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Études réalisées sur les Templiers

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Templiers Hospitaliers à Nîmes

Tout le monde connaît la fondation de ces religieux militaires institués au commencement du XIIe siècle pour garder la Palestine des incursions des infidèles et secourir les pèlerins, ils s’acquirent une brillante renommée d’intrépidité dans les croisades.
Les Musulmans restaient frappés d’épouvante devant l’étendard de ces hommes que saint Bernard nous montre comme « armés de foi au dedans, de fer au dehors ; es églises, moines ou ermites ès batailles ; durs et féroces, mais pleins de bénignité pour les pauvres et les souffreteux »
En peu de temps leur nombre s’accrut considérablement et ils s’établirent dans tous les états de la chrétienté.
Quelques-uns vinrent en Languedoc dans la première moitié du XIIe siècle et se fixèrent à Saint-Gilles. Ils y possédaient, en 1139, une maison. Nous voyons par un acte de la même année que Pierre, abbé de Saint-Gilles, accorda à Robert, maître du Temple, un droit de sestéralage et, après lui, son successeur consentir à une acquisition faite par les Templiers.

Nîmes avait une commanderie du Temple là où se trouve aujourd’hui la Maison de l’Assomption.
Beaucaire possédait déjà une maison de cet Ordre lorsque l’archevêque d’Arles, Imbert, donna à ces chevaliers, en 1193, l’église de Camp-Public.
Alès (Alais) eut de bonne heure un établissement de Templiers. C’est dans leur église que fut promulguée en 1217, la seconde charte donnée par les Seigneurs de cette ville in ecclesia Beatæ Mariæ domus Templi de Alesto, selon le texte du manuscrit de l’Hôtel-de-Ville. Cette église dont on trouve encore des restes reconnaissables était située rue Notre-Dame, 123.

Montfrin
Département: Gard, Arrondissement: Nîmes, Canton: Remoulins - 30
Montfrin reçoit les Templiers vers le milieu du XIIe siècle. L’évêque d’Uzès, Hébrard, leur donna quelques fiefs près de Montfrin. Raymond II, son successeur, leur fit don, à son tour, en 1171, de l’église alors paroissiale de Saint-Martin-de-Trévils et de l’église de Montfrin, si jamais il s’en construisait une dans le village. L’acte portait que les deux curés seraient à la présentation du Commandeur et à l’institution de l’évêque. Cette double, donation fut confirmée par une bulle d’Alexandre III. L’église paroissiale de Montfrin, bâtie par les Templiers, au XIIe siècle, sur les ruines d’un temple païen, fut rebâtie par eux, en 1229, lorsque les Albigeois, l’eurent détruite. La maison de l’Ordre attenante à cette église existe encore.

Bagnols
Département: Gard, Arrondissement: Nîmes, Canton: Bagnols-sur-Cèze - 30
Bagnols vit aussi ces religieux militaires s’établir dans ses murs. Le domaine de Maransan que Grégoire XI donna aux Bernardines leur appartenait.

Saint-Maximin
Département: Gard, Arrondissement: Nîmes, Canton: Uzès - 30
Saint-Maximin les reçut lorsque le comte de Toulouse leur eut donné le château de cette localité. On voit encore, derrière le château actuel, des constructions faites par eux. On dit même qu’ils firent là leur principal établissement. Le château d’Allègre, castrum de Alegre, nommé dans le diplôme de Philippe II, en 1211, était une commanderie du Temple.

La Bastide-d’Engras
Département: Gard, Arrondissement: Nîmes, Canton: Uzès - 30
Le domaine de Saint-Jean-d’Orgerolles sur la paroisse de la Bastide d’Engras, aurait aussi appartenu aux Templiers avant d’être aux chevaliers de Malte.

Les Templiers avaient encore des maisons à :
Aigues-mortes : Département: Gard, Arrondissement: Nîmes, Canton: Aigues-mortes - 30
Gaujac : Département: Gard, Arrondissement: Nîmes, Canton: Bagnols-sur-Cèze - 30
Roquemaure : Département: Gard, Arrondissement: Nîmes, Canton: Avignon - 30
Laval-Saint-Roman : Département: Gard, Arrondissement: Nîmes, Canton: Bagnols-sur-Cèze - 30
Saint-Victor-Lacoste : Département: Gard, Arrondissement: Nîmes, Canton: Bagnols-sur-Cèze - 30
Sauveterre : Département: Gard, Arrondissement: Nîmes, Canton: Avignon - 30
Montfaucon : Département: Gard, Arrondissement: Nîmes, Canton: Bagnols-sur-Cèze - 30
Etc.

Les brillants succès et les grandes richesses des Templiers ne tardèrent pas à les perdre. Clément V les supprima et Philippe-le-Bel les fit emprisonner.
On sait que c’est à Alès (Alais) que furent jugés les Templiers de la région. Le sénéchal de Beaucaire fit saisir leurs biens qui se trouvaient dans son ressort.
En même temps une commission ecclésiastique fut chargée d’instruire leur procès. Elle se composait de Guillaume de Saint-Laurent, curé de Durfort, de deux chanoines du nom d’Imbert, oncle et neveu, de deux Frères-Prêcheurs et de deux Frères-Mineurs des couvents d’Alais. Trente-trois, d’autres disent soixante-six chevaliers, dont plusieurs appartenaient aux commanderies d’Aigues-Mortes, Saint-Gilles et Nîmes, avaient été incarcérés dans le château royal d’Alais (Alès). On les accusait à tort ou à raison de renier Dieu, d’adorer une idole hideuse et de s’abandonner entre eux aux débauches les plus abominables.

Les informations d’abord commencées par les commissaires royaux en 1307, puis continuées, sur l’ordre du pape, par l’évêque et la commission, duraient encore en 1312. Toutefois cette procédure, malgré ses longueurs et même ses formes rigoureuses, n’eut pas à Alais un dénouement sanglant. Aucun des chevaliers détenus ne fut condamné, comme ceux de Paris et de Provence, à monter sur le bûcher.
Bertrand de Languissel, évêque de Nîmes, reçut commission du Pape de donner l’absolution aux prisonniers d’Alais qui avaient confessé leurs crimes et de les admettre à la participation des sacrements.
Le curé de Durfort fut en conséquence chargé de cette mission. Il fit venir devant lui, après s’être transporté au château, vingt-deux des Templiers détenus, il fit lire devant eux les réponses qu’ils avaient faites et leur demanda s’ils les maintenaient.
Sur la déclaration qu’ils firent d’abjurer leurs erreurs et de garder la foi de l’Eglise, le délégué de l’évêque leur donna l’absolution (1).
1. Ménard, Histoire de la Ville de Nîmes.

Les chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem ou de Malte
Les pèlerinages au tombeau du Sauveur étant devenus plus fréquents au XIe siècle, il avait été fondé à Jérusalem un hôpital pour loger et soigner les pèlerins. Les religieux de cette maison, voyant les dangers que couraient ces pieux chrétiens, ajoutèrent à leurs trois vœux celui de les défendre, à main armée, contre les infidèles. Les hospitaliers, à partir de ce jour, devinrent aussi des Chevaliers, comme les Templiers. On les appela dans la suite « les Chevaliers de Malte »
L’Ordre eut des chevaliers, des prêtres, des frères servants et des religieux. Dans l’intérieur du couvent, les chevaliers portaient l’habit noir avec la croix blanche à huit pointes, mais en campagne, ils remplaçaient l’habit noir par une cotte d’armes rouge avec la croix. L’ordre avait à sa tête un Grand-Maître et se divisait en huit langues. Les langues se divisaient en prieurés et en commanderies. Il y avait trois langues en France Auvergne, France et Provence.

Le plus important prieuré de Provence fut celui de Saint-Gilles, d’où son titre de Grand-Prieuré. Ce prieuré fut aussi la première maison qui se créa en France. Il fut fondé par Bertrand, fils de Raymond, comte de Saint-Gilles, au commencement du XIIe siècle. Cette maison existait déjà en 1112, c’est-à-dire 13 ans à peine après la fondation de l’Ordre.

Le Grand-Prieuré de Saint-Gilles devint l’un des plus importants parmi les huit langues de l’Ordre.
Il vient toujours, en effet, en première ligne sous le rapport de l’influence et de l’étendue de ses possessions dans nos contrées ; Il eut sous sa dépendance jusqu’à 53 commanderies en Languedoc, en Dauphiné et en Provence et fournit à l’Ordre plusieurs de ses Grands-Maîtres.

Une bulle d’Innocent III, du 10 décembre 1212, confirma aux Hospitaliers de Saint-Gilles tous les biens qu’ils possédaient en ce moment.
La Commanderie de Saint-Gilles ne tarda pas à devenir la plus riche de la langue de Provence. On dut bientôt en détacher plusieurs parties dont on forma quatre commanderies celle de Saliers, celle de Montfrin, celle de Générac et celle de Saint Pierre de Campublic. Il resta à la Commanderie de Saint-Gilles les métairies de Claire-Farine, Capette, Plan-de-la-Peyre, Daladel, Courtet, Bellegarde et Aubais. Capette et Plan de-la-Peyre devinrent dans la suite des commanderies.

Indépendamment de ces maisons, l’Ordre possédait encore parmi nous des commanderies ou des propriétés à :
Alais, Bagnols, Malons, Lédignan, Caissargues, Joncquières, Lussan, Pont-Saint-Esprit, Saint-Maurice-de-Cazeveille, Uzès, Vallabrègues, Broiacan, Canavère, Saint-Laurent-d’Aigouze, Tharaux, Vauvert, Orgne, La Pinède, Montredon, Assières, Bonneval, Martellière, La Motte et La Mourade, Saint-Martin-de-Trévils, Salcet, Tête-de-Loup, Cavalet, Coute, Iscle, Laugnac.
Aimargues
Argence
Aigues-Mortes
Beaucaire
Clamador
Fourques
Mas-Deu
Meynes
Nîmes
Théziers
Voir la page du département du Gard pour toutes les autres possessions.

Toutefois ce ne fut que lorsque Clément V eut dissous l’Ordre du Temple et ordonné que les biens des Templiers seraient unis à ceux des Hospitaliers que la plupart des maisons ci-dessus énumérées avaient passé à Saint-Jean. Les commanderies dépendantes du Grand Prieuré de Saint-Gilles avaient en même temps, selon les ordres pontificaux, recueilli et même affilié à l’Ordre les Templiers de la région, innocents ou repentants, qui avaient voulu rester, et fait des pensions à ceux qui avaient préféré sortir.

L’Ordre des Hospitaliers, comme tous les autres, eut beaucoup à souffrir de la Réforme. Les maisons furent ruinées, les églises incendiées et les biens volés. La maison prieurale de Saint-Gilles ne fut point épargnée. Trois compagnies protestantes, venues de Nîmes, surprirent, en septembre 1562, les soldats catholiques de Saint-Gilles, et, après les avoir chassés, pillèrent l’église de Saint-Jean, démolirent les autels, brisèrent les tombeaux du Grand-Maitre de Sainte-Jalle et des Grands Prieurs Bideux, Manas et Massas. Elles enlevèrent tous les meubles et toutes les provisions de la maison, et, si l’on n’eut pas à déplorer la perte des vases sacrés, on le dut à la prévoyance du chevalier de Saint-Andiol, qui les avait fait porter à Arles, le mois de mai précédent. Le Grand-Prieuré de Saint-Gilles ne subit cependant aucune interruption pendant ces troubles. La charge fut toujours remplie. Les prieurs relevèrent les ruines et se succédèrent jusqu’à la Révolution qui mit fin à cette fondation de bienfaisance sept fois séculaire (1).
1. Raybaud. - Histoire des Grands-Prieurs et du Prieuré de Saint-Gilles.

La révocation de l’Edit de Nantes, que d’aucuns ont appelé « l’acte le plus impolitique du règne de Louis XIV » réveilla le vieux fanatisme endormi, et suscita la guerre des Camisards, justement appelée par Voltaire « une guerre de sauvages. » Elle ne fut, en effet, qu’une longue série de meurtres, d’incendies, de sacrilèges et de brigandage de toute nature, principalement à l’actif des huguenots révoltés.
On désigna ces rebelles sous le nom de Camisards, parce qu’ils portaient sur leurs habits, comme signe de ralliement, une sorte de chemise blanche ou Camise, en patois languedocien.

Commencée le 24 juillet 1702, la guerre des Camisards, qui fut, en réalité, la dernière des guerres de religion, dura, sans trêve aucune, près de deux ans.
Elle ne fut définitivement terminée qu’en 1711.

Les hostilités éclatèrent, le 24 juillet 1702, par le meurtre de l’abbé de Langlade du Chaila, qui faisait alors une mission au Pont-de-Montvert, un des plus rudes cantons du diocèse de Mende, et l’un de ceux où dominait la population protestante. Le lendemain, les assassins, comme excités par la vue du cadavre de leur victime, massacrèrent tous les prêtres qu’ils rencontrèrent, et à la fin de l’année, on ne comptait pas moins de 233 églises brûlées ou saccagées.

Notre but n’est pas de raconter tous les ravages opérés par les Camisards nous nous bornons seulement aux meurtres et aux incendies dont-ils se rendirent coupables dans notre midi et particulièrement dans les environs de Saint-Gilles.

Des Cévennes l’incendie gagna facilement la Vaunage. L’esprit de révolte se répandit de là jusqu’à Nîmes et à ses environs, où les Camisards firent un grand nombre de victimes. On a conservé le nom d’un nommé Sauveur, porteur de la ville de Saint-Gilles, qui fut tué dans le bois de Campagne (1).
1. J.-B. Couderc, les victimes des Camisards, page 274. Les Camisards par de Labaume, édité par M. Goiffon, page 236.

Une de leur victime fut M. de Calvière de Saint-Cosme, inspecteur nommé par le roi.
Voici comment dans sa lettre, en date du 15 août 1703, au ministère de la guerre, le comte de Broglie raconte sa mort.
« Un gentilhomme nommé Monsieur de Saint-Cosme, fort zélé pour le service du roi, ayant ses terres auprès de Saint-Gilles et de Calvisson, voulut bien se charger de l’inspection des paroisses, qui depuis Beaucaire, Saint-Gilles, et Aigues-Mortes jusqu’au grand chemin de Nîmes à Montpellier et, comme à Vauvert il s’était fait plusieurs assemblées, il avait une particulière attention à ce lieu là ; il y était allé dîner avant hier (13 août), et s’en retournant chez lui dans sa chaise roulante, il fut attaqué par huit paysans sans armes, dont quatre gagnèrent le devant de sa chaise et vinrent le saisir. II avait des pistolets qu’ils prirent, lui en donnèrent un coup dans le corps et avec des pierres lui écrasèrent la tête ; il n’y avait qu’un valet à cheval et un qui menait la chaise ; ils ne purent faire grande défense, un des deux ayant été aussi blessé. Ils laissèrent M. de Saint-Cosme mort sur la place et se retirèrent ; on vint en diligence m’en avertir. Des ordres furent donnés pour arrêter les coupables. Huit ou dix jeunes, gens de Vauvert et du Caylar, paroisses très mauvaises, ont été arrêtés. Ils ont voulu se défaire de ce pauvre homme, qui jamais ne leur avait fait aucun mal etc. »
Broglie, à Montpellier, le 15 août 1702 » (1).
1. Dépôt de la guerre, vol. 1614, page 44. - Dom Vaissette, Histoire de Languedoc, tome, XIV, page 1581 et 1582.

Parmi les catholiques immolés par la fureur des Camisards au mois de septembre 1703, nous pouvons citer six anciens catholiques, qui furent massacrés, le 12 septembre 1723, entre Vauvert et Saint-Gilles (1).
Le même jour, les Camisards brûlèrent deux cabanes ou métairies du côté du Rhône, ainsi que Estagel, Campagnoles et Campagne du côté de Saint-Gilles, et ils tuèrent dix ou douze anciens catholiques, d’autres disent dix-sept (2). Ce fut encore dans ce mois de septembre 1703, que l’église de Sieure et les deux métairies de M. l’abbé de Laugnac, qui sont dans le même terroir, furent brûlées ; de là les Camisards furent à Signan, ils la brûlèrent à trois heures de l’après-midi et égorgèrent le garde-chasse (3)
1. J.-B. Couderc, les victimes des Camisards, p, 263.
2. J.-B. Couderc, les victimes des Camisards, p, 268.
3. Les Camisards, par de Labaume, édition Goiffon, p, 211-213


Quand ils brûlaient en un endroit, ils faisaient des détachements pour aller brûler en d’autres. Une de leurs troupes, ce même jour, 12 septembre, se jeta du côté du Ribeires de Saint-Gilles, vers le Rhône, on il y a plusieurs métairies de l’ordre de Malte.

Elle fut à la Vernède, où ils trouvèrent M. le commandeur Bernard de Castellane la Freissinouse, âgé de quatre-vingt-dix ans. Huit ou dix de leurs bandits étant entrés dans la métairie, ce bon vieillard leur donna deux cents pistoles pour racheter sa vie. Après les avoir fait boire et manger, il sortit avec eux à cheval pour s’aller mettre en lieu de sûreté. A cent pas de la métairie, il fut arrêté on le ramena dans la métairie, où ils l’éventrèrent et l’écorchèrent à demi, après quoi ils brulèrent sa métairie d’un bout à l’autre (4).
4. Louvreleuil, t. 2, p, 55. - Les Camisards, par de Labaume, édition Goiffon, p, 213.

Après le chapitre des chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem tenu le 2 mai 1706, se trouve un état de la commanderie de la Vernède, qui avait été demandé par le nouveau commandeur Pierre de Desmandols.

Voici les détails qu’on y trouve :
« Feu le commandeur Bernard de Castellane la Freissinouse avait fait bâtir un quartier à la Vernède ; il fut brûlé par les hérétiques, le même jour que ces malheureux assassinèrent ledit sieur commandeur et ses deux valets, ainsi que partie du vieux bâtiment attenant au nouveau, de même une grande et belle cabane qu’il y avait, servant d’écurie, avec son grenier à foin (1) »
1. Archives des Bouches-du-Rhône, Ordre de Malte Chapitres et assemblées (1701-1724), volume XVII.

Les Camisards brûlèrent aussi, tout de suite et dans le même temps, les métairies de Daladel, Capète, Canavère et toutes les cabanes qui sont sur cette ligne ; ils tuèrent dix-sept personnes et enlevèrent quarante chevaux ; ils brûlèrent aussi la métairie de Sénilhac.
Sur le chemin de Bouillargues à Saint-Gilles, ils tuèrent deux charretiers ; ils brûlèrent encore l’église du Cailar (2).
2. Les Camisards, par de Labaume édition Goiffon, p. 213-214. Louvreleuil, p. 55-56.

Les nouveaux convertis de Saint-Gilles firent une assemblée dans une maison particulière, dans la nuit du 3 novembre. M. de Marcellin, brigadier, qui commandait dans la ville, fit brûler la maison où il arrêta treize personnes, qui furent envoyés à Nîmes. Il y en eut trois de pendus et quelques autres condamnés aux galères (3).
3. Les Camisards, par de Labaume, édition Goiffon, p. 233.

Le 12 novembre, Cavalier fit un détachement de cent chevaux qui allèrent brûler la Grand-Cabane, le grand et petit mas d’Argence, la Reiranglade, et la métairie de Cotelier, fermes très considérables du côté de Saint Gilles, ils y tuèrent quatorze personnes (1).
1. J.-B- Couderc, les victimes des Camisards. p. 274. Les Camisards, par de Labaume, p 236.

Parmi les victimes immolées en février 1704, il convient de citer un voiturier et cinq, personnes, qui allaient de Saint-Gilles, Nîmes, et qui furent traités si cruellement « que leurs cadavres défigurés étaient méconnaissables » (2).
2. J.-B. Couderc, les victimes des Camisards, p, 280.

En mars, les Camisards brûlèrent la métairie de la Courbade, et en avril ils enlevèrent plusieurs chevaux à la Pinède, qui est de l’Ordre de Malte, et tuèrent dans le bois de Campagne un chirurgien, de Saint Gilles, ancien catholique (3).
3. J.-B. Couderc, les victimes des Camisards, p. 294-295.

Dans une procuration faite le 16 juillet 1704 par dame Françoise d’André, veuve de Messire Gaspard de Calvière, seigneur de Saint-Cosme, il est dit que ladite dame de Saint-Gilles, donne sa procuration à M Planchon, apothicaire de Sommières, parce qu’elle ne peut se transporter de Saint-Gilles à Sommières, de ce que les chemins ne sont pas praticables par les désordres des Rebelles (4).
4. Etude de M. Aurillon registre de Jacques Aguier. 1701-1706, folio 374.

Tant d’excès expliquent, ce semble, sans pourtant les justifier, les exploits des Camisards blancs ou des Cadets de la Croix, qui, sous la conduite de l’ermite de Prime-Combe, non loin de Sommières, frère François Gabriel, et de son nom Lafayolle, gentilhomme du Dauphiné, exercèrent contre les fanatiques de cruelles représailles.

Aux divers ordres déjà étudiés, il faut ajouter le Grand Prieuré de Saint-Gilles de l’Ordre de Saint-Jean de Malte. Un hôpital avait été fondé à Saint-Gilles, par les Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem, en 1112. Ce fut là l’origine de ce Grand Prieuré qui devint plus tard si important, si riche, qui compta cinquante-une commanderie sous sa dépendance en Languedoc, en Provence et en Dauphiné. A la suite de la fameuse bataille de Saint Gilles de 1562, les Grands Prieurs se réfugièrent à Arles et un décret de l’Ordre de 1615 sanctionna le transfert du Grand Prieuré dans cette dernière ville (2).
2. Abbé Chailan, L’Ordre de Malte dans la ville d’Arles, page 14.
Voyez Nicolas, Histoire du Grand Prieuré de Saint-Gilles, par Jean Raybaud, volume 3, in-8°.


Mais naturellement, les Chevaliers de Saint-Jean conservèrent les immenses propriétés territoriales qu’ils possédaient dans la Sénéchaussée de Nîmes et y exercèrent tous leurs droits utiles et honorifiques.

Ils continuèrent à visiter régulièrement leurs commanderies : ce qui provoqua parfois des contestations.
Ainsi, en 1786, Fr. Joseph François-Gabriel-Guillaume de Lestang Parade, Grand-Croix de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem grand prieuré de Saint-Gilles fait la visite générale de la commanderie de Montfrin et excite un conflit avec le curé, François Jaumes. L’Ordre de Malte prétendait avoir des droits sur la cure. Ces droits étaient contestés. Le curé refusait de les reconnaître et ne voulut pas accompagner le visiteur à l’église.
Il cacha les clefs du clocher et du cimetière. Le Grand Prieur fait forcer par un serrurier la porte du clocher et il est reçu, sur le seuil de l’église, uniquement par le sacristain, Antoine d’Arlach, prêtre de l’Obédience de Malte. Celui-ci avait à peine achevé de donner la bénédiction du Saint-Sacrement, que le curé Jaumes arrive avec son vicaire Pansier. Exaspéré par l’acte de rigueur du Grand Prieur, il se met à crier au peuple « Je vous prends à témoin qu’un Monsieur de Malte est venu dans ma paroisse faire les fonctions avec une étole pendante. » Le Grand Prieur déclara que, pour le scandale qu’il avait fait dans l’église, un procès criminel serait intenté au curé devant le Présidial de Nîmes, et que la révocation du secondaire serait demandée.

L’évêque d’Uzès prit fait et cause pour ses deux prêtres, affirma que la cure était séculière et considéra l’acte du Grand Prieur comme une entreprise contre son autorité épiscopale. D’un commun accord, l’affaire fut portée devant le Grand Conseil de l’Ordre.
Nous avons là un exemple des conflits si fréquents, sous l’Ancien Régime, entre séculiers et réguliers, effet naturel de l’enchevêtrement des juridictions.
Sources : Brun Henri, Curé-doyen de Clarensac. Bulletin du Comité de l’art chrétien, (Diocèse de Nîmes), page 160 et suivantes, tome IX. Nîmes 1907. BNF

Eglise des Templiers de Nîmes
Sur les plans anciens, à l’époque où ni la gare, ni l’avenue Feuchères n’existaient, se trouvait ici, au-delà des remparts médiévaux, une ancienne église des Templiers, récupérée par l’ordre de St Jean de Jérusalem lorsque l’ordre des Templiers fut dissous en 1312 par le pape Clément V. Non loin de là se trouvait le grand couvent des Augustins.
Au XVIe siècle, l’église et ses bâtiments annexes sont détruits lors des guerres de religion, et complètement rasés pour l’édification d’un bastion des fortifications protestantes d’Henri de Rohan édifiées en 1622 puis en 1629.
Sources : Académie de Nîmes. 16 rue Dorée, 30 000 Nîmes. Nîmes

Possessions divers : Argence
Terre d’Argence — nous le rappelons pour mémoire — s’étend du Petit Rhône au sud (moins le terroir de Fourques, et le domaine de Barjac qui appartient à l’abbé de Saint-Gilles) au Nord, elle va jusqu’au Gardon vers Comps.
A l’Est, sa limite est le Grand Rhône, à l’Ouest, les territoires de Bellegarde, Manduel, Redessan.
Autrement dit, ce que nous appelons quelques fois « la Plaine de Beaucaire »
— Pons, fils de Guillaume, en 1037, donne une partie d’Argence à son épouse Majore, en douaire. Et Argence va rester, comme fief inféodé par les évêques ou archevêques d’Arles, dans la « mouvance » des Comtes de Toulouse.
Aicard concèdera Argence à Raimond IV. Celui-ci paraît en avoir, de son vivant, disposé en faveur de sa famille.
Aussi, en 1105, « restitue-t-il », par son testament, Argence à l’Archevêque d’Arles, et demande-t-il à son fils Bertrand de respecter les clauses de son testament.
Cependant, Argence demeure dans la mouvance des Comtes, puisqu’en septembre 1158, Raymond V, petit fils de Raymond IV, vend à Guichard Aimery, prieur de l’Hôpital de Saint-Gilles, 40 muiées de terre, dans les pacages, marais ou « nouvelles cultures » d’Argence, prés de Saint-Géniès de Fourques, et touchant le tènement de Guillaume Ibilot.
En 1160-1161, le même Raymond V vend 60 muiées de terre en Argence « pâtis, marais et nouvelles cultures », aux Templiers, et Bernard Catalan, procureur de la Maison du Temple de Saint-Gilles représente les Templiers.
Sources : Office de tourisme d’Aigues-Mortes

Argence
— En 1654, on forma cette commanderie en détachant du grand prieuré une partie des terres qu’il possédait au terroir de Fourques en Argence, et qui avait été vendu aux Templiers en 1160, moyennant 150 marcs d’argent, par Raymond V, comte de Toulouse, et Constance, sa femme ; ces biens consistaient en un château, un domaine labourable, des bois et des prés.
En 1193 et 1195, les Templiers y ajoutèrent d’autres terres qu’ils acquirent de Bertrand Galissen et de Raymonde, veuve de Guillaume Lancemeurtrière.
En 1209, Bertrand de Beulaygues, s’étant fait recevoir donat de l’Ordre, leur fit don du domaine de Pierre, avec tous ses droits, sis au terroir de Redonne.
Ce domaine, ainsi que celui de Bouscaren, légué au Temple, en 1204, par Guillaume de Valfleur, étaient les membres de cette commanderie.
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Par ces ventes aux Hospitaliers (1158) et aux Templiers (1178 ou 1179) nous avons les débuts des « commanderies » d’Argence.
En février 1208, une « délimitation » concerne les possessions hospitalières et les possessions templières.
Les Hospitaliers possèdent ce qui est « entre le tènement de Bernard Ibilot, qui est au couchent, et le tènement du Temple, qui est à l’Est. Et ce qui va du Rhône jusqu’au chemin qui va de Beaucaire à la cabane de l’Hôpital »
Sources : Roseline Jéolas. Association d’Histoire, d’Archéologie et de Sauvegarde de Saint-Gilles. Extrait du Rapport des Expositions du mois d’Août 1987 (Daté du 5 août 1987)

La commanderie d’Argence n’est constituée depuis 1654 que du Petit-Mas d’Argence et de ses terres attenantes.
Comme tous les biens de l’Ordre, elle sera aliénée aux Biens Nationaux à la Révolution, et vendue par lots aux « Citoyens »
Elle est située à une lieue et demie d’Arles, sur le terroir de Fourques.

Aigues-Mortes Au XIIIe siècle, accroissement du courant Atlantique — Méditerranée, passant par la Rochelle, Cahors et direction La Méditerranée par Montpellier.
Les Commanderies du Temple étaient des lieux d’étapes économiques, et ce furent surtout des entrepôts et des centres de circulation d’argent. Ce sont eux qui établirent les lettres de change qui deviendront les chèques.

Les Templiers à Aigues-Mortes
On parle de l’existence d’un port situé à Listel qui appartenait aux templiers, il leur servait de base pour l’expédition en terre sainte : les templiers élevaient des chevaux sur le Larzac et les amenaient jusqu’à Aigues-Mortes. Les différentes commanderies et tous les biens matériels furent cédés aux Hospitaliers à la demande du Pape lors de la suppression de l’ordre.

Les commanderie aux alentours d’Aigues-Mortes
Le Daladel
Saint Jean de la Pinède
Les Salicots (Listel)

En 1269, Louis IX obtient des Chevaliers du Temple une forêt à l’ouest d’Aigues-Mortes pour agrandir le territoire. Plus tard ils abandonnent une forêt voisine à Philippe III.
En 1270, Louis IX s’installa à la Maison des Templiers à Saint Gilles en attendant l’embarquement.
A Aigues-Mortes, il y avait une maison appartenant aux Hospitaliers pour l’Ordre de Malte (angle des rues Pasteur et Louis Blanc).
Les Hospitaliers étaient coiffés par Le Grand Prieur de Saint Gilles.
Cette Commanderie de Provence existe encore.

Procès des Templiers
En 1307 45 templiers sont arrêtés, on les enferme dans la Tour de Constance et quelques jours plus tard ils seront transférés à Alès et jugés.
On leur demande de reconnaître leurs erreurs et d’avouer. Ils avouent les plus perfides et inavouables choses et confirment que malgré leur initiation à l’Ordre du Temple ils ont gardé la foi catholique dans leur cœur.

C’est après ces aveux que l’Ordre du Temple, convaincu d’avoir commis les crimes les plus énormes, de s’être livré aux plus affreux dérèglements, voit périr la plupart de ses membres dans les flammes des bûchers. Certains sont rendus à la vie civile, d’autres réintègrent l’Hôpital (qui sera gagnant car il héritera de tous les biens du Temple), seuls ceux qui sont accusés de relapse seront brûlés. L’Ordre du Temple est enfin aboli en 1312 au Conseil de Vienne, dans une session présidée par le Pape Clément V et à laquelle assiste Philippe IV le bel héritier des richesses de l’Ordre.

Beaucaire
Les premières maisons créées, parmi lesquelles se détache surtout celle de Saint-Gilles, ont donc constitué des pôles régionaux chargés de fonder des commanderies secondaires. Il s’agit avec ces dernières, d’un second niveau dans la hiérarchie constituée d’une dizaine de maisons qui ont rang de commanderie et qui, malgré la modestie de leurs effectifs, contribuent à assurer une présence templière dans tous les lieux importants de la vie économique et politique du pays.
Il s’agit dans ces cas là de maisons castrales ou bien urbaines, comme à Beaucaire ou à Valréas.
« Chartier du Temple de Saint-Gilles, n° 433 (septembre 1241); Valréas: Archives Départementales du Vaucluse (Avignon), AA 6, fol. 14v (1298); et R. Bailly, Les Templiers, pages 45-46. »

Il est complété, notamment dans le sens est-ouest par des axes, le plus souvent d’origine romaine, sur lesquels on trouve encore une présence templière: il en va ainsi de Tarascon, point de passage sur le Rhône, ou bien de la route vers le Languedoc via Montpellier, qui à partir d’Avignon passe par Beaucaire-Nîmes ou par Saint-Gilles.
« R.-H. Bautier, Recherches sur les routes »

Aimargues
Parallélement au réseau de commanderies secondaires longtemps liée à la Maison Mère fondatrice de Saint-Gilles, s’établit à un niveau hiérarchique inférieur une trame d’établissements qui finit de tisser la toile templière dans ce secteur de la Basse-Provence et du Languedoc méditerranéen.
Ainsi à partir de la Maison du Temple de Saint-Gilles, très tôt se met en place un réseau de dépendances dans un rayon de dix à quinze kilomètres autour de cette Maison Mère. Un grand nombre de «castra» ou de «villae» sont en effet investis par les Templiers dans la Basse Vallée du Rhône, dans les années 1160-1190.
C’est le cas d’Aimargues, dont la première mention est relevée en 1161.
Le patrimoine d’Aimargues d’après le Chartier du Temple de Saint-Gilles est de peu d’importance: N. 019, 035, 037, 038, 039.
Cette Maison du Temple secondaire joua un rôle très important comme centre de recrutement. Ainsi le nombre de Frères attestés à Saint-Gilles sont issus des proches environs: Aimargues, agglomération qui possédait une dépendance templière.
Quelques anthroponymes significatifs: Armand de Bordel (commune d’Aimargues), Raimon Alazandi et Pons Arimandi, originaires d’Aimargues.
Sources: Damien Carraz - l’Ordre du Temple dans la Basse Vallée du Rhône - 2005. Lyon

Meynes
En 1146, Pons de Meynes donne la coseigneurie de quatre castra avec tous les biens qu’il y possède (Trévils, Montfrin, Meynes et Théziers).
Les Templiers ont de même choisi des bourgs castraux pour y percevoir les redevances ou y fonder une domus, qu’il s’agisse de la rive droite du Rhône (Aubais, Générac, Le Caylar, Calvisson, Meynes) ou de la rive gauche (Méjanes, Lansac, Laurade).
Sources: Damien Carraz - l’Ordre du Temple dans la Basse Vallée du Rhône - 2005. Lyon

Bagard
Département: Gard, Arrondissement et Canton: Alès - 30
Pour aller d’Anduze à Alès par le chemin plus aisé, celui de la plaine, Bagard est un passage obligé. Et cela depuis le Moyen Age, comme en témoigne le château fort des Templiers qui, à l’époque, surveillait et protégeait les environs. De nos jours, on ne demande plus à la cité d’assumer ce statut, mais elle a su conserver sa vocation du passage.
La présence de l’homme remonte sans doute à l’occupation romaine, ce qui explique la tradition d’artisanat de la terre cuite, tuileries et poteries, qui a marqué l’activité du lieu. Le village primitif a été construit sur l’enceinte du château. Il en reste une église romane du XIIe siècle, sans doute l’ancienne chapelle du château : incendiée en 1702 par les camisards, elle est aujourd’hui entièrement restaurée.
Bagard a gardé l’Hospitalet, dont l’origine remonte aux Templiers d’Alès, qui est devenu une commanderie de l’ordre de Malte. Aux Templiers également, le très remarquable « Monac » qui fut léproserie au XIIIe siècle, puis couvent au XVIIIe, avant de se transformer en exploitation agricole. On retiendra également La tour de Billot, lieu où les camisards affrontèrent les troupes du roi en 1703 ; le temple, qui vient de fêter ses 155 ans ; le château de Chirac, ancien domaine viticole.
Le village est pittoresque. Certaines de ses maisons accrochent l’œil, et la fontaine-lavoir lui confère un charme tranquille et rassurant, comme sa place généreusement ombragée de platanes. Ses équipements et ses commerces sont appréciés des habitants et des visiteurs.

Saint-Maurice-de-Cazevieille
Département: Gard, Arrondissement et Canton: Alès - 30
Ancienne possession des Templiers puis des Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem.
Les vestiges du château des Templiers ont donné son nom au village : « Casesvieilles » : vieilles demeures.
Le 12 octobre 1702, Jean Cavalier et sa troupe, pillent et incendient l’église et le prestataire de Saint-Maurice (Guerre des Camisards).
A voir, vestiges des murailles et porte fortifiée.
Vestiges du château des Templiers du 12e siècle.
Il y a aussi un Temple protestant construit sur des vestiges de l’ancien château.

Le Gard
La région est une des plus anciennes provinces de l’ordre du Temple avec des commanderies puissantes dont celle de Saint-Gilles, dernier lieu de rassemblement avant l’embarquement pour la Terre Sainte. La commune de Meynes a elle aussi été sous l’influence des Templiers.

Meynes
Département: Gard, Arrondissement: Nîmes, Canton: Remoulins - 30
En 1146, Pons de Meynes s’est fait templier, promettant « de servir et combattre sous les ordres du Maître, tous les jours de sa vie. »
Dès lors, il a donné à la chevalerie du Temple sa 4e part dans les châteaux de Montfrin et Meynes, avec tout ce qui en dépendait.
Meynes, village médiéval, conserve les traces de l’occupation par les Templiers : vestiges des remparts, les tours que l’on peut apercevoir, les deux portes d’accès, le clocher typique et la tour hexagonale près de la commanderie.
L’église du XIIe siècle a été fortifiée par ces mêmes Templiers.
En 1278, Jacques Bertrand a été nommé juge de la cour du temple à Montfrin et Meynes.

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