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Maisons et Commanderies de l'Ordre du Temple en France

    Département des Hauts-de-Seine

    Bagneux (92)

    Domaine du Temple de Bagneux


    Département: Hauts-de-Seine, Arrondissement: Antony, Canton: Bagneux - 92


    Domaine du Temple de Bagneux
    Domaine du Temple de Bagneux


    Bagneux avait une Maison du Temple, dont les ruines ont disparue.
    Mis à part ce petit bout de texte issu de l'ouvrage de M Emile de Labordellière « Histoire des environs du nouveau Paris », il n'y a aucune autre mention, pas plus de localisation.
    Sources: La Bédollière, Emile, Histoire des environs du nouveau Paris. Illustrations de Gustave Doré ; cartes topographiques dessinées et gravées par Ehrard, page 377. - Bnf


    Chatenay-Malabry (92)

    Seigneurie du Temple de Châtenay-Malabry


    Département: Hauts-de-Seine, Arrondissement: Antony, Canton: Châtenay-Malabry - 92


    Seigneurie du Temple de Châtenay-Malabry
    Seigneurie du Temple de Châtenay-Malabry


    Châtenay-les-Bagneux, plus connu sous le nom de Châtenay-Malabry sur le penchant oriental d'un fertile coteau à 1/2 lieue de Sceaux.
    Son nom vient du mot latin castellaum probablement à cause des châtaigniers que produit son territoire. On évoquait jadis une origine liée au mot châtaignier. Mais l'on sait aujourd'hui que la culture du châtaignier est relativement récente dans cette région.

    Il est déjà fait mention de ce village sous Charlemagne.
    Au XIIIe siècle, la seigneurie de Châtenay appartenait aux Templiers; plus tard elle passa aux mains du chapitre de Notre-Dame-de-Paris, dont la domination aurait réduit les habitants au désespoir sans la pieuse intervention de la reine Blanche, mère de saint Louis.

    Les serfs lui durent leur manumission (affranchissement légal d'un serf ou d'un esclave), en 1266 moyennant la somme de 1400 livres tournois, somme énorme pour le temps. Voltaire est né à Châtenay le 20 février 1694. Près de Châtenay se trouve le village de Fontenay, célèbre autrefois parla culture des rosiers.

    Etymologie


    — Avant 1793 Châtenay-la-Montagne
    — 1793, Chatenay-les-Bagneux
    — 1801, Chatenay, Châtenay
    — 1920, Châtenay-Malabry
    Sources: France pittoresque ou description pittoresque, topographique et statistique des départements et colonies de la France. Par Abel Hugo

    Châtenay-les-Bagneux (Historique)


    Châtenay est un joli village dont le nom latin « Castanetum » vient probablement des châtaigniers qui croissaient sur son territoire. Il est agréablement situé, à 3 lieues Sud-Ouest de Paris, sur le penchant oriental d'un coteau couronné de bois, planté de vignes et d'arbres fruitiers, qui domine une campagne fertile et bien cultivée.

    Il n'est pas douteux que Châtenay ne soit fort ancien, puisque Irminon, abbé de Saint-Germain-des-Prés, sous Charlemagne, en fait mention; il est au moins certain que son antiquité est égale à celle de Bagneux, dont il paraît avoir été une dépendance, avant que Sceaux, le Bourg-la-Reine et le Plessis-Picquet, qui le séparent aujourd'hui, existassent; car, dans un titre du IXe siècle, Châtenay est nommé « Castanetum », comme un lieu voisin de Verrières.

    Les Templiers possédaient, au XIIIe siècle, la seigneurie de Châtenay. Ils la vendirent à Jean de Bercencourt, qui en fit présent au chapitre de Notre-Dame de Paris. Un trait de la vie de la reine Blanche, mère de Saint Louis, cité dans les chroniques du temps 3 nous en fournit la preuve:
    « En 1245, pendant la première expédition de Saint Louis dans l'Orient, le chapitre de Paris fit mettre en prison tous les hommes serfs qu'il avait à Châtenay, parce que ces malheureux, écrasés d'impôts, n'avaient point payés la taille attachée à leur état de servitude. Quelques-uns d'entre eux, qui n'avaient point été saisis, vinrent se jeter aux pieds de la reine Blanche, qui gouvernait en qualité de régente du royaume pendant l'absence de son fils, et la supplièrent de s'intéresser au sort de leurs malheureux compatriotes. Cette reine, à qui une piété solide inspirait une généreuse sensibilité, fut touchée de leurs larmes, et fit prier le chapitre de relâcher ses prisonniers. Malgré cette prière, qui eût dû être un ordre pour eux, les chanoines n'en voulurent rien faire; et redoublant au contraire de cruauté, ils firent encore saisir les femmes et les enfants, et les plongèrent dans les cachots, où déjà gémissaient les époux et les pères. Ces cachots étaient si infectes; et ces misérables victimes de l'avarice monastique y étaient tellement entassées, que plusieurs y moururent suffoqués par la trop grande chaleur. Instruite du mépris qu'on avait fait de sa prière, la reine Blanche, irritée d'ailleurs de la mort de ces prisonniers se présenta en personne au chapitre avec des gens armés; elle même frappa la première à la porte de la prison avec un bâton, et la fît rompre à coups de haches. Elle fit aussitôt sortir les prisonniers, les mit en liberté, et se saisit du temporel de l'église, jusqu'à ce que les chanoines eussent dédommagé les habitants de Châtenay des mauvais traitements qu'ils leur avaient fait éprouver. »

    Quelques années après, Saint Louis, sollicité par sa mère qui avait appris que, dans d'autres paroisses, les paysans étaient exposés à des vexations semblables, engagea tous les seigneurs de sa cour à accorder la manumission à leurs serfs; ceux de Châtenay l'obtinrent vers l'année 1266, moyennant la somme, très-forte pour ce temps-là, de 1400 livres tournois. Dès 1155, les habitants de Châtenay avaient été exemptés, par Louis-le-Jeune, des droits de gîte, ainsi que toutes les terres du chapitre de Paris.

    L'église, sous l'invocation de Saint Germain-l'Auxerrois, est un édifice fort ancien; du moins, des colonnes que l'on remarque dans l'intérieur annoncent le goût du Xe siècle; cependant plusieurs de ses parties ont été rebâties nouvellement. La tour est solidement construite et fort élégamment travaillée. Le savant Malézieu et l'un de ses fils ont été inhumés au milieu de la nef de cette église, en 1727.

    Voltaire, l'un des hommes les plus célèbres du siècle dernier, ce génie presque universel, qui a eu une influence si marquée sur les hommes de son temps, est né à Châtenay, le 20 février 1694, dans la maison que possède aujourd'hui madame la comtesse de Boignes. Quelques biographes, cependant, ne sont pas d'accord sur le jour de sa naissance; mais le passage suivant, extrait d'une lettre de Voltaire lui-même, écrite le 20 février 1765, à M. de Cideville, lève tous les doutes à cet égard: « J'entre aujourd'hui dans ma soixante-douzième année; car je suis né en 1694, le 20 février, et non le 20 de novembre, comme le dirent les commentateurs mal instruits. »

    La beauté du site de Châtenay, la variété de ses points de vue, y ont fait construire un grand nombre de maisons de plaisance. Celles de M. Mouette, maire du lieu, et de M. Bauvais, propriétaire, sont particulièrement remarquables par leurs charmants jardins. Une autre, située au « Petit-Chambord », hameau de cette commune, se fait aussi remarquer, de la route d'Orléans, par sa position avantageuse. De la même route, on voit encore celle dite de la « Vallée-au-Loup », et, plus loin, celle du « Pavillon-de-Malabry », qui possède de superbes jardins enclavés dans le Buisson de derrières.

    Châtenay offre l'heureux tableau d'une population laborieuse; son active industrie a doublé ses revenus, surtout depuis dix ans; et cependant il n'y existe pas d'établissement industriel. Les productions du territoire sont peu importantes en grains; elles se réduisent aux produits de la vigne et des arbres fruitiers.

    Le village de Châtenay-les-Bagneux appartient au département de la Seine, arrondissement et canton de Sceaux. Sa population, y compris les hameaux « d'Aunay », de « Malabry », du « Petit-Chambord », et les maisons isolées dites le « Petit-Châtenay », « la Vallée-au-Loup », et le « Pavillon Malabry », est de 575 habitants.
    Sources: Jacques-Antoine Dulaure - Histoire physique, civile et morale des environs de Paris, depuis les premiers temps historiques jusqu'au nos jours. Paris 1828


    Clichy-la-Garenne (92)

    Domaine du Temple de Clichy-la-Garenne


    Département: Hauts-de-Seine, Arrondissement: Nanterre, Canton: Clichy - 92


    Domaine du Temple de Clichy-la-Garenne
    Domaine du Temple de Clichy-la-Garenne


    Les Templiers de Paris avaient des biens dans cette paroisse.

    Olime 809


    Le commandeur du Temple de Paris a la quatriesme partie des prouffitz du bac de Clichy en Garenne, les autres sont à l'abbé Sainct Denys D 38.
    Sources: Les Olim ou registres des arrêts rendus par la cour du roi sous les règnes de Saint-Louis, Philippe le Hardi, Philippe Le Bel, Louis le Hutin, et Philippe le Long, Volume 1, années 1254 à 1273. Par Arthur Auguste Beugnot. Paris Imprimerie Royale M. DCCC. XXXIX


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