Vanne.
— Luteau, XVIIIe siècle (Carte de Cassini)
Sources; Dictionnaire topographique du département de l’Aube, par MM. Théophile Boutiot et Emile Sogard. Imprimerie Nationale M. DCCC. LXXIV.

Domus Hospitalis Rigny-le-Féron

Département: Aube, Arrondissement: Troyes, Canton: Aix-en-Othe — 89


Domus Hospitalis Rigny-le-Féron
Domus Hospitalis Rigny-le-Féron

La maison du Temple de Rigny-le-Féron, devenue membre de la commanderie de Coulours comprenait, d’après la déclaration de 1338, le gagnage ou la ferme de Gerbeau et de Rigny, « gagnagium de Gerboyau et de Regny », la dîme et les terrages du village de Rigny, « ville de Regniaco ».
Les moulins de Gerbeau

Domus Hospitalis Gerbeau Domus Hospitalis Gerbeau

Les prés de Flacy, « de Flaciaco », avec plusieurs censives et revenus seigneuriaux à Gerbeau et à Rigny.

Un terrier de l’année 1460 nous dépeint l’état de ruine où la guerre avait plongé Gerbeau.
« A l’Hôpital de Coulours est appartenant ung lieu et place inhabitable et ruyneux, nommé Gerbreau, membre de ladite commanderie de Coulours, auquel lieu et place souloit avoir jadis maison manable, cour, jardins, granches, estables, avecque deux molins à blé estans en iceluy hostel, lequel estoit fermé de fossez, contenant arpent et demi; auquel lieu on ne demeura passé cinquante ans et plus, et est tout par terre en boys et en buissons. »

Les moulins, comme la maison de Gerbeau, étaient établis sur la petite rivière de Serilly. Il n’en restait plus qu’un au siècle dernier, lequel était affermé en 1788, avec la ferme de Rigny, d’une contenance de 188 arpents de terre, 5,500 livres. Le revenu en 1338 n’était que de 108 livres 3 sols.

Rigny-le-Ferron
— Canton d’Aix-en-Othe
— Rignylefferron, 1026 ’Charte de l’abbaye de Notre-Dame-des-Prés)
— Regniacum, 1125 (Charte de l’Abbaye de Vauluisant)
— Reinneium, 1146-1169 (Ibidem)
— Regniacum, 1146 (Cartulaire général de l’Yonne)
— Renneum, avant 1150 (Ibidem)
— Rigni, avant 1150 (Ibidem)
— Reigniacum, 1188 (Charte de l’abbaye de Vauluisant)
— Raigniacum, 1195 (Ibidem)
— Reigny le Ferron, 1222-1229 (Feoda Campaniae)
— Reniacum, 1225 (Charte de l’Abbaye de Vauluisant)
— Feranz, 1236 (Chantereau, tome II, page 215)
— Regniacum lo Ferron, 1244 (Charte de l’abbaye de Vauluisant)
— Regni, 1286 (Charte de l’abbaye de Vauluisant)
— Reniacum le Farron, 1288 (Ibidem)
— Rigni-le-Ferron, 1315 (Ibidem)
— Reigni, Rigny lou Ferron, 1316 (Ibidem)
— Reigny, 1328 (Prisie de Vallemor)
— Villeferron, 1401 (Archives départementales, comptes de la seigneurie d’Aix-en-Othe, fief de l’évêché)
— Diocèse ancien, coutumes et baillage de Sens; gouvernement de Champagne; généralité de l’Ile-de-France; élection de Sens.
— Tire son surnom des mines de fer et des forges existant autrefois sur son territoire.
— Ville fermée de fossés.
— Château fort détruit.
Sources; Dictionnaire topographique du département de l’Aube, par MM. Théophile Boutiot et Emile Sogard. Imprimerie Nationale M. DCCC. LXXIV.

Domus Hospitalis Les Vallées

Département: Aube, Arrondissement: Troyes, Canton: Estissac, commune: Bercenay-en-Othe — 10


Domus Hospitalis Les Vallées
Domus Hospitalis Les Vallées

Cette maison des Vallées, située à une demi-lieue au sud de Bercenay-en-Othe, est désignée dans la déclaration de 1338, sous le nom de « Vallis Severini », et dans le Livre-Vert, sous celui de Vallée.
Elle était occupée en 1337, par un frère de l’Hôpital qui en faisait sa résidence; et en 1376, elle était tenue à vie par un chevalier, du nom de Jean de Chauvigny, seigneur de Socourt.

La Grange de Percey
Percey; Département: Yonne, Arrondissement: Avallon, Canton: Flogny-la-Chapelle — 89


Domus Hospitalis Grange de Percey
Domus Hospitalis Grange de Percey

Par la négligence de ce seigneur, la maison des Vallées était tombée toute en ruines Un procès allait s’engager entre lui et Gérard de Vienne, alors Grand-Prieur de France, lorsqu’il fut convenu entre eux, par forme de transaction, que Jean de Chauvigny continuerait à jouir jusqu’à sa mort de la maison de l’Hôpital, à la condition qu’il en paierait la responsion, y ferait les réparations nécessaires, ainsi qu’à une grange dimeresse appartenant à l’hôpital, appelée la Grange de Percey.

Les Vallées formaient, au XVIIe siècle, un domaine seigneurial, comprenant une maison à deux tourelles, avec 350 arpents de terre au milieu des bois des Vallées et de Fays.

La commanderie possédait encore à Chennegy, village voisin, 442 arpents de terre, et aux finages de Bercenay « Bercenay-en-Othe » et de Maraye, « Maraye-en-Othe » 700 arpents de bois, appelés les bois de Mouclains, de la Croisette près de Champsecour, la Haye-Sollandry et le bois du Petit-Nogent. Coulours-Chennegy.gif 345 (La Haye)

La terre des Vallées, avec les dépendances dont nous venons de parler, rapportait en 1782, 42,000 livres.

Les Vallée
— Hameau sur la commune de Bercenay-en-Othe
— Vallis que vocatur Bretenensis, 1104 (Cartulaire de l’Yonne)
— Vallée, 1553 (Extraits et états sommaire du baillage de Troyes)
— Valest, XVIIIe siècle (Pouillé)
— Valée, XVIIIe siècle (carte de Cassini)
Sources; Dictionnaire topographique du département de l’Aube, par MM. Théophile Boutiot et Emile Sogard. Imprimerie Nationale M. DCCC. LXXIV.

Domus Hospitalis Prunay-Belleville

Département: Aube, Arrondissement: Nogent-sur-Seine, Canton: Marcilly-le-Hayer, Commune: Prunay-Belleville — 10


Domus Hospitalis Prunay-Belleville
Domus Hospitalis Prunay-Belleville

Les Templiers possédaient déjà à Belleville, des biens qu’ils avaient acquis des religieux du couvent de la Charité-sur-Loire, lorsque Carnier de Triangle, seigneur de Marigny, et Hélyssandes, comtesse du Perthois, sa femme, leur cédèrent la terre et seigneurie de Belleville, « de Bella villa », pour le prix de 600 livres, monnaie de Provins, ainsi qu’il résulte de leurs lettres du mois d’août, de l’année 1226.

La maison du Temple de Belleville touchait à l’église et au cimetière du lieu. Elle se trouvait sur le chemin de Prunay. Cette maison n’existait plus à la fin du XVIIe siècle. Les terres et friches qui en dépendaient, au nombre de 425 arpents, étaient affermées en 1759, 250 livres seulement.

Prunay-Belleville
— Vonton de Marcilly-le-Hayer
— Prunay vers Marigny, 1292 (Fonds de Notre-Dame-en-l’Ile, archives de l’Aube)
— Prunai, Prunaium, XVIIIe siècle (Pouillé)
— Prunay, XVIIIe siècle (carte de Cassini)
— Diocèse ancien de Troyes; coutume et baillage de Sens; gouvernement et généralité de Champagne; élection de Troyes.
Sources; Dictionnaire topographique du département de l’Aube, par MM. Théophile Boutiot et Emile Sogard. Imprimerie Nationale M. DCCC. LXXIV.

Domus Hospitalis Sens

Département: Yonne, Arrondissement et canton: Sens — 89


Domus Hospitalis Sens
Domus Hospitalis Sens

Un historien de la ville de Sens, M. Ch. Larcher de Lavernade, rapporte que les Templiers possédaient en cette ville deux maisons; l’une située à côté de l’hôtel des Abbés de Saint-Rémi, rue des Trois-Rois; et l’autre, dans la Grand-Rue, presqu’en face du couvent des Carmélites.
Ces indications, ajoute-t-il, sont données par un chroniqueur, le curé Rousseau.
Les maisons des chevaliers du Temple se trouvaient devant l’église de Saint-Maximin, touchant à des maisons aux religieux de l’abbaye de Vauluisant. C’est ce qui résulte d’une charte de l’année 1288, émanée de l’official de Sens, par laquelle Guillaume, seigneur de Vaudeurs, « de Valle Edere », chanoine de l’église de Sens, et Jean, curé de l’église de « Vulains, Vulaines-sur-Vanne) », exécuteurs testamentaires de feu Jacques de Vaudeurs, décédé chanoine de la cathédrale de Sens, déclarent avoir vendu, pour remplir les intentions du défunt, aux religieux de l’abbaye de Vauluisant, « Vallis Lucentis », ainsi qu’aux frères de la maison de la chevalerie du Temple de Coulours, « Templi de Callatoriis »;
1. les maisons de pierre, « domos lapideas », qui appartenaient à feu Jacques de Vaudeurs, situées devant l’église de Saint-Maximin de Sens, « ante ecclesiam Sancti Maximi Senonensis », contiguës à la maison de la chevalerie du Temple, « domui mililie Templi contiguas », y tenant d’un côté et de l’autre au puits, près du chemin qui menait à la dite église et aussi au chemin, « cheminum », par où on se rendait à la cour du Roi de France, « ad aulam domini regis Francie »
2. Et une autre maison ou grange, bâtie en bois, « domum seu granchiam ligneam », tenant aux maisons précédentes.
Cette vente est suivie d’un partage, par lequel les religieux de Vauluisant sont assignataires des maisons de pierre, tenant à la maison des Templiers; et ceux-ci ont pour leur lot la grange ou maison de bois qui tenait à leur hôtel.
En 1788, les maisons du Temple étaient louées 600 livres.

Domus Hospitalis Barbonne

Département: Marne, Arrondissement: Epernay, Canton: Sézanne, Commune: Barbonne-Fayel — 51


Domus Hospitalis Barbonne
Domus Hospitalis Barbonne

Barbonne était, dès l’origine, une grange ou ferme qui avait été donnée aux Templiers, par Thibaut, comte de Blois, avec un pré et une charrue de terre; le tout situé à Barbonne, entre Sézanne et Chantemerle, « apud Barbunam inter Sezanam et Cantumerlum. »

La charte qui contient cette donation n’est pas datée, mais elle paraît avoir été rédigée à la fin du XIIe siècle.

Longtemps avant cela, les Templiers possédaient des biens à Barbonne. Hatton, évêque de Troyes, par ses lettres de l’année 1143, que nous avons déjà citées, leur avait confirmé entre autres donations, celle des dînes de Barbonne, faite par Roselin, fils de Raoul de Sézanne et consorts.

D’un autre côté, ils avaient acheté de Manessier, prévôt de l’église de Saint-Etienne de Troyes, avec le consentement du chapitre de cette église, la terre de Garin de Malfilatre, « terram, Garini Malifiliastri », située à Barbonne, ainsi qu’il résulte d’une charte confirmative de cette vente, par Henri, comte Palatin de Troyes, de l’année 1164.

Le domaine de Barbonne consistait en une maison à usage de ferme, dans un grand enclos entouré de murs, situé à un quart de lieue de l’église du village. On voyait dans la cour une chapelle dédiée à saint Jean, où l’on disait encore, au siècle dernier, trois messes par semaine.
Les terres du domaine, au nombre de 115 arpents, étaient affermées avec la maison, 88 livres 7 sols en 1495: et 800 livres en 1738.
Trois membres dépendaient de l’ancienne commanderie de Barbonne:
1. Le domaine de la Forestière.
2. La terre et seigneurie de Baudement.
3. La maison de Queudes.

Borbonne
— Commune de Barbonne-et-Fayel
— Barbonia, 1143 (archives nationales S. 4968, nº11)
— Berbona, 1145 (Gallia Chrisiana, tome XII, col, 265)
— Barbona, 1164 (Bibliothèque de l’Ecole des Chartes, tome XIX, page 186)
— Baebonia, 1179 (Saint-Nicolas de Sézanne, c. 10)
— Barbone, charte du XIIIe siècle (Cartulaire de Notre-Dame de Paris, tome I, page 145)
Sources; Dictionnaire Topographique du département de la Marne, par Auguste Longnon. Paris Imprimerie Nationale M. DCCC. XCI

Domus Hospitalis Forestière

Département: Marne, Arrondissement: Epernay, Canton: Cézanne, Commune: Les Essarts-le-Vicomte — 51


Domus Hospitalis Forestière
Domus Hospitalis Forestière

La Forestière était un domaine, situé à une lieue et demie de Barbonne, fut acquis par les Templiers d’un seigneur, du nom de Jacques du Pont, « de Pontibus », qui leur céda sa terre de la Forestière, « terram suam de Foresteria », et tout ce qu’il possédait au terroir du dit lieu, en hostises, coutumes, dîmes, etc., ainsi qu’il résulte des lettres du doyen de Pont-sur-Seine, du mois de septembre 1233.

La maison de la Forestière, qu’on appelait au XVe siècle, l’Hôpital des Bois, était située au lieu-dit le Buisson-Richard, et tenait au chemin royal. Elle n’existait plus en 1532, et les terres qui en dépendaient, au nombre de 480 arpents, étaient affermées en 1788, 408 livres.

La Forestière
— Conton d’Esternay
— Foletarium, 1146 (Montier-la-Celle, tome I, 18)
— Folitaria, 1155 (Ibidem, tome I, 3)
— Folletheria, 1165 (Gallia Christi, tome XII, page 271)
— La Foletiere, 1214 (Teulet, trésor des chartes, tome I, page 409)
— La Foreitiere, La Foretière, 1214 (Liber princip., 5992 page 180)
— Forestair, la Forteresciere, vers 1222 (Livre des vassaux de Champagne)
— Foresteria, 1250 (Liber Pontificum, folio 313 vº)
— Foleteria, vers 1252 (archives nationales, J 195, 196)
— Forestaria, 1381 (Pouillé de Troyes, page 210)
— Foresteria, 1407 (Ibidem)
— Forestiere, 1493 (archives nationales, Qt 672)
— La Forestier, 1650 (min., Peignot, à Marcilly)
— La Fortier, 1651 (Ibidem)
— La Fortière, 1686 (archives de l’Aube G 679)
Sources; Dictionnaire topographique du département de l’Aube, par MM. Théophile Boutiot et Emile Sogard. Imprimerie Nationale M. DCCC. LXXIV.

Domus Hospitalis Baudement

Département: Marne, Arrondissement: Epernay, Canton: Anglure — 51


Domus Hospitalis Baudement
Domus Hospitalis Baudement

Baudement était une des premières terres que les Templiers possédèrent en Champagne. Elle provenait d’un seigneur, nommé Lethericus de Baudement qui, par ses lettres de l’année 1133, déclara donner à Dieu et aux frères de la chevalerie du Temple, tout ce qu’il possédait à Baudement, « apud Baldimentum », et tout ce qu’il pouvait avoir depuis ce lieu jusqu’à Chantemerle, tenu en fief de André le Sénéchal.

Léon et Eustache, fils du donateur, approuvèrent et confirmèrent cet acte de libéralité, moyennant cent livres qu’ils reçurent des Templiers, avec une villa, appelée Dolgast, que André le Sénéchal avait lui-même déjà donnée au Temple. Il était convenu que Dolgast serait la propriété d’Eustache, et qu’à sa mort, s’il n’avait pas d’enfant, cette villa ferait retour aux Templiers.

La maison de Baudement et la chapelle qui s’y trouvait, n’existaient plus en 1460. Il ne restait alors que les terres, d’une contenance de 158 arpents, dont la plus grande partie fut donnée à cens et rente perpétuelle, comme on le voit par un terrier de 1678.

Domus Hospitalis Queudes

Département: Marne, Arrondissement: Epernay, Canton: Sézanne — 51


Domus Hospitalis Queudes
Domus Hospitalis Queudes

Queudes était une Maison du Temple. Nous n’avons pas de renseignement sur son état sous les Templiers.
On lit dans un état des biens de la commanderie de Barbonne, dressé en 1460. « Terres appartenant à l’Hôpital de Queudes, qui solloit avoir maison et grange, et pour le présent, n’y a rien. »
Ces terres de comprenaient qu’une trentaine d’arpents. La maison a été détruite pendant les guerres du XVe siècle, ne fut jamais rétablie.

Ce que les Hospitaliers possédaient en ce lieu, ils le tenaient des Templiers qui avaient acheté, en 1209, des religieux de la Charité-sur-Loire, tout ce qu’ils avaient à Queudes, « apud Cubitos », en domaine, justice et seigneurie.

Commanderie de Rosnay-l’Hôpital

Département: Aube, Arrondissement: Bar-sur-Aube, Canton: Brienne-le-Château — 10


Commanderie de Rosnay-l’Hôpital
Commanderie de Rosnay-l’Hôpital

Rosnay était une ancienne commanderie de l’Hôpital fut fondée en même temps que celle d’Orient, avec des terres que les chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem achetèrent de Gauthier, comte de Brienne, et dont la vente avait été garantie et confirmée par son cousin, Gérard de Brienne. En effet, celui-ci, en sa qualité de seigneur de Rosnay, dominus de Ronniis, par ses lettres datées du mois de juin 1231, se porta garant de la vente de la haute forêt d’Orient, Alte foreste Orientis, que son cher seigneur et cousin sus-nommé avait faite au profit des frères de l’Hôpital de Jérusalem. Il garantit de même une autre vente faite aux dits frères par son cousin, d’un bois, appelé le Bois de Bateis.

Les ruines causées par les guerres à la commanderie de Rosnay, sont ainsi constatées dans une visite prieurale de 1456; « Audit lieu de Ronnay, souloit avoir des beaulx et grans édiffices, maisons, granche, estables et chapelle, lesquelz sont tous demoliz et abattus par la guerre, tant qu’il n’est mencion qu’il n’y eust oncques grand ediffice. »

En 1570, le Commandeur, qui était alors Philippe de Villiers-l’lsle-Adam, voulut rétablir cette maison. Il fit un bail à vie à un nommé Nicolas Huré et à sa femme, des terres de Rosnay, pour en jouir par eux et leurs enfants, moyennant une redevance annuelle de 35 livres tournois, et à la charge de rebâtir dans les six premières années de leur entrée en jouissance, à l’endroit même où étaient autrefois les bâtiments de la commanderie, « une maison de quatre trefs par voye de trois posteaulx de haut, garnie de l’un des costez de galleryes de huict pieds de large; et de l’aullre costé, d’un appendiz a faire estables: en laquelle maison aura une massé de cheminée de piere à quatre feuz, ou deux massets chacun de deux feuz, plus une grange, une bergerie, etc. »

La ferme de l’Hôpital de Rosnay, avec ses 480 arpents de terre en labour, prés et bois, rapportait en 1788, 1,400 livres.

Les membres de l’ancienne commanderie de Rosnay étaient; les maisons de Trouan, de la Chapelle-Wallon et d’Arcis-sur-Aube, qui, lors du démembrement de cette commanderie, furent réunis à celle de Troyes.

Rosnay
— Conton de Brienne-le-Château
— Castellum Rosniacum, 1035 (Gall. Christi, tome XII, page 251)
— Rosnacum, 1097 (Cartulaire de l’abbaye de Molème)
— Rosnaium, 1122 (Charte de l’abbaye de Montiéramey)
— Rosniacum, 1122-1149 (charte du prieuré de Ramerupt)
— Rosnae, 1147 (Gall. Christi., inst., tome XII, page 267)
— Roisnacum, 1155 (charte de l’abbaye de Boulancourt)
— Ronai, 1174 (Ibidem)
— Rodnaicum, 1178 (charte du prieuré de Ramerupt)
— Ronai, 1187 (archives de l’hospice Saint-Nicolas de Troyes)
— Ronniacum, Ronnaium, Ronnacum, 1201 (Feoda Campaniae)
— Ronascum, 1201 (charte de l’Hôtel-Dieu-le-Comte)
— Rosnay, 1220 (Cartulaire de l’abbaye de Saint-Loup)
— Ronnay, 1285 (comte des recettes et dépences du comté de Champagne)
— Raunayum, Ronayum, 1322 (D. Bouquet, Caroli IV mansiones)
— Ronnayum, Ronneyum, Renneyum, 1359 (Ordonnances des Roys de france, tome III, page 365)
— Rosnay l’Hôpital, XVIIIe siècle (carte de Cassini)
— Rosnasium, XVIIIe siècle (Courtalon, Toponimie, tome III, page 368)
— Chapelle Saint-Nicolas, Maladrerie, XVIIIe siècle (Ibidem)
— Diocèse ancien de Troyes; coutumes et baillage de Chaumont; gouvernement et généralités de Champagne; élection de Bar-sur-Aube.
— Château très fort, dont la motte existe encore.
— Ville fermée de fossés.
Sources; Dictionnaire topographique du département de l’Aube, par MM. Théophile Boutiot et Emile Sogard. Imprimerie Nationale M. DCCC. LXXIV.

Domus Hospitalis Chapelle-Lasson

Département: Marne, Arrondissement: Epernay, canton: Anglure, Commuen: Queudes — 51


Domus Hospitalis Chapelle-Lasson
Domus Hospitalis Chapelle-Lasson

On connaît peu de choses sur cette maison de La Chapelle-Lasson, que le Livre-Vert nous dit avoir été, au XIVe siècle, une commanderie de l’Hôpital. Elle ne devait pas avoir une grande importance. Nous trouvons seulement qu’il en dépendait, en 1300, un membre qui était une maison, avec des terres à Sézanne.

Un terrier de 1639 nous apprend que le Commandeur était le seigneur spirituel de la Chapelle-Lasson, attendu qu’il nommait à la cure, et qu’il profitait de la plus grande partie des dîmes de cette paroisse.

Le domaine de l’Hôpital se composait alors d’environ 70 arpents de terre, qu’on laissait avec la dîme au curé, pour lui tenir lieu de prébende.

Vers la fin du siècle dernier, les commandeurs de Couleurs négligèrent de nommer à la cure de la Chapelle-Lasson, parce qu’elle manquait d’un revenu suffisant. C’était l’évêque de Troyes qui y pourvoyait, en chargeant le curé de Marsangis, village voisin, de desservir cette paroisse.

La commanderie de Couleurs était d’un revenu de 499 livres, en 1338. Ce chiffre était descendu en 1595, à cause des guerres qui avaient eu lieu, à 269 livres. Il s’était relevé en 1583, à 5,250 livres; en 1732, à 41,755 livres. Il avait atteint en 1757 le chiffre de 18,000 livres: et en 1782, celui de 32,492 livres.

Chapelle-Lasson
— Commune d’Anglure
— Capella, Capella-de-Laçon, 1238 (Teulet, trésor des chartes, tome II, page 385)
— Capella-Lapsonis, 1407 (pouillé de Troyes, nº 265)
— Capella Lassonis, 1443 (évéché de Troyes, G 22)
— Cappella Lassonis, 1457 (pouillé de Troyes, N 35)
— La Chapelle-de-Lasson, 1493 (archives nationales Q1 671).
— Capella-Lassonie, 1532 (archives de l’Aube, G 671)
— La Chappelle-de-Lasson, 1535 (Sellières, 9H1)
— La Chapelle-Lasson était compris, en 1789, dans l’élection de Sézanne et suivait la coutume de Meaux. Son église paroissiale, diocèse de Troyes, doyenné de Sézanne, était consacrée à saint Pierre: le grand prieur de France, de l’ordre de Malte, présentait à la cure.
Sources; Dictionnaire Topographique du département de la Marne, par Auguste Longnon. Paris Imprimerie Nationale M. DCCC. XCI

Liste des Commandeurs

Commandeurs Hospitaliers de Coulours
1338. Frère Jean de Carlepont.
1343. Fr. Raoul de Passy.
1358. Fr. Simon de Chauderon.
1366. Fr. Guillaume de la Motte.
1390. Fr. Jehan Lherminier.
1408. Fr. Guillaume Evrard.
1415. Fr. Pierre de Vimoy.
1425. Fr. Jehan Bodeau.
1468. Fr. Thomas Denglos.

1409. La commanderie ayant été alors supprimée, la liste des commandeurs est interrompue jusqu’à son rétablissement en 1598.

1599. Le chevalier Jacques de Harley, prieur de Saint-Jean-en-l’Isle-lez-Corbeil.
1639. Le chev. Jacques de Rouxel de Medavy.
1663. Le chev. Joachin de Challemaison.
1666. Le chev. Gilbert d’Elbenne, bailli, Grand’croix, général des galères de l’Ordre à Malle.
1681. Le chev. Claude-Charles Boulard de Sillery.
1701. Le chev. Timoléon Testu de Balincourt.
1731. Le chev. Paul-Roger de Beuzeville de la Luzerne.
1748. Le chev. Jacques-Louis du Mouslier de Sainte-Marie.
1754. Le chev. Paul de Vion.
1776. Le chev. Charles Marie de Guines.
1781. Le chev. Pierre de Mauléon de Savaillaut.

Commandeurs de Barbonne
1355. Frère Lancelot du Poule.
1356. Fr. Jehan du Ru.
1375. Fr. Louis Bigant.
1385. Fr. Guillaume de Saint-Evrout.
1394. Fr. Josse de Provins.
1409. Pr. Jehan Alespre.
Commandeurs de Rosnay
1356. Fr. Adam de Savigny.
1371. Fr. Ferry de La Ferté.
1421. Fr. Jehan de Beauregard.
Sources; les commanderies du Grand-Prieuré de France — Eugène Mannier — Paris, Aubry et Dumoulin, 1872 (Paris)

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