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Maisons et Commanderies de l'Ordre du Temple en France

    Département de l'Indre-et-Loire

    Amboise (37)

    Maison du Temple d'Amboise


    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Tours, Canton: Amboise - 37


    Maison du Temple d'Amboise
    Maison du Temple et de l'Hôpital d'Amboise


    C'est le seul lieu où se trouvaient à la fois une commanderie du Temple et une de l'Hôpital.
    La maison du Temple s'élevait dans la paroisse de Saint-Denis-Hors. Son existence est attestée dès 1219 par une charte de Regnault de l'Ile. Elle s'est appelée « domus militiae templi de ambazia », maison de la milice du temple d'Amboise, ou bien plus simplement « domus de ambazia », maison d'Amboise.
    Sources: Alain Jacquet - Templiers et Hospitaliers en Touraine - 1193-2001 - Edition Alan Sutton - 2002

    Maison du Temple et Commanderie de Saint-Jean-de-l'Ile


    — Il y avait à Amboise deux Commanderies, l'une appartenait à l'ordre des Templiers, l'autre à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
    — La première est mentionnée dans une charte de 1219 (domus militiae Templi de Ambasia);
    — La seconde est désignée dans un titre de 1307, sous le nom de Maison de l'hopitau d'Amboise; plus tard, on l'appela la commanderie de Saint-Jean-de-l'Ile-lez-Amboise.
    — A la suite de l'abolition de l'Ordre des Templiers (1312), la maison du Temple passa aux chevaliers de Saint-jean de Jérusalem, et, vers le milieu du XVe siècle, elle fut réunie à la commanderie de l'Ile-lez-Amboise.
    — Les titulaires prirent dès lors la qualification de commandeurs de la commanderie du Temple et de Saint-Jean-de-l'Ile.
    — Au XVIIIe siècle, le revenu des deux propriétés s'élevait à 4,000 livres environ.
    — Le moulin du Temple, situé dans la paroisse Saint-Denis d'Amboise, faisait partie, de temps immémorial, de la commanderie des Templiers. Il fut vendu nalionalement le 22 mai 1793, en même temps que les bâtiments de la commanderie situés dans la paroisse Saint-Denis.
    — L'Ordre possédait aussi la métairie de l'Auberdière et celle dite de l'Hopitau, dans la même paroisse.
    — La première fut vendue le 22 mai 1793, au sieur de la Chaise; la seconde, le 23 vendémiaire, an III, au sieur Bellouin.
    — Les deux commanderies constituaient des fiefs relevant du château d'Amboise.
    — En 1742, la chapelle de l'Ordre, placée sous le vocable de Saint-Oustrilie, fut reconstruite, et la dédicace eut lieu le 18 février de l'année suivante.

    Commandeurs de l'Hôpital


    Saint-Jean-de-l'Ile, jusqu'à sa réunion a celle des Templiers.
    1307-XXXX, Jehan de Sainte-Gemme;
    1360-1367, Jean ChaufFour;
    1374-XXXX, Jean Bizou;
    1394-1397, Jean Le Roux;
    1405-1407, Jean Moquart;
    1432-XXXX, Jean Godenat;
    1443-XXXX Jean Lecomte.

    Commandeurs Hospitaliers du Temple d'Amboise


    Jusqu'à sa réunion avec la commanderie de Saint-Jean-de-l'Ile.
    1383—1409, Pierre Essart;
    1417-1438, Etienne Richoust;

    Commandeurs Hospitaliers du Temple et de L'Ile réunis


    1443-1458, Pierre Beaupoil;
    1466-1495, Yves Millon;
    1497-1516, André Guyelet;
    1523-1525, Loius du Chilleau, et en même temps commandeur d'Auzon, en Poitou;
    1528-1534, Bault de Lyraines;
    1535-XXXX, Eutrope de Gaillères;
    1539-1543, François de Voyer;
    1547-1568, Antoine de Saint-Gelais-Lusignan;
    1572-XXXX, Jean de Barbezières de Bois-Berthon;
    1581-1626, Pierre Viault;
    1628-1635, Charles Chenu du Bas-Plessis;
    1639-1674, Jean des Gittons-Baronnières;
    1674-XXXX René de Sallo de Semagne;
    1678-XXXX Jean de Machault, lieutenant du grand-prieur de France, mort le 28 février 1681;
    1682-1704, Charles de Cherbonneau de Fortecuière;
    1705-XXXX Jean de Nuchèze;
    1722-1737, Jacques de Bassay;
    1743-XXXX Anne-René-Hippolyte de Brillac;
    1755-1760, Jean-Hardouin de Maillé de la Tour-Landry;
    1769-XXXX Jacques de Bremond de Vernon, en même temps commandeur d'Ensigny, et procureur général de l'Ordre au grand-prieuré d'Aquitaine, mort à Niort en 1792;
    1782-1789, Charles-François d'Arsac de Ternay.
    Sources: Dictionnaire Géographique, Historique et Biographique d'Indre et Loire et de l'ancienne province de Touraine par J.-X Carré de Busserolle, tome IV, Tours 1882.

    Hospitaliers à Amboise



    Hospitaliers à Amboise
    Hospitaliers à Amboise


    Les ordres du Temple et de l'Hôpital avaient chacun une commanderie à Amboise.
    Elles étaient situées :
    1° celle des Templiers (avec la chapelle Saint-Oustrille) à droite de la route de Windrichard, sur le territoire de Saint-Denis-Hors, à cinq cents mètres environ des dernières maisons d'Amboise.
    Une cave voûtée subsiste seule.
    La chapelle seule subsiste fort délabrée, c'est un monument de transition entre le roman et le style ogival, à trois travées voûtées.
    Il sert de servitude agricole.
    A la suite de l'abolition des Templiers (1312), la commanderie du Temple passa aux chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem, mais elle conserva son autonomie jusqu'au milieu du XVe siècle, époque à laquelle elle fut incorporée à la commanderie de l'Ile.
    2° celle des hospitaliers, dans l'île que forme la Loire, d'où son nom de Saint-Jean de l'Ile-lez-Amboise.
    La commanderie d'Amboise possédait des biens dans la ville d'Amboise et aux environs, à Saint-Martin-le-Beau, à Lussault, à Montlouis, à Nazelles, à Nigren, à Moisay, à Saint-Ouen-des-Bois, à Meslan, à Souvigny, à Vallières et à Pontlevoy.
    Le moulin du Temple, la métairie de l'Auberdière, dans la paroisse Saint-Denis d'Amboise, lui appartenaient.

    Elle avait comme membres


    1° la Perchaye près de Château-Renault (qui fut commanderie jusqu'au XVIe siècle).
    2° Saint-Jean-de-la-Lande à Semblançay (qui fut commanderie au moins jusqu'au milieu du XVe siècle).
    3° Tours (biens dans la paroisse de Saint-Pierre-du-Boille).
    Au XVIIIe siècle, la commanderie avait un revenu annuel de 4000 livres environ ; des biens furent vendus en 1793 comme biens nationaux. Les archives sont conservées, dans le fonds du grand-prieuré d'Aquitaine, dont elle dépendait, aux archives départementales de la Vienne à Poitiers.

    Commandeurs


    1° Commandeurs de Saint-Jean-de-l'Ile jusqu'à la fusion des deux commanderies :
    — Jean de Saint-Gemme, 1307.
    — Jean Chauffour, 1360-1367.
    — Jean Bizou, 1374.
    — Jean le Roux, 1394-1397.
    — Jean Moquart, 1405-1407.
    — Jean Godenat, 1432.
    — Jean Lecomte, 1443.
    2° Commandeurs du Temple jusqu'à la fusion des commanderies :
    — Pierre Essart, 1383-1409.
    — Etienne Richoust, 1417-1438.
    3° Commandeurs du Temple et de Vile réunis :
    — Pierre Beaupoil, 1443-1458.
    — Yves Millon, 1466-1495.
    — André Guyclet, 1497-1516.
    — Louis du Chilleau, 1523-1525 (en m?me temps commandeur d'Auzon).
    — Bault de Lyraines, 1528-1534.
    — Eutrope de Caillères, 1535.
    — François le Voyer, 1539-1543.
    — Antoine de Saint-Gelais-Lusignan, 1547-1568.
    — Jean de Barbezières de Bois-Berthon, 1572.
    — Pierre Viault, 1581-1626.
    — Charles Chenu du Bas-Plessis, 1628-1635.
    — Jean des Gittons-Baronnières, 1639-1674.
    — René de Sallo de Semagne, 1674.
    — Jean de Machault, lieutenant du prieur de France, 1678-† 28 février 1681.
    — Charles Charbonneau de Fortemyère, 1687-1704.
    — Jean de Nuchèze, 1705.
    — Jacques de Bessay, 1722-1737.
    — Anne-René-Hippolyte de Brillac, 1743.
    — Jean-Hardenier de Maillé de la Tour Landry, 1755-1760.
    — Jacques de Brémond de Vernon (en m?me temps commandeur d'Eusigny et procureur général de l'ordre au prieuré d'Aquitaine), 1762-† 1792.
    — Charles d'Arsac de Thernay, 1782-1789.
    — Poitiers, archives de la Vienne, fonds du grand prieuré d'Aquitaine, commanderie d'Amboise.
    — Carré de Busserolle, Dictionnaire géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire, Tours, 1878-1884, au mot Amboise.

    Sources: Jean Delaville Le Roulx. Dictionnaire d'histoire et de géographie ecclésiastiques. Tome deuxième. fascicules 7-12, tome II, page 1051-1052. Paris 1914. - Bnf


    Ballan-Miré (37)

    Maison du Temple de Ballan-Miré


    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Tours, Canton: Ballan-Miré — 37


    Maison du Temple de Ballan
    Maison du Temple de Ballan


    Turonis bona tantum possedisse videtur Templarios, sed prope hanc civitatem domum habebant « de Balan »
    Domus Templi — de Ballan
    Cujus praeceptores fuerunt:
    Guillelmus de Teilleio — 1254
    Hugoque do Narciaco — 1281-1284
    Sources: Archives de la Vienne, H3 183. — Trudon-des-Ormes, page 183. — Carré de Busserolle, tome I, page 120.

    Commanderie de Ballan


    — Domus militiae Templi de Ballan, 1254 (Archives de la Vienne, H, liasse 183)
    — La Maison du Temple de Balla possédait deux fief proches la commanderie: La Noue et Le Vau.
    — Fief, terre et seigneurie de l'hopital de monsieur Saint-Jean de Ballan, 1511.
    — L'Ordre du Temple et ensuite l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem possédèrent à Ballan, une commanderie importante, avec tous les droits attachés au titre de châtellenie. Ce domaine relevait du château de Tours, où les vassaux étaient tenus de se rendre à certaines époques, pour y faire le guet. Des lettres de Louis, duc de Touraine, les exemptèrent de ce service en 1391.
    — Au XIIIe siècle, le commandeur Hugues eut un procès avec Pierre de Rillé, propriétaire du fief de Ballan, qui contestait à la commanderie le droit de haute justice. Hugues fut maintenu dans la possession de ce droit, que ses successeurs continuèrent d'exercer jusqu'à la Révolution.
    — Par un acte passé à Loches le 10 jullet 1565, Jacque Ysoré, commandeur de l'Hôpital de Ballan, acheta le fief du Puy de Monts, de son parent Antoine Ysoré, prieur de Saint-Baud, et l'annexa à sa commanderie.
    — Dans la ville de Tours, poroisse de Saint-Pierre-du-Chardonnet, les commandeurs possédaient une châtellenie dépendant de leur bénéfices.
    — A une époque que l'on ne saurait positivement déterminer, les commanderies de Dolus et du Gast, situées en Touraine, furent annexées à celle de Ballan.
    — En 1762, la commanderie de Ballan avait un revenu de 4000 livres.

    Commandeurs Templiers de Ballan


    — Guillaume de Theillé, 1254-1256.
    — Hugues de Marçay, 1280-1284.
    — Jean Salmon, 1295.
    — Mathieu Salmon, 1295.
    — Pierre, 1297.
    Sources: Dictionnaire Géographique, Historique et Biographique d'Indre-et-Loire, par J.-X. Carré de Busserolle, tome I à VI. Tours 1881

    Maison du Temple de Ballan


    C'est une commanderie dont on ignore, comme pour les autres, la date de fondation. Cependant, dès juin 1219, un habitant de Tours, Regnaud Le Meschin Le Jeune, donne aux chevaliers de Ballan sept deniers de chef-cens sur des quartiers de vigne dans la Garenne de Tours. Le titre du commandeur est connu grâce à une charte du cartulaire de l'archevêché de Tours, preceptor de Ballan.

    Le précepteur du Temple des Epaux, dans le diocése de Saintes, parle d'une réception faite, vers 1295, par le précepteur du Poitou Amblard de Vienne, en la maison de Ballan « in capella domus Templi de Balo, Turonensis diocesis »; le même parle vaguement de deux Templiers qui se seraient livré à des inconvenances dans le cimetière de la maison: « minxerunt semel in pede cujusdam crucis lignée erecte in cimitterio dicte domus de Balo. »
    Sources: Trudon des Ormes: Les possessions templières recueillent durant les interrogatoires des templiers par les hommes de Philippe le Bel et les commissions pontificales des diocèses de France. La plupart de ces informations sortent des archives départementales, de la bibliothèque nationale et des textes rédigés par Michelet sur le Procès des Templiers.

    Procès des Templiers, tome II, page 206


    Dixit eciam quod secundum modum predictum viderat in ordine recipi multos, in capitulis celebratis apud Ausonem Pictavensis diocesis et in aliis locis, et nominavit dictum fratrem Guillelmum de Munac, quem vidit recipi in capella domus Templi de Balo Turonensis diocesis, sunt XVI anni et ultra, per fratrem Amblardum de Vienesio quondam, preceptorem tunc Pictavie, presentibus fratribus Thoma de Verrone quondam, et aliis de quibus non recordatur; de nominibus aliorum quos secundum modum predictum vidit recipi dixit presencialiter se non recordari.
    Sources: Procès des Templiers, publié par M. Jules Michelet, tome 1 et 2 — Imprimerie Nationale — Paris — M. DCCC. LI.


    Chastre-aux-Grolles (La) (37)

    Maison du Temple de La Chastre-aux-Grolles


    Département: Indre-et-Loire, arrondissement: Loches, Canton: Le Grand-Pressigny, Commune: Saint-Flovier — 37


    Maison du Temple de La Chastre-aux-Grolles
    Maison du Temple de La Chastre-aux-Grolles


    Ce non pittoresque et étrange est aujourd'hui celui d'une ferme qui perpétue le souvenir d'une ancienne commanderie des Templiers qui passa ensuite à l'ordre de Saint Jean de Jérusalem, de la langue de France et du Grand Prieuré d'Aquitaine.

    Bien que ce fut jadis, paraît-il, une des forteresses les plus redoutables du pays, ses revenus en 1643 ne suffisaient plus à en assurer l'entretien et à faire vivre le commandeur, les frères servants et le chapelain.

    Elle fut alors réunie à la commanderie de Fretay, près de Loches, où l'on peut voir une pierre sculptée portant les armes de Pierre Boussay de La Tour, qui ayant exercé ses fonctions de 1634 à 1660, dut être par conséquent le premier commandeur commun aux 2 maisons. En 1724, le domaine avait une étendue de 25 arpents de terres labourables, vignes et bois. Le moulin de la Chastre à 2 kilomètres de là en dépendait. Vendue à l'époque de la Révolution à Catherine Sarrazin, la propriété fut acquise le 30 novembre 1824 par la famille Jacquet dont les descendants la possèdent encore.

    Depuis longtemps, il ne subsiste plus rien des bâtiments et de l'enceinte fortifiée où l'on pénétrait par 2 ponts-levis. Seule une partie importante des douves à l'ouest en indique la trace. Une chaussée la partage en deux et marque peut-être l'emplacement de l'un de ces ponts-levis. Mais si l'on en croit Carré de Buseerolle, la chapelle qu'il datait du XIIe siècle, existait encore en entier en 1856. Il écrivait à son propos: « Elle nous paraît mériter d'être, classée parmi nos richesses archéologiques, tant à cause de son ancienneté que parce qu'elle est le seul monument existant dans cette partie de la Touraine qui nous vienne de l'ordre du Temple. »

    Un voeu qui ne devait pas être exaucé ! En 1848, déjà la voûte en berceau avait été détruite. On découvrit alors une inscription signalant que la charpente avait été refaite en 1672, sur l'ordre de René de Sallo, commandeur de Fretay. Des travaux furent entrepris pour transformer en grange le sanctuaire, édifié en bel appareil, sur un plan rectangulaire d'environ 20 mètres sur plus de 7 mètres. A cet effet, un auvent triangulaire lui fut adjoint pour protéger le portail. Une pierre à gauche de la lucarne porte la date de 1849. Le bâtiment fut prolongé à l'ouest par une écurie qui en masqua l'entrée principale. A l'intérieur, on remarque ménagée dans l'épaisseur du mur, une piscine à burettes à double cuvette carrée, formant une niche dont l'arc est mouluré d'un tore. Le mur méridional est percé d'une porte étroite en plein cintre donnant sur le cimetière. Toutes les fenêtres ont été obstruées. La charpente actuelle a réutilisé les chevrons de l'ancienne, ainsi que leurs fermes aux entraits courbes.

    Cette chapelle était ornée de statues en bois ou en pierre qui étaient à l'époque où Carré de Busserolle les vit, reléguées dans un grenier. En mauvais état, deux d'entre elles sont décapitées, elles sont depuis 1942 dans l'église de Verneuil-sur-Indre. C'est le curé de cette paroisse qui de 1643 à la Révolution, venait célébrer 1'office une fois par semaine. J.M. Rougé raconte qu'un prêtre réfractaire de Saint-Flovier, l'abbé Fournier, disait la messe pendant la Terreur dans la grange de la ferme de la Perraudière avec les ornements de l'ancienne chapelle de la commanderie de la Chastre aux Grolles.

    Un peu à l'écart des bâtiments on remarque le vieux puits, à la margelle cylindrique, couvert d'une petite loge en pierre de taille surmontée d'une croix.

    Quelques fragments de colonnes, quelques pierres sculptées un haut pignon triangulaire épaulé d'un contrefort amorti en glacis, c'est tout ce qui rappelle le souvenir des Templiers qui vécurent sur ce coin de terre lochoise en limite de la Touraine. Les corps de beaucoup d'entre eux, allongés côte à côte, la tête tournée vers l'orient, reposent dans le petit cimetière transformé en verger.
    Extrait: « Vieux Logis de Touraine » paru en 1974 — La Chastre au Grolles Page 223.

    Maison du Temple de la Chastre-aux-Grolles


    Seulement deux appellations lui sont connues: l'une de 1247, par le nom de son commandeur, Savary de Sonnay ou Sonay, « praeceptor domorum templi de fretayo et de castra »; l'autre par le cartulaire de l'archevêché de Tours appelant son commandeur « preceptor de lachate. »

    C'était, comme son nom l'indique (castrum, chastre, châtre), un des lieux les plus redoutables du pays. On peut en convenir en considérant tout d'abord sa situation: sur une hauteur avec vue générale sur les alentours, peu accidentés. On voit encore, ensuite, l'emprise des douves qui l'entouraient et qui devaient être profondes, au vu des fossés qui encadrent encore la chaussée ayant remplacé le pont-levis franchissant autrefois l'eau du côté occidental. Ces fossés sont encore prolongés par des sortes de mares et chemins creux qui suivent le tracé des anciennes fortifications. La chaussée gravit une pente légère qui aboutit à la plate-forme de la ferme occupant aujourd'hui cet emplacement.

    De la maison primitive, seule reste la chapelle datant de la fin du XIIe ou du début du XIIIe siècle. Sa voûte en a disparu, remplacée par une charpente sur laquelle une inscription rappelle qu'elle a été refaite sur ordre du commandeur René de Sallo de Semagne, en 1672. Le plan est rectangulaire, terminé à l'est par un hémicycle. L'édifice mesure 20 mètres sur 8 environ. On y voit encore la trace de deux portes et de deux fenêtres en plein cintre, ainsi que la piscine à burettes, creusée de deux cuvettes.

    De cette maison dépendait un moulin, encore dénommé aujourd'hui moulin de la Châtre, dressé sur un petit affluent de la rive gauche de l'Indre, à quelques centaines de mètres de la commanderie.

    Celle-ci possédait, dépendant de la maîtrise de Loches, « un canton de futaye âgée d'environ 200 ans et desperissante, estimée 6 000 livres » et « 400 chesnes ou environ, espars sur les bordures et fossés de différents domaines de la dite commanderie, estimés 2 300 livres », en 1734.
    Alain Jacquet, Templiers et Hospitaliers en Touraine — Alan Sutton, 2002

    Chastre-aux-Grolles


    — hameau, commune de Verneuil-sur-Indre.
    — Aucastrum, 1200; Castra, 1246 (Archives de la Vienne, H)
    — Ancienne Maison du Temple, puis commanderie de Saint-Jean de Jérusalem, de la langue de France et du Grand Prieuré d'Aquitaine.
    — En 1643, ses revenus ne suffisant plus pour l'entretien d'un commandeur, elle fut réunie à la commanderie de Fretay.
    — De l'ajncienne forteresse, qui était la plus redoutable du pays, il ne reste aujourd'hui (1890), aucune trace.
    — Elle était entourée de douves profondes que l'on franchissait au moyen de deux pont-levis.
    — L'Ancienne chapelle seigneuriale subsiste encore presque en entier. La partie la plus ancienne date du XIIe siècle.
    — La voûte a été détruite en 1848. L'édifice a une longueur de vingt mètres et une largeur de sept mètres soixante-cinq.
    — Une inscription nous apprend que la charpente a été refaite en 1672, par l'ordre du chevalier de Sallo, commandeur de Fretay.
    — Avant 1793, labside était ornée de statues de grande dimention, les unes en bois, les autres en pierre.
    — Cette chapelle était desservie par le curé de Verneuil qui y célébrait la messe une fois par semaine.
    — En 1724, le domaine avait une étendue de vingt-cinq arpents de terres labourables, prés, vignes et bois.
    — Un moulin situé à une demie-lieue de Chastre en dépendait.

    Præceptore Templier


    — Savary de Saunay était commandeur du Temple de Chastre en 1246.

    Commandeurs Hospitaliers


    — Jean de Plesneau en 1366.
    — Jean Sautour en 1463.
    — René de Sallo de Semagne en 1672-1675.
    — Jacques de Voyer de Paulmy en 1694.
    — Léon-Hyacinthe Lingier de Saint-Sulpice en 1789.
    — La Chastre-aux-Grolles formait un fief relevant du château de Loches.
    Sources: Archives d'Indre-et-Loire, collège des Bernarbites de Loches, C, 336. — Archives de la Vienne, H. 3. — Rôle des fiefs de Touraine. — Bibliothèque de Tours, fonds Salmon, Commanderie du Temple. — Notes communiquées par M. Verdier, de Saint-Flovier. — Dufour, Direction de l'arrondissement de Loches, II, 441. — Registres d'état(civil de Saint-Flovier.
    Sources: Dictionnaire Géographique, Historique et Biographique d'Indre-et-Loire, par J.-X. Carré de Busserolle, tome I à VI. Tours 1881

    Recueil de documents sur les établissements des ordres du Temple et de l'Hôpital en Touraine



    Les Commanderies


    Fretay: Commanderie de Saint-Jean, 1784-1791
    — H 1152* Cueilloir 1787-1791
    Dénombrement et recette des rentes, 1787-1791.
    — 1 registre, 171 folio.

    La Chastre aux Grolles: ancienne commanderie 1787-1791
    — H 1153*
    — Cueilloir des rentes, 1787-1791.
    — 1 registre, 106 folio.

    Saint-Jean-sur-Indre: ancienne commanderie 1784-1791
    — H 1154*
    — Cueilloir des cens et rentes, 1784-1791.
    — 1 registre, 96 folio, table en fin.

    L'Ile-Bouchard: Commanderie de Saint-Jean, 1633-1635
    — H 1155 Comptes 1633-1635
    — Extraits de comptes, quittances, 1633-1635.
    — Série H, supplément — Répertoire: Abbayes, prieurés et couvents, commanderies, hospices et maladreries — H 988-1175
    1517-1518.
    Recueil de documents sur les établissements des ordres du Temple et de l'Hôpital en Touraine, formé par André Salmon.

    Bibliothèques publiques de France


    Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France

    Tome I


    — 1º. Fol. 1. Analyses, extraits et notes concernant les commanderies d'Amboise, Ballan, Fretay et l'Ile-Bouchard, de la fin du XIIe siècle jusqu'au XVIIIe siècle.
    — 2º. Fol. 32. Compte des recettes de la commanderie de Fretay en 1424. Original sur papier.
    — 3º. Fol 98. Sentence de la Cour des requêtes dans le procès entre les chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem, à cause de leur commanderie de l'Ile-Bnuchard, et Louis de La Tréiudille, seigneur de l'Ile-Bouchard. 9 juin 1567.
    — 4º. Fol. 104. Aveux et déclarations faits à la commanderie de l'Ile-Bouchard et réunis pour servir de terrier, le 24 mai 1621. Copie du temps, sur papier. Il y aune lacune importante entre les fol. 104 et 105.
    — 6º. Fol. 217. Bail à ferme des commanderies de La Rivière et La Haye, membres de la commanderie de l'Ile-Bouchard. 13 octobre 16.. .
    — 7º. Fol. 221. Compte des recettes et dépenses de la commanderie de Fretay, pour l'année 1665-1066. Original, du 29 avril 1667.
    — 8º. Fol. 280. Compte des recettes et dépenses de la niètne commanderie, pour l'année 1668-1669. Copie du 5 novembre 1669.

    Tome II


    — 9º-14º. Fol. 1, 65, 102, 133, 176 et 224. Comptes des recettes et dépenses de la commanderie de Fretay, pour les années 1669 et 1673-1676.
    — 15º. Fol. 217. Bail des dîmes appartenant à la commanderie de Fretay à Saint-Jean-sur-Indre. 18 octobre 1694.
    — 16º. Fol. 271. Bail du moulin de La Chastre-aux-Grolles (commune de Verneuil-sur-Indre). 18 octobre 1694.
    — 17º. Fol. 275. Inventaire des biens meubles et immeubles de la commanderie de Fretay. 20 août 1721.
    — 18º. Fol. 288. Procès-verbal de martelage des bois de Fretay. 29 mai 1769.
    — 19º. Fol. 299. Réparations à faire à Fetay et à ses dépendances. 21 avril 1769.
    — 20º. Fol. 311. Biens et revenus de la commanderie de l'Ile-Boucbard. 1774.
    — 202º. Bail du moulin de La Châtre, situé paroisse de Fléré-la-Rivière (Indre, canton de Châtillon), appartenant à la commanderie de Fretay, près de Loches. 30 septembre 1701.
    Sources: M. Collon. Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France, tome XXXVII. Tours 1905


    Dolus-le-Sec (37)

    Maison du Temple de Dolus-le-Sec


    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement et Canton: Loches - 37


    Maison du Temple de Dolus-le-Sec
    Maison du Temple de Dolus-le-Sec


    Dolus « de Dolucio » Il ne reste rien du passage des Templiers ou des Hospitaliers, seul le nom d'un lieu-dit « Le Temple »
    Il y a deux autres lieu-dit à Reignac-sur-Indre « Le Temple »
    Et à Manthelan « Le Temple », pas très loin de Dolus-le-Sec, ce sont là aussi des anciennes possessions des Templiers, qui avaient des terres des bois peut-être des cens ou rentes.

    Præceptors de Dolus


    Savaricus enim de Sonayo a. 1247 « preceptor domorum Templi de Fretayo et de Castra » nuncupatur.
    1219 mentio fit « domus de Freteyo et de Dolucio »
    1253, « domus de Freteyo et de Blisone. »
    — Fontes: Archives de la Vienne, H3 233. Bibliothèque de Poitiers, Collection Fonteneau, tome LII.
    — De domo Castrae vide: Carré de Busserolle, Dictionnaire d'Indre-et-Loire, tome II, page 145, ubi Savaricum de Sonayo praeceptorem Castrae ad anno 1246 memoratum videbis.
    — De domo de Dolucio vide Carré de Busserolle page 470.


    Connue depuis 1219 comme « domus de dolucio », puis appelée « domus militiae templi de dolucio », son commandeur « preceptor de duobus luciis in archipresbyterato lochensis », elle posséda et ce même sous les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem son commandeur particulier jusqu'en 1440.
    Sources: E.-G. Léonard. - Introduction au Cartulaire manuscrit du Temple (1150-1317), constitué par le marquis d'Albon et conservé à la Bibliothèque nationale, suivie d'un Tableau des maisons françaises du Temple et de leurs précepteurs. - Paris, E. Champion, 1930. ln-8º, xv-259 pages.

    Dolus


    — Commune du canton de Loches
    — Ecclesia S. Petri Dolensis, Dolum, 1107 (Cartulaire de Noyers)
    — Duo Lucii, 1109, 1139, 1180, 1211, 1273-1282, 1300 (Cartulaire de Cormery et du Liget et Archives de la Vienne, liasse 487)
    — Dollus, Douluz, Doullus, Doluz, XIIIe et XIVe siècles (Cartulaire de Liget)
    — Doulus, Doullus, 1646, 1670, 1712 (Titres de la cure de Dolus)
    — Dolus, (Cartes de Cassini)
    — Commanderie de Dolus
    — Après avoir appartenu à l'Ordre du Temple, elle passa aux mains des Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem.
    — Elle était peut importante, au XVe siècle son revenu suffisait à peine à l'entretenir un commandeur.
    — A cette époque elle est désignée dans divers titres, sous le nom de Commanderie de l'Hôpital de Dolus.
    — En 1490, elle était réunie à la commanderie de Ballan.
    — En 1789, les bâtiments étaient à usage de ferme.
    — Une maladrerie, qui en dépendait, avait été supprimée longtemps avant cette époque.
    Sources: Dictionnaire Géographique, Historique et Biographique d'Indre et Loire et de l'ancienne province de Touraine par J.-X Carré de Busserolle, tome IV, Tours 1882.

    L'Hôpital de Chanceaux


    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement et Canton: Loches - 37


    Domaine du Temple de L'Hôpital de Chanceaux
    Domaine du Temple de L'Hôpital de Chanceaux


    — En partant de Loches, on passe par Chanceaux, sur la gauche un ancien domaine du Temple rebaptisé L'Hôpital.
    — On remonte au nord à Dolus, il devait y avoir un domaine du Temple à cet endroit que l'on a appelé Dolus-le-Sec.
    — On quitte Dolus vers le nord-est et on arrive sur le lieu-dit Le Temple.
    — Plus à l'Ouest de Dolus, on trouve Le Temple sur la commune de Manthelan

    Le Temple de Manthelan


    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Loches, Canton: Ligueil - 37


    Domaine du Temple de Manthelan
    Domaine du Temple de Manthelan


    Domaine du Temple de Fosse-Sèche


    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement et Canton: Loches - 37


    Domaine du Temple de Fosse-Sèche
    Domaine du Temple de Fosse-Sèche


    Fosse-Sèche


    — Ferme commune de Dolus-le-Sec.
    — Terra de Fossa sicca, 1244.
    — Fosse-Seiche, 1511.
    — Fosse-Sèche, cartes de Cassini et de l'état-major.
    — Au XIIIe siècle, elle appartenait à l'ordre du Temple, qui y avait établi un hospice.
    Archives de la Vienne, H, 3, liasse 476.
    Bibliothèque de Tours, fonds Salmon, titres de Notre-Dame de Loches.

    Sources: Carré de Busserolle, Jacques-Xavier - Dictionnaire géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire et de l'ancienne province de Touraine Tome III. Tours 1880.


    Epinat (L) (37)

    Maison du Temple de l'Epinat


    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Loches, Canton: Le Grand-Pressigny, Commune: La Guerche - 37


    Maison du Temple de l'Epinat
    Maison du Temple de l'Epinat


    L'Epinat, Vestiges d'une Commanderie de Templiers


    L'Epinat est cadastré, sur le territoire communal de Barrou, Section E, nº 801; il est situé à 4 km au Sud-Est du Grand-Pressigny, 2,5 km du Nord-Est de la Guerche, et 3,5 km au Nord de Barrou. Il y subsiste d'importants vestiges d'une chapelle du XIIe siècle, qui fut celle d'une commanderie de Templiers.

    Notes d'Histoire


    Les premières mentions sont du XIIe siècle: « Domus de Lespinaz, Domus militiae Templi de Spinaceto. »

    — En 1213, la forêt de l'Espinat, de la paroisse de Barrou, appartenait à Geoffroy IV, Vicomte de Châteaudun, qui autorisa les religieuses de Rives à y faire paître leurs troupeaux.

    — En 1267, il est question de l'Hospital de l'Espinacerie dans la charte de la Merci-Dieu, intitulée comme suit: Chartre de Jeanne, dame d'Estableau, qui, du consentement de Regnaud, Chevalier, Seigneur d'Estableau, son mari, donne à l'Abbaye et aux religieux de la Merci-Dieu, soixante arpents de landes, situés entre la maison de l'Hôpital appelé l'Espinacerie, et la Rivière de la Glaise,

    — DATUM ANNO DOMINI MCCLXVII MENSE MAIO.

    — Le 2 septembre 1288, une lettre est écrite par François de Bor, Commandeur d'Auvergne à cette époque, à Jean le Berruyer qui était alors titulaire de la Commanderie de l'Epinat.

    Elle passa aux chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem, au commencement du XIVe, après la dissolution de l'Ordre du Temple d'où le nouveau nom de Saint-Jean de l'Epinat.
    Elle devint ensuite Commanderie de Malte, de la Langue française, du Grand Prieuré d'Aquitaine.

    Epinat, Vue d'ensemble



    Epinat, Vue d'ensemble, du nord
    Epinat, Vue d'ensemble, du nord. - Sources : Joly, Jean-Pierre Bnf


    Pour Dufour, elle fut réunie à celle de Brizay, pour Carré de Busserolle à celle de Blison en Brenne au XVIIe siècle.

    Les Commandeurs de l'Epinat possédaient dans la ville de la Haye un hôtel appelé: « La Commanderie », et qui était situé derrière l'église de la Madeleine.

    En 1663 et 1664, d'après les registres paroissiaux eurent lieu deux mariages dans la chapelle de « Saint-Jean de l'Espinat. »

    En 1678, à l'occasion d'une visite de Mgr Amelot de Gournay, archevêque de Tours, le 19 mai, le curé de la paroisse de Barrou, dont dépendait l'Epinat, se vit dans l'obligation de présenter un état des charges et revenus, tant de la Chapelle que de la Commanderie, (...) fondée dans la paroisse, etc., ce qui montre qu'à cette époque relativement récente, l'Epinat avait encore une certaine importance.

    D'autre part, on trouve actes de naissances et de sépultures de 1639 à 1750, pour des « mestayers », « laboureurs », « fermiers. »

    Par contre, après la révolution, on ne parle plus que de « gardes forestiers », ce qui dénoterait un changement d'orientation de l'exploitation à partir de cette époque, les bois ayant remplacé les cultures.

    Des anciens bâtiments de la Commanderie, il ne restait en 1791 qu'une petite habitation, une grange, une tour placée au milieu d'un préau et une petite chapelle tombant en ruines.
    Pour Dufour, en 1812, celle-ci paraissait encore voûtée.
    Voir l'étude sur la Maison du Temple de l'Epinat

    L'Epinat, ou Lepinat


    — Commune de Barrou.
    — Domus de Lespinaz, XIIe siècle.
    — Domus militae Templi de Spinacelo, 1220 (Gaiguères, 678).
    — Hôpital de l'Espinacerie, 1267 (charte de la Merci-Dieu)
    — Lespinart, 2 septembre 1288 (Lettre de François Bor, commandeur d'Auvergne)
    — Ancienne commanderie de l'Ordre du Temple. Jean le Berruyer en était titulaire en 1288. Elle passa aux chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem au commencement du XIVe siècle. Vers 1600, elle fut annexée à la commanderie du Blison. Des anciens bâtiments de la commanderie il ne restait, en 1791, qu'une petite habitation, une grange, une tour placée au milieu d'un préau, et une petite chapelle tombant en ruines.
    — Les commandeurs de l'Epinat possédaient dans la ville de la Haye un hôtel appelé la Commanderie et qui était situé derrière l'église de la Madeleine.
    — Archives d'Indre-et-Loire, G, 33; Biens nationaux.
    — Bibliothèque Nationale, Gaignères, 678.
    — Dictionnaire de l'arrondissement de Loches, I,9.
    — D. Housseau, XII, 5851, 6039; XVIII.
    — D'Hozier, Armorial général de France, registre 3e.
    Sources: Dictionnaire Géographique, Historique et Biographique d'Indre-et-Loire, par J.-X. Carré de Busserolle, tome VI. Tours 1881

    Chartes concernant les Templiers

    C
    — 1288, 2 septembre
    Transaction entre frère Jean Le Berruer, commandeur de l’Espinat (1), et l’abbaye de Villeloin.
    Littera de sex sextariis bladi sigillo fratis Raimondi de Marolior sigillata.
    — (Cartha DCDIII) → Suite en latin
    1. L'Epinat, ancienne commanderie de l'ordre du Temple, commune de Barrou (Indre-et-Loire).

    CIII
    — 1266, 19 mars
    Charte par laquelle Jean Maurice, damoiseau, donne à la commanderie de l’Espinat deux setiers de blé de rente sur la dîme de la Carte, en la paroisse de Villentrois
    Littera de duobus sextariis frumenti de décima de Quarta in parrochia de Villentras.
    — (Cartha MCCIIII) → Suite en latin
    Sources : Chappée, Julien, l'abbé L.-J. Denis. Archives du Cogner : Série H. [Tome 6], Article 97. Le Mans, Paris 1911
    Cartulaire de l'abbaye de Saint-Sauveur de Villeloin. BNF


    Ferrière-Larçon (37)

    Domaine du Temple de Ferrière-Larçon


    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Loches, Canton: Descartes - 37


    Domaine du Temple de Ferrières-Larçon
    Domaine du Temple de Ferrière-Larçon


    — Dans le bourg de Ferrières-Larçon se trouvait une maison appelée le Temple.
    — La maison du Temple était ainsi appelée parce qu'elle appartenait à l'ordre des Templiers.
    — Après la suppression de cet ordre, elle passa aux mains des chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem, et, au XVIIIe siècle, elle était annexée à la commanderie de Fretay.
    — On voit, par un titre de 1738, qu'elle constituait un fief relevant de la châtellenie de Ferrières.
    Sources: Carré de Busserolle, Jacques-Xavier - Dictionnaire géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire et de l'ancienne province de Touraine Tome III. Tours 1880.


    Frainaye (La) (37)

    Domaine du Temple de La Frainaye


    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Loches, Canton: Descartes, Commune: Saint-Flovier - 37


    Domaine du Temple de La Frainaye
    Domaine du Temple de La Frainaye


    — Fraxinus, XIIIe siècle.
    — La Frenais, carte de Cassini.
    — En 1211, Renault de Betz donna à la maison du Temple de Fretay une dime qu'il possédait sur la terre du Fresne, appartenant alors à André de Limeray.
    Archives de la Vienne, liasse 487, n° 2116.
    Sources: Carré de Busserolle, Jacques-Xavier - Dictionnaire géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire et de l'ancienne province de Touraine Tome III. Tours 1880.


    Francueil (37)

    Maison du Temple de Francueil


    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Tours, Canton, Bléré - 37


    Maison du Temple de Francueil
    Maison du Temple de Francueil


    Un grand registre intitule « Inventaire du Grand Prieuré d'Aquitaine » mentionne bien une commanderie de Francueil comme membre de celle d'Amboise. Il y est précisé qu'on n'a pu retrouver aucun document relatif à la commanderie d'Amboise et a ses membres qui étaient antérieurs à la suppression de l'Ordre du Temple par Philippe le Bel.

    Si j'en crois cet ouvrage, ce membre d'Amboise avait rang de commanderie et devait avoir en son enclos une chapelle.
    Sources: Histoire de Francueil: village de Touraine. Par Mireille Dazut. Editeur Hérault, 1989.

    Francueil


    — Commune du canton de Bléré.
    — Parochia de Francolio, 1105, 1150.
    — Francueil, 1230 (Chartes de l'abbaye de Villeloin)
    — Terra de Francullio, 1240 (Bibliothèque de Tours, fonds Salomon, titres d'Amboise)
    — Francolium, 1290 (Cartulaire de l'évêché de Tours)
    — Le Temple, hameau de la commune de Francueil.
    Sources: Dictionnaire Géographique, Historique et Biographique d'Indre et Loire et de l'ancienne province de Touraine par J.-X Carré de Busserolle, tome IV, Tours 1882.


    Fretay (37)

    Maison du Temple de Frétay


    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement et Canton: Loches, Commune: Perrusson - 37


    Maison du Temple de Frétay
    Maison du Temple de Frétay


    La maison du Temple de Fretay « domus de Frecoy prope Loches » « domus Templi de Fretay, Turonensis diocesis » était du diocèse de Tours et de la baillie du Temple de l'Aquitaine et du Poitou; elle eut pour dernier précepteur frère Pierre de Tours, sergent, lequel avait été reçu, en novembre 1285, en la chapelle de la maison même, par frère Jean « de Soday », chevalier, alors précepteur de Fretay, frère Adam étant clavaire de la maison.

    Le Templier déjà nommé Hugues de Jansac, parle, dans sa déposition, d'une réception faite vers 1301 par le précepteur de Fretay, Pierre de Tours, en une commanderie de la Saintonge.

    Pierre venait sans doute de succéder à Gérard de « Nonay », alias « Launay », également sergent du Temple, et précepteur de Fretay, vers 1290; le clavaire était déjà ce frère Adam cité plus haut.

    Il est vrai que, d'après la déposition d'un autre Templier, Gérard ou Géraud de « Nonay », aurait été, encore en 1304, précepteur de la maison et serait même venu, vers l'Ascension, au Temple de l'Ile-Bouchard.

    Enfin, la commanderie de Fretay eut parfois la visite des précepteurs de l'Aquitaine; le dernier d'entre eux, frère Geoffroi de Gonneville (Gonavilla), y reçut en (août 1300) trois chevaliers en même temps, en la présence du précepteur du temple des Roches, plus tard incarcéré à Niort.

    Pro;ceptors de Fretay


    Vers 1285, frère Jean de « Soday », chevalier,
    Vers 1290-1304 ?, frère Gérard d'Annonay, sergent,
    Vers 1301-1307, frère Pierre de Tours, sergent.
    Sources: Trudon des Ormes: Les possessions templières recueillent durant les interrogatoires des templiers par les hommes de Philippe le Bel et les commissions pontificales des diocèses de France. La plupart de ces informations sortent des archives départementales, de la bibliothèque nationale et des textes rédigés par Michelet sur le Procès des Templiers.

    Procès des Templiers, tome I, page 223


    Requisitus de loco receptionis, dixit quod in quadam camera dicte domus Templi de insula Bochardi que vocatur camera magistri Pictavii, in qua nullum erat altare. Requisitus qui fuerant presentes in recepcione sua, respondit quod frater Geraldus de Launay, preceptor domus de Frecoy prope Loches, defunctus, et nullus alius.

    Procès des Templiers, tome II, page 173


    Dixit enim, protestacione premissa quod non intendit recedere a deposicione per eum facta coram dicto domino archiepiscopo, quod ipse fuerat receptus in capella dicte domus de Frotay, in festo beate. Katherine proximo preterito fuerunt XXV anni vel circa, per fratrem Johannem de Soday militem quondam, preceptorem dicte domus, presentibus fratribus Adam clavigero dicte domus, Hymberto Boysso et Petro Faugeyro servientibus, deffunctis, et in hunc modum:[...]

    Procès des Templiers, tome II, page 185


    Alia illicita non intervenerunt in dicta sua recepcione nec post, nec scit, nec credit quod dicta illicita vel alia intervenirent in recepcionibus aliorum fratrum ordinis nec post, quia vidit multos recipi, nec scit, nec audivit dici quod aliquid illicitum intervenerit in eorum recepcionibus vel post: videlicet tres milites simul, quorum nomina et cognomina ignorat, quorum unus erat de Turonensi, alius de Pictavensi, alius de Bituricensi diocesibus, et fuerunt recepti, in instanti mense augusti erunt circiter XI anni, in capella domus Templi de Frotay Turonensis diocesis, per fratrem Gaufredum de Gonavilla preceptorem Pictavie, qui fuit examinatus per dominos cardinales, presentibus fratribus Matheo de Stagno preceptore de Roches Xantonensis diocesis, detento apud Niortum, Johanne de Sancto Benedicto, teste supra examinato, et dicto Stephano de Plexeyo fratre ejusdem testis, deffunctis.

    Procès des Templiers, tome II, page 216


    Ipse autem receptus fuerat, circa festum beati Michaelis proximo preteritum fuerunt circiter XXti anni, in capella domus Templi de Frotay Turonensis diocesis, per fratrem Gerardum de Nonay servientem quondam, preceptorem tunc dicte domus, presentibus fratribus Adam et Helia, quorum cognomina ignorat, et aliis deffunctis, in hunc modum:

    Procès des Templiers, tome II, page 235


    Requisitus quare fecerat predicta fieri, respondit quod pro eo quia dictus receptor dixerat ei quod predicta illicita debebant fieri ex precepto ordinis. Item, dixit quod per eundem modum viderat recipi fratrem Gerardum de Folhos Xantonensis diocesis servientem, de cujus vita vel morte non habet certitudinem, in capella dicte domus de Folhos, per fratrem Petrum de Turonis preceptorem de Fretay Turonensis diocesis, sunt circiter X anni, presentibus fratribus Petro de Asiniaco, et Stephano de Monte Acuto predicto, et Guillelmo de Bissac servientibus, de quorum vita vel morte non habet certitudinem.
    Sources: Procès des Templiers, publié par M. Jules Michelet, tome 1 et 2 - Imprimerie Nationale - Paris - M. DCCC. LI.

    Maison du Temple de Fretay


    Fretay (Le), ferme et château, commune de Loche.
    — Domus Templo de Fracteio, 1199
    — Fracteium, 1200
    — Fretay, Freteillio, 1223
    — Domus Templi de Fretayo, 1289
    — Maison de la Chevalerie du Temple de Fretay, 1290-1292
    — L'Hôpital de Fretay, 1431
    — Ancienne Maison du Temple, puis commanderie des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem.
    — Le commandeur avait le droit de haute, moyenne et basse justice.
    — Il tenait ses plaids de quinzaine en quinzaine.
    — Au XVIIe siècle et XVIIIe siècle, les anciennes commanderies de Launay-Bidault de Saint-Jean-sur-Indre et de la Châtre-aux-Grolles étaient réunies à celle de Fretay.
    — D'après le tableau de la généralité de Tours, dressé en 1762, le revenu de la commanderie et de ses annexes était, à cette époque, de 6000 livres environ.
    — En 1790, il était évalué à 3256 livres pour le domaine de Fretay seul, qui comprenait alors trois cent trente arpents.
    — Vendue nationalement, le 14 frimaire an II, la vieille demeure des commandeurs a été détruite au commencement de ce siècle.
    — L'habitation actuelle a été restaurée et agrandie par l'architecte Chasteigner.
    — Elle appartient aujourd'hui (en 1882) à M. Le Comte Boulay de la Meurthe, qui l'a acquise du général de Malroy.
    — Le moulin de Battereau, paroisse de Perrusson, dépendait de Fretay.
    — Outre une somme annuelle de 230 livres, le fermier, d'après un bail de 1669, devait quatre chapons, deux oies grasses et une fouasse (fouace), payable le jour des Rois.
    — Le fief de la Roche-Breteau (Roche-Bertault) relevait du commandeur de Fretay, suivant un aveu rendu, le 9 février 1561, par Méry Gallet.
    — La chapelle de la commanderie, dédiée à Saint Jean-Baptiste, date de la fin du XIIe siècle. Elle était, en dernier lieu, desservie par le vicaire de Perusson, qui y célébrait la messe une fois par semaine.
    — On voit, par un état de lieux dressé en 1769, qu'à cette époque elle était en bon état.
    — Elle était voûtée et elle mesurait trente-six pieds de longueur sur dix-huit de largeur.
    — Il y a quarante ans environ, le choeur a été démoli; la nef a été convertie en servitude. On a conservé cependant plusieurs colonnes avec leurs chapiteaux.
    — Le Chartier de Fretay se trouve aux archives de la Vienne. Il forme la partie la plus considérable du fonds relatif aux commanderies de Touraine.

    Pro;ceptors Templiers de Fretay


    1. — Hugues, premier commandeur connu, est cité dans des actes de 1200, de 1208 et de 1211.
    2. — Jean de Boulay (ou Berlay), 1223.
    3. — Jean le Picquart, 1231.
    4. — Savary de Saunnay, 1246.
    5. — Gerbert d'Aubouyn, 1265.
    6. — Jean de Soudray, 1272.
    7. — Jean de Nouay, 1292.
    8. — Geoffroy de Charnay, 1295.
    9. — Audebert de la Porte, 1303.
    Sources: Dictionnaire Géographique, Historique et Biographique d'Indre et Loire et de l'ancienne province de Touraine par J.-X Carré de Busserolle, tome IV, Tours 1882.


    Gast (Le) (37)

    Domaine du Temple Le Gast


    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Tours, Canton: Château-Renault, Commune: Sonzay - 37


    Domaine du Temple Le Gast
    Domaine du Temple Le Gast


    — Domus de Vasto, 1270.
    — Hôpital de Saint-Nicolas-du-Gast, 1280.
    — Le Gats, carte de l'état-major.
    — Ancienne commanderie de l'ordre du Temple, puis de l'ordre do Saint-Jean de Jérusalem.
    — Les biens qui en dépendaient étaient peu importants.
    — Dès le XIVe siècle, ils étaient réunis à la commanderie de Ballan.
    — Ils furent vendus nationalement, le 28 messidor an IV.
    — La chapelle, dédiée à saint Nicolas, est mentionnée dans un un acte de 1508.
    — Cette commanderie constituait un fief ayant droit de haute, moyenne et basse justice.
    Archives de la Vienne, prieuré d'Aquitaine.
    Archives d'Indre-et-Loire, Etat des prieurés de Marmoutier.
    Bibliothèque de Tours, fonds Salmon, litres de la commanderie de Ballan.

    Sources: Carré de Busserolle, Jacques-Xavier - Dictionnaire géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire et de l'ancienne province de Touraine Tome III. Tours 1880.


    Hopital, Hopitau (Indre-et-Loire) (37)

    L'Hôpital, ou l'Hopitau


    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement et Canton: Loches, Commune: Saint-Jean-Saint-Germain - 37


    Domaine du Temple de l'Hopitau
    Domaine du Temple de l'Hopitau


    — Hôpital-de-Saint-Jean-sur-Indre.
    — Hôpital, carte de l'état-major.
    — Ancienne commanderie de l'ordre du Temple, puis de l'ordre de Malte.
    — Avant le XVIIe siècle, ce domaine avait perdu son titre de commanderie et était annexé à la commanderie de Fretay.
    — En 1724, son étendue était de soixante-sept arpents.
    — Il constituait un fief relevant du château de Loches.

    — Ce bourg était le chef-lieu d'une commanderie de l'ordre du Temple, et puis, de Saint-Jean-de-Jérusalem, qui fut annexée à celle de Fretay avant le XVIIe siècle.
    — On la trouve mentionnée dans une charte du grand-prieuré d'Aquitaine, de 1256 (Domus militiæ Templi S. Johannis super Indriam).
    — D'autres titres, alors qu'elle était annexée à celle de Fretay, la désignent sous le nom l'Hôpital-de-Saint-Jean-sur-lndre.
    — Au XVIIIe siècle, l'étendue des terrains composant ce domaine était de soixante-cinq arpents.
    Rôle des fiefs de Touraine.
    Bibliothèque de Tours, fonds Salmon, Procès-verbal des améliorissements de Fretay.

    Sources: Carré de Busserolle, Jacques-Xavier - Dictionnaire géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire et de l'ancienne province de Touraine Tome III. Tours 1880.

    L'Hopiteau ou l'Hôpital


    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Loches, Canton: Descartes, Commune: Balesme - 37


    Domaine du Temple de l'Hopiteau
    Domaine du Temple de l'Hopiteau


    — L'Hôpitaux, carte de Cassini.
    — C'était le siège primitif de l'ancienne Maison du Temple appelée La Rivière.

    Hopitau (L')


    — Ferme sur la commune de Boulay.
    — L'Hopitau-de-Saint-Jean-du-Boulay, 1600.
    — Ancien fief relevant de Châteaurenault et dépendant au XVIe siècle, des commanderies de Perchaye et d'Artins, et au XVIIIe, de la commanderie d'Amboise.
    Rôle des fiefs de Touraine.
    Archives du château de Pierrefitte.
    A. De Maulde, Essai sur l'armorial du Mans, 4.


    Hopitau (L')


    Département: Indre, Arrondissement: Châteauroux, Canton: Buzançais, Commune: Cléré-du-Bois - 37


    Domus hospitalis Hopitau
    Domus hospitalis Hopitau


    — Ferme sur la commune de Cléré-du-Bois.
    — Ancienne proprité de l'Ordre de Malte.
    Archives d'Indre-et-Loire, biens nationaux.

    Hopitau (L') ou Hôpital (L')


    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Tours, Canton: Vouvray, Commune: Notre-Dame-D'Oé - 37


    Domus hospitalis de l'Hopitau
    Domus hospitalis de l'Hopitau


    — Ferme sur la commune Notre-Dame-D'Oé.
    — Hopitau, carte de Cassini et de l'état-major.
    — On y voyait une chapelle qui fut interdite en 1787.
    Archives d'Indre-et-Loire, G, 14, Registres des visites du diocèse de Tours.

    Hopitau (Closerie de l')


    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Loches, Canton: Amboise - 37


    Domus hospitalis de Hopitau
    Domus hospitalis de Hopitau


    — Commune de Saint-Denis-hors
    — Ancienne propriété de la commanderie d'Amboise.
    Archives d'Indre-et-Loire, biens nationaux.

    Hospitaliers (le fief des)


    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Chinon, Canton: Langeais - 37
    — Ville de Langeais.
    — Ancienne propriété de la commanderie de Ballan.
    Archives de la Vienne, prieuré d'Aquitaine.

    Hôpital (L')


    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement et Cantons: Loches, Commune: Dolus-le-Sec - 37


    Domus hospitalis de l'Hôpital
    Domus hospitalis de l'Hôpital


    — Ferme sur la commune de Dolus-le-Sec.
    — Hôpital, carte de l'état-major.
    — Ancien fief et chef-lieu de la commanderie de Dolus, de l'Ordre de Malte.
    — En 1440, Jean Jolivet est uqlifié de commandeur de l'Hôpital de Dolus, dans un bail concernant la Maitérie du Petit-Temple.
    — Pierre Pluau prend la même qualité dans un titre de 1485.
    — Au XVIIIe siècle, l'Hôpital n'était plus qu'une simple ferme dépendante de la commanderie de Ballan.
    — Au XVIe siècle, on y voyait une chapelle où l'on célébrait la messe le dimanche et aux principales fêtes.
    Rôle des fiefs de Touraine.
    Archives de la Vienne, titres du Grand Prieuré d'Aquitaine.
    Bibliothèque de Tours, fonds Salmon, commanderie de Touraine.
    Archives d'Indre-et-Loire, Biens nationaux.


    Hôpital de La Haye


    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Tours, Canton: Ballan-Miré - 37


    Hôpital de La Haye
    Hôpital de La Haye


    — Hôtel de la Rivière.
    — Cet hôtel, appelé primitivement commanderie de la Rivière, a été possédé par les commandeurs de la Haye.
    — Il fut détruit pendant les guerres de religion.
    — La métairie de la Maulière et le moulin du Temple en dépendaient.
    Ces propriétés furent annexées à la commanderie de l'Ile-Bouchard, vers la fin du XVIe siècle.

    Hôpital (L')


    — Ferme sur la commune de Semblançay.
    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Tours, Canton: Neuillé-Pont-Pierre, Commune: Semblançay - 37


    Domaine l'Hôpital
    Domaine l'Hôpital


    — Hôpital-Saint-Jean-de-la-Lande, 1790.
    — Hôpital, carte de Cassini.
    — Ancienne commanderie de l'Ordre de Malte, Jean Rigogne était qualifié de commandeur de l'Hôpital-de-Saint-Jean-de-la-Lande, en 1445.
    — Au XVIIIe siècle, cette commanderie était réunie à celle d'Amboise.
    — Une chapelle en dépendait. On y célébrait la messe deux fois par semaine. Une foule de pèlerins s'y rendaient le jour de Saint-Jean. En 1775, le commandeur d'Amboise enleva les vases sacrés et les ornements et fit une bergerie de cette chapelle qui, d'après un procès-verbal de 1791, avait tente-quatre pieds de longueur. Soixante arpents de terre dépendaient de cette commanderie.
    Archives d'Indre-et-Loire, Biens Nationaux.
    Archives de la vienne, titres du prieuré d'Aquitaine.

    Sources: Dictionnaire Géographique, Historique et Biographique d'Indre-et-Loire, par J.-X. Carré de Busserolle, tome I à VI. Tours 1881


    Ile-Bouchard (L') (37)

    Maison du Temple de l'Ile-Bouchard


    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Chinon, Canton: L'Ile-Bouchard - 37


    Commanderie de l'Ile-Bouchard
    Commanderie de l'Ile-Bouchard


    Elle est tout d'abord connue par une charte de 1255. « Domus militiae templi de insula, Domus militiae templi insulae bochardi », elle se trouve sur une colline assez prononcée à laquelle on accède par un chemin qui part de la route de l'Ile-Bouchard à Tavant et passe le long du cimetière de l'Ile-Bouchard. Sa position, occupée aujourd'hui par un bâtiment du XIXe siècle sans qu'aucune trace ne subsiste d'autres bâtiments antérieurs, lui permet un point de vue exceptionnel sur la vallée de la Vienne et donne par temps clair la possibilité de voir jusqu'à Chinon, de l'autre côté de la rivière. Il ne reste plus rien de la commanderie primitive, pourtant occupée par les chevaliers de Malte jusqu'à Napoléon Ie. Il n'en reste que le nom: la Commanderie. Par le plus grand des hasards, en 1972, le propriétaire de l'époque, monsieur Foucault, a mis au jour un ensemble de salles souterraines dont nous reproduisons le plan et quelques photographies.

    De cette maison mère de l'île Bouchard: dépendaient un certain nombre de membres dont voici la liste et la description, sommaire pour la plupart, en commençant par les plus importants.
    Sources: les commanderies du Grand-Prieuré de France - Eugène Mannier - Paris, Aubry et Dumoulin, 1872 (Paris)

    Maison du Temple de l'Ile-Bouchard


    Il y eut à L'Ile-Bouchard une importante maison du Temple, située alors à la limite des diocèses de Tours et de Poitiers, et soumise au commandeur de l'Aquitaine et du Poitou, qui y avait sa chambre: « caméra magistri Pictavii, in qua nullum erat altare. »

    Simon de Nesle, chevalier, était précepteur du Temple de l'Ile-Bouchard, au temps où Guillaume de Liège, le vieux précepteur de la Rochelle, avait été admis dans l'Ordre, c'est-à-dire vers 1258; son dernier successeur fut un sergent du Temple, nommé Jean de Saint-Benoît-sur-Loire, et qui, très malade à l'époque de son interrogatoire, ne devait survivre que peu de jours. Il y avait assez longtemps que Jean de Saint-Benoît était à l'Ile-Bouchard, car le précepteur du Temple de Coudrie en Poitou se rappelait l'avoir vu à sa réception au Temple des Moulins, en 1289.

    Maison du Temple de l'Ile-Bouchard



    Maison du Temple de l'Ile-Bouchard
    Maison du Temple de l'Ile-Bouchard


    L'une des confessions les plus remarquables est, sans aucun doute, celle de frère Jehan de Saint-Benoit, maître de la maison du Temple de l'Ile-Bouchard, dans le diocèse de Tours. Il était malade et en danger de mort, alors qu'il déclara que, d'après le commandement du maître qui l'avait reçu , il avait renié Jésus-Christ et craché sur la croix.

    Jean de Saint-Benoît étant précepteur de la maison ne fut sans doute pas étranger à l'admission de son neveu Pierre, surnommé comme lui de Saint-Benoît, lequel fut reçu en la chapelle du Temple de l'Ile-Bouchard, en 1290, par frère Pierre de Madic, alors lieutenant du visiteur.

    Au récit de sa réception, Pierre de Saint-Benoît, ajoute celui d'autres réceptions, celles-là faites par son oncle, soit à l'Ile-Bouchard, soit en la maison voisine des Moulins, en 1295 en 1304 « et en 1306. Enfin, il y avait, à l'Ile-Bouchard, deux prêtres donnés du Temple, nommés Guillaume le Breton et Lucas de Chinon.

    Præceptors de l'Ile-Bouchard


    Vers 1258, frère Simon de Nesle, chevalier,
    Vers 1289-1307, frère Jean de Saint-Benoît, sergent.
    Sources: Trudon des Ormes: Les possessions templières recueillent durant les interrogatoires des templiers par les hommes de Philippe le Bel et les commissions pontificales des diocèses de France.

    Præceptors de l'Ile-Bouchard


    Maison du Temple de l'Ile-Bouchard:
    Symo de Nesle vers 1258
    Johannesque de Sancto Benedicto 1283, 1287 et 1307
    Sources: E.-G. Léonard. — Introduction au Cartulaire manuscrit du Temple (1150-1317), constitué par le marquis d'Albon et conservé à la Bibliothèque nationale, suivie d'un Tableau des maisons françaises du Temple et de leurs précepteurs. — Paris, E. Champion, 1930. ln-8

    Maison du Temple de l'Ile-Bouchard


    — Domus militi Templi de Insula, 1255.
    — Après avoir appartenu à l'ordre du Temple, elle passa à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
    — Le commandeur résidait à Brizay, où se trouvait une chapelle, qui existait encore en 1787.
    — En 1569, les bâtiments furent incendiés par les Huguenots. On les reconstruisit deux ans après.
    Vers la même époque, on annexa à cette commanderie celles de Nouâtre, de Chinon et de la Rivière, qui avaient également appartenu à l'ordre du Temple.

    En 1790, la commanderie de l'Ile-Bouchard possédait cinquante arpents de terre, des rentes s'élevant à cinq cents boisseaux de tous grains, la dîme des Courances, paroisse de Theneuil la dime de Migny, paroisse de Parçay ; les dîmes de Cravant et de Razines, la maison du Temple, paroisse de Rivarennes ; la métairie et le moulin du Temple, paroisse de Nouâtre ; la métairie de Tantan, paroisse de Draché ; le moulin du Temple et la métairie de l'Hôpital, paroisse de Balesmes.
    En 1762, le revenu total du commandeur était évalué à 5,500 livres.

    Commandeurs de l'Ile-Bouchard


    — Guy Maloche, 1238.
    — Jehan de Saint-Benoit, 1273-1283.
    — Philippe de Benon, 1351.
    — Jehan Arnault, 1403.
    — Jehan de Vivonne, 1413.
    — Jehan d'Aulnys, 1538, 1544.
    — Louis Darrot, 1569, décédé en 1573.
    — Antoine de Tranchelion, 1573-1574.
    — Aimé du Chesne, 1594.
    — Toussaint de Terves de Boisgirault, 1616.
    — Gabriel de Chambes de Bois-Baudran, 1638.
    — François Petit de la Guerche, 1646.
    — François de la Rochefoucaud, 1664.
    — Claude de Brilhac de Nouzières, 1674.
    — André-Marie de Montécler, 1709.
    — Jacques de Bessay, 1745.
    — Jehan de Martel, 1756.
    — Hardouin de Maillé, 1761.
    — Joseph-Jacob de Tigné, 1768.
    — N. de Lejumeaux de Perriers, 1775.
    — Jean-Charles-François de Meaussé, 1781.
    — Léon-Hyacinthe Lingier de Saint-Sulpice, 1789, décédé le 3 novembre 1793.
    Sources: Carré de Busserolle, Jacques-Xavier - Dictionnaire géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire et de l'ancienne province de Touraine Tome III. Tours 1880.


    Nazelles-Négron (37)

    Domaine du Temple de Nazelles-Négron


    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Tours, Canton: Amboise - 37


    Domaine du Temple de Nazelles-Négron
    Domaine du Temple de Nazelles-Négron


    A Nazelles, quelques biens dépendant de la Maison du Temple d'Amboise, en fait, Nazelles-Négron est une réunion de village, Nazelles et Négron.
    C'est à Nazelles que se trouvait les biens du Temple.
    Sources: Jean-Luc Aubardier et Michel Binet, Les sites Templiers de France, Editions Ouest-France. 1995


    Noizay (Le) (37)

    Maison du Temple de Noizay


    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Tours, Canton: Vouvray - 37


    Maison du Temple de Noizay
    Maison du Temple de Noizay


    Frère Hugues de Jansac, interrogé en 1311, dit avoir reçu comme frère sergent un certain Pierre de Noizay, du diocèse de Tours, en la chapelle de la maison du Temple de ce nom « in capella domus Templi de Nuce », vers l'an 1298.
    Sources: Trudon des Ormes: Les possessions templières recueillent durant les interrogatoires des templiers par les hommes de Philippe le Bel et les commissions pontificales des diocèses de France.

    Procès des Templiers tome II, page 235


    Requisitus si predicta illicita interveniebant communiter et ubique in recepcionibus aliorum vel post, respondit quod sic, et quod ipse secundum predictum modum receperat fratrem Petrum de Nuce servientem, Turonensis diocesis, quem credit vivere, in capella domus Templi de Nuce dicte diocesis, sunt circiter XIII anni, presentibus fratribus Galtero de Biso Bituricensis et Andrea Bernii Macloviensis diocesium, deffunctis, ut crédit.
    Sources: Procès des Templiers, publié par M. Jules Michelet, tome 1 et 2 - Imprimerie Nationale - Paris - M. DCCC. LI.

    Maison du Temple de Noizay


    Noizay (1) Frère Hugues de Jansac, interrogé en 1311, dit avoir reçu comme frère sergent un certain Pierre de Noizay, du diocèse de Tours, en la chapelle de la maison du Temple de ce nom (« in capella domus Templi de Nuce »), vers l'an 1298 (2).
    1. Indre-et-Loire, arrondissement de Tours, canton de Vouvray.
    2. Procès, tome II, page 235.

    Sources: Revue de l'Orient Latin, tome VII

    Il est dit que les Templiers possédaient des biens à Nazelles-Negron, vue que Noizay avait le rang de Maison du Temple, on peut supposer que ce dit Nazelles-Negron soit une dépendance de Noizay.


    Nouâtre (37)

    Maison du Temple de Nouâtre


    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Chinon, Canton: Sainte-Maure-de-Touraine - 37


    Maison du Temple de Nouâtre
    Maison du Temple de Nouâtre


    Nouâtre


    — Commune du canton de Sainte-Maure, arrondissement de Chinon.
    — Les lieux et hameaux et villages suivants dépendent de cette Commune:
    — Noyers, ancienne paroisse et abaye.
    — La Maison-Rouge.
    — Le Temple, ancienne propriété des Maisons du Temple de Nouâtre et de l'Ile Bouchard.
    — « Item, outre les fondations des églises parochiales dessus déclairées et est de fondation ancienne de ma dite chastellenie l'Hostel et appartenances de la Maison du Temple de Nouastre ainsi que le dit hostel se poursuit et comporte assis et au dedans de ma dite ville du dit lieu de Nouastre à cause du dit hostel de la commanderie le dit commandeur à fief, justice et juridiction et domaine. »
    Sources: Dictionnaire Géographique, Historique et Biographique d'Indre et Loire et de l'ancienne province de Touraine par J.-X Carré de Busserolle, tome IV, Tours 1882.


    Noue (La) (37)

    Domaine du Temple de La Noue


    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Tours, Canton: Ballan-Miré - 37


    Domaine du Temple de La Noue
    Domaine du Temple de La Noue


    La Noue, ferme sur la commune de Ballan-Mirée
    — Ancien fief de la Maison du Temple de Ballan.
    Sources: Bibliothèque de Tours, fonds Salomon, titres de la Commanderie de Ballan.


    Quarte-Louis (fief La) (37)

    Fief du Temple de Quarte-Louis


    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Tours, Canton: Vouvray, Commune: Notre-Dame-d'Oé - 37


    Fief du Temple de Quarte-Louis
    Fief du Temple de Quarte-Louis


    Des généreux bienfaiteurs voulurent aussi s'associer aux prières et aux suffrages des religieux de l'abbaye d'Aiguevive: abandonnant, à la voix de Dieu, la vie tumultueuse des camps pour combattre désormais dans les rangs de l'armée du Christ, Joubert Louis (1), chevalier, fit profession, avec deux de ses fils, en 1177, au monastère d'Aiguevive, auquel il concéda plusieurs biens considérables dépendants de la seigneurie qu'il possédait dans la paroisse de Saint-Julien de Chedon.
    Blois, sa femme, et Gaucher son fils approuvèrent cette donation à laquelle Hugues d'Amboise accorda également son adhésion.

    Les châtelains d'Ange étaient aussi du nombre des bienfaiteurs de cette maison. Les seigneurs de Faveroiles ne se montrèrent pas moins généreux envers les religieux d'Aiguevive dont le monastère était situé dans l'étendue de leur fief et paroisse du même nom.
    1. Les cartulaires de Touraine conservent la mémoire de plusieurs membres de cette famille. En 1231, au mois de janvier, frère Guillaume de Biris (de Berez) commandeur de la milice du Temple en Aquitaine, transige avec le prévôt d'Oé au sujet d'un fief appelé la Quarte-Louis, situé près l'Hôpitau, en la paroisse N.-D. d'Oé, qui leur avait été donné en pure aumône par Frère Maurice Louis (Mauricius Loys).
    Sources: Mémoires de la Société archéologique de Touraine. Tome 8, Tours 1856.


    Rivière (37)

    Domaine de L'Hôpital de la Rivière


    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Loches, Canton: Descartes, Commune: Le Grigon - 37


    Maison du Temple de Rivièrere
    Domaine de L'Hôpital de la Rivière


    Dans l'ouvrage de M. Alain Jacquet, « Les Templiers et les Hospitaliers en Touraine », on peut lire: L'Hôpital de la Rivière, Membre de Brizay depuis 1403, elle est connue depuis 1148 par les textes.
    Si les frères dont il est question dans lacte du cartulaire de l'abbaye de Noyer sont bien ceux de la Haye (Haia), ancien nom de Descartes, cela en ferait le plus ancien établissement des ordres en Touriane.
    L'hôtel de la commanderie était le château de la ville.
    Sources: Alain Jacquet - Templiers et Hospitaliers en Touraine - 1193-2001 - Edition Alan Sutton - 2002

    L'Hopitau, ou l'Hopital


    — Ferme sur la commune de Balesmes.
    — L'Hopitaux, carte d'Etat-Major et Cassini.
    — C'était le siège de l'ancienne Maison du Temple de la Rivière
    Sources: Dictionnaire Géographique, Historique et Biographique d'Indre et Loire et de l'ancienne province de Touraine par J.-X Carré de Busserolle, tome IV, Tours 1882.

    Balesmes


    — Commune du canton de La Haye (Descartes).
    — Ecclesia S. Petri de Balcema, 1047 (Charte de l'abbaye de Beaulieu)
    — Balema, Balcelma, 1107, 1131 (Cartulaire de Noyers)
    — Bellesma, 1216 (Charte de l'abbaye de la Merci-Dieu)
    — Parocia de Balesma, Balismo, XIIIe siècle (Cartulaire de l'archevêché de Tours)
    — Ballème, (Carte de Cassini)
    — Balesme est arrosée par la l'Esves, qui fait mouvoir les Moulins du Temple, de la ville de Moulin-Neuf.
    — Moulin-du-Temple (Le)
    — Sur l'Esves, commune de Balesmes.
    — Moulin-du-Temple (Le)
    — Commune de Saint-Denis-Hors (28 habitants)
    — Les lieux, hameaux et qui en dépendent:
    — Le Temple, ancienne propriété de la Maison du Temple de la Haye (Descartes).
    — L'Hôpitau, ancienne propriété de la Commanderie de la Haye (Descartes), et ensuite de celle de l'Ile-Bouchard.
    Sources: Dictionnaire Géographique, Historique et Biographique d'Indre et Loire et de l'ancienne province de Touraine par J.-X Carré de Busserolle, tome IV, Tours 1882.

    La Haye-Descartes


    — Hôtel de La Rivière
    — Cet hôtel appelé primitivement commanderie de La Rivière, a été possession des commandeurs de La Haye (Descartes). Il fut détruit pendant les guerres de religion. La métairie de la Maulière et le moulin du Temple en dépendaient.
    Lorsque les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem prirent possessions des biens du Temple, ces propriétés furent anexées à la commanderie du Temple de l'Ile-Bouchard, vers la fin du XVIe siècle.
    Sources: Dictionnaire Géographique, Historique et Biographique d'Indre et Loire et de l'ancienne province de Touraine par J.-X Carré de Busserolle, tome IV, Tours 1882.

    Le Moulin-du-Temple


    — Sur l'Esves, commune de Balesmes

    Le Moulin-du-Temple


    — Commune de Saint-Denis-Hors.

    Le Moulin-Neuf


    — Sur l'Esves, commune de Balesmes.
    — Hôtel du Moulin Neuf, 1471.
    — Ancien fief relevant du château de Nouâtre.
    Sources: Dictionnaire Géographique, Historique et Biographique d'Indre et Loire et de l'ancienne province de Touraine par J.-X Carré de Busserolle, tome IV, Tours 1882.


    Rosiers (Indre-et-Loire) (37)

    Fief du Temple de Rosiers


    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Chinon, Canton: L'île-Bouchard, Commune: Parçay-sur-Vienne - 37


    Fief du Temple de Rosiers
    Fief du Temple de Rosiers


    Les Rosiers


    — Ferme sur la commune de Parçay-sur-Vienne.
    — Le Temple-des-Roziers, 1377.
    — Rosiers, carte de Cassini.
    — Ancien fief dépendant le la Maison du Temple de l'Ile-Bouchard (Archives de la Vienne, Prieuré d'Aquitaine)
    Sources: Dictionnaire Géographique, Historique et Biographique d'Indre-et-Loire, par J.-X. Carré de Busserolle, tome I à VI. Tours 1881


    Saint-Cyr-sur-Loire (37)

    Saint-Cyr-sur-Loire
    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Tours, Canton: Saint-Cyr-sur-Loire - 37


    Domaine du Temple de Saint-Cyr
    Domaine du Temple de Saint-Cyr


    La présence des Templiers à Saint-Cyr-sur-Loire, l’histoire d’une découverte.
    « Ce n’est pas possible, je ne peux y croire ! » Telle a été la réaction de Danielle Chaffiot, la fille de Pierre Mestat correspondante locale de la Nouvelle République à la sortie de la conférence du 16 octobre 2021. D’autres personnes ont eu le même sentiment : « C’est impossible ! » Ces réactions se sont fait l’écho de l’historiographie locale qui affirmait avec Pierre Mestat et Alain Jacquet : « Il n’y a jamais eu de Templiers à Saint-Cyr-sur-Loire ! »

    Il est vrai que cette découverte interpelle : si une Maison du Temple a existé à Saint-Cyr-sur-Loire, pourquoi est-elle ignorée des historiens ? Quelles sont donc les preuves de l’existence de cette Maison du Temple ? Cette découverte ne serait-elle pas le fruit d’une imagination, voire le résultat d’une démarche ésotérique comme un grand nombre de publications actuelles en recherche de sensationnel ? Pourtant les sources ne manquent pas, que ce soit aux Archives Départementales de Poitiers, ancien chef-lieu de la Province des Templiers et du Prieuré des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, que ce soit aux Archives Départementales de Tours où sont conservées les archives des Templiers et des Hospitaliers du diocèse de Tours, aux Archives Nationales à Paris et à la Bibliothèque Nationale de Malte.

    Les raisons de la disparition de cette Maison du Temple dans la mémoire collective.
    Plusieurs raisons expliquent cette situation. Cette Maison du Temple a perdu son toponyme initial, « Le Colombier » et n’est présente dans toutes ces archives que sous un toponyme populaire, « La Maison du Temple des huit hommes », un toponyme passé inaperçu. Toutes les autres Maisons du Temple connues ont gardé le toponyme du lieu-dit où elles ont été fondées et implantées. Ces toponymes ont été pérennisés lors de la transmission des biens des Templiers aux Hospitaliers à partir de 1312 sur décision du pape, Clément V. Même l’archiviste de Poitiers n’a pas relevé l’existence de cette Maison du Temple lorsqu’il a résumé et classé les documents du corpus des sources écrites des Templiers et des Hospitaliers en 1844.

    Il est vrai que ces sources n’indiquent pas expressément en titre l’existence et l’histoire d’une Maison du Temple à Saint-Cyr-sur-Loire sauf à en analyser le contenu. De plus sa désignation est donnée sans localisation et lorsqu’une localisation est donnée, elle l’est avec des variantes du toponyme populaire.
    De plus, lors de la mise à disposition des biens du clergé à la Nation en 1789, il n’existe aucune trace de cette Maison du Temple.
    L’expression complète, « Maison du Temple des huit hommes » n’apparaît qu’une seule fois dans les archives de Poitiers, dans un bail de la Commanderie de Ballan à un bourgeois de Tours le 7 mai 1309. Sa localisation n’est pas précisée. Cette Maison du Temple était alors une dépendance de la Commanderie de Ballan. Ce bail concédé par les agents de Philippe Le Bel excluait quatre dépendances dont celle de Saint-Cyr-sur-Loire. Ce bail est un document officiel émanant de la monarchie.

    La découverte des premiers indices
    Ainsi l’existence de cette Maison du Temple n’apparaît qu’une seule fois et au moment où elle tombe dans l’oubli. De plus, les agents de Philippe le Bel ne l’ont jamais transmise aux Hospitaliers comme le pape le demandait. Elle a été vendue par la famille d’Amboise qui avait gardé la suzeraineté sur cet ancien fief templier. L’étude des droits féodaux a confirmé que les Templiers n’avaient reçu que l’usufruit de cette exploitation agricole qui s’étendait alors sur plus de 700 ha au nord du Boulevard Charles de Gaulle.

    Pierre Mestat avait découvert l’existence d’une parcelle de plus de 5 ha longeant au sud l’ancienne exploitation agricole du Colombier à l’occasion du don des Archives Départementales d’une copie numérique des archives de la Seigneurie de Saint-Cyr en 2005. Ces archives avaient été constituées par le chapitre de Saint-Martin après avoir acquis de la famille d’Amboise la suzeraineté de la Seigneurie de Saint-Cyr au XVe siècle. Mais ce fief s’étendait seulement sur le territoire situé au sud du « Grand chemin de Tours au Mans » allant de la Grande Carrée à la Membrolle. Cette parcelle découverte par Pierre Mestat portait le nom du détenteur des droits féodaux qui y étaient attachés. Elle avait été exclue de ce transfert de suzeraineté. Elle était désignée par « Le Clos de Ballan », autrement dit « le Clos de la Commanderie de Ballan. » Ce toponyme était à l’usage du Chapitre de Saint-Martin et des habitants du secteur. Pour le détenteur des droits féodaux, cette parcelle ne pouvait être désignée par ce toponyme. On ne désigne pas sa propriété par son propre nom. Restait à découvrir le toponyme de cette parcelle utilisé par les Hospitaliers et antérieurement par les Templiers.
    Une piste se trouvait dans le Dictionnaire de Carré de Busserolle, publié en 1878 au mot « Colombier » Cet article suggère une double expression, « La métairie des huit hommes autrement le Colombier. » Carré de Busserole donne aussi d’autres détails : le nom des propriétaires et des références aux Archives départementales d’Indre-et-Loire. Ce sont celles de la Fondation Galocheau dans l’église Saint-Pierre-le-Puellier. Cette ancienne paroisse s’étendait alors de la Basilique Saint-Martin à la Loire.


    Bail de la Commanderie de Ballan
    Bail de la Commanderie de Ballan
    Archives départementales de la Vienne Bail de la Commanderie de Ballan daté du 7 mai 1309.
    Hom ; et Patrimoine 2022.


    Les étapes de la découverte
    La recherche d’un toponyme comprenant l’expression « des huit hommes » dans les archives de la Commanderie de Ballan à Tours, à Poitiers, à Paris et à La Valette (Malte) était la piste qui devait conduire à la découverte de plusieurs centaines de pages faisant référence à cette dénomination présente sous plusieurs formes : « la Maison du Temple des huit hommes », « le Temple ou Lhormeau des huit hommes » Le terme Temple est la traduction du terme latin « Templum » utilisé par les Templiers pour désigner leurs Maisons ; le terme « ormeau » sous plusieurs orthographes (l’hormeau, lhormeau et l’ormeau) désignait l’arbre sous lequel se rendait la justice féodale au Moyen Âge. Ce corpus de sources est essentiellement composé d’actes notariés, d’actes de justice, de baux à ferme, de contrats de métayage, d’actes d’acquisition ou de vente, de conventions diverses. de testaments, d’inventaires, etc...

    La découverte de l’impressionnant corpus de sources provenant du Chapitre de Saint-Martin, de la Commanderie de Ballan et de la Fondation Galocheau a permis un nouveau regard sur les paysages situés au nord du boulevard Charles de Gaulle et d’engager des analyses sur ce territoire rural préservé en grande partie jusque dans les années 1970 : le bâti avec de possibles vestiges du Moyen Âge, le parcellaire, le réseau des « chemins itinéraires » indiquant de fait leur usage, les droits féodaux perçus jusqu’à la veille de la Révolution sur tout ce territoire. La connaissance archéologique du secteur s’est enrichie au fur et à mesure de son urbanisation avec les missions préventives de l’INRAP au cours des vingt dernières années.

    Cette recherche n’aurait pas été possible sans la connaissance de l’histoire des croisades, des Templiers et des Comtés d’Anjou et de Blois-Champagne, de la Seigneurie d’Amboise dont faisait partie Saint-Cyr. L’implication de ces familles dans la défense de la Terre Sainte a été importante. Plusieurs membres ont même été rois de Jérusalem. Cette histoire est connue grâce aux nombreux écrits des chroniqueurs du Moyen Âge, tant du côté chrétien que du côté musulman. Ces sources ont donné lieu à une bibliographie importante qui s’est renouvelée ces vingt dernières années.

    La question du toponyme : une piste possible
    Cependant une question demeurait : pourquoi cette Maison du Temple n’est-elle connue que par une désignation populaire, « la Maison du Temple des huit hommes » ? Il semblerait même qu’elle soit la seule connue sous une telle désignation alors que dans d’autres Maisons, il y avait aussi huit hommes comme l’a relevé Alain Jacquet dans son étude de la Maison de ville des Hospitaliers d’Amboise à Tours. Il semblerait que cette expression « huit hommes » ne soit présente que dans deux récits ce chroniqueurs à propos de l’entrevue de Philippe Auguste et Henri Plantagenet en 1188 à Gisors pour préparer leur participation conjointe à une nouvelle Croisade. Saladin s’était emparé de Jérusalem et mettait en péril l’existence des États latins d’Orient. De plus, ces occurrences étaient liées à un ormeau comme dans l’expression « Lhormeau des huit hommes » ; l’une d’elle remplace même le mot « homme » par celui de « templier » !

    Henri Plantagenet avait autorisé les Templiers à utiliser son trésor pour financer la rançon exigée par Saladin pour libérer 7000 habitants de Jérusalem prisonniers de l’armée musulmane. Cette autorisation laisse sous-entendre qu’il était au courant du détail des évènements se déroulant en Terre Sainte où son grand père, Foulque V, avait été roi de Jérusalem. Un de ses proches vassaux, membre de la famille de Maillé s’était illustré dans la bataille de Tibériade-Hattin en 1187 : Jacquelin de Maillé, maréchal du Temple avait résisté jusqu’à la mort avec son escadron (huit hommes sur le champ de bataille au point que son manteau blanc fut confondu pa les musulmans avec celui de saint Georges. Cet épisode glorieux est raconté avec moultes détails par les chroniqueurs musulmans et chrétiens de l’époque. Il a été repris par les historiens au XIXe siècle et magnifié par un dessin de Gustave Doré. Cette famille de Maillé était proche de celle d’Amboise ; le père de Jacquelin avait guerroyé aux côtés de Sulpice d’Amboise, le fils de Hugues d’Amboise, et son frère est vraisemblablement à l’origine de la fondation de la Maison du Temple de Ballan. Cet épisode avait-il un lien avec le toponyme de la Maison du Colombier ?


    Jacquelin de Maillé

    Mort glorieuse de Jacquelin de Maillé et de son escadron magnifié par Gustave Doré.


    Origine de la Maison du Temple de Saint-Cyr-sur-Loire
    La découverte de l’ensemble de ces éléments permet de retracer l’histoire de cette Maison du Temple en l’inscrivant dans l’histoire locale et internationale et en s’appuyant sur les éléments de datation laissé par les vestiges archéologiques. Ces vestiges permettent d’élaborer une chronologie dans l’installation des Templiers sur le plateau de Saint-Cyr au nord de l’ancien Grand Chemin de La Membrolle à la Grande Carrée.

    L’origine de cette fondation remonte à la participation de Hugues 1er de Chaumont et d’Amboise à la première croisade qui devait aboutir à la prise de Jérusalem en 1099. Hugues avait entendu l’appel du pape Urbain II venu bénir le nouvel autel de l’église abbatiale de Marmoutierau mois de mars 1096. Il était par avec plusieurs de ses vassaux et des membres de l’Église locale sous les ordres du Comte de Blois, Étienne Henri et du fils de Guillaume le Conquérant, Robert dit de Courteheuse (Duc de Normandie). Cette participation est connue par les écrits des chroniqueurs et des lettres que la Comte de Blois écrivit à sa chère épouse, Adèle, la fille de Guillaume le Conquérant. Las du siège d’Antioche qui s’éternisait, le Comte de Blois décida de renoncera à son pèlerinage sur le tombeau du Christ entraînant avec lui un grand nombre de ses vassaux dont Hugues 1er. De plus, ce dernier était pressé de prendre possession de son héritage maternel qui le rendait seigneur de Saint-Cyr, de Chaumont, de Pontlevoy et de Châteauneuf de Tours. Mais, ce faisant, il se mettait dans une situation délicate : tout croisé qui n’accomplissait pas, en effet, son vœu de croisade était menacé d’excommunication. C’était choisir entre la rémission de ses péchés et la damnation éternelle. C’est pourtant ce qui advint à Hugues. Adèle de Normandie renvoya immédiatement son mari, Étienne Henri, en Terre Sainte où il mourut au combat à Ramla en 1102. Hugues prit possession de son héritage maternel et de celui de son oncle Geoffroy, premier seigneur de Saint-Cyr, qui avait amassé une fortune importante lors de la campagne d’Angleterre aux côtés de Guillaume le Conquérant. Il épousa la demi-sœur de Foulque V d’Anjou le futur Roi de Jérusalem et reçu la seigneurie d’Amboise par la dot de son épouse.

    Mais sa désertion devant Antioche en 1098 avec son suzerain, Étienne II Henri de Blois, pesait sur sa conscience. La mort d’Étienne Henri en Terre Sainte accentuait encore sa souffrance morale. Son vœu de croisade non réalisé en 1098 et le contexte eschatologique de l’époque ne pouvaient qu’accentuer ses remords. Ce scandale fut si important que Le Tasse, un poète italien séjournant à Amboise au XVIe siècle, rappela cet épisode malheureux dans son poème, « Jérusalem délivrée. » Un auteur du XIXe siècle parle de « flétrissure » de son âme. Est-ce pour soulager sa conscience, pour oublier ? Il s’engagea dans de grands travaux, la reconstruction de l’église collégiale Saint Denis, la confortation de ses châteaux de Montrichard et d’Amboise, la construction d’un pont de pierre sur la Loire au pied de son château. Rien n’y fit.

    Lorsqu’une délégation de Jérusalem se présenta au Mans en 1128 pour encourager une nouvelle croisade, malgré son âge avancé, Hugues s’engagea dans un nouveau pèlerinage à Jérusalem aux côtés de son beau-frère Foulque V. Devenu veuf en 1126, le comte d’Anjou acceptait d’épouser Mélisande de Jérusalem et la couronne du royaume.

    Le fondateur de l’Ordre des Templiers, Hugues de Payens faisait partie de la délégation envoyée par Beaudoin, le roi de Jérusalem. Mais son but, à lui, était de collecter des donations et de recruter des chevaliers pour son Ordre naissant. Désigné comme médiateur, il invita Hugues d’Amboise à faire la paix avec les Religieux de Marmoutier. Cette entrevue fut l’occasion de la rédaction d’une charte rédigée par un moine de Marmoutier sous l’autorité d’Hugues de Payens et de Foulque V. Elle est datée du 28 mai 1128. La présence d’un frère Templier désigné par son prénom et sa fonction et d’un Hospitalier désigné seulement par son prénom, comme témoins, le choix du médiateur, tout semble indiquer qu’à cette occasion, voire un peu avant qu’Hugues 1er d’Amboise et de Chaumont fit un quintuple don pro anima : les Maisons du Temple d’Amboise, de Saint-Cyr et de Tours et les Maisons de l’Hôpital à Amboise et à Tours. Ces cinq établissements ont été localisés grâce aux sources et aux vestiges archéologiques. Seules les Maisons du Temple d’Amboise et de Tours n’ont plus aucun vestige visible.

    En janvier 1129, Hugues de Payens obtenait une règle pour les Templiers au Concile de Troyes après que deux délégations aient sillonné le sud de la France, l’Espagne et le Portugal ainsi que l’Angleterre et l’Écosse pour collecter des dons et des fondations. Il s’agissait de financer les opérations militaires des Templiers en Terre Sainte et de recruter des hommes pour l’Ordre naissant. Peu de temps après Foulque V, Hugues d’Amboise et de Chaumont et Hugues de Payens s’embarquaient pour la Terre Sainte. Hugues d’Amboise mourut peu après à Jérusalem et fut inhumé au Jardin des Oliviers.


    La géographie du plateau de Saint-Cyr au nord du Grand Chemin de la Membrolle à la Grande Carrée, la mitoyenneté avec les fiefs plus anciens comme celui du Mortier et du Champ nantais (Charantais), la permanence du paiement du cens à la date de la Saint-Michel (patron et exemple donné par St Bernard aux Templiers lors de la création de l’Ordre et qu’ils ont gardé au moins jusqu’à la bataille de Tibériade-Hattin en 1187) sur ces terres permettent de délimiter le domaine templier avec ses 700 ha environ. Les autres fiefs de Saint-Cyr percevaient le cens à une autre date.

    L’installation des Templiers sur le plateau nord de Saint-Cyr-sur-Loire
    Des hommes furent recrutés pour défricher et assainir les terres dont plusieurs toponymes donnent une idée : la lande, la roujolle, la rablais, les épinettes, les noues etc. Ces défricheurs se regroupèrent en deux villages qui ont gardé le nom des familles originelles : les Bordier avec la « Rue des Bordiers » et les Fleury avec la « Rue Fleury »


    Vestige lapidaire de l’emblème
    Vestige lapidaire de l’emblème
    Vestige lapidaire de l’emblème


    Un moustier fut aménagé au Colombier avec un « logis pour le Maître », une grange dotée d’une chambre forte pour stocker les produits de la dîme et autres droits seigneuriaux, une chapelle et un logis pour les frères chevaliers. Les vestiges archéologiques découverts en 2017 suggèrent qu’il existait déjà un bâtiment, sans doute un ancien columbarium gallo-romain ou carolingien.
    La pierre représentant l’emblème de la Maison du Temple a dû être placée au centre du fronton qui surmontait la porte d’entrée du vestibule avec les éléments doriques et ioniques antérieurs. Ce vestibule et la cuisine adjacente ont été démolis dans le premier tiers du XIXe siècle, que l’escalier de pierre qui accédait aux deux chambres de l’étage.
    Les pierres de l’escalier et le dallage du vestibule ont été réutilisés pour aménager une terrasse devant l’ancien logis de maître.

    Des granges ont été élevées sur le territoire de l’exploitation agricole, la grange céréalière de la Ménardière, les granges fourragères de la Lande et de la Moisanderie. La structure des charpentes et le mode d’équarrissage de certaines pièces de bois les composant, la signature d’un charpentier au Colombier, ainsi que la présence d’éléments architecturaux gothiques suggèrent une datation par comparaison avec les charpentes des granges de Lavaray et de Négron datées du XIIe siècle. L’amélioration des solutions techniques retenues par les charpentiers pour faire face au risque de déversement des charpentes confortent l’hypothèse de cette datation : le Colombier vers 1130-1140, la Lande vers 1140-1150, la Ménardière vers 1150-1160, la Moisanderie et Champgrimont vers 1160-1180. Des éléments gothiques renforcent ces hypothèses : deux épis de faîtage en pierre de taille identiques à ceux de Lavaray, des meurtrières, des contreforts.

    Une grande parcelle a été aménagée pour l’entrainement militaire des chevaliers en bordure nord de la rue de la Chevalerie, elle porte le toponyme « des Chevaleries » sur le cadastre napoléonien. Les écuries étaient situées un peu à l’écart, de l’autre côté du terrain d’entraînement au lieu-dit, la Chevalerie. Ces écuries devaient abriter une cinquantaine de chevaux.

    Le logement des personnels était réparti sur quatre sites, les deux villages de la Rue des Bordiers et de la Rue Fleury et deux autres corps de bâtiment à proximité du moustier. L’un à l’intérieur de l’Enclos, « le Clos du Temple », le logis des « homines Templi » était réservé aux hommes célibataires et l’autre de l’autre côté du chemin, pour les familles et les femmes employées à la Maison du Temple, les Columbarii (les employés du Colombier). Le toponyme « les Colombiers » en a gardé la mémoire.

    L’exploitation agricole était dirigée par un fermier-régisseur qui résidait dans la partie dite de « la basse-cour » devenue la Ménardière. Son logis avait exactement les mêmes dimensions que celle du logis du maître du Colombier, égalité entre frères templiers exigée par la Règle.
    Le logis du fermier-régisseur de la Lande a aussi les mêmes dimensions. Date-t-il de la même époque ou de la réorganisation de l’exploitation vers 1180-1200 avec la création de plusieurs métairies (la Vindrinière, la Rablais, Champgrimont, la Moisanderie, la Pinauderie) après l’hécatombe des chevaliers morts à la bataille de Tibériade-Hattin ou décapités au sabre par Saladin en personne. Le toponyme de cette Maison du Temple a-t-il transmis à la postérité la mémoire d’un escadron glorieux ?

    La fin de la Maison du Temple des huit hommes et le démantèlement du domaine
    À cette époque, la Maison du Temple des huit hommes devint une dépendance de la Maison du Temple de Ballan, une simple exploitation agricole. Y avait-il encore quelques templiers au XIVe siècle ? C’est peu probable. Les agents de Philippe Le Bel ont pris en charge l’exploitation à partir de 1307. Aucun Templier du Colombier n’a fait partie de la rafle décrétée par Philippe Le Bel. Sans doute, le Colombier n’était-il exploité que par des employés et des métayers sous l’autorité d’un ou deux fermiers-régisseurs ?

    Lors de la Guerre de Cent ans, Ingerger 1er d’Amboise, successeur de Hugues 1er d’Amboise a été obligé de vendre le domaine pour payer deux rançons pour sa libération ainsi que celle du Roi. La famille Galocheau-de Berziau devenue propriétaire au milieu du XIVe siècle a gardé la possession du domaine jusqu’aux Guerres de Religion, au début du XVIIe siècle. La Gastinière-Chamgrimont était leur château féodal construit dans la deuxième moitié du XIVe siècle.
    Sources : Monsieur Jean-Claude Chaussée Saint-Cyr-sur-Loire

    Le Temple
    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Tours, Canton: Saint-Cyr-sur-Loire - 37
    Temple (Le), ferme, commune de Saint-Cyr-sur-Loire.
    — Le Temple, l’Ormeau ou Hommeau-des-Huit-Hommes, 1619.
    — Ancien fief.
    — C’était une des dépendances de la commanderie de Ballan.
    — (Archives d’Indre-et-Loire, Commanderie de Ballan)
    Le nom Temple a disparu dans cette ville.
    Sources: Dictionnaire Géographique, Historique et Biographique d'Indre-et-Loire, par J.-X. Carré de Busserolle, tome I à VI. Tours 1881.


    Saint-Denis-Hors (Amboise) (37)

    Maison du Temple de Saint-Denis-Hors


    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Tours, Canton: Amboise - 37


    Maison du Temple de Saint-Denis-Hors
    Maison du Temple de Saint-Denis-Hors


    — Ancienne commanderie du Temple, 1791.
    — Il existait une chapelle appartenant à l'Ordre de Malte (Archives d'Indre-et-Loire, Biens nationaux)
    Sources: Dictionnaire Géographique, Historique et Biographique d'Indre-et-Loire, par J.-X. Carré de Busserolle, tome I à VI. Tours 1881


    Saint-Jean-de-la-Lande (37)

    Maison du Temple de Saint-Jean de La Lande


    Département: Indre-et-Loire, canton: Neuillé-Pont-Pierre, commune: Semblancay - 37


    Maison du Temple de Saint-Jean de La Lande
    Maison du Temple de Saint-Jean de La Lande


    Cette Maison du Temple a eu également, gage de son importance, car elle eut après la rétrocession des biens du Temple un commandeur Hospitaliers particulier de 1358 jusqu'en 1495. Il s'appelait à ce moment-là Jean Rignogne.

    Semblancay était un membre dépendant de la Maison du Temple d'Amboise.
    Sources: les commanderies du Grand-Prieuré de France - Eugène Mannier - Paris, Aubry et Dumoulin, 1872 (Paris)

    Saint-Jean de La Lande


    Præceptor du Temple: Guido de la Forest 1304.
    Sources: E.-G. Léonard. — Introduction au Cartulaire manuscrit du Temple (1150-1317), constitué par le marquis d'Albon et conservé à la Bibliothèque nationale, suivie d'un Tableau des maisons françaises du Temple et de leurs précepteurs. — Paris, E. Champion, 1930. ln-8º, xv-259 pages.


    Saint-Jean-Saint-Germain (37)

    Domaine du Temple de Saint-Jean-Saint-Germain


    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Loches, Canton: Loches - 37


    Temple de Saint-Jean-Saint-Germain
    Temple de Saint-Jean-Saint-Germain


    Maison du Temple de Fretay


    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Loches, Canton: Loches - 37


    Domaine du Temple de Fretay
    Domaine du Temple de Fretay


    La Maison du Temple de Fretay, avait des possessions à Saint-Jean-Saint-Germain, nous possédons un acte fait par Pierre de Mournay, chevalier et seigneur de Saint-Germain, adressé à l'archevêque de Tours: « Le chevalier Hugues de Vallaines, lui doit des cens commun à lui et au Temple payable à Loches le jour de Saint-Maurice, qui valent vingt sous de rente et la moitié des chefs plus la quatrième partie des terrages et la quatrième partie des bruyères. »
    Sources: les commanderies du Grand-Prieuré de France - Eugène Mannier - Paris, Aubry et Dumoulin, 1872 (Paris)


    Saint-Nicolas-du-Gast (37)

    Maison du Temple Saint-Nicolas du Gast


    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Tours, Canton: Neuillé-Pont-Pierre, Commune: Sonzay - 37


    Maison du Temple Saint-Nicolas du Gast
    Maison du Temple Saint-Nicolas du Gast


    Cette Maison du Temple est connue depuis 1270 sous le nom de « domus de vasto » puis Saint-Nicolas-du-Gast. Ce nom provient du latin « hostis ou hospes » qui signifie l'hôte, celui qui reçoit ou est reçu (gostv en slave, guest en anglais, gast en allemand).
    Sources: Alain Jacquet - Templiers et Hospitaliers en Touraine - 1193-2001 - Edition Alan Sutton - 2002

    Saint-Nicolas-Le-Gast


    — Domus de Vasto, 1270 (A.D. 86-3 H 1)
    — Hospital de Saint Nicolas du Gast, 1280 (A.D. 86-3 H 1)
    — L'Hospital de Saint Nicolas du Gast, paroisse de Sonzay, 1368 (A.D. 86-3H1-199)
    — Papier terrier de la seigneurie de Saint Nicolas du Gast, 1577 (A.D. 86-3H1-199)
    — La métairie Saint Nicolas du Gast, 28 messidor an 4 (A.D. 37-1 Q 447, P.V. 488. Biens Nationaux)
    — Maison de l'ordre du Temple, puis Commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, membre dépendant de la commanderie de Ballan.
    — Gast, hameau commune de Sonzay, ancienne Maison du Temple, 11 habitants.
    — Fief. A.D. 37-H 878. A.D. 86-3H1/199-200.
    Sources: Divers dictionnaires Topographiques et Historiques


    Temple (Le) Indre-et-Loire (37)

    Lieux Le Temple, Indre-et-Loire


    Lieux Le Temple dans le département d'Indre-et-Loire, pour certains lieux-dits, ils ont disparu et ne peuvent donc pas être localiser sur les cartes de Cassini, IGN ou d'Etat-Major.

    Le Temple


    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Tours, Canton: Amboise - 37


    Commanderie du Temple d'Amboise
    Commanderie du Temple d'Amboise


    Temple (commanderie du), à Amboise.

    Le Temple


    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Tours, Canton: Amboise - 37


    Moulin de Temple Amboise
    Moulin de Temple Amboise


    Temple (Le moulin du), sur l'Amasse, commune de Saint-Denis-Hors.
    — Ancienne propriété de la commanderie d'Amboise.
    — Archives d'Indre-et-Loire, Biens nationaux.

    Le Temple


    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Loches, Canton: Descartes - 37


    Le Temple de Balesmes
    Le Temple de Balesmes


    Temple (moulin du), commune de Balesmes (réunie à Descartes), sur l'Esves.
    — Ancienne propriété de la commanderie de La Haye, puis de celle de l'Ile-Bouchard. (Archives de la Vienne, prieuré d'Aquitaine. - Archive d'Indre-et-Loire, biens nationaux)

    Le Temple


    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Chinon, Canton: Sainte-Maure-de-Touraine, Commune: Braye-sous-Faye - 37
    Temple (Le), ferme sur la commune de Braye-sous-Faye.
    — Temple-de-Braye, 1440.
    — En 1677, il appartenait à François de Bonchamp, prévôt provincial de Touraine.
    Le nom Temple à disparu dans cette ville

    Le Temple


    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Chinon, Canton: Chinon - 37


    Le Temple de Cheillé
    Le Temple de Cheillé


    Temple (le), commune de Cheillé.
    — Ancienne dépendance de la commanderie de l'Ile-Bouchard. (Archives d'Indre-et-Loire, Biens nationaux.)

    Le Temple


    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Chinon, Canton: Sainte-Maure-de-Touraine - 37


    Le Temple de Courcoué
    Le Temple de Courcoué


    Temple (le), ferme, commune de Courcoué.
    — Ancien fief.
    — En 1525, il appartenait à la famille de Chergé.
    — En 1765, à la famille Le Brun.
    — (Archives d'Indre-et-Loire, Rôle des 20e.)
    — Beauchet-Filleau, Dictionnaire, des familles de l'ancien Poitou, tome I, page 645)

    Le Temple


    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement et Canton: Loches, Commune: Dolus-le-Sec - 37


    Le Temple de Dolus-le-Sec
    Le Temple de Dolus-le-Sec


    Temple (Le), hameau, commune de Dolus-le-Sec.
    — Ancienne dépendance de la commanderie de Dolus, puis de celle de Ballan.
    — (Archives d'Indre-et-Loire, Titres de la commanderie de Ballan. — Archives de la Vienne, Prieuré d'Aquitaine)

    Le Temple


    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Tours, Canton: Bléré, Commune: Francueil - 37


    Le Temple de Francueil
    Le Temple de Francueil


    Temple (Le), village, commune de Francueil.

    Le Temple


    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Chinon, Canton: Sainte-Maure-de-Touraine, Commune: l'Ile-Bouchard - 37


    Le Temple de l'Ile-Bouchard
    Le Temple de l'Ile-Bouchard


    Temple (Le), près de la ville de l'Ile-Bouchard.
    — Ancienne propriété de la commanderie de l'Ile-Bouchard.

    Le Temple


    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Tours, Canton: Bléré, Commune: Luzillé - 37


    Le Temple de Luzillé
    Le Temple de Luzillé


    Temple (Le), commune de Luzillé.

    Le Temple


    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Loches, Canton: Descartes, Commune: Manthelan - 37


    Le Temple de Manthelan
    Le Temple de Manthelan


    Temple (Le), commune de Manthelan.
    — Il relevait censivemeat du fief du Grand-Clos.
    — (Archives d'Indre-et-Loire, C, 615)

    Le Temple


    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Tours, Canton: Monts - 37
    Temple (le lieu du), dans le bourg de Monts.
    Il est cité dans un acte du 13 septembre 1736.
    — (Archives d'Indre-et-Loire, Terrier de la commanderie de Ballan)
    Le nom Temple à disparu dans ce canton

    Le Temple


    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Chinon, Canton: Sainte-Maure-de-Touraine, Commune: Nouâtre - 37


    Le Temple de Nouâtre
    Le Temple de Nouâtre


    Temple (le moulin du), sur le ruisseau de Maillé, commune de Nouâtre.
    — Ancienne propriété de la commanderie de Nouâtre, puis de celle de l'Ile-Bouchard.
    — (Archives d'Indre-et-Loire, Biens nationaux)

    Le Temple


    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement et Canton: Loches, Commune: Orbigny - 37
    Temple (la maison du), paroisse d'Orbigny.
    — Anciene propriété de la commanderie de Ballan.
    (Archives de la Vienne, Prieuré d'Aquitaine)
    Le nom Temple à disparu dans cette ville

    Le Temple


    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement et Canton: Loches, Commune: Reignac-sur-Indre - 37


    Le Temple de Reignac-sur-Indre
    Le Temple de Reignac-sur-Indre


    Temple (Le), village, commune de Reignac-sur-Indre.

    Le Temple


    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement et Canton: Chinon, Commune: Rivarennes - 37
    Temple (La maison du), commune de Rivarennes.
    — Ancienne propriété de la commanderie d'Amboise, (Archives d'Indre-et-Loire, Biens nationaux)
    Ce doit être le même que celui de Cheillé

    Le Temple


    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Tours, Canton: Saint-Cyr-sur-Loire - 37
    Temple (Le), ferme, commune de Saint-Cyr-sur-Loire.
    — Le Temple, l'Ormeau ou Hommeau-des-Huit-Hommes, 1619.
    — Ancien fief.
    — C'était une des dépendances de la commanderie de Ballan.
    — (Archives d'Indre-et-Loire, Commanderie de Ballan)
    Le nom Temple à disparu dans cette ville

    Le Temple


    Temple (Lieu du), poroisse de Saint-Mars, près de la route de Nantes à Paris.
    Cette commune est inconnue. A Descartes, il y a un chemin de la chapelle Saint-Marc ; ainsi qu'à Preuilly-sur-Claise

    Le Temple


    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement: Chinon, Canton: Sainte-Maure-de-Touraine - 37
    Temple (Le), ferme, commune de Theneuil.
    Est-ce Le Château du Temple près de l'Ile-Bouchard ?
    Sources: Dictionnaire Géographique, Historique et Biographique d'Indre-et-Loire, par J.-X. Carré de Busserolle, tome VI. Tours 1881


    Temple de Saint-Jean (Le) (37)

    Domaine du Temple de Chinon


    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement et Canton: Chinon - 37
    Connue par une charte de bail à cens dès 1213, indépendante sans doute à ce moment-là, elle a appartenu à Brizay dès 1352.
    C'était une simple maison de ville où de temps à autres le commandeur de l'Ile Bouchard y venait.
    Le nom Temple a disparu de la ville de Chinon
    Sources: Alain Jacquet - Templiers et Hospitaliers en Touraine - 1193-2001 - Edition Alan Sutton - 2002


    Tours (37)

    Domaine du Temple à Tours


    Département: Indre-et-Loire, Arrondissement et Canton: Tours - 37

    A Tours, dans le cloître Saint-Martin, se trouvait une maison des Templiers ou du Temple, bâtiment dépendant de Ballan. Elle a été démolie au XIVe siècle pour permettre la reconstruction de ce cloître. C'était la maison de ville des commandeurs de Ballan.
    Le nom Temple des Templiers a disparu de la ville de Tours

    C'est tout ce que nous possédons sur ce bien du Temple à Tours. Le reste du texte concerne la vie de cette commanderie jour après jour sous les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem.
    Sources: les commanderies du Grand-Prieuré de France - Eugène Mannier - Paris, Aubry et Dumoulin, 1872 (Paris)


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