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Maisons et Commanderies de l'Ordre du Temple en France

    Département de la Seine-Maritime

    Blosseville (76)

    Domaine du Temple de Blosseville
    Département: Seine-Maritime, Arrondissement: Dieppe, Canton: Saint-Valery-en-Caux - 76


    Domaine du Temple de Blosseville
    Domaine du Temple de Blosseville


    La terre de Blosseville appartenait aux Templiers dès le commencement du XIIIe siècle. Cette terre relevait du fief de Saint-Denis-d'Aclon. Richard, seigneur de Saint-Denis, la donna en partie et avec d'autres biens aux frères du Temple de Salomon, ainsi qu'il résulte de ses lettres datées de l'année 1207.
    Sources: les commanderies du Grand-Prieuré de France - Eugène Mannier - Paris, Aubry et Dumoulin, 1872 (Paris)


    Drosay (76)

    Fief du Temple de Drosay


    Département: Seine-Maritime, Arrondissement: Dieppe, Canton: Saint-Valery-en-Caux - 76


    Fief du Temple de Drosay
    Fief du Temple de Drosay


    Le fief de Drosay mouvait, comme la terre de Blosseville, du fief de Saint-Denis-d'Aclon.
    Richard de Saint-Denis, en le donnant aux Templiers, par ses lettres de 1207, y avait ajouté quarante acres de terre à Drosay, « apud Drosei », tenus de lui par un nommé Richard Mercier.
    Sources: les commanderies du Grand-Prieuré de France - Eugène Mannier - Paris, Aubry et Dumoulin, 1872 (Paris)


    Gruchet (76)

    Fief du Temple de Gruchet-Saint-Siméon


    Département: Seine-Maritime, Arrondissement: Dieppe, Canton: Bacqueville-en-Caux - 76


    Fief du Temple de Gruchet-Saint-Siméon
    Fief du Temple de Gruchet-Saint-Siméon


    Le fief de Gruchet, avec la maison du Coudray (1), appartenait au XIIIe siècle au seigneur de Saint-Denis d'Aclon, nommé Gauthier de Saint-Denis. Celui ci en prenant l'habit de la religion du Temple, la même année que Gauthier de Saint-Martin déclara, par ses lettres également datées de l'année 1230, donner à ses confrères du Temple sa maison du Coudray, de Coldreto avec ses meubles, ainsi que les terres et bois qui dépendaient de son fief de Gruchet, situé près du village de Gruchet, juxta villam de Grocet, en leur abandonnant en outre tous ses hommes de Gruchet avec leurs tènements, revenus et services à lui dus, pour jouir de toutes ces choses au décès de Gilles, son frère, à qui il en avait réservé l'usufruit, à la charge par lui de payer aux frères du Temple une rente de huit livres par an (2).
    1. Le Coudray, hameau de Gruchet-Saint-Siméon.
    2. Archives Nationales S 5205, supplément n° 26.

    Sources: Eugène Mannier - Les commanderies du Grand-Prieuré de France, page 424. (Livre numérique Google)


    Puits-Martin (76)

    Fief du Temple de Puits-Martin


    Département: Seine-Maritime, Arrondissement: Dieppe, Canton: Longueville-sur-Scie, Commune: Sainte-Foy - 76


    Fief du Temple de Puits-Martin
    Fief du Temple de Puits-Martin


    Il appartenait, au XIIIe siècle, au seigneur Gauthier de Saint-Martin, et à Gaudefroy, son père. Dans ses lettres qui paraissent avoir été rédigées vers l'année 1230, Gauthier, s'enrôlant alors sous la bannière des chevaliers du Temple, pour aller combattre en Terre-Sainte, déclare donner à l'Ordre dont il faisait partie le fief nommés Puits-Martin et Salsomenil, « Puteum Martini », dont une portion avait déjà été concédée aux Templiers par le seigneur Gaudefroy.
    Cette donation fut faite de la manière la plus solennelle devant Henri, roi d'Angleterre, fils de Mathilde.
    Sources: les commanderies du Grand-Prieuré de France - Eugène Mannier - Paris, Aubry et Dumoulin, 1872 (Paris)


    Repentigny (76)

    Maison du Temple de Repentigny ou Saint-Jean du Temple


    Département: Seine-Maritime, Arrondissement: Dieppe, Canton: Gournay-en-Bray, Commune: Montroty - 76


    Maison du Temple de Repentigny
    Maison du Temple de Repentigny


    — A une lieue de Gournay, près du hameau de Folleville, paroisse de Montroty, entre le chemin conduisant à Gournay et celui menant à Launay, se trouvait la commanderie du Temple de Repentigny, composée d'une habitation seigneuriale avec chapelle et une ferme, comprenant 180 acres de terre labourable et 100 arpents de bois.

    — Cette commanderie est indiquée sur la carte de Cassini, sous le nom de Saint-Jean-du-Temple, entre Folleville, Montroty et Neuf-Marché.

    — Le Commandeur était seul seigneur de Repentigny, avec la haute, moyenne et basse justice. Il avait un grand nombre de cens et de rentes foncières dans les villages environnants à Neuf-Marché, à Estrepagny, à Saint-Pierre-ès-Champs, au Tronquoy, à Ferrière, aux Authieux, à Bézu-la-Forét, à Maulhois, à la Jonquière, à Frauville, à La Villette, à Neuville-sur-Aulne, à Saint-Gervais-les-Rouen, etc.

    — A Gournay, la commanderie possédait des rentes sur une maison dans la Grande-Rue, nommée la Maison de l'Etal-aux-Poissons, qui avait autrefois pour enseigne: L'Homme-Armé; et sur deux autres, dans la rue du Moulin et dans celle du Gros-Horloge.

    — Le commandeur de Repentigny touchait encore chaque année une somme de cinquante livres sur le domaine de la ville de Rouen, et pareille somme sur celui de Neufchâtel-en-Bray.

    Petit-Temple


    Il n'est plus indiqué sur les cartes de Cassini ou de l'IGN
    — Un fief relevait de la seigneurie de Repentigny. C'était le fief de la Perruque, autrement dit du Petit-Temple, comprenant une maison et 28 acres de terre, tenant à la Haye de Neuf-Marché, aboutissant au chemin de Piétons, et chargé d'une rente de sept livres au profit de la commanderie.
    — Ce fief appartenait, en 1650, à Damien le Vaillant, seigneur du Rouge-Fossé, et précédemment à Jean de Maries, chevalier, seigneur d'Omécourt.
    Sources: les commanderies du Grand-Prieuré de France - Eugène Mannier - Paris, Aubry et Dumoulin, 1872 (Paris)


    Ribeuf (76)

    Fiefs et domaines Temple de Ribeuf


    Département: Seine-Maritime, Arrondissement et Canton: Dieppe, Commune: Saint-Denis-d'Aclon - 76


    Fiefs et domaines Temple de Ribeuf
    Fiefs et domaines Temple de Ribeuf


    Les Templiers avaient à Ribeuf sur la Saane, « apud Riboel super aquam Sedane », une maison avec des terres, qui faisait partie des biens à eux donnés en 1207 par Richard de Saint-Denis. Elle était alors tenue en fief de Gilbert de Moreville ; et en arrière-fief, de Gaudefroy de Saint-Denis, père du donateur.

    Sainte-Vaubourg


    Département: Seine-Maritime, Arrondissement: Rouen, Canton: Canteleu - 76


    Domaine du Temple de Sainte-Vaubourg
    Domaine du Temple de Sainte-Vaubourg


    Tous les fiefs consistaient principalement en cens, rentes et autres redevances seigneuriales que le commandeur de Sainte-Vaubourg percevait chaque année sur des maisons, terres et héritages dans les lieux sus-désignés.

    Silleron


    Département: Seine-Maritime, Arrondissement: Dieppe, Canton: Saint-Valery-en-Caux - 76


    Domaine du Temple de Silleron
    Domaine du Temple de Silleron


    Le même Commandeur touchait encore les reliefs, quand ils échéaient, des fiefs qui mouvaient de sa commanderie. Ces fiefs étaient à Angiens:
    Le fief de Silleron, qui était au XV, siècle une vavassorerie, connue sous le nom de Vavassorerie de la Gaillarde, appartenant en 1461 à Charles Lefebvre, conseiller au parlement de Rouen ; en 1537, à Nicolas Lefebvre, président de Caudebec et seigneur d'Escalles ; et en 1605, à Charles Lefebvre, conseiller audit parlement de Rouen.

    Brumey


    Département: Seine-Maritime, Arrondissement: Rouen, Canton: Notre-Dame-de-Bondeville, Commune: Emanville - 76
    A Emanville, le fief de Brumey, dans la rue de Calleville
    A Emanville, le fief Auvray, dans la rue de Calleville, allant à la mare de la Chapelle

    Beaudouville


    Département: Seine-Maritime, Arrondissement: Rouen, Canton: Notre-Dame-de-Bondeville, Commune: Limésy - 76
    Le fief Houden, au sentier des Planques à Beaudouville
    Le fief au Maigre, à la rue des Planques
    Le fief au Graveren, en la dite rue.

    Matrey


    Département: Seine-Maritime, Arrondissement: Rouen, Canton: Barentin - 76
    A Barentin, le fief du Matrey, à Hatraumont, sur la route de Rouen, appartenant en 1623 à Georges du Hamel, écuyer, seigneur de Cracouville, de La Charmoye et d'Hatraumont.
    Sources: les commanderies du Grand-Prieuré de France - Eugène Mannier - Paris, Aubry et Dumoulin, 1872 (Paris)


    Rouen (76)

    Maison du Temple de Rouen


    Département: Seine-Maritime, Arrondissement et Cantons: Rouen - 76


    Maison du Temple de Rouen
    Maison du Temple de Rouen


    Les chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem possédaient au siècle dernier, sur la paroisse et dans la rue de Saint-Eloi, à Rouen, un grand hôtel, nommé l'Hôtel de la Commanderie. C'était l'ancienne maison des Templiers, dont les dépendances s'étendaient autrefois du côté de la porte de la Vicomté, et même au-delà vers celle de la Bourse ou de l'Estrade, presqu'en face de la rue des Cordeliers.

    Sainte-Vaubourg


    Département: Seine-Maritime, Arrondissement: Rouen, Canton: Canteleu, Commune: Val-de-la-Haye - 76


    Bien du Temple à Sainte-Vaubourg
    Domaine du Temple de Sainte-Vaubourg


    Un ancien document qui n'est pas daté, mais qui parait avoir été rédigé en 1222, nous représente ce domaine comme un fief relevant du Roi, et qui appartenait alors à Henri, fils de la Vicomtesse. Il passa l'année suivante en la possession de Laurent et de Jehan Salehadin ; car nous trouvons des lettres de ces deux personnages, datées du mois de décembre 1223, par lesquelles ils déclarent donner en pure aumône aux frères du Temple de Sainte-Vaubourg, « fratribus Templi de domo Sancte Vauborge », leur tènement, édifice en bois et en pierres, avec les jardin et terre en dépendant, situé à Rouen, dans la rue Saint-Eloi, « apud Rothomagum in vico Sancti Eligii », compris entre la terre de Guillaume de Saint-Eloi et celle d'André de Presles, « de Pratellis », et s'étendant depuis la dite rue de Saint-Eloi, jusqu'à la terre de Gaudefroy Trentegerons.

    Cette donation eut lieu au moyen de trente livres tournois que les Templiers remirent aux frères Salehadin, et à la charge en outre de leur payer à eux ou à leurs héritiers une rente de 45 sols, monnaie de Rouen, chaque année, en deux termes: à la saint Michel et à Pâques, et quatre onces de poivre, « quatuor uncias piperis », à la Noël.

    Il résulte évidemment de ces lettres, que la maison du Temple de Rouen est moins ancienne que celle de Sainte-Vaubourg dont elle n'était qu'une dépendance, et qu'en faisant remonter sa fondation vers l'année 1160, comme l'ont fait le père Duplessis et divers autres historiens, il y a eu confusion de cette date avec celle où les Templiers commencèrent à s'établir en Normandie.

    La bonne harmonie ne régna pas toujours entre les Templiers et les magistrats de la ville de Rouen.
    En 1276, il s'éleva entre eux une grave contestation qui fut soumise à la décision du bailli de cette ville. Il s'agissait d'une insulte que les Templiers reprochaient au maire de leur avoir faite. Le bailli décida que le maire déposerait deux cents marcs d'argent dans les mains du trésorier du Temple à Paris, lequel ferait une enquête sur la réalité du fait reproché, et fixerait lui-même l'amende que le maire pourrait avoir encourue.

    Les Hospitaliers, en héritant des Templiers leur maison de la rue Saint-Eloi, recueillirent d'eux également dans la ville un grand nombre de rentes foncières et de redevances seigneuriales. Ils les réunirent à celles qu'ils y possédaient déjà. Car il faut savoir que les Hospitaliers étaient en possession, au XIIIe siècle, de plusieurs maisons à Rouen, qu'ils cédèrent ensuite à cette ville. Ces maisons étaient situées près de l'église de Saint-Cande-le-Vieux.
    Nous avons encore des lettres des maires et bourgeois de Rouen, du mois de février 1247, par lesquelles il est dit qu'ils ont acheté de frère André Polin, prieur de la sainte Maison de Jérusalem en France:
    1 — un tènement avec la maison et les constructions qui s'y trouvaient, situé à Rouen, dans la rue de Saint-Cande-le-Vieux, « in vico Sancti Candidi Senioris apud Rothomagum », et donné autrefois à l'Hôpital, par le comte Guillaume de Mainneville, « de Magnevilla »;

    2 — et un autre tènement avec une place allant jusqu'aux murs de la dite église de Saint-Cande, occupé par Gaudefroy de Montfort. Les deux tènements s'étendaient depuis la maison des religieux de Bon-Port jusqu'à la Seine.
    La vente s'était faite, sous la réserve par le Grand-Prieur de France de tous ses autres biens et revenus dans la ville de Rouen, moyennant une rente annuelle de cinquante livres que la ville s'engageait à payer en deux termes aux frères de l'Hôpital de Villedieu-la-Montagne, lesquels probablement jouissaient des tènements qui venaient d'être vendus .

    D'après un terrier de 1461, les rentes que le commandeur de Sainte-Vaubourg recevait alors à Rouen, reposaient sur un certain nombre de maisons et d'héritages situés:
    Rue Cauchoise.
    Rue de Ganterie.
    Rue de l'Escolle.
    A la Croix-de-Pierre.
    Rue aux Chartains.
    A la Porte-Martainville.
    Rue des Crotes.
    Rue de la Monnoie.
    Rue aux Cordeliers.
    Rue aux Oues.
    Rue Encrière.
    En l'Espisserie du costé Nostre Dame.
    Rue de la Viconté.
    Sur l'Hostel du curé St Jehan sur Renelle.
    Sur l'Hostel de l'Escuelle d'Estain, près du Fossé aux Gantiers.
    Sur la maison de la Seranière en la rue de Damiette, etc.
    Au XVIIe siècle, le commandeur Hospitalier de Sainte-Vaubourg n'habitait plus son hôtel à Rouen.
    Sources: les commanderies du Grand-Prieuré de France - Eugène Mannier - Paris, Aubry et Dumoulin, 1872 (Paris)

    Plaintes des Templiers contre le Maire et la Ville de Rouen, en 1276


    « A tous cheus qui ches letres verront et orront le ballif de Rouen salus, sachies que comme content (contestation) fust entre les freires de la chevalerie du Temple d'une part, et le Mere et la vile de Roen d'autre por, une injure que le Mere devoit avoir fait as devans dis freires, si comme eus disoient, a la parfin le Maire por li et por la vile par le consel de bones gens le mist du tout a peine de 11 mars (200 marcs), sur le trésorier du Temple de Paris, et li gaja a amender par tel condicion que le tresorier doit enquere du fait et se il treuve enqueste faite que il appartieigne amende li tresorier puet l'amende tausser à sa volenté et li maires por et por la vele feroit l'amende tele comme elle sera taussée par le tresorier et le il ne trouvoit que il fust coupable, le maire et la vele sen devoient partir tous quites. En tesmoing de cheste chose nous avons mis a ches letres le scel de la ballie de Rouen.
    « Che fu fait en lan de grace mil CCLXXVI, le vendredi avant Pentecoste »
    Sources: A. N., 55,199, nº 45 (Bibliothèque imperiale)

    Communiqué par M. L. Delisle


    Les Templiers, ou frères de la milice ou chevalerie du Temple, s'etablirent à Rouen, vers l'an 1160, dans les limites de l'ancienne paroisse Saint-Etienne-des-Tonneliers, où ils bâtirent dans le siècle suivant une maison et une église entre la rue des Cordeliers et la porte de l'Estrade. L'emplacement qu'ils occupèrent s'étendait jusqu'à celui sur lequel a été édifié dans le siècle dernier l'hôtel des Juges Consuls, la Bourse, dont le nom fut même appliqué à la rue qui précédemment s'appelait la rue du Temple.

    Dom Duplessis (tome I, en sa description de la Haute-Normandie, page 118, édition de 1740) nous dit que les Templiers eurent deux couvents à Rouen, celui ci-dessus décrit, et un autre qu'ils bâtirent vers le milieu du XIIIe siècle dans la rue des Hermites, sur la paroisse Saint-Martin-de-Renelle. Nous ajouterons, ce qui semble ignoré de nos annalistes, qu'ils possédaient une troisième Maison à Rouen, rue Saint-Eloi, car il existe une charte ou plutôt une copie autentique constatant, en 1227 (1), l'accisition de lhôtel des Templiers, en la paroisse Saint-Eloi, de Jehan Salle-Hodin, opérée devant Thibault (d'Amiens), archevêque de Rouen, qui pour plus d'authenticité de la vente, fait apposer à l'acte le sceau de la cour (autrement dire de l'officialité), et don la tradition foncière s'opère« per chirotecas », au moyen de gants donnés ou constitués en rente circonstance symbolique que nous avons consignée Page 8 de notre première partie.
    1. Cette charte est transcrite en entier dans le livre terrier de Sainte-Waubourg de l'année 1672.
    Elle enonce ce qui suit:
    « Quoddam tenementum quod situm est apud Rothomagum in parrochia sancti Eligii Ligneum et lapideum integrum cum omnibus pertinanciis inter terram Wuillelmi de sancto Eligio (Saint-Eloi), et terram Andreae de Pratellis (de Préaux). (Archives du département) »


    En 1173, Henri II, roi d'Angleterre, donne aux Templiers de Rouen sa maison de plaisance avec le parc de Sainte-Waubourgy, situés an aval de Rouen, sur la rive droite de la Seine, et après la suppréssion de l'Ordre du Temple, en 1312, ordonnée au concile de Vienne, sous Philippe le Bel, les Maisons des Templiers de Rouen« rentrèrent dans le domaine », celle de Sainte-Waubourg fut donnée aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, et qui deviendra une de leur commanderie.

    En 1483, notre rue Saint-Eloi était dite de la Monnaie; - elle avait la même dénomination en 1680, où à cette époque, le tènement de maisons ci-dessous appelé comme appartenant aux chevaliers de Jérusalem, puis, en 1756, autre terrier qui relate comme possession des mêmes: L'Hôtel de Saint-Waubourg et tènement de la maisons adjacentes, situées à Rouen, rue et paroisse Saint-Eloi.

    Les plus anciens titres de cet établissement sont déposés en la bibliothèque impériale, rue Richelieu, section des manuscrits, et les autres plus récents, relatifs aux biens, font partie de nos archives départementales.
    Sources: Recherches historiques sur le tabellionage royal: principalement en Normandie... et sigillographie normande en XXIV planches. par A. Barabé, Alexandre Théodore (1800-1884). Editeur: H. Boissel (Rouen)


    Saint-Denis-d'Aclon (76)

    Fief du Temple de Saint-Denis-d'Aclon


    Département: Seine-Maritime, Arrondissement: Dieppe, Canton: Offranville - 76


    Fief du Temple de Saint-Denis-d'Aclon
    Fief du Temple de Saint-Denis-d'Aclon


    Le fief de Saint-Denis-d'Aclon appartenait, en 1231, à Gilbert de Saint-Denis. Ce seigneur, par une charte datée de la même année, après avoir approuvé et confirmé la donation faite aux Templiers du fief de Gruchet et du Coudray, par son frère, Gauthier de Saint-Denis, qui venait de mourir en Terre-Sainte, déclare faire don et aumône aux dits frères du Temple de son fief de Saint-Denis, pour n'en jouir toutefois qu'après le décès de Gilles de Saint-Denis, son frère, à qui l'usufruit en avait été accordé.
    Sources: les commanderies du Grand-Prieuré de France - Eugène Mannier - Paris, Aubry et Dumoulin, 1872 (Paris)


    Sainte-Vaubourg (76)

    Maison du Temple de Sainte-Vaubourg


    Département: Seine-Maritime, Arrondissement: Rouen, Canton: Grand-Couronne, Commune: Val-de-la-Haye - 76


    Maison du Temple de Sainte-Vaubourg
    Maison du Temple de Sainte-Vaubourg


    De fondation royale, Sainte-Vaubourg garda son importance jusqu'à la Révolution française. Fondée par le roi d'Angleterre, duc de Normandie, elle reçut l'approbation des bénédictins du Bec-Hellouin. Tout au cours du XIIIe siècle de nombreuses donations vinrent enrichir la communauté. C'était, avec Renneville, la résidence du commandeur de Normandie. A la suppression des Templiers, les Hospitaliers réunirent à Sainte-Vaubourg les biens qu'ils avaient au Val de la Haie.

    De la grande commanderie normande on peut encore admirer les bases de la chapelle dont les murs s'élèvent à un mètre environ du sol. Ces restes, en comparaison avec le plan de 1753, nous montrent une chapelle importante. Quatre travées, séparées chacune par d'épais contreforts, se terminaient par un chevet en hémicycle au centre duquel se trouvait un puissant contrefort de soutènement. De grandes fenêtres éclairaient la nef.

    Les bâtiments conventuels, appelés Hôtel du commandeur, furent reconstruits au XVIe siècle et restaurés au XVIIIe selon le goût du jour. De l'époque templière restent la grange, d'une rare beauté, et les bases du puits sur lequel on peut encore voir le mécanisme en bois utile aux soutirages.

    La grange reste le plus bel exemple, tout à l'image des granges médiévales traditionnelles. Elle se divise en trois nefs de cinq travées. Les piliers en bois, taillés dans la masse, reposent sur des socles en pierres à deux étages dégradants. Si quelquefois de fortes vis se trouvent sur l'ensemble de la charpente, les chevilles d'origine peuvent encore être admirées. Des marques de charpentiers ont été découvertes. Les caves et les celliers retiennent également l'attention. La descente d'escaliers, voûtée en plein cintre, s'arrête à la dernière marche par un fort doubleau carré. Les voûtes des caves sont sur croisées d'ogives en plein cintre. Les tores à cinq pans reposent sur des culs-de-lampes sculptés, avec un tailloir à deux pans. Les corbeilles sont ornées, soit par des crochets, soit par des angles indiqués.

    Moulin de Soquence


    Département: Seine-Maritime, Arrondissement: Rouen, Canton: Grand-Couronne, Commune: Val-de-la-Haye - 76


    Domaine du Temple à Soquence
    Domaine du Temple de Soquence


    Moulin de Sahurs


    Département: Seine-Maritime, Arrondissement: Rouen, Canton: Grand-Couronne, Commune: Val-de-la-Haye - 76


    Domaine du Temple à Sahurs
    Domaine du Temple de Sahurs


    Les moulins à vent de Soquence et de Sahurs dépendaient le la commanderie de Sainte-Vaubourg.

    Maison du Temple de Sainte-Vaubourg


    La Maison du Temple de Sainte-Vaubourg, située au Val de La Haie, à deux lieues de Rouen, devait sa fondation à Henri II roi d'Angleterre, duc de Normandie et d'Aquitaine, comte d'Anjou. Ce souverain, par ses lettres qui paraissent avoir été rédigées vers l'année 1173, et dont il ne nous reste qu'une copie, fait savoir à l'archevêque de Rouen, aux évêques, abbés, comtes, barons, vicomte et autres officiers, ainsi qu'à tous ses sujets de Normandie, qu'il à donné en pure aumône aux frères du Temple de Salomon la maison de Sainte-Vaubourg, « domum Sancte Vaburge », qui lui provenait du roi Henri, son aïeul, avec la terre et le bois en dépendant, et cela du consentement et avec l'approbation de l'abbé et des religieux du couvent du Bec.

    Richard Coeur-de-Lion et Jean, son fils, comme rois d'Angleterre ducs de Normandie, accordèrent en 1194 et 1199, aux Templiers, des lettres d'amortissement pour la donation du roi Henri et pour toutes les autres qui leur avaient été faites en Normandie.

    Les Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem possédaient, au commencement du XIIIe siècle, un domaine près de Sainte-Vaubourg et du Val de La Haie. Ce domaine leur provenait de nobles damoiselles Gillette et Marsillie de Godoceles qui, par leurs lettres du mois de septembre 1202, dont il nous reste un vidimus, avaient déclaré donner à la maison de l'Hôpital de Jérusalem leur ville de Godocèles, savoir: l'assise de la dite ville, « sessionem predicte ville », depuis le jardin de Thomas de Coupigny, jusqu'à la terre du Val de la Haie, « usque ad terram del Val de La Haye », et la moitié de la dîme de la même ville, pour laquelle Hugo de Cagny, dans le fief duquel elle se trouvait, avait reçu des Hospitaliers soixante sols, un cheval et deux vaches.

    Cette donation comprenait en outre la terre nécessaire pour l'habitation de cinquante hôtes, à raison de huit journaux pour chacun d'eux, avec un jardin et le fonds de leur maison qui devait avoir 40 pieds de longueur sur autant de largeur; chaque maison devant être chargée d'une redevance de douze beauvoisis, de deux pains, de deux chapons, et de deux mines d'avoine à remettre a l'Hôpital chaque année aux termes de saint Remi et de la Noël.
    Les donatrices abandonnaient encore aux Hospitaliers deux bois qu'elles avaient: l'un appelé le bois du Fayel; et l'autre, le bois d'Hugo.

    Maison du Temple de Sainte-Vaubourg sous les Hospitaliers de Saint-Jean


    Les chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, en prenant possession, au XIVe siècle, des biens laissés par les Templiers, réunirent au domaine de Sainte-Vaubourg celui de Godocèles. Le tout formait un ensemble de plus de 550 arpents de terre, en labour, prairies et bois. L'hôtel de la Commanderie se trouvait à peu de distance de l'église du Val de La Haie, sur le chemin conduisant à Hautot-sur-Seine.

    Nous lisons dans le rapport de la visite prieurale de 1495: « En ladicte commanderie, a une chappelle fondée de Sainte-Vaubourg-le-Temple, chargée de troys messes la sepmaine. Empres de ladite chappelle, est la maison du Commandeur, laquelle d'ancienneté est grans édiffices et une partie va en ruyne, ce que Monseigneur de France a ordonné estre abattu ; du surplus de la maison est l'habitation du Commandeur. » « Auprès d'icelle, est le villaige du Vaulx de La IHaye, auquel a de L à LX habitans, hommes de la commanderie, à basse justice où a une eglize parrochiale, à la collation de Monseigneur le Grand Prieur. »

    Au-dessous du parc de l'hôtel de la Commanderie, se trouvait une maison qui avait été autrefois la maison de l'hôpital. Elle était dans un enclos, qu'on a appelé depuis le Clos Saint-Jean ou le Clos de la Petite-Commanderie.

    La Petite-Commanderie de l'Hopital


    Département: Seine-Maritime, Arrondissement: Rouen, Canton: Canteleu - 76


    La Petite-Commanderie de l'Hopital
    Domaine du Temple La Petite-Commanderie


    Un peu plus loin, sur les bords de la Seine, il y avait une autre maison, nommée la maison du Passager, parce qu'on trouvait là un bac ou bateau avec lequel on traversait la rivière, moyennant un droit de péage au profit de la commanderie.

    Avec la seigneurie temporelle et spirituelle du Val de La Haie, le Commandeur possédait toutes les dîmes du lieu et quelques rentes seigneuriales au hameau de Rouage, et un droit d'usage dans la forêt de Roumares.

    Plusieurs fiefs relevaient de la maison de Sainte-Vaubourg. Ils étaient tous situés au Val de La Haie:
    c'étaient le fief au Gros.
    Le fief Roger-Chocquet.
    Le fief Salomon.
    Le fief Ricard.
    Le fief Rousselin.
    Le fief Agasse.
    Le fief Jourdain.
    Le fief à La Gresle.
    Le fief des Loges.
    Le fief Rollin-Maillart.
    Le fief Aweline-Gueroult et.
    Le fief de la Sauvagesse.

    Ces fiefs consistaient généralement en pièces de terre chargées de redevances envers la commanderie.
    Le revenu de la maison de Sainte-Vaubourg qui était:
    en 1495, de 393 livres 16 sols,
    s'élevait:
    en 1757, à 6,298 livres.
    et en 1783, à 7,040 livres.

    Les membres qui dépendaient de la commanderie étaient un grand hôtel à Rouen, la terre et seigneurie de Bosnormand

    Bosnormand


    Département: Eure, Arrondissement: Bernay, Canton: Bourgtheroulde-Infreville - 27


    Domaine du Temple de Bosnormand
    Domaine du Temple de Bosnormand


    La terre de Sandouville


    Département: Seine-Maritime, Arrondissement: Le Havre, Canton: Saint-Romain-de-Colbosc - 76


    Domaine du Temple de Sandouville
    Domaine du Temple de Sandouville


    Le fief du Puits-Martin


    Département: Seine-Maritime, Arrondissement: Dieppe, Canton: Luneray, Commune: Sainte-Foy - 76


    Domaine du Temple de Puits-Martin
    Domaine du Temple de Puits-Martin


    Le fief de Salsomenil, de Gruchet (il y a trop de Gruchet pour savoir avec certitude le quel est-ce),

    Le fief de Saint-Denis-d'Aclon


    Département: Seine-Maritime, Arrondissement et Canton: Dieppe - 76


    Domaine du Temple de Saint-Denis-d'Aclon
    Domaine du Temple de Saint-Denis-d'Aclon


    Fief de Saint-Pierre-le-Vieux


    Département: Seine-Maritime, Arrondissement: Dieppe, Canton: Saint-Valery-en-Caux, Commune: Iclon -76


    Domaine du Temple de Saint-Pierre-le-Vieux
    Domaine du Temple de Saint-Pierre-le-Vieux


    La terre de Blosseville


    Département: Seine-Maritime, Arrondissement: Dieppe, Canton: Saint-Valery-en-Caux - 76


    Domaine du Temple de Blosseville
    Domaine du Temple de Blosseville


    Le fief de Drosay


    Département: Seine-Maritime, Arrondissement: Dieppe, Canton: Saint-Valery-en-Caux - 76


    Domaine du Temple de Drosay
    Domaine du Temple de Drosay


    La maison de Ribeuf


    Département: Seine-Maritime, Arrondissement et Canton: Dieppe, Commune: Saint-Denis-d'Aclon - 76


    Domaine du Temple à Ribeuf
    Domaine du Temple de Ribeuf


    Sources: les commanderies du Grand-Prieuré de France - Eugène Mannier - Paris, Aubry et Dumoulin, 1872 (Paris)

    Sainte-Vaubourg, Val-de-la-Haye


    — Commanderie qui portait le nom de Sainte-Vaubourg.
    — D'abord fondée vers 1130 par des Templiers, elle leur fut confirmée en 1137 et 1140.
    — Plus tard elle appartint à l'ordre de Malte. Aliénée à la Révolution, elle est devenue un château et deux fermes.
    — La chapelle, consacrée par Rigaud en 1264, a disparu.
    — La clôture murée existe encore, ainsi qu'une enceinte de bâtiments, où l'on distingue surtout une magnifique grange du XIIIe siècle. Les pignons sont en pierre et l'intérieur est partagé en trois nefs par des piliers de bois.
    — Les archives de la commanderie se composent de dix registres et de vingt-sept liasses contenant cinq cents actes sur parchemin qui vont du XIVe siècle à 1780, au dépôt départemental.
    — Dans la forêt voisine, que l'on nomme encore le Bois de la Commanderie l'on voit des bornes de pierre portant les armes du commandeur.
    Sources: Répertoire archéologique du département de la Seine-Inférieure, rédigé sous les auspices de l'Académique des sciences, belles-lettres et art de Rouen, par M. l'abbé Cochet. Imprimerie nationale. Paris 1871

    Præceptors domus Sainte Vaubourg


    Robertus. 1229.
    Auverdus. 1256-1258.
    Aubin. 1297.
    Henricus. 1301.
    Philipus Agace ou Agate. 1307.
    Sources: E.-G. Léonard. — Introduction au Cartulaire manuscrit du Temple (1150-1317), constitué par le marquis d'Albon et conservé à la Bibliothèque nationale, suivie d'un Tableau des maisons françaises du Temple et de leurs précepteurs. — Paris, E. Champion, 1930. ln-8º, xv-259 pages.

    Sainte-Vaubourg et Le Val-de-La-Haye


    Cette maison du Temple se trouvent situés dans un des coudes de la Seine, au sud de la forêt de Roumare, dont une partie, celle qui est voisine du Val-de-La-Haye, s'appelle encore: Bois de la Commanderie ; de même qu'il subsiste également un souvenir des Templiers en cette région, dans le Magasin du Temple (Voir carte d'état major).

    De ce voisinage de la commanderie et du village du Val, il résulta une sorte de patronage exercé par le Temple sur la petite commune, aussi le chapelain de Sainte-Vaubourg, fut-il en même temps curé du Val-de-La-Haye ; ce chapelain était en 1307, « frère Robert Chevalier presbiter curatus ecclesie sancti Johannis evangeliste de Valle Agie, Rothomagensis diocesis. »
    Quant au précepteur du Temple de Sainte-Vaubourg, ce fut, comme nous l'avons déjà dit, frère Philippe Agate, sergent « preceptor domus Sancte Gauburge, Rothomagensis diocesis »; nous avons mentionné ci-dessus les diverses réceptions qui lui sont attribuées.
    Précepteur de Sainte-Vaubourg: 1307, frère Philippe Agate ou Agathe, sergent
    Item anno, indicione, mense, die, pontificatu et loco predictis, in dicti inquisitoris, nostrum notariorum et infrascriptorum testium presencia personaliter constitutus frater Gaufridus de Charneio miles dicti ordinis, et preceptor totius Nornannie.
    Sources: Trudon des Ormes: Les possessions templières recueillent durant les interrogatoires des templiers par les hommes de Philippe le Bel et les commissions pontificales des diocèses de France.

    Sainte-Vaubourg


    1264, Robert Hamon, du Bourgtheroulde, et Nicolas, du Thuit, vendirent aux Templiers de Sainte-Vaubourg tout ce qu'ils tenaient dans le fief du Temple à Bosc-Roger en Roumois.
    Sources : Duchemin, Pierre-Polovic. Histoire de Bourgtheroulde et de sa collégiale, page 17. Pont-Audemer 1888. — BNF

    Procès des Templiers, Tome I, page 421


    Philippus Agate Rothomagensis (Rouen) diocesis.

    Procès des Templiers, Tome I, page 428


    Post hec, die Jovis sequenti, que fuit XII dies dicti mensis Januarii fuit adductus ad presenciam eorumdem dominorum commissariorum, in domo predicta, frater Philippus Agate serviens, Rothomagensis (Rouen) diocesis, preceptor domus sancte Ganburge (Sainte Vauvourg) ejusdem diocesis, testis suprajuratus, ut deponeret dictum suum, sexagenarius, non deferens mantellum ordinis, quia in concilio Senonensi fuit, nescit per quem, amotus ei a collo, et projectus de pulpito in quo tenebatur concilium ad terram cum mantellis aliquorum aliorum, post que fecit sibi radi barbam, et fuit examinatus, alias absolutus et reconciliatus per dominum episcopum Parisiensem.

    Procès des Templiers, Tome I, page 554


    Philippum Agate servientem, tunc preceptorem ballivie Normanie

    Procès des Templiers, Tome II, Page 26


    Fratrem Philippum Agate, preceptorem Normanie.

    Procès des Templiers, Tome II, Page 196


    Fratrem Philippum Agate, testem supra examinatum, in capella domus Templi Sancti Stepharii de Renavilla Ebroicensis (Saint-Etienne de Reneville Evreux) diocesis.
    Sources: Procès des Templiers, publié par M. Jules Michelet, tome 1 et 2 - Imprimerie Nationale - Paris - M. DCCC. LI.

    Chapelle de Sainte-Vaubourg


    Noms de églises et chapelles consacrées sous l'épiscopat d'Eude Rigaud.

    Le 28 octobre 1264, Eude Rigaud se rendit, aux frais des Templiers, à Sainte-Vaubourg (Apud Sanctam Vereburgam), et le lendemain, avec l'aide de Dieu, il consacra la chapelle des Templiers de Sainte-Vaubourg et retourna passer la nuit à Deville.
    — Sainte-Vaubourg, Maison du Temple puis commanderie des Templiers, près de Rouen.
    Sources: Bulletin monumental, publié sous les auspices de la Société française pour la conservation et la description des monuments historiques; et dirigé par M. de Caumon. Série 2, tome 5, volume 15, page 253. Paris 1834.

    Domaine du Temple au Val-de-la-Haye


    Les chevaliers de l'ordre de Saint-Jean de Malte ont au Val-de-la-Haye un bois de près de deux cents hectares, démembrement évident de la forêt domaniale, formant le parc du roi Henri II et donné par lui, au XIIe siècle, à une commanderie de Templiers, prédécesseurs des chevaliers de Malte.
    Sources: Précis analytique des travaux de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen. Années 1898-1899 Rouen.


    Sandouville (Fief) (76)

    Fief du Temple de Sandouville


    Département: Seine-Maritime, Arrondissement: Le Havre, Canton: Saint-Romain-de-Colbosc - 76


    Fief du Temple de Sandouville
    Fief du Temple de Sandouville


    Autre fief noble, situé dans la paroisse de ce nom, lequel s'étendait dans les villages d'Oudalle, Harfleur, et autres lieux circonvoisins, avec droit de patronage et de présentation à la cure du dit Sandouville, droits de dîme, moyenne et basse justice, cens, rentes, et autres redevances seigneuriales.
    Le domaine non fieffé ne se composait que d'une maison et de six acres de terre.

    Les Templiers de Sainte-Vaubourg possédaient dans la vicomté d'Arques d'autres fiefs nobles, dont les Hospitaliers touchaient encore les revenus au XVe siècle.
    Sources: les commanderies du Grand-Prieuré de France - Eugène Mannier - Paris, Aubry et Dumoulin, 1872 (Paris)


    Tourville-sur-Arques (76)

    Fief du Temple de Salsomenil, aujourd'hui disparu


    Département: Seine-Maritime, Arrondissement: Dieppe, Canton: Longueville-sur-Scie, Commune: Tourville-sur-Arques - 76


    Fief du Temple de Salsomenil
    Fief du Temple de Salsomenil


    Il appartenait, au XIIIe siècle, au seigneur Gauthier de Saint-Martin, et à Gaudefroy, son père. Dans ses lettres qui paraissent avoir été rédigées vers l'année 1230, Gauthier, s'enrôlant alors sous la bannière des chevaliers du Temple, pour aller combattre en Terre-Sainte, déclare donner à l'Ordre dont il faisait partie le fief nommés Salsomenil, « Salenchum Mesnil », dont une portion avait déjà été concédée aux Templiers par le seigneur Gaudefroy.
    Cette donation fut faite de la manière la plus solennelle devant Henri, roi d'Angleterre, fils de Mathilde.
    Sources: les commanderies du Grand-Prieuré de France - Eugène Mannier - Paris, Aubry et Dumoulin, 1872 (Paris)

    Tourville-sur-Arques


    Les premières mentions sur cette commune remontent au XIe siècle.
    En 1466, le fief de Salsomesnil ? Tourville fut reconnue « franche et noble vavassorie. »

    Marc le Séneschal tient ung plain fief nommé le fief du Plessisé de la conté de Tancarville, assis à Appeville (Aujourd'hui Salsomesnil), subject au service d'ost.
    Chalsomesnil (Salsomesnil)
    Sources: Registre des Fiefs et Arrierre-Fiefs du Bailliage de Caux en 1503, page 86


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