Les Templiers   Commanderies par département   Les Croisades

Maisons et Commanderies de l'Ordre du Temple en France

    Département de l'Ain

    Abergement (L') (01)

    L'Abergement


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Viriat, commune: Polliat - 01


    Domaine du Temple de l'Abergement
    Domaine du Temple de l'Abergement


    — Ce village l'Abergement, appartenait au XIIIe siècle aux Templiers de Laumusse. Le droit de Garde à parcevoir sur les habitants fit le sujet, en 1292, d'une transaction entre le commandeur Jean de Châtelus, et Guichard, seigneur de Corgenon.
    Archives du Rhône, titres de Malte, Inventaire de Laumusse, folio 12, vº.
    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Acoyeu (01)

    Maison du Temple d'Acoyeu


    Département: Ain, Arrondissement: Belley, Canton: Belley, Commune: Brens - 01


    Maison du Temple d'Acoyeu
    Maison du Temple d'Acoyeu


    Cette maison de Templiers d'Acoyeu doit son origine au chapitre de Belley qui, en 1142, en concéda l'emplacement aux frères de la Milice du Temple par une charte datée de Virieu. Guillaume, évêque de Belley, en fut signataire. Il consacra l'église au mois de décembre 1149 et confirma la concession: « Campum videlicet de Malliaco in quo ecclesia de Cohiaco eorumque edificia fundata sunt. » Hugues de Peyrieu fut témoin de cette concession.
    Le premier commandeur du Temple d'Acoyeu fut Georges Faisandier qui réunit à son Ordre plusieurs gentilshommes du voisinage.

    Outre des possessions étendues dans les paroisses de Brens et de Virignin, les Templiers d'Acoyeu possédaient encore à Passin, en Valromey, quelques fonds qu'ils aliénèrent en partie, en 1283, aux Chartreux d'Arvières.
    Sources: Alain Jantet, l'Ain des Templiers - Edition Trevoux - Archives de l'Ain, archives du Rhône, dictionnaire Topographique et historique de l'Ain.

    Maison du Temple d'Acoyeu



    Maison du Temple d'Acoyeu
    Maison du Temple d'Acoyeu


    — Ecclesia de Cohiaco
    — Acouieux.
    — Cette maison du Temple d'Acoyeu, la plus ancienne du département, doit son origine au chapitre de Belley, qui en concéda l'emplacement aux frères de la Milice du Temple. Guillaume, évêque de Belley, en consacra l'église, au mois de décembre 1149, et confirma la concession: «Campum videlicet de Malliaco in quo ecclesia de Cohiaco corumque edificia fundata sunt. » Outre des possessions étendues dans les paroisses de Brens et de Virignin; les Templiers d'Acoyeu possédaient encore à Passin, en Valromey, quelques fonds qu'ils aliénèrent en partie, en 1283, aux Chartreux d'Arvières. Après la suppression de l'ordre célèbre du Temple, Acoyeu fut donné aux chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem et devint un simple membre de la commanderie de Chambéry. Au XVIIe siècle, le commandeur y faisait d'ordinaire sa résidence, de là le nom de Commanderie qu'a conservé la maison. Louis du Mesnil-Simon de Maupas, commandeur, y fit édifier, vers 1645-1650, une nouvelle habitation et trois nouvelles granges.
    — Les revenus d'Acoyeu s'élevaient alors à plus de 1,000 livres.
    — La chapelle était sous le vocable de la Sainte-Vierge.
    — Voyez Hauréau, Gallia christiana, tome XV, Instrum. col. 310.
    — Notice sur la Chartreuse d'Arvières, page 49.
    — Archives du Rhône, Visites de Malte, manuscrits H, 2107, folio 10.


    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.

    Maison du Temple d'Acoyeu


    L'évêque Guillaume siège en 1142, date â laquelle le pape Innocent II autorise le chapitre de la cathédrale â suivre la règle de Saint Augustin.
    La même année eut lieu l'établissement d'une Commanderie du Temple, sur le territoire de Belley, qui comprenait alors toute la commune de Brens.

    L'évêque Guillaume et son chapitre donnèrent aux Templiers la maison et le champ de Mailleu, sur lequel furent construites l'église et la commanderie d'Acoyeu, près du pont sur le Furans qui porte encore le nom de pont de la Commanderie.

    L'église fut bâtie par l'évêque de Belley, et pour que les revenus du chapitre ne soient pas diminués par cette fondation, les Templiers prirent l'engagement de payer eux-mêmes la dime, et « que si quelqu'un veut donner aux Frères sa personne ou ses biens, il ne pourra être reçu par eux, qu'avec l'autorisation de l'évêque, après qu'on lui aura représenté la primauté et les droits de l'église paroissiale, et encore â la condition expresse qu'il viendra se présenter lui-même, â cheval (equitans ipse) ou marchant sur ses pieds « (vel pedibus suis ambulans). »
    Sources: Société Le Bugey (Belley, Ain). XXIVe fascicule - aout 1930, page 592 - Bnf

    Acoyeu, commune de Brens
    — Cohiacus, 1149 (Gall Christ, tome XV, instr., c. 309)
    — Acoieu, 1149 (Ibidem)
    — Accoyeux, 1261 (Guigues, Cartulaire de Saint-Sulpice, page 118)
    — La Maison d'Acoyeu avait été donnée à l'Ordre des Templiers, en 1149, par Guillaume, évêque de Belley; après la suppression de cet Ordre, les Comtes de Savoie la donnèrent aux Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem qui en firent un membre de leur commanderie de Savoie.
    — Templum de Cohiaco, 1149 (Gall Crist, tome XV, instr., c. 309)
    — Ecclesi de Cohiaco, 1149 (Ibidem)
    — Domus Templi d'Acoyeu, 1261 (Guigue, cartulaire de Saint-Sulpice, page 118)
    — Accoieu, membre dépandant de la commanderie de Savoie, 1577 (Archives de l'Ain, H 869, folio 13 r)
    Sources: Dictionnaire topographique du département de l'Ain, rédigé par M. Edouard Philipon. Paris, Imprimerie Nationale MDCCCCXI.


    Asnieres-les-Bois (01)

    Domaine du Temple d'Asnière-les-Bois


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Montrevel-en-Bresse, Commune: Confrançon - 01


    Asnière-les-Bois
    Domaine du Temple d'Asnière-les-Bois


    En 1198, Renaud d'Asnières, gentilhomme vivant à la fin du XIIe siècle, fit une concession aux Templiers de Laumusse. Humbert de Genod (de Crottet) fut témoin de cette donation.
    Sources: Alain Jantet, l'Ain des Templiers - Edition Trevoux - Archives de l'Ain, archives du Rhône, dictionnaire Topographique et historique de l'Ain.

    Asnières-les-Bois


    — Asneres.
    — Seigneurie d'Asnières-les-Bois avec château-fort, possédée originairement par des gentilshommes des noms et armes d'Asnières, parmi lesquels Jocerand, Guillaume et Renaud d'Asnières, vivant à la fin du XIIe siècle.
    Le dernier fit une concession aux Templiers de Laumusse.
    — Archives du Rhône, titres de Malte, commanderie de Laumusse, dans la série H.
    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Bage-la-Ville (01)

    Domaine du Temple de Bâgé-la-Ville


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Bâgé-le-Châtel - 01


    Domaine du Temple Bâgé-la-Ville
    Domaine du Temple Bâgé-la-Ville


    En 1273, les Templiers en la personne de Geoffroy, précepteur de Laumusse, reçoit des mains de Barthélémy Cholet, bourgeois de Bâgé, deux mas au hameau de Montépin, qu'il possédait en franc-alleu.
    Montépin était un fief seigneurial avec maison-forte en la commune de Bâgé-la-Ville.
    En 1276, au mois de février, Damons, soeur de feu Ogier dit Borgeis, de Bâgé, vend aux Templiers de Laumusse une maison sise à Bâgé-la-Ville où l'on vend des souliers, et une vigne sise vers la porte de Condenor.

    Domaine du Temple Montépin



    Domaine du Temple Montépin
    Domaine du Temple Montépin


    En 1279, au mois de juillet, Jeannette, fille de feu Guichard dit Potet, de Bâgé-la-Ville, fait donation générale de tout ce qu'elle posséde aux Templiers de Laumusse, sous réserve d'usufruit.
    Sources: Alain Jantet, l'Ain des Templiers - Edition Trevoux - Archives de l'Ain, archives du Rhône, dictionnaire Topographique et historique de l'Ain.

    Bagé-La-Ville


    — Baugiacus villa, 1245 (Archives du Rhône, fonds de la Maison du Temple de Laumusse: Epaisse, chapitre I, n. 3)
    — Baugé la ville, 1667 (Archives du Rhône, fonds de la commanderie de Laumusse: Epaisse, chapitre II, n. 47)
    Montépin, hameau de Bagé-la-Ville
    — Magnus et parvus mansus de Mont Espin, 1273 (Arvives du Rhône, titres de la Maison du Temple de Laumusse, chapitre II, n° 21)
    — Montépin, 1344 (Archives de la Côte-d'Or, B 552, folio r°)
    — En tant que fief, Montépin était une seigneurie, avec maison forte, relevant des commandeurs de Laumusse.
    Sources: Dictionnaire topographique du département de l'Ain, rédigé par M. Edouard Philipon. Paris, Imprimerie Nationale MDCCCCXI.


    Bage-le-Chatel (01)

    Domaine du Temple de Bâgé-le-Châtel


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Bâgé-le-Châtel - 01


    Domaine du Temple Bâgé-le-Châtel
    Domaine du Temple Bâgé-le-Châtel


    En 1274, au mois de mai, Clément le Gays vend à au Templiers de Laumusse pour 4 livres parisis un mas appelé « à la Frustria » en la paroisse de Bâgé-le-Châtel.
    En 1275, au mois d'avril, Jeannet Dopier, bourgeois de Bâgé, vend à Martin, prévôt de la maison du Temple de Laumusse, pour 18 sols, monnaie de Macon, un cens de 12 deniers qu'il avait sur une vigne dite « de Barra. »

    Saint-Martin-le-Châtel



    Domaine Saint-Martin-le-Châtel
    Domaine du Temple de Saint-Martin-le-Châtel


    En 1298, au mois de janvier, Jeannette « li Benderi », fille d'Etienne Moncaner, donne à Etienne Chacilou, son neveu, une pièce de terre pour laquelle celui-ci paiera au Temple de Saint-Martin-le-Châtel un cens de 2 deniers parisis.
    Sources: Alain Jantet, l'Ain des Templiers - Edition Trevoux - Archives de l'Ain, archives du Rhône, dictionnaire Topographique et historique de l'Ain.

    Bagé-Le-Châtel


    — Parrochia Baugiaci castri, 1274 (Archives du Rhône, fonds de la Maison du Temple de Laumusse chapitre II, n. 13)
    — Il y avait un hôpital à Bagé, dès le XIVe siècle, Domus hospitalis Baugiaci (Archives de la Côte-d'Or, B 552, folio 5 r°)
    Saint-Martin-le-Chatel, commune du canton de Montrevel
    — Domus Sancti Martini lo Chastel, 1242 (Archives du Rhône, titres de la Maison du Temple de Laumusse: Saint-martin, chapitre II, n°3)
    — Sanct-Martin le Chastel, 1559 (Archives du Rhône, Saint-Jean)
    — Dès le commancement du XIIIe siècle, les Templiers possédaient à Saint-Martin une maison qui était membre de Laumusse.
    — 1312, les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem succèdent aux Templiers.
    Sources: Dictionnaire topographique du département de l'Ain, rédigé par M. Edouard Philipon. Paris, Imprimerie Nationale MDCCCCXI.


    Balmont (01)

    Temple de Balmont


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Montrevel-en-Bresse, Commune: Saint-Martin-le-Châtel - 01


    Temple de Balmont
    Temple de Balmont


    — Apud Bellum montem: subtus Bemont, Beaumont.
    — Dès le milieu du XIIIe siècle, les Templiers étaient possessionnés dans ce village.
    — Ils acquirent de nouveaux fonds en 1276, 1286 et 1288.
    — Voyez Archives du Rhône, titres de Malte.
    — Inventaire de la commanderie de Laumusse, manuscrits H, 2242, folio 67.

    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Beligneux (01)

    Domaine du Temple de Béligneux


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Montluel - 01


    Domaine du Temple de Béligneux
    Domaine du Temple de Béligneux


    — Cimiterium Biligniaci; Bilignieu, Biligneu, Billigneu, Biligneux, Beleigneu, Belligneu.
    — Paroisse sous le vocable de saint Pierre; le chapitre de Saint-Paul de Lyon nommait à la cure.
    — Au commencement du XIIIe siècle ce chapitre reçut en don d'une dame nommée Gandelma, femme d'Aimon de Pomaret, une verchère sise dans le cimetière de Béligneux. En 1253 il acquit de Guy de Meximieux toute la directe qu'il avait sur les fonds de cette paroisse, et, en 1294, celle qu'y possédaient avec la moyenne justice, Thibaud et Beraud de Versailleux.
    — Les Templiers de Molissole possédaient aussi à Béligneux des droits de fief, qui leur avaient été donnés, en novembre 1253, par Hugues, fils de Pierre Mouton.
    Archives du Rhône, titres de Malte, commanderie de Laumusse, dans la série H.
    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Belley (01)

    Hameau de Coron


    En 1149, sur le hameau de Coron, vivait un Bernard de Coron qui fut témoin d'une concession faite aux Templiers d'Acoyeu par l'évêque de Belley.
    Sources: Alain Jantet, l'Ain des Templiers - Edition Trevoux - Archives de l'Ain, archives du Rhône, dictionnaire Topographique et historique de l'Ain.


    Bey (01)

    Domaine du Temple de Bey


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Pont-de-Veyle - 01

    En 1255, au mois de juin, Robert de Saint-Cyr, damoiseau, prête hommage à frère Paris, commandeur des maisons du Temple de Laumusse et de Belleville, pour une pièce de terre qu'il posséde dans la paroisse de Bey.
    Sources: Alain Jantet, l'Ain des Templiers - Edition Trevoux - Archives de l'Ain, archives du Rhône, dictionnaire Topographique et historique de l'Ain


    Biziat (01)

    Domaine du Temple de Biziat


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Châtillon-sur-Chalaronne - 01


    Domaine du Temple de Biziat
    Domaine du Temple de Biziat


    En 1275, au mois d'avril, Jacques, Henri et Marguerite de Féliciat confessent tenir en fief des Templiers de Laumusse un mas appelé « Namandri-Gilonier », situé à la Moussière.
    Sources: Alain Jantet, l'Ain des Templiers - Edition Trevoux - Archives de l'Ain, archives du Rhône, dictionnaire Topographique et historique de l'Ain.


    Boccarnoz (Coligny) (01)

    Maison du Temple de Bocarnoz
    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Coligny - 01


    Maison du Temple de Bocarnoz
    Maison du Temple de Bocarnoz


    Peut-être était-ce Saint-Jean, écrat de Coligny, sur la carte de cassini au XVIIIe siècle ?
    Bocarnoz
    — écart de la commune de Coligny (01).
    — Bocarno, 1425 (Archives du Rhône, H 2759)
    — Bocarnout, 1425 (Archives du Rhône, H 2759)
    — Bocarnod, 1563 (Archives de l'Ain H 923, folio 33rº)
    — Bocarnoz, 1563 (Archives de l'Ain H 923, folio 33rº)
    — Bocarnoz, 1674 (Archives du Rhône, H 2248, folio 2 rº)
    — Beaucarnoz, 1836 (Cadastre)
    — Les Templiers possédaient une Maison à Bocarnoz.
    — Le Temple de Bocarnoz, titres de ce Temple: (Archives de l'Ain, H 909-910)
    — Après la suppression de l'Ordre du Temple, les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, héritèrent de la Maison du Temple de Bocarnoz, qui est devenue sous les Hospitaliers le septième membre de la commanderie de Laumuse.
    — La Maison de Boccarnod, 1675 (Archive du Rhône, H 2238, folio 7 rº)
    Sources: Dictionnaire Topographique de l'Ain, rédigé par Edouard Philipon. Paris MDCCCCXI.


    Brens (01)

    Domaine du Temple de Brens


    Département: Ain, Arrondissement: Belley, Canton: Belley, Commune: Virignin - 01


    Domaine du Temple de Brens
    Domaine du Temple de Brens


    — Ecclesia, villa de Brens, de Breins.
    — Paroisse sous le vocable de Saint-Michel unie, au XVIIe siècle, à celle de Belley.
    — Les Chevaliers de Malte possédaient dans cette paroisse des biens qu'ils avaient recueillis dans l'héritage ou succession des Templiers d'Acoyeux, après 1312.
    — Un arrêt du parlement, en date du 10 juin 1610, condamna les Chevaliers de Malte à en payer la dîme au chapitre de Belley « soit que ces fonds fussent cultivés aux frais du commandeur ou qu'ils fussent amodiés. »
    — Guicheron, Bresse et Bugey, page 72, premier paragraphe, page 181.
    — Collet, Statuts de Bresse, tome I, page 58.

    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Bressolles (01)

    Domaines du Temple de Bressolles


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Montluel - 01


    Domaines du Temple de Bressolles
    Domaines du Temple de Bressolles


    — Villa de Breissolla, Breissola, Brusola, Breyssolla, Breyssola, Bressola, Bressolle.
    — Paroisse sous le vocable de saint Marcellin.
    — L'abbé de l'Ile-Barbe nommait à la cure.
    — Bressolles fut confirmé à l'Ile-Barbe en 971, par le roi Conrad, et, en 1183, par le pape Lucius.
    — En 1220, Rainard et Albert de la Fontaine reconnurent qu'ils n'avaient aucun droit sur la garde du village dont Guichard de Rigneux, damoiseau, prit un tiers en fief de l'abbé de l'Ile-Barbe, en 1230.
    — La dîme de Bressolles dépendait très-anciennement de la manse abbatiale.
    — En 1309, elle fut unie à l'aumônerie. Cette union fut confirmée en 1325.
    Les Templiers de Lyon possédaient dans cette paroisse des fonds qui leur avaient été donnés, en 1274, par Barthélémy de Pomiers.
    — Le chapitre de Saint-Paul y possédait aussi des droits acquis en 1237 et en 1296.
    — Le revenu de la cure consistait dans la moitié des dîmes de la paroisse et dans le produit d'une vigne et d'une terre.
    — Le Laboureur, Masures de l'Ile-Barbe, tome I, page 84.
    — Ménestrier, Histoire consul, de Lyon, premier paragraphe XXXVII.
    — Abbé Chevalier, Inventaire du Dauphine en 1546, page 181.
    — D. Bouquet, tome IX, page 702.
    — Obituaire Lugd. ecclesiae, page 141.
    — Documents des Dombes, tome I, pages 46, 92, 183, 502.
    — Archives du Rhône, grande pancarte de l'Ile-Barbe, 41º peau.
    — Titres de l'Ile-Barbe, Arm. Moab, vol. 7, nos 1 et 2, p. 17 de l'Invent.
    — Inventaire Saint-Paul, fº 76, nº 1.
    — Titres Malte.
    — Cartulaire de l'aumônerie de l'Ile-Barbe, folios 19, 24.
    — Visite pastorale de 1656, folio 26.

    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Broiselant (01)

    Maison du Temple de Broiselant


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Vonnas, Commune: Crottet - 01
    En 1286, en juin, au hameau de Broiselant, Guillaume Rebutin, chevalier, y prend en fief une maison noble de Jean de Chazelles, précepteur de la Milice du Temple de Laumusse.
    Sources: Alain Jantet, l'Ain des Templiers - Edition Trevoux - Archives de l'Ain, archives du Rhône, dictionnaire Topographique et historique de l'Ain
    Ce lieu est introuvable sur les cartes de Cassin ou de l'IGN. Pas plus sur le dictionnaire topographique de l'Ain


    Bruel (01)

    Domaine du Temple de Bruel


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Montrevel-en-Bresse, Commune: Saint-Didier-d'Aussiat - 01


    Domaine du Temple de Bruel
    Domaine du Temple de Bruel


    — Breuil, Brueil.
    — Ce village, au XIVe siècle, était possédé presque entièrement par les Templiers de Saint-Martin-le-Châtel.
    Archives du Rhône, titres de Malte, Inventaire de 1627, folio 66.
    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Buchipotière (01)

    Domaine du Tample de La Buchipotière


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Pont-de-Veyle, Commune: Bagé-la-Ville - 01

    — Ancien mas, dépendant du Temple de Laumusse.
    — Au mois de mai 1230, Guillaume de Biolière vendit aux Templiers les droits qu'il avait sur ce mas du chef de sa femme.
    Archives de l'Ain, titres de Laumusse.
    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.

    Buchipotière (La)


    — Ancien mas aujourd'hui disparu
    — Ancien mas à ou près de Bagé-la-Ville.
    — Mansus de la Buschipoterie, 1230 (Archives du Rhône, titres de la commanderie de Laumusse, chapitre I, n.2)
    Sources: Dictionnaire topographique du département de l'Ain, rédigé par M. Edouard Philipon. Paris, Imprimerie Nationale MDCCCCXI.


    Chazeau (01)

    Domaine du Temple de Chazeau


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Montrevel-en-Bresse, Commune: Saint-Didier-d'Aussiat - 01


    Domaine du Temple de Chazeau
    Domaine du Temple de Chazeau


    Chazeau


    — Hameau de Saint-Sulpice.
    — Apud Chazaus.
    — Ce hameau est mentionné dès 1286.
    — Les Templiers de Laumusse y étaient possessionnés.
    Archives du Rhône, fonds de Malte, titres de Laumusse, chapitre I, nº 18.
    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Clermont (Ain) (01)

    Fief du temple de Clermont


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Montrevel-en-Bresse - 01


    Fief du temple de Clermont
    Fief du temple de Clermont


    — Ce hameau paraît avoir été un ancien fief possédé par des gentilshommes qui en portaient le nom, parmi lesquels on connaît Robert et Humbert de Clermont, frères, qui donnèrent, au mois de septembre 1236, aux templiers de Laumusse, ce qu'ils y possédaient, et Gérard de Clermont qui transigea sur cette donation, en 1250.

    — Ce hameau ne figure pas sur la carte de Cassini, il devait être situé entre les lieux-dits: La Lèchère, La Forêt, La Curtillere, Le Carouge.
    Inventaire manuscrits de Laumusse de 1627, folio 8, aux archives du Rhône H, 2212.
    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Cocogne (01)

    Domaine du Temple de Cocogne


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Pont-de-Veyle, Commune: Saint-Genis-sur-Menthon - 01


    Domaine du Temple de Cocogne
    Domaine du Temple de Cocogne


    — Cosconacum.
    — Ce tout petit hameau, qui seul a conservé le nom ethnique ou civil de la commune de Saint-Genis, était, aux Xe et XIe siècles, le chef-lieu de« l'ager Cosconacensis », lequel comprenait les paroisses de Saint-Genis, Confrançon, Curtafond et Mézériat.
    — En 1272, Bonet de Porteboeuf, damoiseau, reconnut tenir du fief d'Amé de Savoie, comme mari de Sibille de Bâgé, tout ce qu'il possédait à Cocogne, ou étaient aussi possessionnés les templiers de Laumusse.
    Sources: — Cartulaire de Saint-Vincent de Mâcon, pages 288 et 318.
    — Carlulaire de Savigny et d'Ainay, pages 1075 et 1090.
    — Aubret, tome I, pages 100, 176, 178.
    — Guichenon, Bresse, paragraphe premier, page 17.
    — Archives du Rhône, Inventaire des titres de Laumusse.

    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Condamine-la-Doye (01)

    Domaine du Temple de La Condamine


    Département: Ain, Arrondissement: Nantua, Canton: Brénod, Commune: Chevillard - 01


    Domaine du Temple de La Condamine
    Domaine du Temple de La Condamine


    — Condamina; de Condamina de la Doys; villa Contamine de la Dueys; la Doys de Condamina.
    — Paroisse sous le vocable de saint Pierre, ancienne annexe de Vieu-d'Izenave.
    — Condamine n'apparaît que vers le commencement du XIIIe siècle.
    — Il dépendait alors du fief des seigneurs du Balmey, dont les aînés prenaient le nom de Condamine.
    — Les droits des seigneurs du Balmey passèrent peu à peu, par suite de donations et de ventes, aux chartreux de Meyriat et aux prieurs de Nantua.

    — Vers 1230, les templiers de Molissole tentèrent de s'établir à Condamine et d'y fonder une maison de leur ordre, dans les fonds que leur avait donnés un gentilhomme du pays, Garnier du Balmey. Les chartreux de Meyriat s'opposèrent à leur installation en invoquant leurs priviléges, et, par sentence arbitrale rendue en 1232, par les prieurs de Portes et de Saint-Sorlin, conjointement avec l'archiprêtre d'Ambronay, les Templiers furent condamnés à démolir la maison qu'ils avaient élevée, tout en conservant la libre disposition de leurs terres.

    — En 1236, Amé III du Balmey céda à Humbert de Mornay, prieur de Nantua, tous les droits qui lui restaient encore sur ce village que les religieux placèrent, en 1270, sous la garde du sire de Thoire-Villars.
    — Ce droit de garde servit de prétexte aux sires de Thoire-Villars, pour s'arroger tous les droits de suzeraineté sur Condamine.
    — En 1355, ils l'unirent au mandement de Saint-Martin-du-Frêne, et, en 1366, ils en cédèrent toutes les renies féodales à Amé de Meyriat, seigneur de Maillat.
    — En 1354, ils avaient fait aux habitants, moyennant une faible redevance, de larges concessions dans les forêts de sapins, concessions qui furent la cause du développement que prit bientôt Condamine, qui n'était, jadis, qu'un tout petit hameau de Vieu-d'Izenave.
    Debombourg, Archives du Bugey, tome I. — Archives de l'Ain, titres Meyriat et Nantua, dans la série H et série E, nº 221.
    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Confranchesse (01)

    Domaine du Temple de Confranchesse


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Montrevel-en-Bresse, Commune: Saint-Martin-le-Châtel - 01


    Domaine du Temple de Confranchesse
    Domaine du Temple de Confranchesse


    — Les Templiers de Saint-Martin étaient possessionnés des 1287.
    Archives du Rhône, Inventaire, titres de Laumusse, manuscrit folio 62.
    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Confrancon (01)

    Domaines du Temple de Confrançon


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Montrevel-en-Bresse, Commune: Confrançon - 01


    Domaines du Temple de Confrançon
    Domaines du Temple de Confrançon


    — En 1209, sur le hameau de Cornaton, Hugues de Cornaton, chevalier, transigea avec les Templiers de Laumusse au sujet d'un moulin sis sous Polliat.

    Polliat



    Domaine du Temple de Polliat
    Domaine du Temple de Polliat


    — En 1254, au mois de juin, Guillaume Frillet donne aux Templiers tout ce qu'il possède à Cornaton.
    — Au hameau d'Asnières-les-Bois, Renaud d'Anières, gentil-home vivant à la fin du XIIe siècle, fit une concession aux Templiers de Laumuse en 1198. Humbert de Genod (de Crottet) fut témoin de cette donation.
    Sources: Alain Jantet, l'Ain des Templiers - Edition Trevoux - Archives de l'Ain, archives du Rhône, dictionnaire Topographique et historique de l'Ain.


    Cornaton (01)

    Domaine du Temple de Cornaton


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Montrevel-en-Bresse, Commune: Confrançon - 01


    Domaine du Temple de Cornaton
    Domaine du Temple de Cornaton


    — Fief avec maison-forte, justice moyenne et basse, possédé, au commencement du XIIIe siècle, par Hugues de Cornaton, chevalier, qui transigea, en 1209, avec les templiers de Laumusse, au sujet d'un moulin sis sous Polliat.

    — Il passa depuis à la famille de la Gelière, Jean, fils aîné de Guillaume de la Gelière, le reçut en partage, vers 1350. Sa postérité en jouit jusqu'à Pierre de la Gelière, qui le légua, par testament du 8 octobre 1576, à Louise, sa soeur, femme du seigneur de Marliat, dont les héritiers l'aliénèrent, en 1614 et 1612, à Marc-Marie de Riccé, écuyer. De la famille de Riccé, Cornaton passa, vers 1780, à M. Archimbaud, ancien conseiller à la cour des monnaies, qui en était seigneur lors de la convocation des Etats-Généraux.
    — Le château vient d'être livré aux démolisseurs.
    — Archives du Rhône, titres de Laumusse et Saint-Martin-le-Châtel.
    — Guichenon, Bresse, page 16.
    — Nobiliaire de Bresse, page 156.

    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Coron (01)

    Domaine du Temple de Coron


    Département: Ain, Arrondissement et Canton: Belley - 01


    Domaine du Temple à Coron
    Domaine du Temple de Coron


    — In Coronae villa; de Corroum; villa de Corone.
    — En 861, Charles, roi de Provence, donna à Remy, archevêque de Lyon, des fonds situés dans ce village, qui paraît avoir été un très-ancien fief.

    — En 1149 vivait un Bernard de Coron, qui fut témoin d'une concession faite aux templiers d'Acoyeu, par l'évêque de Belley.
    — Le 11 mai 1602, François de Poisat fournit le dénombrement d'une rente noble, qui se levait à Coron.
    — Achery, Spicil., tome XII, page 122.
    — D. Bouquet, tome VIII, page 398.
    — Gallia Christiana, tome XV. instr. col. 310.
    — Nobiliaire du Bugey, page 31.
    — Guichenon, Article sur le Belley, page 28.

    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Corvangel (01)

    Domaine du Temple de Corvangel


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Montrevel-en-Bresse, Commune: Saint-Martin-le-Châtel - 01


    Domaine du Temple de Corvangel
    Domaine du Temple de Corvangel


    — Villa que dicitur Curtis Waldonisca; villa de Corvandello, Courvandeau, Conandeau.
    — Vers 970, du temps de l'évêque Odon, un nommé Adalard donna à l'église Saint-Vincent de Mâcon deux mas et une vigne situés dans ce village, avec les serfs qui y étaient attachés.

    — En février 1276, Sorine et Berarde, filles de feu Bernard de Saint-Sulpice, aliénèrent aux templiers de Saint-Martin-le-Châtel, moyennant 7 livres de viennois, les cens et les services qui leur appartenaient à Corvangel.
    — Cartulaire Saint-Vincent de Mâcon, page 189, nº 323.
    — Archives du Rhône, titres de Saint-Martin-le-Châtel.
    — Inventaire des titres de Laumusse, manuscrits.

    Sources: Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Cras-sur-Reyssouze (01)

    Domiane du Temple de Cras-sur-Reyssouze


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Montrevel-en-Bresse - 01


    Domiane du Temple de Cras-sur-Reyssouze
    Domiane du Temple de Cras-sur-Reyssouze


    En 1293, les Templiers de Saint-Martin-le-Châtel acquirent les fonds que possédait dans cette paroisse Guillemette, fille de François de Cuisery.
    Sources: Alain Jantet, l'Ain des Templiers - Edition Trevoux - Archives de l'Ain, archives du Rhône, dictionnaire Topographique et historique de l'Ain.

    Cras


    — Ecclesia de Cra, decima de Crasso.
    — Paroisse sous le vocable de saint Jean-Baptiste.
    — Le chapitre de Saint-Vincent de Mâcon nommait à la cure.
    — Cras était déjà paroisse au XIIIe siècle.
    — En 1272, Bérard de Beyviers reconnut tenir du comte de Savoie la moitié de la dîme.
    — En 1293, les Templiers de Saint-Martin-le-Châtel acquirent les fonds qu'y possédait Guillemette, fille de François de Cuisery.
    — Le revenu de la cure consistait dans le quart des dîmes et dans le produit de quelques terres et prés. Le tout, évalué en argent, pouvait s'élever à 400 ou 500 livres.
    — Cartulaire de Savig. et d'Ainay, pages 929, 950, 977, 1006 et 1017.
    — Guichenon, Bresse, premier parargaphe page 20.
    — Archives du Rhône, fonds de Malte, titres du Temple de Saint-Martin, chapitre I, nº 5.
    — Visite pastorale de 1656, folio 315.

    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Crottet (01)

    Domaine du Temple de Crottet


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Pont-de-Veyle - 01


    Domaine du Temple de Crottet
    Domaine du Temple de Crottet


    — In villa Croteldi; de Croteyl; Croteil, Crotel, Crotes, Crotez, Crotet.
    — Paroisse sous le vocable de saint Paul. Le chapitre de Saint-Paul de Lyon nommait à la cure.
    — Crottet est mentionné, pour la première fois, dans une charte de 924.
    — Vers 1018-1030, Otton, comte de Mâcon, se désista des droits qu'il pouvait avoir sur certains fonds qui y étaient situés et qui avaient été donnés à l'église de Saint-Vincent de la même ville par un chanoine nommé Ainard.
    — Vers 1180, les templiers vinrent s'établir à Crottet et y fonder la maison de Laumusse.
    — Vers la même époque, les chanoines de Saint-Paul de Lyon étaient déjà en pleine possession du patronage de l'église et de droits de dîme étendus, qui leur furent reconnus par transaction passée, en 1230, entre l'obédiencier du lieu et le seigneur de Rebutin.
    — En vertu d'un accord, daté du mois de juillet 1306, le curé percevait, pour son entretien, le tiers de la dîme.
    — Aubret, Mémoire tome I, page 94.
    — Cartulaire de Saint-Vincent de Mâcon, page 267, charte 161.
    — Archives du Rhône, fonds de Malte, titres de Laumusse.
    — Archives du Rhône, fonds de Malte, titres Saint-Paul, charte II, Registre des insinuations de l'officialité, vol. A-B, folio 71.
    — Visite pastorale de 1656, folio 581.

    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Crozet (01)

    Maison du Temple de Crozet


    Département: Ain, Arrondissement et Canton: Gex, Commune: Chevry - 01


    Maison du Temple de Crozet
    Maison du Temple de Crozet


    — Rector domus templi de Croyset, Croiset, Croset.
    — Paroisse sous le vocable des saints Jacques et Philippe.
    — Le revenu de la cure consistait dans une partie de la dîme.
    — L'ancienne église, fort endommagée par les Bernois et la Révolution, a fait place à l'église actuelle, consacrée par Mgr Devie, en 1834.
    — Les Templiers possédaient, au XIIIe siècle, à Crozet, une maison de leur ordre, qui passa, après leur suppression, aux chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem. Ces derniers en firent un membre d'abord de la commanderie de La Chaux-en-Vaud, puis de celle des Feuillets.
    — Les titres les plus anciens que j'ai pu retrouver, concernant ce membre, ne remontent pas au-delà de 1334. Les autres sont égarés ou détruits.
    — Au milieu du XVIIe siècle, l'établissement des hospitaliers de Crozet ne consistait plus « qu'en de vieilles masures. » La chapelle venait d'en être reconstruite par les soins d'un prêtre nommé Léonard Bondillon, qui en avait été pourvu, en 1630, par le commandeur de la Verchère.
    — Brossard, Histoire du pays de Gex, page 438.
    — Archives du Rhône, fonds de Malte, Inventaires des Feuillets, folio 59.
    — Procès-verbaux des visiteurs de Malte en 1652, folio 218.
    — Pouillé, manuscrits de Genève du XIIIe siècle, manuscrits 1001 de la Bibliothèque nationale.
    — Depery, Histoire hagiol., de Belley, tome I, page 378.

    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Cruzilles-les-Mepillat (01)

    Domaines du Temple de Cruzilles-lès-Mépillat


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Pont-de-Veyle - 01


    Domaines du Temple de Cruzilles-lès-Mépillat
    Domaines du Temple de Cruzilles-lès-Mépillat


    — In villa Mispiliaco, de Mespiliaco, Mespliaci; Mispillia, Mespeillie, Mespillie, Mespilleu, Mespillieu, Mespillia, Mepiliat.
    — Paroisse sous le vocable de saint Marc.
    — L'abbesse de Saint-Pierre de Lyon nommait à la cure.
    — Mépillat, qui fut confirmé, en 1245, par le pape Innocent IV, aux religieuses de Saint-Pierre, apparaît vers le milieu du Xe siècle. Vers 938-954, un prêtre-chanoine, du nom d'Aygred, donna à l'église de Saint-Vincent de Mâcon un curtil et une vigne qu'il y possédait.
    Au XIIIe siècle, les Templiers de Laumusse détenaient une grande partie des fonds de la paroisse, en vertu d'une cession que leur fit, au mois de juin 1255, Robert de Saint-Cyr, damoiseau.
    — Parmi les bienfaiteurs anciens de l'église, on connaît Bérarde de Crangeat, veuve de Léonard de Rossillon, qui y fit une fondation en 1447.
    — Les revenus de la cure s'élevaient à environ 350 livres.
    — Le curé percevait, à son profit, la presque totalité des dîmes et jouissait, en outre, du produit de quelques terres, prés et vignes.
    — La maison-forte et la seigneurie de Mépillat étaient possédées, vers 1380, par Etienne de Frans, damoiseau, qui les vendit, de concert avec Etienne de Tremblay, son épouse, à Jean de Crangeat, chevalier.
    — Bérarde de Crangeat, petite-fille de Jean, les porta en mariage à Léonard de Rossillon, seigneur de Beauretour, dont le fils, Guillaume, ne laissa qu'une fille, Claudine, femme d'Antoine de la Forest.
    — Urbain et Claude de la Forest vendirent la seigneurie de Mépillat, en 1561, à Claude de Sachins, seigneur de la Mylatière, qui mourut sans enfant. Ses héritiers se partagèrent sa succession, le 23 mars 1576. Mépillat échut à Jacques et à Claude Regnaud, ses neveux, et resta dans leur famille jusqu'au mariage de Claudine Regnaud avec Philibert-François Garron de Coralin, écuyer, qui en reprit le fief, en 1728, et le transmit à ses descendants, lesquels le cédèrent, quelques années avant la Révolution, à François-Marie de Châtillon.
    — Cartulaire de Saint-Vincent de Mâcon, page 184, charte 315.
    — Cartulaire de Savigny et d'Ainay, pages 926, 946, 975, 1000 et 1019.
    — Bibliothèque Sébusiana, page 413.
    — Estiennot, Frag., historiques Aquitan., fº 47.
    — Archives du Rhône, fonds de Malte, titres de Laumusse.
    — Archives de l'Ain, titres Mépillat.
    — Visite pastorale de l'archevêque en 1656, fº 391.
    — Visite de l'archiprêtre de Dombes en 1710, page 41.

    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Curtaringes (01)

    Domaine du Temple de Curtaringe


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Viriat - 01


    Domaine du Temple de Curtaringe
    Domaine du Temple de Curtaringe


    — Corterenga, Cortarenges.
    — Maison de templiers dépendant de la précepterie de Laumusse et dont on ne trouve plus mention après la suppression de cet ordre célèbre.
    — Au mois de mai 1233, les frères Bouchard se désistèrent, en faveur de Laumusse, de tous les droits qu'ils pouvaient prétendre sur les biens dont la « maison du temple de Curtaringes » était investie.
    — Archives du Rhône, fonds de Malte, Inventaire de Laumusse, rédigé en 1627, folio 7, mss H, nº 2212.
    — Archives du Rhône, fonds de Malte, titres Tessonge, chapitre II, nº 1.

    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Druillat (Molissole) (01)

    Druillat, le Temple de Molissole


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Pont-d'Ain, Commune: Druillat - 01


    Maison du Temple de Molissole
    Maison du Temple de Molissole


    Molissole


    — Durlies, Durrlies, Durille, Durlya, Durlia, Druylles, Drouillard, Druliat, Drulliat.
    — Paroisse sous le vocable de saint Georges.
    — L'abbé d'Ambronay nommait à la cure.
    — Je n'ai trouvé aucun renseignement sur le prieuré que les religieux d'Ambronay avaient établi à Druillat.
    — Dès le commencement du XIIIe siècle, les templiers y possédaient une maison appelée le temple de Molissole, qui passa, après leur suppression, aux hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem.
    — Parmi les bienfaiteurs de l'église, on compte Girard de la Palud, seigneur de Varambon (1299), et le cardinal Louis de la Palud, qui lui fit un legs dans son testament du 19 juin 1449. Les revenus de la cure consistaient dans le tiers de la dîme et dans le produit de deux ouvrées de vigne et d'un jardin.
    Cartulaire de Savigny et d'Ainay, pages 925, 919, 975, 1003, 1005 et 1015. — La Teyssonnière, tome III, page 119, et tome IV, page 575. — Archives du Rhône, titres de Malte. — Archives de l'Ain, titres Molissole. — Visite pastorale de 1655, folio 101.
    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Ecopets (01)

    Maison du Temple des Ecopets


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Saint-Trivier-de-Courtes, commune: Vernoux - 01


    Maison du Temple des Ecopets
    Maison du Temple des Ecopets


    A l'extrême nord du département les Templiers possédaient la maison des Ecopets ou Escopets. Nous n'avons pas de renseignements sur cette maison templière, la seule chose que je puisse dire, est que les Templiers d'Ecopets, avaient très probablement des terres, des bois, des vignes. Nous ne savons pas si cette maison avait une chapelle, pas plus si elle était une ferme avec des bâtiments agricoles.
    Sources: Société Historique de l'Ain; Dictionnaire topographique de l'Ain.

    Maison du Temple des Ecopets


    Membre de La Maison du Temple de Laummusse.
    — Avec chapelle, terres, prés, dimes et une grande fôret.
    « Revenus 833 livres »
    Sources: Léopold Niepce: Le Grand-Prieuré d'Auvergne - Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Lyon, Librairie Générale Henri Geors - Bâle - Genève - 1883.

    Escopet


    — Hameau de Vernoux
    — Escopais, domus milicie Templi d'Escopay; Ecopet.
    — Maison de templiers, puis de l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem, dépendant de la commanderie de Laumusse.
    — Le titre le plus ancien que j'ai rencontré concernant le Temple d'Escopet est daté du mois de mai 1227.
    — Les possessions de cette maison s'étendaient sur les villages de Champagnat, de Vaux, de Saint-Trivier-de-Courtes, de Cuisiat et de Montroissiat.
    — Suivant le procès-verbal de visite de 1652, la chapelle d'Escopet, sous le vocable de saint Jean-Baptiste, était alors en fort bon-état. Le service s'y faisait le jour de la fête du patron et des fêtes solennelles.
    — La dîme de ce village se partageait entre le commandeur de Laumusse, l'évêque de Mâcon, le seigneur de Montjay et le curé de la Genête.
    — Les revenus de ce membre s'élevaient à 600 livres.
    — Archives du Rhône, fonds de Malte.
    — Visite de 1652, folio 194.
    — Inventaire des titres de Laumusse de 1627, folio 103.

    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Ecorcheloup (01)

    Maison du Temple d'Ecorcheloup


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Montluel - 01


    Maison du Temple d'Ecorcheloup
    Ecorcheloup, il n'y à plus aucune trace


    Au sud du département de l'Ain, les Templiers possédaient la puissante maison d'Ecorcheloup. fondée au XIIIe siècle, elle avait de nombreuses dépendances sous sa juridiction.
    Sources: Société Historique de l'Ain; Dictionnaire topographique de l'Ain.

    Maison du Temple d'Ecorcheloup


    — De cette importante maison de Templiers, nous ne trouvons pas mention avant 1271. Tout laisse penser cependant qu'elle était plus ancienne.
    — Jean de Chazelles, qui en était commandeur en 1282, reçut la donation que lui fit de tous ses biens Etienne Garnier de Pèrouges.
    — En 1283, au mois de juillet, il fit un èchange de cens et de servis avec Humbert de Buenc, damoiseau, fils de feu Jean de Buenc, chevalier.
    — En 1286, au mois de mai, il cèda au seigneur de Montluel le fief du moulin de Girin de Rochetaillée, la moitié du moulin et du battoir de Tournesac, et reçut en retour des droits utiles aux fonds dont dépendait sa maison.
    — Dépendait du Temple d'Ecorcheloup une maison entourée de fossès et appelée Tanay, située dans la commune de Tramoyes, qui avait été donnée aux Templiers en 1200 par Guichard, seigneur d'Anthon, avec tout ce qu'il possédait dans les terres, les fonds, les près et les vignes compris entre le chemin de l'Orme, le territoire de Châne, la côte de Rappant et la forêt Grumer. Par ce même acte de donation, le seigneur d'Anthon cèdait aux frères du Temple le droit de parcours dans toute sa terre pour le bétail de leurs granges de Domenas, de Miribel, de Montluel et de Tanay.
    Sources: Alain Jantet, l'Ain des Templiers - Edition Trevoux - Archives de l'Ain, archives du Rhône, dictionnaire Topographique et historique de l'Ain.

    Maison du Temple d'Ecorcheloup


    — Ecorcheloup-les-Montuel, membre de la commanderie Les Feuillets.
    — A un quart de lieu de Montuel, à 3 lieues du chef et à 4 lieues de Lyon.
    — Consiste en un domaine, prés, terres de 60 livres.
    « Revenus 660 livres »
    Sources: Léopold Niepce: Le Grand-Prieuré d'Auvergne - Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Lyon, Librairie Générale Henri Geors - Bâle - Genève - 1883.

    Ecorcheloup ou Corcheloup


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Montluel - 01
    — Domus milicie Templi d'Escorchebo, d'Escorchilou, de Corchylou, de Corchilou.
    — Maison de Templiers, puis de l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem, dont je n'ai pas trouvé mention avant l'an 1271, quoiqu'elle soit certainement plus ancienne.
    — Jean de Chaselles, qui en était commandeur, en 1282, reçut la donation que lui fit de tous ses biens Etienne Garnier de Pérouges.
    — L'année suivante, il fit un échange de cens et de services avec Humbert de Buenc, damoiseau.
    — En 1286, il céda au seigneur de Montluel le fief du moulin de Girin de Rochetaillée, la moitié du moulin et du battoir de Tournesac et reçut, en retour, des droits utiles aux fonds dépendant de sa maison.
    — Du Temple d'Ecorcheloup dépendait une maison entourée de fossés et appelée de Tanay, située dans la commune de Tramoyes, qui avait été donnée aux Templiers, en 1200, par Guichard d'Anthon, avec tout ce qu'il possédait dans les terres, les fonds, les prés et les vignes compris entre le chemin de l'Orme, le territoire de Châne, la côte de Rappant et la forêt Grumer.
    — Par ce même acte de donation, le seigneur d'Anthon concéda aux frères du Temple le droit de parcours dans toute sa terre pour le bétail de leurs granges de Domenas, de Miribel, de Montluel et de Tanay.
    — En 1652, il ne restait déjà plus que des ruines du Temple d'Ecorcheloup et ses dépendances ne consistaient plus qu'en un domaine, un grand pré, quelques terres et des rentes féodales. Il formait alors un membre de la commanderie des Feuillets.
    — Documentation des Dombes, tome I, pages 72,185 et 221.
    — Archives du Rhône, titres de la commanderie de Saint-Georges.
    — Inventaire des Feuillels de 1671, folio 85.
    — Visite de Malte de 1652, mss. fº 212.
    — Visite de 1615, mss. H, 2155.
    — Visite de 1721, mss. H, 2160.

    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.

    Ecorcheloup


    — Domus Milicie Templi d'Ecorchelo, 1271 (Guigue, Topographie, page 139)
    — Domus Templi de Corchylou, 1283 (Guigue, documents des Dombes, page 224)
    — Après la suppression des Templiers la Maison d'Ecorcheloup fut donnée par les comtes de Savoie aux Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem qui l'unirent à leur commanderie des Feuillets.
    — Domus Ecorchiloup, 1431 (Archives de l'Ain, H 801)
    — Commanderie des Feuilletz : Escorcheloup, membre quatrième, 1674 (Les Feuillées : titres communs, n° 18)
    — Le membre de Montluel, autrement d'Ecorcheloup, 1783 (Les Feuillées, titres communs n° 1)
    Sources: Dictionnaire topographique du département de l'Ain, rédigé par M. Edouard Philipon. Paris, Imprimerie Nationale MDCCCCXI.


    Feillens (01)

    Domaines du Temple de Feillens


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Bâgé-le-Châtel - 01


    Domaines du Temple de Feillens
    Domaines du Temple de Feillens


    — In villa Felins; de Felinz; in villa Felingis; de Felines; ad Felynes, Felline, Feuillians.
    — Le chapitre de la métropole de Lyon et les Templiers de Laumusse étaient aussi possessionnées à Feillens.
    — Le chapitre de Lyon, par suite d'un leg fait, vers 1200, par le chanoine Girin Baiveis.
    — Les Templiers de Laumusse, en vertu d'une donation de Bernard de Saint-Sulpice (1224)
    — Archives du Rhône, Inventaires des titres de Laumusse, manuscrits II, 2242, folio 7.
    — Visite pastorale de 1656, folio 372.

    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Feuillées (Les) (Ain) (01)

    Maison du Temple Les Feuillées


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Ceyzériat, Commune: Chalamont - 01


    Maison du Temple Les Feuillées
    Maison du Temple Les Feuillées


    Je n'ai pu me procurer qu'un petit nombre de renseignements sur les établissements des Templiers dans notre pays. Je ne peux y suppléer qu'en plaçant ici l'extrait d'un mémoire que M. Riboud a fait imprimer à la suite de l'Annuaire de 1821.

    « En décembre 1787, M. d'Ivoley, propriétaire du château de la Roche, paroisse de Saint-Martin-du-Mont, voulant niveler un pré joignant son enclos, fit déblayer le terrain au pied d'une colline isolée, située à l'occident de ce pré. Ses travailleurs mirent à découvert plusieurs tombeaux, dans chacun desquels on trouva un squelette humain de grande taille, dont les ossements étaient blanchis par le temps. Cette première découverte excita la curiosité ; d'autres fouilles furent faites sur la même ligne au pied du coteau ; elles eurent le même résultat. Des recherches semblables, exécutées au pied des monticules des hameaux de la Vavre et de la Chapelle, très-voisines de la Roche, prouvèrent que ces sépultures étaient très nombreuses dans la circonscription de ces trois hameaux ; elles étaient dans les mêmes positions et avaient la même forme.

    « Les tombeaux trouvés dans le pré de la Roche étaient adossés à la naissance du coteau ; tous faisaient face au levant et étaient placés en plan incliné de 55 à 40 degrés. La base du coteau en était garnie, et dans le petit espace où l'on travailla alors, il en fut rencontré vingt-quatre ; d'autres furent rencontrés postérieurement par des fouilles faites de distance en distance sur la même ligne. Les vingt-quatre mis à découvert étaient alternés en deux rangs réguliers et en échiquier. Quelques-uns étaient taillés en partie dans le roc, et couverts en pierres brutes, minces et plates, appelées lauzes dans les pays ; et lorsqu'ils n'étaient pas creusés dans le banc de roche, plusieurs de ces lauzes posées de champ formaient les parties latérales et les deux extrémités verticales des tombeaux ; d'autres, placées horizontalement, en composaient le fond et le couvercle. La partie du sépulcre, destinée à recevoir les jambes et les pieds, est plus étroite que le haut, et leur forme en général est celle d'un cercueil ordinaire, quoique d'une plus forte capacité en longueur et en largeur.

    « Les corps étaient déposés sur le dos, la face en regard du soleil levant. »

    « Les squelettes renfermés dans ces tombeaux étaient en général de haute stature ; on n'en a remarqué aucun d'enfants, et il ne paraît pas qu'on en ait reconnu de femmes. Dans plusieurs on a vu deux ou trois crânes réunis avec un seul squelette ; un autre a offert trois têtes et point de squelette. L'un d'eux ne contenait que quatre têtes placées, comme aux quatre angles d'un carré. Un de ces sépulcres renfermait un squelette auquel il manquait la moitié du crâne ; on reconnaissait facilement qu'il avait été divisé en deux par un instrument tranchant. Enfin, en déblayant sur la même ligne, on mit à découvert un amas d'ossements mélangés. »

    « Dans l'un de ces tombeaux on avait trouvé une grande et lourde épée. Dans un autre, une plaque carré longue de quatre pouces un quart sur deux pouces neuf lignes, ayant un clou à tête ronde à chaque angle ; à une des extrémités de la plaque était attaché un gros anneau en fer, jouant sur une charnière, bombé et garni d'un gros ardillon. La plaque était ornée de cordons entrelacés en argent doré. On y trouva une seconde plaque du même métal, travail et placage, mais plus petite; plus, un gros pommeau d'épée en fer, avec une lige carrée de fer de dix pouces et demi de long, qui s'adaptait à un trou pratiqué dans le pommeau ; celui-ci avait la forme d'une poire sillonnée, à côtes torses ; il pesait plus d'une livre. »

    « D'autres tombeaux ont été trouvés non loin de cet endroit »

    J'abrège les longs raisonnements de M. Riboud. Il est évident, d'après les faits énoncés ci-dessus, que ces tombeaux ne renfermaient que des corps de guerriers ; il est probable, par ce que je vais dire, que ces guerriers étaient des chevaliers de l'ordre du Temple, des Templiers.

    « On voit encore en ce moment (c'est M. Riboud qui parle), à une très-petite distance de la Roche, la Vavre et la Chapelle, une portion de bâtiments et d'église qui attestent des constructions autrefois plus considérables. La principale partie de ce qui subsiste est un carré long qui sert pour une exploitation rurale. Des restes de portes extérieures, des ruines de murs, des traces de fortification, annoncent que ces bâtiments étaient autrefois considérables. Ils étaient environnés d'un large fossé et d'ouvrages de défense en terre. Ce lieu a conservé le nom de Temple de Molissol. »

    « Ce bâtiment était resté centre d'un fief ; son terrier était appelé terrier du Temple ; sa rente s'étendait sur les territoires de Pampier, Turgon, Domsonnas, les Blanchères, Neuville-sur-Ain, Gravelle, Salles. Des habitants des villages voisins s'étaient reconnu hommes liges de la maison du Temple pour eux et leurs successeurs. »

    « Une forêt voisine considérable s'appelait la forêt du Temple. La commanderie des Feuillées, située dans la paroisse de Chatenay, en dépendait. »

    « choses ci-dessus concédées, par quelqu'un issu du sang des comtes de Savoie ou leur allié. »

    Au mois de juin 1269, Girard de la Palu, seigneur de Varambon, transigea avec le frère Dalmace, commandeur de la maison de l'hôpital des Feuillées (dépendant de l'ordre des chevaliers du Temple située dans la commune de Chatenay, près de Chalamont), au sujet de la garde et juridiction de cette maison. Ce commandeur reconnut que cette garde appartenait audit Girard, qui aurait pour ce droit deux setiers et demi d'avoine à la Nativité de la Vierge, et une geline entre Noël et carême prenant, par chaque maison de la ville des Feuillées. Il fut convenu que ledit commandeur et les frères de cette maison ne pourraient choisir un autre gardien ; que le seigneur de Varambon et le commandeur des Feuillées partageraient également le produit des amendes infligées pour fausse mesure, adultère, effusion de sang ; que le commandeur demanderait main forte audit seigneur pour arrêter les malfaiteurs qui mériteraient d'être punis de mort ou de mutilation de membres ; ils convinrent que les meubles et autres biens des malfaiteurs seraient partagés ; que le commandeur aurait la justice particulière sur les frères, et que le seigneur gardien n'interviendrait dans leurs démêlés que si le commandeur négligeait de les apaiser ; que le commandeur et le seigneur gardien nommeraient en commun un des hommes de la maison et ville des Feuillées pour y maintenir l'ordre.

    Albert de la Tour-du-Pin seigneur de Coligny-le-Neuf, consentit à cette transaction et la ratifia, parce que Girard de la Palu tenait de lui ce droit de garde en fief ; il déclara qu'il était le seigneur du fief des Feuillées. Les parties apposèrent leur sceau à cet acte, dont l'official de Lyon fit une copie authentique en 1292.
    Extrait des Archives de Saint-Maurice-de-Rémens

    Guichenon a dit quelques mots sur cet acte page 55 de l'Histoire de Bresse, 1e partie ; mais les renseignements qu'on lui avait donnés étaient inexacts.

    Il y avait donc dans cette commanderie appelée villa, c'est-à-dire grosse ferme, des frères ou religieux, outre les hommes ou cultivateurs. Le commandeur des Feuillées ne fait point intervenir dans cet acte ses frères du Temple de Molissol, ni aucun autre Templier, ce qui fait présumer qu'il n'avait de compte à rendre qu'à d'autres supérieurs. Cette commanderie ne dépendait donc ni du sire de Beaujeu, ni du sire de Villars ; il me paraît assez singulier que le seigneur de Coligny-le-Neuf en fut le seigneur suzerain.

    L'ordre des Templiers fut détruit en 1311. Je n'ai trouvé aucun enseignement sur la conduite de ces chevaliers dans le département, ni sur l'influence qu'ils y exerçaient. Ils possédaient, dans a partie occidentale du département, le Temple de Molissol, qui semblait avoir été leur principal établissement ; les Maisons de Laumusse et des Feuillées, d'autres propriétés moins importantes, Saint-Martin-le-Châtel, à Epeisse, à la Vavrette, à Jasseron, où ils possédaient une partie de la forêt de Teyssonge. J'ai donné quelques notes sur les propriétés peu importantes qu'ils avaient dans le Haut-Bugey.

    Amé V donna les commanderies de Laumusse et des Feuillées à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
    Sources: M. de Lateyssonnière - Recherches historiques sur le département de l'Ain. Premier volume, Bourg-en-Bresse, 1838.
    Livre numérique Goole


    Châtenay


    — Commune du canton de Chalamont.
    — Chastaneis, 1249 (Archives du Rhône, titres de la Maison du Temple des Feuillées, chapitre I, n°2)
    — Chastaney, 1250 environ (Pouillé de Lyon, folio 11 r°)
    — Chastaney, 1466 (Archives de la Côte-d'Or, B 10488, folio 113 r°)
    — Chatenay, 1492 (Puuillé de Lyon, folio 23 v°)
    — Chastenay, 1613 (Visites pastorales, folio 88 r°)
    — Chateney-les-Dombes, 1743 (Pouillé de Lyon, page 33)
    — Parrochia de Chastaneis, 1249 (Archives du Rhône, titres de la Maison du Temple des Feuillées, chapitre I, n°2)
    Sources: Dictionnaire topographique du département de l'Ain, rédigé par M. Edouard Philipon. Paris, Imprimerie Nationale MDCCCCXI.

    Châtenay


    — Section de la commune de Chanoz-Châtenay.
    — Chasteney, 1295 (Archives du Rhône, titres de la Maison du Temple de Laumusse : Epaisse, chapitre I, n°9)
    Sources: Dictionnaire topographique du département de l'Ain, rédigé par M. Edouard Philipon. Paris, Imprimerie Nationale MDCCCCXI.


    Genod (01)

    Fief du Temple de Genod


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Pont-de-Veyle, Commune: Crottet - 01


    Fief du Temple de Genod
    Fief du Temple de Genod


    Genoud, cartes de Cassini
    — Fief avec château possédé très-probablement, dès la fin du XIIe siècle, par Humbert de Genod, témoin, en 1198, d'une donation faite aux templiers de Laumusse par Renaud d'Asnières.

    — En 1272, il appartenait, sous l'hommage du comte de Savoie, à Guy de Garnerans, chevalier, dont les descendants prirent le nom de Genod et conservèrent cette terre jusqu'à la fin du XVe siècle, époque où Aimé de Genod, mourant sans enfant, la laissa à Philiberte de Sachins, sa femme, laquelle la porta, convolant en deuxièmes noces, à Josserand d'Escrivieux. (V. 1515.) Genod resta fort longtemps dans la maison d'Escrivieux. Claude d'Escrivieux en fournit le dénombrement le 19 décembre 1722. Il passa depuis à Bernard de Planche et à dame Françoise Chopin, son épouse, qui le
    vendirent, le 9 août 1765, à Brice de Léguat de la Thire, chevalier de Saint-Louis, dont la veuve en jouissait lors de la convocation des Etats-Généraux.
    Guichenon, Bresse, page 56. — J. Baux, Nobilaire Bresse, pages 6, 9, 15 et 61. — Archives du Rhône, titres de Laumusse.
    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Gourdans (01)

    Gourdans ou Saint-Jean de Niost


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Meximieux, Commune: Saint-Maurice de Gourdans - 01


    Domaine du Temple de Gourdans ou Saint-Jean de Niost
    Domaine du Temple de Gourdans ou Saint-Jean de Niost


    — De Gordanis, de Gordans, Gourdan.
    — Ancienne paroisse sous le vocable de saint Jean-Baptiste.
    — Le prieur de Niost présentait à la cure.
    — En 1183, le pape Lucius III confirma à l'abbaye de l'Ile-Barbe l'église de Gourdans, qui était unie, à cette époque, à celle de Saint-Jean-de-Niost.

    — Les hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem possédaient à Gourdans quelques fonds, qu'ils avaient recueillis dans la succession des Templiers et qui avaient été donnés à ces derniers, le 8 septembre 1230, par Guichard, seigneur d'Anthon.
    — Archives du Rhône, Inventaire de Malte, tome III, page 88.
    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Huches (Les) (01)

    Domaine du Temple Les Huches


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Bâgé-le-Châtel, Commune: Saint-André-de-Bâgé - 01


    Domaine du Temple Les Huches
    Domaine du Temple Les Huches


    Huches (Les), hameau de Saint-André-de-Bâgé
    — Dès 1286, les Templiers de Laumusse étaient possessionnés dans ce hameau, Les Huches, qui est mentionné dès l'en 1200.
    Archives du Rhône, Inventaire de Laumusse de 1627, folio 10, manuscrits H, 2242, et titres de Malte.
    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Laissard (01)

    Domaine du Temple de Laissard


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Bâgé-le-Châtel, Commune: Dommartin - 01


    Domaine du Temple de Laissard
    Domaine du Temple de Laissard


    — Leyssart.
    — Au mois de janvier 1283, noble Jean de Coberthoud engagea aux templiers de Laumusse deux mas situés dans ce hameau.
    Archives du Rhône, mss. H, 2242, folio 27.
    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Laiz (01)

    Domaine du Temple de Laiz


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Pont-de-Veyle, Commune: Laiz - 01


    Domaine du Temple de Laiz
    Domaine du Temple de Laiz


    — Villa Lacis; de Lai, de Laz, de Lez, de Lays; Lais.
    — Ancienne paroisse, d'abord mère-église, puis simple annexe de Pont-de-Veyle, sous le vocable de saint Laurent et de Notre-Dame. L'abbé d'Ainay nommait à la cure.
    — L'église de Laiz fut donnée, vers le commencement du XIIe siècle, par Gauceran, archevêque de Lyon, à l'abbaye d'Ainay, qui en reçut confirmation, vers 1120, de l'archevêque Humbaud, le 5 mai 1136, de l'archevêque Pierre, le 26 février 1153, du pape Eugène III et, en 1250, du pape Innocent IV.

    — Au mois d'avril 1238, Etienne de Châtillon donna à l'ordre des Templiers tout ce qu'il avait dans la paroisse.

    — Par son testament, daté du 1er septembre 1360, Pierre de Sachins, curé de Chavagnat, fit un legs à l'église.
    — Presque toutes les dîmes appartenaient au monastère d'Ainay. Les religieux de Saint-Pierre de Mâcon possédaient à Laiz une condamine, qui leur avait été donnée, au XIIe siècle, par un chanoine de Saint-Vincent, nommé Humbert.
    — Documentations des Dombes, tome I, pages 51, 52, 57 et 112.
    — Bibliothèque Sebusiana, page 142.
    — Cartulaire de Savig. et d'Ainay, tome II, page 926.
    — Archives de l'Ain, titres du prieuré de Neuville.
    — Necrologium mss. S. Petri Matisconensis.
    — Visite pastorale de l'archevêque en 1656, fº 585.
    — Visite de l'archiprêtre de Dombes en 1710, page 41.

    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Laumusse (01)

    Maison du Temple de Laumusse


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Pont-de-Veyle, Commune: Crottet - 01


    Ce domaine est privé, il ne se vite pas
    Maison du Temple de Laumusse
    Maison du Temple de Laumusse


    Sur la commune de Crottet se dressait la Maison du Temple de Laumusse, commanderie-mère des templeries de Bresse et de Dombes.
    Au hameau de Broiselant: au mois de juin 1286, Guillaume Rebutin, chevalier, y prend en fief une maison noble de Jean de Chazelles, précepteur de la Milice du Temple de Laumusse.
    Au mois de juillet 1229, Ponce Geoffroy, clerc, son frère Aymon, Hugues Joffroy ? et son frère Jacobin, donnent aux Templiers de Laumusse un pré et une terre sis à Crottet.
    Le 28 juillet 1230 a lieu une transaction entre Guigues de la Forêt, obédiencier de Crottet, et Guillaume et Evrard Rebutin, frères, au sujet des dîmes de Crottet.
    L'an 1277, au mois de février, Humbert de Rues passe obligation aux Templiers de Laumusse pour un prêt de 100 sols parisis, d'un pré sis à Laumusse et des terres cultivées ou incultes dites « del Roschat. »
    Au mois de janvier 1279, le même damoiseau leur passe encore obligation de diverses terres pour un prêt de 60 livres viennoises.
    L'an 1281, au mois de septembre, Humbert de Buenc, damoiseau, vend à la Muce, pour 11 livres viennoises, un pré sis à Crottet.
    En novembre 1287, Etienne Rebutin fait reprise de fief de tout ce qu'il possède dans cette paroisse.
    Vers la fin du XIIe siècle, les sires de Bagé donnèrent une partie de leur propriété aux chevaliers du Temple. Malgré sa fondation tardive la construction n'en conserve pas moins une architecture très romane.

    commanderie de Laumusse



    Ce domaine est privé, il ne se vite pas
    Laumusse vue générale

    Vue générale de la commanderie de Laumusse


    La maison de Savoie elle-même s'intéressa à la commanderie des bords de la Saône. De nos jours il ne reste que quelques vestiges et seule, la petite chapelle étroite, qui fut tronquée au XVIIe siècle, date de l'époque templière. Cette petite chapelle a conservé toute sa sobriété initiale avec ses fenêtres étroites, dans le style roman de l'époque où l'on remarque nettement l'influence de Cluny. Dans le parc on peut encore voir l'ancienne pierre d'autel avec ses cinq croix de consécration.

    Laumusse pierre d'autel




    Laumusse pierre d'Autel
    Laumusse pierre d'autel


    Il s'agit d'une pierre rectangulaire percée sur ses bords d'une étroite rigole. La commanderie de Laumusse fut la propriété de Monsieur de Fréminville, chevalier du Temple de Palaprat, qui fit faire des restaurations dignes du début du XIXe siècle, en surélevant les bâtiments du XVIIe siècle. Plusieurs remaniements sont à constater à l'intérieur de la grande cour, et principalement dans la galerie.

    Laumusse historique


    Le nom de Laumusse provient du nom d'une fourrure que les chanoines et les chantres portaient sur le bras en allant à l'office; cette fourrure, symbole du canonicat. Et puis plus généralement devenu le nom d'une coiffure.

    De l'origine templière de cette maison du Temple de Laumusse, d'après l'historien Guichenon, il y avait un vaste corps de logis destinés aux chevaliers du Temple. Il était entouré d'une forte palissade de gros madriers bois de trois mètres cinquante de hauteur et défendu par un double fossé sur lequel était jeté un pont-levis.

    Laumusse façades ouest



    Laumusse façades ouest
    Laumusse façades ouest


    Plus à l'ouest de la Maison du Temple de Laumusse actuelle, on trouvait les bâtiments agricoles, le logement du précepteur et la chapelle actuelle du XIe siècle qui était utilisée par les personnels de la commanderie et les habitants du voisinage. Son clocher était construit en briques. Il fût remplacé au XIIe siècle par une tour clocher en pierre. La tour qui est actuellement visible date du XVIIIe siècle. Façade nord de la maison du Temple de Laumusse

    Laumusse façade nord



    Laumusse façade nord
    Laumusse façade nord


    C'est à cette époque que le commandeur Hospitalier Chantelot de Chaize, fît tout raser, combler les fossés, et reconstruisit les bâtiments, il reste visible de cette reconstruction la partie la plus ancienne du château accolée à la chapelle du XIe siècle et la tour, jadis clocher du XIIe siècle.
    Ce que l'on voit des bâtiments, sont en grandes parties l'oeuvre des Hospitaliers et des propriétaires successifs.
    La commanderie a des bâtiments à l'ouest et au nord, les deux côtés des bâtiments forment une grande cour, avec au centre un bassin alimenté par les ruissellements des pluies sur les toitures. Cette vaste cour est bordée à l'est et au sud par des bâtiments agricoles, qui comprenaient: pressoir; bergerie; écurie; étable; grange et un très grand four.

    Laumusse Chapelle




    Laumusse Chapelle
    Laumusse Chapelle


    La chapelle de Laumusse, l'épaisseur de ses murs sont de 1 mettre, ses fenêtres romanes ont une ouvertures de 15 centimètres de largeur et 35 centimètres de hauteur. La voûte intérieure est en plein cintres.

    Laumusse coeur de la chapelle



    Laumusse coeur de la chapelle
    Laumusse coeur de la chapelle


    A l'origine, cette La chapelle de Laumusse avait un choeur, un avant-choeur, une nef et la tour servait de clocher. La tour a été reconstruite, et l'on ne reconnaît plus dans cette restauration l'ancien clocher.

    Laumusse chapelle




    Chapelle de Laumusse
    Laumusse chapelle


    Dans la chapelle de Laumusse subsiste deux niches dans les murs du coeur, l'une réservée aux saintes espèces et l'autre juste en face pour y accueillir une lampe qui était allumée en permanence devant le Saint Sacrement.

    Laumusse dans les actes


    Laumusse ou plutôt, La Muce, était le principal établissement des Templiers de Bresse. Cette maison existait déjà vers 1180.
    Fratres de Mucia, 1186 (Bibliothèque Sebus. P. 141).
    Frates Militie Templie Jerosolomitani de Mucia, 1240 (Archives de l'Ain).
    La mayon de la chevalleri del Templo de la Muce, 1265 (Documents linguistique de l'Ain).
    Templarii de Mucia, 1265, (Cartulaire Lyonnais).
    Preceptor domus de La Mucy et de Corchylou, 1283, (Guigue, documents de Dombes. P. 225).
    Domus milicie Templi de Mucia et de Bella Villa, 1287, (Cartulaire Lyonnais).
    La chapelle de Laumusse était dédiée à Notre Dame, Beata Maria de domus Templi, 1237, (Cartulaire Lyonnais).
    La chapelle était desservie par un prètre de l'Ordre, petrus capellanus de Mucia(co), 1186, (Bibliothèque Sebus. P. 142).
    Frater Martinus, sacerdos de Mucia, 1213, (Bibliothèque Sebus. P. 142).
    Sources: Dictionnaire topographique de l'Ain.

    Paæceptors


    Le premier commandeur Templier de Laumusse est Simon de Tornas en 1203 à 1220. de l'ancienne commanderie, il ne reste que la chapelle.
    Les principaux bienfaiteurs de la commanderie de Laumusse sont:
    Ardoin de Lugny, chanoine de Mâcon (1219);
    Hugues de Cocé (1219);
    Bernard de Saint-Sulpice (1224);
    Renaud de Corbeaux (1224);
    Gérard de Sachins (1236);
    Etienne de Châtillon (1238);
    Mathieu de Vinzelles (1241);
    Hugues de Feillens (1265);
    Senoret de Mépillat (1275);
    Jeaunet Soprès, bourgeois de Bâgé (1277);
    Barthélemy Uchet (1286);
    Sibille de Bâgé, comtesse de Savoie (1294);

    Les possessions


    Les possessions de Laumusse s'étendaient sur les paroisses de :
    Crottet,
    Saint-Jean le Priche,
    Feillens,
    Manziat,
    Marsonnas,
    Saint-Didier d'Aussiat,
    Laiz,
    Saint-André d'Huiriat,
    Mépillat,
    Bâgé,
    Saint-André de Bâgé,
    Saint-Jean des Aventures,
    Chevroux,
    Replonges,
    Montcet,
    Cruzilles,
    Saint-Etienne de Reyssouze,
    Confrançon,
    Arbigny,
    Greysiat,
    Biziat,
    Dommartin,
    Saint-Sulpice,
    Cuet,
    Polliat,
    Et sur d'autres paroisses plus éloignées.

    Les terres


    La maison du Temple de Laumusse possédait des terres, et ses principaux vassaux étaient:
    Guichard de Miolans;
    Robert de Saint-Cyr;
    Pierre de Jarmolle;
    Etienne de Maillat;
    Jacques de Féliciat;
    Humbert de Boves;
    Geoffroy de Coberthoud;
    Humbert de Conciat;
    Ogier de Chazaux;
    Guillaume Rebuter;
    Perroux d'Estrées;
    Guillaume de Marmont;
    Et Jean de Luyat.

    Petites dépendances


    Les dépendances de moindres importances étaient
    Epeisse;
    La Vavrette;
    Saint-Marcel le Châtel;
    Tessonges;
    Ecopey;
    Bocarnoz;
    Saint-Jean de Bourg;
    Ecolle;
    Et Semond.

    Præceptors Templiers de Laumusse


    1203 à 1220 Simon de Tornas;
    1220 à 1227 Jean des Planches;
    1227 à 1239 Etienne de Capellan;
    1239 à 1254 ... Inconnu;
    1254 à 1255 Paris ou Parisi;
    1255 à 1265 ... Inconnu;
    1265 à 1273 Guy d'Albon ou plutôt Guigues d'Albon, frère de celui qui s'intitula Dauphin du Viennois, prénommant ainsi le futur Dauphiné;
    1273 1274 ... Geoffroy;
    1274 1282 ... Inconnu;
    1276 1278 ... Jean;
    1278 1282 ... Inconnu;
    1282 1286 Jean de Chazelles;
    1286 1294 Pons ou Ponthus;
    1294 1299 Jean d'Eschalonna;
    1299 1311 Jean de Beauvoir.
    Pour les deux derniers commandeurs de Laumusse, ils sont signalés comme Hospitaliers, alors qu'ils étaient Templiers.

    On suppose que la Maison de Savoie où se trouvait la maison du Temple de Laumusse, avait reçue certains renseignements avant l'arrestation générale des Templiers, ce qui expliquerait que depuis l'année 1294, « Laumusse avait été rachetée secrètement aux Templiers, qui furent on le suppose aussi mis dans la confidence de l'imminence de leurs arrestations » Laumusse fût donc remise entre les mains des Hospitaliers et pour éviter une éventuelle invasion de la Savoie par Philippe le Bel. Amédée V le Grand, venait de se marier avec Sibille de Bâgé et lui apportait en dot toute la Bresse, ce Amédée V le Grand était un homme intelligent et fin politique, le roi de France, n'a donc pas traversé la Saône.

    Autres membres


    Je ne peux pas donner plus de détails sur ces membres, sont-ils tous issus d'anciennes possessions templières ou y a t'il dans ces membres quelques possessions hospitalières ?

    Laumusse (Ain, canton Pont-de-Veyle, commune Crottet) Bresse
    Bocarnoz (Ain, canton et commune Coligny);
    Ecoles (Saône-et-Loire, canton Mâcon, commune Versay);
    Ecopet (Ain, canton Saint-Trivier-de-Courtes, commune Vernoux);
    Epaisse (Ain, canton Bâgé-le-Châtel, commune Bâgé-la-Ville);
    Saint-Martin-le-Châtel (Ain, canton Montrevel);
    Semon (Saône-et-Loire, canton et commune Cuiseaux);
    Trébout (Ain, canton et commune Bourg-en-Bresse);
    Tressanges (Ain, canton Treffort, commune Saint-Etienne-du-Bois);
    Vavrette (La) (Ain, canton Bâgé-le-Châtel, commune Bâgé-la-Ville);
    D'après Niepce et G. Jeanton, la commanderie de Rougepont était une dépendance de la commanderie de Laumusse.
    Les membres de la commanderies, sources des chevaliers de Malte.
    Sources: Paul Fisch. La Commanderie de La Musse. Imprimerie Protat Frères, Macon 1964

    Maison du Temple de Laumusse


    Les chevaliers du Temple se fixèrent à Laumusse ou la Muce sans doute vers la fin du XIIe siècle. Le (Domus Templi en la Muce) était un établissement important, dèfendu par une palissade en madriers très solides d'une grande hauteur.

    C'est vers la fin du XIIe siècle, que les sires de Bâgé donnérent une partie de leur propriété aux chevaliers du Temple. Malgrè sa fondation tardive la construction n'en conserve pas moins une architecture très romane.
    Sources: Société Historique de l'Ain; Dictionnaire topographique de l'Ain

    Crottet (Laumusse)


    Sur cette commune se dressait la Maison du Temple de Laumusse, commanderie-mère des templeries de Bresse et de Dombes. (Les références à cette maison étant nombreuses dans tout le reste de l'ouvrage, nous n'y reviendrons pas en ce chapitre, nous bornant à apporter quelques précisions complèmentaires).
    En 1229, au mois de juillet, Ponce Geoffroy, clerc, son frère Aymon, Hugues Joffroy ? et son frère Jacobin, donnent aux Templiers de Laumusse un prè et une terre sis à Crottet.
    En 1230, le 28 juillet, a lieu une transaction entre Guigues de la Forêt, obédiencier de Crottet, et Guillaume et Evrard Rebutin, frères, au sujet des dîmes de Crottet.
    En 1277, au mois de février, Humbert de Rues passe obligation aux Templiers de Laumusse pour un prêt de 100 sols parisis, d'un prè sis à Laumusse et des terres cultivèes ou incultes dites « del Roschat. »
    En 1279, au mois de janvier, le même damoiseau leur passe encore obligation de diverses terres pour un prêt de 60 livres viennoises.
    En 1281, au mois de septembre, Humbert de Buenc, damoiseau, vend à la Muce (Laumusse), pour 11 livres viennoises, un prè sis à Crottet.
    En 1287, au mois de novembre Etienne Rebutin fait reprise de fief de tout ce qu'il posséde dans cette paroisse.
    Sources: Alain Jantet, l'Ain des Templiers - Edition Trevoux - Archives de l'Ain, archives du Rhône, dictionnaire Topographique et historique de l'Ain

    La maison du Temple de Laumusse


    « de La Muce » ou « de Lammens (sic), Eduensis diocesis », dans la Bresse et le diocèse d'Autun, eut pour précepteur un certain frère Jean, qui assista en 1263, à Lyon, à l'admission, dans l'ordre du Temple, de Hue de Perraud. Mais, à cette époque lointaine, Jean n'avait pas encore la direction de Laumusse, n'ayant été précepteur de la maison que vers 1276-1278, d'après la Topographie historique du département de l'Ain, de C. Guigue; l'un des successeurs de Jean, fut, vers 1291, Gui « de Monbalho », frère sergent, originaire du diocèse de Clermont.

    On trouvera dans la Topographie historique une liste des maîtres du Temple de Laumusse, depuis l'an 1203; le dernier, Jean de Châtelus, l'aurait été de 1281 à 1311; cette dernière date ne peut être exacte.

    Préceptors de Laumusse


    1276-1278, frère Jean.
    Vers 1291, frère Gui « de Monbalho », sergent.
    1281-1311, Jean de Châtelus.
    Sources: Trudon des Ormes: Les possessions templières recueillent durant les interrogatoires des templiers par les hommes de Philippe le Bel et les commissions pontificales des diocèses de France.

    Procès des Templiers, tome II, page 99


    Postmodum autem, dimidio anno elapso vel circa, predictus frater Guido de Monbalho preceptor domus Templi de Lammens Eduensis diocesis, vocavit dictum testem in dicta domo morantem ad cameram suam, nullis aliis presentibus, dicens ei quod ipse nondum erat Templarius, precipiens ei quod abnegaret Deum ; et cum ipse diceret se nullo modo hoc facturum.

    Procès des Templiers, tome II, page 362


    Dixit per juramentum suum quod fuit receptus in domo Templi Lugdunensis, per fratrem Hymbertum de Paraudo patruum suum, in festo Magorum immediate preterito fuerunt quadraginta quatuor anni, presentibus fratre Henrico de Dola et quodam alio fratre vocato Johanne, qui postea fuit preceptor de la Muce, et quibusdam aliis de quorum nominibus non recolit.

    Dixit eciam per juramentum suum quod, post multas promissiones ab eo factas de observandis statutis et secretis ordinis, positum fuit mantellum ordinis ad collum suum, et predictus Johannes qui postea fuit preceptor de la Muce duxit eum retro quoddam altare, et ostendit eidem quamdam crucem in qua erat imago Jhesu Christi, et precepit sibi quod abnegaret illum cujus ymago ibi representabatur, et spueret supra crucem; et ipse tunc licet invitus Jhesum Christum abnegavit, ore, et non corde, ut dixit.
    Sources: Procès des Templiers, publié par M. Jules Michelet, tome 1 et 2 - Imprimerie Nationale - Paris - M. DCCC. LI.

    Laumusse


    — Commune de Crottet.
    — Domus templi en La Muce; la mayson de la chavallerie del Temple de La Muce; La Muci, de Mucia, domus Mucie, de Mucya, La Musce, La Musse.
    — Laumusse était le plus important des établissements des templiers en Bresse.
    — Après la suppression de cet ordre célèbre, il fut donné aux frères hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, qui en furent mis en possession par commission du juge de la terre de Bâgé, en novembre 1342.
    — Je n'ai pu découvrir, ni à quelle époque, ni de quelle manière les templiers s'établirent à Crottet. Tout ce que l'on sait, c'est qu'en 1180, ils y possédaient déjà une maison avec des fonds considérables et que Renaud III de Bâgé y fut enterré. Outre les sires de Bâgé et les comtes de Savoie, on rencontre, parmi les principaux bienfaiteurs de Laumusse:
    Renaud d'Asnières (vers 1200)
    Oger de Chavannes et Julienne, sa femme (1203)
    Hugues Nérelle (1206)
    Ardoin de Lugny, chanoine de Mâcon (1249)
    Hugues de Coce (1219)
    Bernard de Saint-Sulpice (1224)
    Antoinette, femme de Renaud de Corbeau, écuyer (1224)
    Girard de Sachins (1236)
    Robert de Clairmont (1236)
    Thomas de Tornoux, Etienne de Châtillon, écuyer (1238)
    Mathieu de Vinzelles (1244)
    Hugues de Feillens (1265)
    Senoret de Mépillat, Damons, soeur d'Ogier de Borge (1275)
    Jeannet Soprès, bourgeois de Bâgé, Guillemette, veuve de Jean Dignet (1277)
    Barthélemy Uchet (1286)
    Sibille de Bâgé, comtesse de Savoie (1294)
    Flamence, veuve de François de Genost (1342)
    Guichard de Trévernay (1326), etc.

    — Les possessions de la commanderie de Laumusse s'étendaient sur les paroisses de Crottet, de Saint-Jean-de-Priche, de Feillens, de Manziat, de Marsonnas, de Saint-Didier-d'Aussiat, de Laiz, de Saint-André-d'Huiriat, de Mépillat, de Bâgé, de Saint-André-de-Bâgé, de Saint-Jean-des-Aventures, de Chevroux, de Replonges, de Montcet, de Cruzilles, de Saint-Etienne-sur-Reyssouze, de Pont-de-Veyle, de Saint-Cyr, de Chavannes-sur-Reyssouze, de Confrançon, d'Arbigny, de Greyziat, de Biziat, de Dommartin-de-Larenay, de Saint-Sulpice, de Cuet, de Polliat, etc.

    — Au XIIIe siècle et au commencement du XIVe, ses principaux feudataires étaient Guichard de Miolans, Robert de Saint-Cyr, Pierre de Jarmole, Etienne de Maillat, Jacques de Féliciat, Humbert de Bues, Geoffroy de Coberthoud, Humbert de Couciat, Ogier de Chasaux, Guillaume Rebutin, Perronin d'Estrées, Guillaume de Marmont et Jean de Luyat.

    — Voici la liste des commandeurs de Laumusse, telle que j'ai pu la déduire des titres que j'ai consultés: Sous les templiers:
    Simon de Tornas (1203)
    Etienne Capellan (1227)
    Paris (1254-1255)
    Guy d'Albon (1265)
    Geoffroy (1273-1274)
    Jean (1276-1278)
    Jean de Châtelus (1281-1311)

    Commanderues hospitaliers


    Guillaume de Lorme (1312-1325)
    François du Moustier (1327-1341)
    Bernard d'Amoly (1343)
    Bertrand d'Aureyat, Renaud de Fay (1343-1358)
    Robert de Châteauneuf, grand prieur d'Auvergne (1372-1391)
    Geoffroy Gallois (1398)
    Jean de Feillens (1406-1417)
    Hugues Gay (1423-1430)
    Jean de Lestu (1432)
    Antoine de Montcut (1441-1444)
    Guillaume de Lestito (1449)
    Amédée de Seyssel (1459)
    Antoine d'Otun (1477)
    Jean de Varax (1483)
    Geoffroy Maréchal (1484)
    Humbert de Beauvoir (1486)
    Hugues Gay (1489)
    Louis Borrely (1489-1494)
    Jacques de Sarriat (1502)
    Louis de Corsant (1510-1512)
    Jean d'Iserand, mort en 1521
    Jean Loup de Beauvoir (1528)
    Ponthus Laurencin (1529-1536)
    Antoine de Groslée, bailli de Saint-Georges-de-Lyon (1540-1543)
    Jean Thomassin (1545)
    Antoine Cressin, grand-prieur, Claude Lyobard (1570-1571)
    Jacques de Dio (1579-1584)
    Claude de Guye (1608-1623)
    Pierre-Louis de Chantelot de la Chaize (1625-1627)
    Pierre de Montjouvent du Chasnay, mort en 1652
    Jean de la Porte-la-Faye (1654-1669)
    Louis de Fay-Gerlandes (1674-1677)
    Charles-Robert de Lignerac (1683-1702)
    François Foucaud de Beaupois de Saint-Aulaire, capitaine des vaisseaux du roi, nommé le 17 août 1703
    Félicien de Monts-de-Savosse, nommé le 11 mai 1733, mort le 6 avril 1768
    N. de la Renaudière, François-Louis du Garich d'Uzech (1786)
    Antoine-Marie du Garich d'Uzech, grand maréchal de Saint-Jean-de-Jérusalem (1789)
    — Du temps des templiers, la maison de Laumusse consistait en un vaste corps de logis, destiné à l'habitation des frères, en bâtiments, d'exploitation et en une chapelle. Le tout était entouré d'une forte palissade, formée de madriers de bois « de la hauteur de deux hommes, » et défendue par un double fossé, sur lequel était jeté un pont-levis.
    — Ces fortifications furent réparées, en 1441, par le commandeur Antoine de Montcut, qui obtint du maréchal de Savoie l'autorisation d'y maintenir une garnison.
    — En 1626, le commandeur de Chantelot de la Chaize rasa tout ce vieux système de défense et fit édifier le château que l'on voyait encore au commencement de ce siècle, et qui fut remplacé lui-même par la magnifique habitation qui appartient aujourd'hui à M. de Freminville.
    — Dès le XVIIe siècle, la chapelle fut desservie par le curé de Bâgé, moyennant une pension de trente livres.
    — De la commanderie de Laumusse dépendaient les membres d'Epaisse, de Vavrette, de Saint-Martin-le-Châtel, de Tessonges, d'Ecopey, de Bocarnoz, de Saint-Jean-de-Bourg, d'Ecolle et de Semond.
    Cartulaire de Saint Vincent de Mâcon, page 377, charte 622. — Guichenon, Bresse, page 84; Savoie, tome IV, page 151. — Bibliothèque Sebusiana, page 141. — Documentations des Dombes, tomes I, page 225. — Allut, Inventaire des titres de Guichenon, fº 29. — La Teyssonnière, tome II, page 137. — Huillard-Bréholles, Inventaire Bourbon, tome I, page 468. — Archives du Rhône, fonds de Malte. — Inventaire de Laumusse de 1627, mss H, 2212. — Visites de Malte de 1650, mss. H, 2167, folio 180.
    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Lissard (01)

    Domaine du Temple de Lissard


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Bâgé-le-Châtel, Commune: Dommartin - 01


    Domaine du Temple de Lissard
    Domaine du Temple de Lissard


    En 1283, au mois de janvier, sur le hameau de Laissard, noble Jean de Coberthoud engagea aux Templiers de Laumusse, qui lui avaient prêté une somme de 12 livres viennoises, deux mas sis dans ce hameau.
    En 1284, au mois d'octobre, le même passa obligation pour un autre prêt de 8 livres viennoises.

    Domaine du Temple de Montcrozier


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Bâgé-le-Châtel, Commune: Dommartin - 01


    Domaine du Temple de Montcrozier
    Domaine du Temple de Montcrozier


    En 1241, sur le hameau de Montcrozier: les Templiers de Laumusse possédaient la plus grande partie des dîmes de ce hameau. C'est Alexandrine de Vienne, dame de Bâgé, qui leur en avait donné la moitié.
    Sources: Alain Jantet, l'Ain des Templiers - Edition Trevoux - Archives de l'Ain, archives du Rhône, dictionnaire Topographique et historique de l'Ain.


    Maconnex (01)

    Maison du Temple de Maconnex


    Département: Ain, Arrondissement: Gex, Canton: Ferney-Voltaire, Commune: Ornex - 01


    Maison du Temple de Maconnex
    Maison du Temple de Maconnex


    Maconay, Masconnex


    — Chapelle rurale sous le vocable de sainte Madeleine.
    — Maison de Templiers mentionnée dès 1181, puis unie, après leur suppression, à l'ordre des hospitaliers de Malte.
    — Hugues de Chenchez était précepteur de Maconnex en 1277.
    — Au XVIIe siècle, les fonds dépendant de cette maison furent mis en ferme et il ne fut plus mention de leurs revenus que dans les procès-verbaux de visite.
    — Maconnex dépendit d'abord de la commanderie de la Chaux-en-Vaud, puis de celle des Feuillets.
    — Regeste Genevois, nº 125, 1114 et 1602.
    — Mémoires et Documentations Genève, tome XIV, page 156.
    — Archives du Rhône, fonds de Malte, visite générale de 1652, fº 218, mss. H, 2167.
    — Archives de l'Ain, titres de Laumusse.

    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Manziat (01)

    Domaine du Temple de Manziat


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Bâgé-le-Châtel - 01


    Domaine du Temple de Manziat
    Domaine du Temple de Manziat


    — In villa Manciaco, de Manziaco, Manzie, Manzia.
    — Paroisse sous le vocable de saint Christophe.
    — Le prieur de Saint-Pierre de Mâcon était collateur de la cure.
    — Au milieu du Xe siècle, la chapelle Saint-Christophe de Manziat appartenait aux chanoines de Saint-Vincent de Mâcon, qui la cédèrent à leur évêque Adon. C'est très-probablement des évêques que le patronage de l'église de Manziat passa aux religieux de Saint-Pierre de Mâcon, mais je n'ai pu découvrir ni comment, ni à quelle époque. Il est seulement certain que ces derniers le possédaient déjà au XIIIe siècle.

    — Dès 1224, les Templiers de Laumusse étaient possessionnés à Manziat. Les revenus de la cure, au XVIIe siècle, s'élevaient à environ 180 livres et consistaient en blé et en foin.
    — Carlulaire Saint-Vincent de Mâcon, page 59, charte 70.
    — Cartulaire de Savigny et d'Ainay, pages 950, 978, 1006 et 1017.
    — Archives du Rhône, fonds de Malte, titres Laumusse.
    — Visite pastorale de 1656, fº 371.
    — Archives de l'Ain, série G.

    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Marche (la) (01)

    Domaine du temple de La Marche
    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Thoissey, Commune: Thoissey - 01


    Domaine du temple à La Marche
    Domaine du temple de La Marche


    — Ce château, bâti à l’embouchure de la Chalaronne, commandait à la fois la Saône et la grande route de Mâcon à Lyon.
    Les sires de Beaujeu, qui le possédaient déjà au commencement du XIIIe siècle, y levaient un double péage.
    Le péage de la rivière se perçut, dans la suite, à Belleville.
    — Le 24 février 1230, Landry et Etienne Le Beissens cédèrent aux Templiers de Belleville, les droits qu’ils avaient sur le péage de la Marche.
    La Marche, ancien château-fort avec poype dans la commune de Thoissey

    Belleville


    Maison du Temple de belleville
    Maison du Temple de Belleville


    Par son testament de 1394, Edouard, sire de Beaujeu, légua à Marguerite de Poitiers, sa mère, 50 francs d’or de rente à prélever sur le produit de ce péage. Il ne reste pas trace ni du château, ni de la poype.
    — Aubrel, Mémoires, tome I, page 167.
    — Notes sur les fiefs et paroisses de l’arrondissement de Trévoux, page 152.

    Topographie historique du département de l’Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d’un précis de l’histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu’à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Miribel ou Mirival (01)

    Domaine du Temple de Miribel


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Miribel - 01


    Domaine du Temple de Miribel
    Domaine du Temple de Miribel


    Cette maison fondée par les Templiers au XIIIe siècle, était une dépendance de la très puissante maison de Lyon. Elle possédait des bâtiments, des pâturages, des vignes, des rentes et des dîmes.
    Sources: Société Historique de l'Ain


    Mollissole (01)

    Maison du Temple de Mollissole


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Pont-d'Ain, Commune: Druillat - 01


    Maison du Temple de Mollissole
    Maison du Temple de Mollissole


    Dans la région des Dombes, entre Bourg et Lyon, les Templiers possédaient la maison de Molissole, fondée au XIIIe siècle, elle avait de nombreuses dépendances en terres, pâturages, vignes, jardins, moulin, rentes, dîmes et rentes.
    Sources: Société Historique de l'Ain; Dictionnaire topographique de l'Ain.

    Commune de Druillat


    Ici se trouvait l'importante Maison du Temple de Molissole.
    — En 1230, Garnier du Balmey et son frère Aimon firent donation à la maison de Molissole d'une terre et d'un pré situés à Condamine, avec autorisation d'y construire un moulin, un battoir et un foulon.

    — En 1232, les Templiers qui y avaient fait bâtir une maison, furent contraints de la démolir sur les réclamations des Chartreux de Meyriat. Josserand était alors précepteur de Molissole.

    — En 1238, mois de septembre, Guichard, seigneur d'Anthon, donna aux frères de Molissole tout ce qu'il possédait en fonds ou en directe à Follet et à Gourdans, ne se réservant que la garée du prieuré de Niost.

    — En 1253, au mois de novembre, Hugues, fils de Pierre Mouton, leur donna aussi tous les droits et les fonds qu'il possédait à Béligneux.

    — A Druillat où se trouvait le temple de Molissole, on ne compte pas moins de cinq lieux-dits qui en rappellent le souvenir: le Temple, Champ du Temple, Terre du Temple, Pré du Temple, Bois du Temple.

    — En 1254, le précepteur du Temple de Molissole abergea aux Chartreux de Meyriat tous les cens en blé et en argent qui lui étaient dus dans les villages de Condamine, du Balmay, et tous les droits qu'il avait sur le cours d'eau de la Doye.

    — Le vendredi après la Saint-Michel 1302, frère Bérard Robert, précepteur de Molissole, transigea avec Aymon de la Palud, seigneur de Varambon, et Humbert, seigneur de Morestel, au sujet des pâturages de Druillat et de Varambon. Le précepteur obtint que ses hommes seraient exempts de tout service à raison du parcours de leur bétail sur les terres vagues de ces seigneurs, à la condition de faire chanter, le lendemain de la fête de Saint-Michel, une messe pour le repos de l'âme du seigneur de Varambon, et de donner à dîner, ce même jour, à trois pauvres.

    — Outre les terres et les rentes qu'ils possédaient à Druillat, les Templiers de Molissole avaient encore quelques prairies dans la paroisse de Sainte-Croix qui firent le sujet d'une transaction avec l'abbé de Chassagne, en 1396, lorsque les Hospitaliers furent entrés en possession des biens du Temple.
    Sources: Alain Jantet, l'Ain des Templiers - Edition Trevoux - Archives de l'Ain, archives du Rhône, dictionnaire Topographique et historique de l'Ain.

    Mollissole


    — Commune de Druillat (01).
    — Moillisola, 1224 (Archives de 1'Ain, H 307).
    — Mollysola, 1285 (Polypt. de Saint-Paul de Lyon, page 95).
    — Maillisola, 1341 environ (Documents linguistiques de l'Ain, pages 46, 48, 52 et passim).
    — Mallisola, 1341 environ (Documents linguistiques de l'Ain, page 51).
    — La maison de Maillisola, 1341 environ (Documents linguistiques de l'Ain, page 55).
    — Li clodels de Maillisolan, 1341 environ (Documents linguistiques de l'Ain, page 54).
    — En Maillisolan, 1361 (Documents linguistiques de l'Ain, page 54).
    — Molisola, 1350 environ (Archives du Rhone: titres des Feuillées).
    — Domus de Molysola, 1396 (Archives de l'Ain, H 801).
    — Mollisola, 1443 (Archives de l'Ain, H 801).
    — Mollissole, 1554 (Archives de l'Ain, H 912, folio 16 r

    Terrier du Temple de Maillisola


    Dressé dans le Courant de l'année 1341, ce terrier contient les Aveux et reconnaissances des tenanciers : de la maison de Maillisola. Cette maison, après avoir appartenu aux Templiers, avait été réunie à l'ordre des chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem, en vertu de la décision du concile de 1312 qui abolissait l'ordre du Temple. Elle était située sur la commune de Druillat, au lieu-dit le Temple : c'était un des membres de la commanderie des Feuillées. Ses possessions s'étendaient non seulement sur Druillat, mais encore sur Dompierre et Saint-Martin du Mont.
    Le terrier de Maillisola est conservé aux archives du Rhône, fonds de Malte, partie non inventoriée. C'est un registre papier, fort maltraité par le temps : il ne nous en reste plus que 21 feuillets désassemblés et dont un certain nombre sont déchirés par le milieu. Ses dimensions sont en longueur : 305 millimètres, et en largeur : 215. En n'ombre d'endroits l'usure du papier ou des taches d'eau ont rendu le texte à peu près illisible : partout ailleurs l'encre a pris une teinte, jaunâtre qui se confond presque avec celle du papier ; enfin le foliotage ancien a été remplacé au crayon par un foliotage nouveau, souvent inexact.
    Sources : Clédat, Léon. Revue des patois : recueil trimestriel consacré à l'étude des patois et anciens dialectes romans de la France et des régions limitrophes, page 38 et suivantes. - Suite latin BNF


    Mons (Ain) (01)

    Domaine du Temple de Mons


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Pont-de-Veyle, Commune: Laiz - 01


    Domaine du Temple de Mons
    Domaine du Temple de; Mons


    — Terntorium de Mont
    — Les templiers de Laumusse étaient possessionnés dans ce village, en vertu de donations que leur firent, en décembre 1236, Thomas de Tornas, écuyer, et, en avril 1238, Etienne de Châtillon, chevalier.
    — Documents de Dombes, tome I, page 112.
    — Archives du Rhône, Inventaire de des titres de Laumusse de 1627, fº 8.

    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Mons, Replonges (01)

    Domaine du Temple de Mons


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Bâgé-le-Châtel, Commune: Replonges - 01


    Domaine du Temple de Mons
    Domaine du Temple de Mons


    — En 1295, Jean de Châtelus, commandeur de Laumusse, et Barthélemy Rebulin procédèrent au partage des fonds qu'ils possédaient en commun dans ce village.
    Inventaire des titres de Laumusse de 1627, mss., fº 32.
    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Montanet (01)

    Domaine du Temple de Montanet


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Pont-de-Veyle, Commune: Perrex - 01


    Domaine du Temple de Montanet
    Domaine du Temple de Montanet


    — Montanie, Montanez.
    — Ce hameau apparaît en 1223. Il ne comprenait encore que quelques mas en 1230, époque où il fut donné aux templiers de Laumusse par Ogier Boche.

    — En 1450, il était possédé en fief par Antoine de Corsant, seigneur de Broces, dont le petit-fils, Louis de Corsant, chevalier de Malte et commandeur de Laumusse, le vendit, le 2 juin 1508, à Jean Morin, citoyen de Lyon.
    — Philippe Morin, fils de Jean, rendit hommage pour Montaney, au roi François Ier, en 1536, et l'aliéna ensuite à Jean Duret, qui le céda à Philibert de Geres, écuyer; ce dernier le laissa, avec ses autres biens, à Jean-François de Lucinges, seigneur de Gy, lequel le remit à Laurent Brassard, avocat au bailliage de Bresse, dont les descendants le possédaient à la fin du XVIIe siècle.
    — Guichenon, Bresse, page 76.
    — Archives du Rhône, fonds de Malle, titres de Laumusse.
    — Titres de Saint-Martin-le-Châtel, chap. II, nº 2.

    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Montbègue (01)

    Domaine du Temple de Montbègue


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Pont-d'Ain, Commune: Druillat - 01


    Domaine du Temple de Montbègue
    Domaine du Temple de Montbègue


    Au début du XIVe siècle, le hameau de Montbègue appartenait aux Templiers, qui possédaient une grande partie des fonds de ce hameau.
    Sources: Alain Jantet, l'Ain des Templiers - Edition Trevoux - Archives de l'Ain, archives du Rhône, dictionnaire Topographique et historique de l'Ain.

    Montbègue


    — Montbègue, hameau sur la commune de Druillat.
    — Pieros de Montbeggo, 1341 environ (Terrier du Temple de Mollisole, folio 35 vº)
    — Montbegos, XVIIIe siècle, carte de Cassini.
    Sources: Dictionnaire topographique du département de l'Ain, rédigé par M. Edouard Philipon. Paris, Imprimerie Nationale MDCCCCXI.


    Montcrozier (01)

    Domaine du Temple de Montcrozier


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Bâgé-le-Châtel, Commune: Dommartin - 01


    Domaine du Temple de Montcrozier
    Domaine du Temple de Montcrozier


    — Les templiers de Laumusse possédaient la plus grande partie des dîmes de ce hameau. En 1244, Alexandrine de Vienne, dame de Bâgé, leur en avait donné la moitié. En 1323, les hospitaliers acquirent la part qu'y prétendait, du chef de sa femme, Jean Beaugarçon de Bourg.

    — Au dernier siècle, le reste des dîmes se partageait entre les religieux de Saint-Pierre de Mâcon et ceux de Nantua, les curés de Dommartin et de Saint-Didier, le seigneur de Montépin et le prébendier de la chapelle de la Valle.
    — Guichenon, Bresse, première partie, page 52.
    — Archives du Rhône, Inventaire des titres de Laumusse de 1627, fº 51.
    — Inventaire de 1652, fº 189, mss. H, 2167.

    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Montfalconnet (01)

    Seigneurie du Temple de Montfalconnet


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Viriat, Commune: Polliat - 01


    Seigneurie du Temple de Montfalconnet
    Seigneurie du Temple de Montfalconnet


    Seigneurie en toute justice et avec château fort, possédée d'abord par des gentilshommes qui en portaient le nom. Les plus anciens connus sont Bernard de Montfalconnet, vivant vers 1250, mari de Marguerite de la Vavrette, veuve de lui en 1270 Roland de Montfalconnet, damoiseau, père de. Jean et de Guillermet, lesquels firent des concessions aux templiers de Saint-Martin-le-Châtel, en 1276, 1286, 1288, 1289.
    Sources: Revue nobiliaire, héraldique et biographique, publiée par M. Bonneserre de Saint-Denis. Editeur: J. B. Dumoulin Paris 1862-1908

    Montfalconnet
    — Hameau de la commune de Polliat.
    — De Montefalconeti, 1288 (Archives du Rhône, titres de la aison du Temple de Laumusse, Saint-Martin-le-Châtel, chapitre I)
    — De Monttefalconneto, 1501 (Archives du Rhône, titres de la aison du Temple de Laumusse, Saint-Martin-le-Châtel, chapitre I. Saint-Jean, armoire Lévy, volume 42, nº3 foluo 3 vº)
    — En 1789, Montfalconnet était un village de la paroisse de Polliat.
    — De Montfalconneto, 1286 (Archives du Rhône, titres de la aison du Temple de Laumusse, Saint-Martin-le-Châtel, chapitre II, nº4)
    Sources: Dictionnaire Topographique du département de l'Ain. M. Edouard Philipon. Paris MDCCCCXI.


    Montluel (01)

    Grange du Temple de Montluel


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Montluel, Commune: Balan - 01


    Grange du Temple de Montluel
    Grange du Temple de Montluel


    Cette maison fondée par les Templiers au XIIIe siècle, était une dépendance de la très puissante Maison du Temple de Lyon. Elle possédait des bâtiments, des pâturages, des vignes, des rentes et des dîmes dans les hameaux voisins.

    La Maison d'Ecorcheloup, dépendait de cette dite Maison de Lyon. La Maison du Temple d'Ecorcheloup avait quelques dépendances, c'était une maison entourée de fossès et appelée Tanay, située dans la commune de Tramoyes, qui avait été donnée aux Templiers en 1200 par Guichard, seigneur d'Anthon, avec tout ce qu'il possédait dans les terres, les fonds, les prés et les vignes compris entre le chemin de l'Orme, le territoire de Châne, la côte de Rappant et la forêt Grumer.

    Par ce même acte de donation, le seigneur d'Anthon cédait aux frères du Temple le droit de parcours dans toute sa terre pour le bétail de leurs granges de Domenas, de Miribel, de Montluel et de Tanay.
    Sources: Société Historique de l'Ain.

    Humbert II, du nom, Seigneur de Montuel, Chevalier, vivant en 1217, qui fit plusieurs à la chartreuse de Porte en Bugey. Son testament est du mois d'août 1236; il le rédige avant d'entrer dans l'Ordre du Temple.
    Sources: Dictionnaire de la noblesse, contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles nobles de France, Volume 10. Paris M. DCC. LXXV. (Livre numérique Google)


    Moussière (La) (01)

    Domaine du Temple La Grande Moussière


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Châtillon-sur-Chalaronne - 01


    Domaine du Temple La Grande Moussière
    Domaine du Temple La Grande Moussière


    — La Mossière.
    — Ce hameau apparaît dès le XIIIe siècle.
    — Au mois d'avril 1275, noble Jacques de Féliciat, tant en son nom qu'au nom d'Henri de Féliciat, son frère, et de Marguerite, sa soeur, reconnut tenir en fief des templiers de Laumusse un mas qui y était situé.

    — Au commencement du XVIe siècle, la terre de la Moussière était possédée par des gentilshommes en portant le nom. Jean Ier de la Moussière la laissa, le 14 octobre 1538, à Jean II, son fils. Ce dernier la transmit, en 1569, à Marc de la Moussière, qui en jouit jusqu'en 1580. Le 14 juillet de cette année, elle passa, par voie d'adjudication, à Nicolas de Ciergues, contrôleur des finances du roi à Mâcon, père de Constance de Ciergues, femme de François de Viveret. Pierrette de Viveret, fille de François, la porta en mariage (14 avril 1602), à Pierre de Rymont, conseiller au siège présidial de Mâcon, père de Charles de Rymont, dont la succession fut recueillie par Marie de Rymont de Champgrenon, épouse de Philibert de Barthelot, chevalier, seigneur de Rambuteau. Les deux fils de madame de Rymont se partagèrent la succession de leur mère, le 19 février 1725, et la Moussière échut à Philibert II de Barthelot de Rambuteau, capitaine au régiment de Villeroy, qui la vendit, le 28 août 1745, à Lambert de Lafond, écuyer. M. de Lafond légua tous ses biens, en 1777, à Jeanne-Marie Peysson, sa femme, laquelle convola en deuxièmes noces, le 29 septembre 1794, avec Jean Milou, qu'elle fit son héritier. Le 15 février 1813, M. Milou vendit la Moussière à M. Sulpice Nagel, père de Mme Charrassin. Le 3 décembre 1865, M. Pierre-Fleury-Ferdinand Granjon de Lépiney et Mme Marie-Sophie-Hectorine du Puy, son épouse, l'ont acquise de Mme Charrassin et en jouissent actuellement. Le château de la Moussière est situé dans une très-heureuse position.
    — Archives du Rhône, fonds de Malte; Inventaire de 1627, fº 26, mss. II, 2242.
    — Titres du château de la Moussière.

    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Onjard (01)

    Domaine du Temple d'Onjard


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Thoissey, Commune: Saint-Didier-sur-Chalaronne - 01


    Domaine du Temple d'Onjard
    Domaine du Temple d'Onjard


    — Apud Unjars, villa Unjardis.
    — Le chapitre de Saint-Pierre de Mâcon possédait dans ce hameau un mas qui lui avait été donné, au XIIe siècle, par un de ses chanoines nommé Etienne.

    — Au mois de mai 1287, Hugonin Rebutin, dit Quinars, damoiseau, engagea et prit en fief des templiers de Laumusse tout ce qui lui appartenait en franc-alleu à Onjard.
    — Necrologium S. Petri matisconensis, mss.
    — Archives du Rhône, fonds de Malle, titres de Laumusse, chapitre 1, nº19.

    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Ouche (01)

    Domaine du Temple d'Ouche


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Pont-de-Vaux, Commune: Saint-Etienne-sur-Reyssouze - 01


    Domaine du Temple d'Ouche
    Domaine du Temple d'Ouche


    — Les Uches.
    — Au mois de juin 1286, Barthélemy Uchet donna aux Templiers de Laumusse une maison et deux vignes situées à Ouche.
    — Archives du Rhône, Inventaires de Laumusse de 1627, fº 10.
    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Perrex (01)

    Domaine du Temple de Perrex


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Pont-de-Veyle, Commune: Perrex - 01


    Domaine du Temple de Perrex
    Domaine du Temple de Perrex


    — In agro Poriato; Perroes, Peresc, Perees, Perezt, Pères.
    — Paroisse sous le vocable de l'Assomption. Le chapitre de Saint-Vincent de Mâcon nommait à la cure. Perrex faisait partie des anciennes dotations du siège épiscopal de Mâcon. Au Xe siècle, il était le chef-lieu d'un Ager dont dépendait Mézériat.

    — En 1223, Guillaume de Loëse donna aux Templiers de Saint-Martin-le-Châtel un mas dit Baret, qui y était situé.

    — Quelques années plus tard, l'église métropolitaine de Lyon y acquit des droits d'Ogier Boches, chevalier, et de son frère. Parmi les bienfaiteurs de l'église on compte Pierre de Sachins, curé de Chavagnat-sur-Veyle, qui lui fit un legs, le 1er septembre 1360.
    — Les revenus de la cure, aux derniers siècles, s'élevaient à environ 300 livres et consistaient en quelques parts des dîmes et dans le produit de terres, prés, bois et vignes.

    — Comme seigneurie, Perrex fut d'abord possédé par des gentilshommes qui en portaient le nom. De leur famille étaient Gui de Perrex, damoiseau, qui fit une donation, en 1245, aux hospitaliers d'Epaisse, et Sibille et Agnès de Perrex, lesquelles portèrent cette terre en mariage, vers 1260, dans la maison des seigneurs de Boches en Bugey. Isabelle, fille unique et héritière de Barthélemy de Boches et de Lucie de Sachins, épousa Perceval de la Baume, chevalier, seigneur d'Asnières et de Montfalconnet, qui obtint de Louis, duc de Savoie, le 12 mai 1454, concession de la haute justice sur les hommes de son fief de Perrex. Ses descendants jouirent de cette terre jusqu'au 4 juillet 1719, époque où Jacques-Philippe de la Baume, comte de Saint-Amour, la vendit à François-Hugues de Siry, chevalier, baron de Conches. Elle arriva depuis à M. de Marigny, président honoraire au parlement de Paris, qui la céda, le 30 septembre 1750, à Jean-Baptiste Bona, conseiller du roi en la courtes [monnaies, sénéchaussée et présidial de Lyon, dont la famille en jouissait encore en 1789.
    — L'ancien château de Perrex, qui ne consistait qu'en une tour accompagnée d'un corps de logis, avait été rebâti au XVIe siècle par les seigneurs de la Baume. Il n'existe plus aujourd'hui.
    — Cartulaire de Saint-Vincent de Mâcon, page 284, ch. 489.
    — Cartulaire de Savigny et d'Ainay, pages 923, 948, 970 et 998.
    — Guichenon, Bresse, page 87, et preuv. page 14.
    — J. Baux, Nobil. Bresse, pages 7, 10, 15, 92 et 108.
    — Obituaire Lugd. eccles., page 168.
    — Archives du Rhône, fonds de Malte, titres d'Epaisse, chapitre 1 , nºs 3 et 11.
    — Titres Saint-Martin-le-Châtel, chapitre 2, nº 2.
    — Registre des oeuvres pies, vol. A-B.
    — Visite pastorale de 1656, fº 311.

    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Peyzieux-sur-Saône (01)

    Maison du Temple de Peyzieux


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Thoissey - 01


    Maison du Temple de Peyzieux
    Maison du Temple de Peyzieux


    Peyzieux était aussi un des membres de la commanderie de Mâcon.

    Il y eut une maison du Temple dont, en 1298, frère Hugues de Peraud, visiteur-général de France, était précepteur. En ce lieu il y avait une chapelle qu'on nommait le Temple.
    Sources: César Lavirotte - Mémoire Statistique sur les Etablissements des Templiers et des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem en Bourgogne - Membre de la Société française pour la conservation des Monuments - 1852.

    Domaine du Temple de Belleville


    Département: Rhône, Arrondissement: Villefranche-sur-Saône, Canton: Belleville - 69


    Domaine du Temple de Belleville
    Domaine du Temple de Belleville


    Au XIIe siècle, les Templiers de Belleville y bâtissent une chapelle dans un pré, aujourd'hui disparue, qui devient le but d'un important pèlerinage. Les templiers de Belleville y possédent le quart de la dîme, et divers biens.
    Sources: Société d'Emulation de l'Ain.

    Peyzieux


    — Commune du canton de Thoissey.
    — In agro Pasiacho; parrochia de Paise, de Peysiaco, Payseu, Peisieu, Paysieu, Poysieu, Peyzieu, Pézieux.
    — Paroisse sous le vocable de saint Martin. L'archevêque de Lyon nommait à la cure.
    — Peyzieux, dont l'origine remonte peut-être à une très-haute antiquité, ainsi que portaient à le croire les instruments de l'âge de bronze qu'on y a recueillis il y a quelques années, n'apparaît d'une manière très-certaine qu'en l'an 943. A cette époque, il était chef-lieu d'un Ager qui portait son nom et faisait sans doute partie des dotations de l'église métropolitaine de Lyon.
    — En 1298, l'archevêque et le curé transigèrent au sujet de la division des dîmes.
    — Les revenus de la cure consistaient, au dernier siècle, en toutes les dîmes et dans le produit d'un pré.

    — Dès la fin du XIIe siècle, les templiers de Belleville étaient possessionnés à Peyzieux, où ils édifièrent une chapelle sous le vocable de saint Ennemond. Cette chapelle, qui fut sans doute dotée des droits de dîme que le commandeur Bérard de Serrières acquit, en décembre 1236, de Girin de Vaux, chevalier, n'était plus qu'une ruine en 1611. « Le 15 juillet 1611, dit Aubret, M, de Trelon, conseiller de la cour, visita, par l'ordre de M, de Montholon, le lieu où fut la chapelle du temple à Peyzieu. Elle était dans le pré de Louise d'Autererre, femme de Jean Fortunel, où il vit des restes de cette chapelle: la pierre de l'autel y était. Les anciens habitants déposèrent que de cette chapelle dépendait une dîme de 10 ou 12 ânées de blé par an et une rente noble; qu'anciennement il y avait un prêtre qui y faisait le service divin; qu'il y avait eu plusieurs maisons autour de cette chapelle, qu'on avait laissé démolir parce que cette chapelle l'avait été. - Les chevaliers de Malte la firent sans doute rétablir, car on lit ceci dans le procès-verbal de la visite officielle qui en fut faite, le 26 octobre 1652: « Nous a conduict ledit sieur commandeur en une petite chapelle appelée la chapelle du Temple seize à à Peyzieu, distant d'une lieue dudit Belleville, qu'avons trouvée en fort bon estat; laquelle chapelle n'a aucune obligation, hors trois jours, sçavoir le jour de faste Saint-Jean-Baptiste, le lendemain de Pasques et le jour de Saint-Fiacre, et ledit jour Saint-Fiacre il y a grande affluence de peuple à ladite chapelle à cause des fièvres et fleu de sang."
    — A cette époque, les revenus de cette chapelle étaient de 258 livres, assurés par le bail consenti à Benoît de Villiers. En 1710, les revenus s'élevaient à 400 livres, mais il ne restait plus que des masures de l'oratoire.

    — Peyzieux dépendait du comté de la Bâtie. Le 12 janvier 1596, Henri de Bourbon-Montpensier, souverain de Dombes, en avait aliéné la justice, les cens, les services et les autres droits seigneuriaux à Jacques de Champier.
    — Archives du Rhône, fonds de Malte, titres Belleville, chapitre XXI, nº 1.
    — Visite de l'Ordre de Malte de 1650, fº 174.

    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Pizay (01)

    Domaine du Temple à Pizay
    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Montluel - 01


    Domaine du  Temple à Pizay
    Localisation: Domaine du Temple à Pizay


    C’est en 1271 que Barthelémy de Pommiers fait don aux frères du Temple de cens sur des terres sises à Pisay près Montluel.
    Sources: Léopold Niepce: Le Grand-Prieuré d’Auvergne - Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Lyon, Librairie Générale Henri Geors - Bâle - Genève - 1883.

    Pizay
    — Commune du canton de Montluel.
    — De Pisiaco, Piseyz, Pyseyz, Pitseis, Pisseie, Pyseis, Pisiz, Piseiz, Piseis, Pisay.
    — Paroisse sous le vocable de saint Corneille, confirmée à l’abbaye de l’Ile-Barbe, en 1183, par le pape Lucius III.
    — Au mois de mars 1228, le chamarier de l’Ile-Barbe, qui jouissait du droit de collation à la cure, engagea, moyennant une rente de 30 sous, sa part des oblations et des dîmes du chanvre, des veaux, des pourceaux, etc.

    — Les templiers de Lyon et les chanoines de Saint-Paul étaient jadis possessionnés à Pizay, les premiers en vertu d’une donation du 10 décembre 1271, faite par Barthélemy de Pomiers, les seconds par suite d’une vente à eux consentie, en juin 1296, par Beraud de Versailleux, damoiseau.

    — Parmi les anciens bienfaiteurs de l’église on compte Marguerite de Coligny, femme de Gui de Montluel, qui lui fit un legs, le 2 juillet 1323.
    — Le revenu de la cure consistait en la moitié des dîmes et en 36 livres en argent données par le chamarier de l’Ile-Barbe.
    — Pizay dépendait de la seigneurie de Montluel. En 1317, Jean, sire de Montluel, reconnut le tenir du fief du dauphin de Viennois.
    — Le Laboureur, Masures de l’Ile-Barbe, tome I.
    — Cartulaire de Savigny et d’Ainay, pages 921, 945, 969, 997 et 1022.
    — Abbé Chevalier, Inventaire du Dauphiné, page 181.
    — Documents de Dombes, tome I, page 185.
    — Archives du Rhône, armoire Moïse, volume 21, nº 1, page 168 de l’Inventaire.
    — Ibid., titres Saint-Paul.
    — Ibid., mss. I, 4500, page 74.
    — Visite pastorale de 1655, fº 85.

    Topographie historique du département de l’Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d’un précis de l’histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu’à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Pollet (01)

    Domaine du Temple de Pollet


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Meximieux, Commune: Saint-Maurice-de-Gourdans - 01


    Domaine du Temple de Pollet
    Domaine du Temple de Pollet


    — Paroisse annexe sous le vocable de Pollet est mentionné dès le commencement du XIIIe siècle.
    — Le 8 septembre 1230, Guichard d'Anthon donna aux templiers de Molissole tous les droits de propriété de directes et autres qu'il avait à Pollet.
    — Lors de la convocation des Etats-Généraux, le fief et le château de Pollet étaient possédés par la famille Bertholon. Dans ce hameau existe un énorme tumulus qui paraît avoir été un point retranché.
    Archives du Rhône, Inventaire de Malte, tome III, page 88.
    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Polliat (01)

    Domaine du Temple de Polliat


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Viriat - 01


    Domaine du Temple de Polliat
    Domaine du Temple de Polliat


    — De Polliaco, de Poliaco, de Poilliaco, de Poillia, de Poleio ultram Velam, Poile, Pollya, Poilias, Polliaz, Pollia.
    — Quelques antiquités et notamment une médaille gauloise en or, conservée dans les collections de la société d'Emulation de l'Ain, ont été recueillies dans cette commune.
    — L'église, sous le vocable de saint Etienne, était à la collation du chapitre de Saint-Jean de Lyon. Elle faisait partie, déjà en 984, des possessions du siège archiépiscopal. Vers 1120, l'archevêque Humbaud acquit une partie des dîmes de la paroisse. Vers la même époque, le chamarier Théotard de Roannais acheta une partie de la garde du village. Cette dernière acquisition fut complétée, vers 1160, par l'archevêque Héraclius de Montboissier.

    — Dès le commencement du XIIIe siècle, les Templiers de Laumusse y étaient possessionnés.
    — En 1219, ils transigèrent, sous le sceau de l'archiprêtre de Sandrans, avec Hugues, seigneur de Cornaton, chevalier, au sujet du moulin établi sur la Veyle, au-dessous du village.
    — En 1287, ils concédèrent un de leurs mas à un nommé Aymonnet Robelet, qui se constitua en reconnaissance leur homme-lige, taillable et exploitable.
    — Au mois de septembre 1291, Bernard, alors curé de Polliat, traita avec Hugues Brun et Guigues de Lay, chanoines de Lyon et obédienciers de la paroisse, au sujet des dîmes des mas de Clémenfrey et de la Perouse.
    — La famille de Chaumont jouissait d'une grande partie des droits seigneuriaux de Polliat. Geoffroy de Chaumont les céda, en mai 1265, à Alexandre, fils de Renaud, sire de Bâgé.
    — Une inscription, trouvée en 1850 et publiée par M. Sirand, apprend qu'une des chapelles de l'ancienne église fut édifiée, en 1474, aux frais d'un curé nommé Guillet. Les revenus de la cure consistaient, aux derniers siècles, en une partie des grosses et des petites dîmes et en une coupe de froment à percevoir par chaque feu.
    — Archives de la Côte-d'Or, titres Bresse.
    — Archives du Rhône, armoire Lévy, volume 40, nº 1.
    — Archives du Rhône, titres de Laumusse, chapitre II, nº 5.
    — Inventaire des titres de Laumusse de 1627, fº 30.

    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Pont-de-Veyle (01)

    Domaine du Temple de Pont-de-Veyle


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Pont-de-Veyle - 01


    Domaine du Temple de Pont-de-Veyle
    Domaine du Temple de Pont-de-Veyle


    — De Vela, de Pont de Vela, prioratus Pontis Vele.
    — Dès le XIIe siècle les Templiers de Laumusse étaient possessionnés à Pont-de-Veyle.
    — Archives du Rhône, mss. A-B, folio 71.
    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Ponthenin (01)

    Domaine du Temple de Ponthenin


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Pont-d'Ain, Commune: Varambon - 01

    Hameau de Ponthenin est détruit
    — Une partie des fonds de ce hameau dépendait des Templiers de Molissolle.
    — Notes Archéologiques et Historiques sur divers villages des bords de la Saônes.
    — Pont-Seille, par M. L. Nyd, Bourg, 1859, in-12 de 14 pages.

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    Replonges (01)

    Domaines du Temple de Replonges


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Replonges, Commune: Bâgé-le-Châtel - 01


    Domaines du Temple de Replonges
    Domaines du Temple de Replonges


    — In villa Rinplongio ou Ruitplongio ; villa que dicitur Replungium ; in villa Riplungio ; de Replungo, de Replongio ; Hospitalarii de Replonge ; Replunjon, Replonjo.
    — Très-ancienne paroisse sous le vocable de saint Martin. Le prieur de Saint-Pierre de Mâcon nommait jadis à la cure.
    — Replonges apparaît dès le commencement du Xe siècle. A cette époque, il était le chef-lieu de l'Ager Respiciacensis.

    — Les Templiers de Laumusse possédaient dans cette commune de riches domaines.
    En 1206, Hugues Nerel et Elisabeth, sa femme, leur donnèrent leur maison, le bois et la grange que tenait d'eux noble Renaud de Feillens, les granges de Vatel et de Billon, des terres, des prés et la part des dîmes qu'ils avaient en fief d'Ogier Boche.
    Cette donation considérable fut confirmée, en 1219, par l'archevêque Renaud de Forez.

    — Au mois d'avril 1238, Etienne de Châtillon leur donna aussi tout ce qu'il y possédait et, en 1286, Guillaume Rebulin, chevalier, prit en fief d'eux divers fonds et, en outre, ce que les hospitaliers de Replonges tenaient de lui au-delà de la Saône.

    — Parmi les bienfaiteurs de l'église on comptait Pierre de Sachins, curé de Chavagnat, qui lui fit un legs en 1350.
    — Replonges a vu naître le littérateur Louis Desnoyers.
    — Cartulaire de Saint-Vincent de Mâcon, pages 181, 213, 249 et 362.
    — chartes 310, 311, 371, 430 et 598.
    — Cartulaire de Savigny et d'Ainay, tome II.
    — Documents de Dombes, tome I, page 112.
    — Cartulaire A, mss. de Cluni, fº 88, charte 13.
    — Archives du Rhône, titres de Malte.
    — Invent, de Laumusse de 1027, fº 23; mss. H, 2242.

    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Rossettes (Basse et Haute) (01)

    Domaine du Temple Les Rosettes


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Pont-d'Ain, Commune: Druillat - 01


    Domaine du Temple Les Rosettes
    Domaine du Temple Les Rosettes


    — La plupart des habitants de ce hameau étaient taillables liges des Templiers de Molissole.
    Pouillé de Belley au XIIIe siècle, mss. 1004 de la bibliothèque nationale.
    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Ruat (La) (01)

    Domaine du Temple de La Ruat


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Pont-d'Ain, Commune: Druillat - 01


    Domaine du Temple de Ruat
    Domaine du Temple de Ruat


    Sur ce hameau, presque tous les habitants et tous les fonds de la Ruaz dépendaient du Temple de Molissole.
    Sources: Alain Jantet, l'Ain des Templiers - Edition Trevoux - Archives de l'Ain, archives du Rhône, dictionnaire Topographique et historique de l'Ain


    Sachin (01)

    Domaine du Temple de Sachin


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Châtillon-sur-Chalaronne, Commune: Saint-Julien-sur-Veyle - 01


    Domaine du Temple de Sachin
    Domaine du Temple de Sachin


    — De Septem Canibus, de VII Canibus, de Secchinis, de Sehchins, de Setchins, poypia de Sachins, probablement aujourd'hui Chassin.
    — Très-ancienne seigneurie avec château possédée originairement par des gentilshommes qui en portaient le nom et dont les plus anciens connus sont Bernard de Sachins, vivant vers 1096-1124, Gui et Guichard, vers 1170, Hugues, chanoine, puis chamarier de Saint-Paul, en 1176-1182. Parmi leurs successeurs on remarque Geoffroy, chevalier, vivant en 1200-1230, bienfaiteur des chartreux de Seillon.

    — Girard de Sachins, qui donna aux Templiers de Laumusse, au mois de juin 1236, du consentement de Florence, sa femme, de Guibors, sa mère, et d'Ogier, son fils, trois pièces de terres en échange d'un cheval blanc.

    — Gui de Sachins, qui concéda, en 1250, au prieur de la Platière de Lyon, les droits qu'il avait sur la dîme de Condeissiat, etc. La famille de Sachins ne s'éteignit qu'en 1570, en la personne de Claude, seigneur de la Mylatière et de Mépillat, bailli de Pont-de-Vaux; mais, dès le milieu du XIIIe siècle au moins, la terre dont elle portait le nom n'était plus dans son patrimoine. Elle appartenait aux seigneurs de Béost, qui la transmirent, au commencement du XVe siècle, à ceux de Marmont. Par son testament du 14 janvier 1436, Hugonin de Marmont la légua, avec la maison-forte de Béost, à Gui, son deuxième fils. Depuis cette époque, elle est toujours restée complètement annexée à la seigneurie, puis baronnie de Béost.

    — En 1400, le château de Sachins n'existait déjà plus. Il n'en subsistait que la poype, qui est aujourd'hui nivelée. Une petite section du fossé circulaire qui défendait cette poype et le nom de Terre de la Poype, attaché au lieu où elle s'élevait jadis, sont les seuls souvenirs qui rappellent le berceau d'une des plus grandes familles chevaleresques de la Bresse.
    — Documents de Dombes, tome I, page 42.
    — Cartulaire de Saint-Vincent de Mâcon, pages 314 et 527, chartes 536 et 554.
    — Guichenon, Bresse, Généalogies, page 337, pr. pages 15 et 16.
    — Archives du Rhône, titres de Malte, Inventaire de 1627, fº 8.
    — Archives de l'Ain, titres du prieuré de Neuville, carton H, 359.

    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Saint-André-D'Huiriat (01)

    Domaine du Temple, Saint-André-D'Huiriat


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Pont-de-Veyle - 01


    Domaine du Temple de Saint-André-D'Huiriat
    Domaine du Temple de Saint-André-D'Huiriat


    — Capella que est in honore S. Andree ad Hureacum; ecclesia S. Andreae in Cimaloco; S. A. de Cimaloco; S. Andreas; S. A. de Uria, d'Huiria, d'Huriat.
    — Les Templiers de Laumusse possédaient jadis dans cette paroisse, des droits qui leur avaient été donnés, en 1241, par noble Mathieu de Vinzelles.
    — Archives du Rhône, Inventaire mss. des titres de Laumusse de 1627, folio 9.
    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Saint-Didier-D'Aussiat (01)

    Domaine du Temple de Saint-Didier-D'Aussiat


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Montrevel-en-Bresse, Commune: Saint-Didier-d'Aussiat - 01


    Domaine du Temple de Saint-Didier-D'Aussiat
    Domaine du Temple de Saint-Didier-D'Aussiat


    — Parrochia sancti Desiderii de Alciaco, de Aucia, de Ouciaco, de Auciaco; S. Didier d'Oucia, d'Ouciaz, d'Oussiat.
    — Paroisse sous le vocable de saint Didier. Le droit de collation à l'église appartenait au monastère de Saint-Pierre-de-Mâcon, qui avait reçu, vers 1120, d'Ulric, sire de Bâgé, au moment où il partait pour se joindre à la croisade, toutes les dîmes de la paroisse et, en 1217, de Gui de Châtillon-en-Dombes, tout ce qu'il y possédait.

    — Les Hospitaliers de Tessonges, ainsi que les Templiers de Saint-Martin-le-Châtel et de Laumusse, étaient aussi possessionnés à Saint-Didier. Les fonds et les services dont jouissaient ces derniers leur provenaient de donations faites, en 1236, par Robert de Clairmont et Humbert, son frère, et, en 1284-1285, par Humbert de Coucy, écuyer.

    — Les revenus de la cure, aux derniers siècles, ne s'élevaient qu'à 150 livres. Ils consistaient en
    neuf ânées, un tiers froment et deux tiers seigle, et dans le produit de six ou sept coupées de terre et d'un pré de « trois meaux de foin. »
    — Archives du Rhône, fonds de Malte, titres Tessonges ; chapitre II, nº 1 ; titres Saint-Martin-le-Châtel, chapitre I, nº 2 ; Invent, de Laumusse de 1627, fº 8 et suivants.
    — Archives de l'Ain, série G, nº 128.

    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Saint-Jean-sur-Veyle (01)

    Domaine du Temple de Saint-Jean-sur-Veyle


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Vonnas - 01


    Domaine du Temple de Saint-Jean-sur-Veyle
    Domaine du Temple de Saint-Jean-sur-Veyle


    Gabrod et Bernard, de Biziat, furent témoins dans la charte d'accommodement entre les frères Templiers de Laumusse et Humbert de Genod de la Moussière, aux ides de juillet 1186, pour leur moulin et leur battoir sur la Veyle, dans la paroisse de Saint-Jean-sur-Veyle.

    Il semble bien que les « de Féliciat », les « de Genod » et les Templiers de Laumusse aient eu en même temps des possessions sur les terres de la Moussière.
    Sources: Alain Jantet, l'Ain des Templiers - Edition Trevoux - Archives de l'Ain, archives du Rhône, dictionnaire Topographique et historique de l'Ain


    Saint-Jean-sur-Veyle, (Chavagnat) (01)

    Domaine du Temple de Saint-Jean-sur-Veyle ou Chavagnat


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Pont-de-Veyle - 01


    Domaine du Temple de Chavagnat
    Domaine du Temple de Saint-Jean-sur-Veyle ou Chavagnat


    — Noms primitifs de la paroisse de Saint-Jean-sur-Veyle:
    — In villa Cavaniaco; super Chavaigniacum, Chavenna, Chavaigneu, Chavaigna, Chavagnia ; parrochia Chavaignaci super Velam ; de Chavaigniaco super Velam ; caratus Chavagnaci super Velam, Chavagnat-sur-Veyle.
    — Ancienne paroisse sous le vocable de saint-Jean-Baptiste, remplacée, vers 1605, par celle de Saint-Jean-des-Aventures ou de Sain-Jean-sur-Veyle.
    — Le chapitre de Saint-Vincent de Mâcon nommait à la cure.
    — Vers 1020, Otton, comte de Mâcon, se désista des droits qu'il pouvait avoir sur un alleu situé à Chavagnat, alleu donné à l'église de Saint-Vincent par un des chanoines nommé Aimard. Les chanoines de Mâcon possédaient dans la paroisse deux moulins, qui firent le sujet d'une contestation avec Bernard de Mézériat, vers 1074-1096.
    Dès le XIIe siècle, les Templiers de Laumusse étaient possessionnés à Chavagnat.
    — Les hospitaliers d'Epaissey possédaient aussi deux moulins et un battoir qu'ils avaient reçus en don, en 1250, d'Etienne d'Espeysse.
    — Par son testament du 1er septembre 1360, Pierre de Sachins, curé de Chavagnat, fit un legs à l'église.
    — Cartulaire Saint-Vincent de Mâcon, page 267, charte 161, et page 323; charte 518.
    — Bibliothèque Sebusiana, cent. I, cap. 66, page 141.
    — Cartulaire de Savigny et d'Ainay, page 929, 950, 977,1006 et 1016.
    — Archives du Rhône, titres de l'Ordre de Malte; Ibid., Registre des insinuations de l'officialité A-B, folio 71.
    — Visite pastorale de 1656, folio 580.

    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Saint-Martin-le-Châtel (01)

    Domaine du Temple de Saint-Martin-le-Châtel


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Montrevel-en-Bresse - 01


    Domaine du Temple de Saint-Martin-le-Châtel
    Domaine du Temple de Saint-Martin-le-Châtel


    — Sanctus Martinus ; domus Sancti Martini lo Chastel, Sancti Martini Castri.
    — Paroisse sous le vocable de saint Martin, comprise dans les anciennes dotations du monastère de Saint-Pierre de Mâcon, qui s'associa en pariage, en 1208, dans la jouissance de ses droits de justice et seigneuriaux, Ulric III, sire de Bâgé. Cet acte d'association fut renouvelé, en 1235, dix-huit ans après que le monastère eut reçu de Guy de Châtillon, chevalier, tout ce qu'il possédait dans le village. Les chanoines de Saint-Pierre restèrent collateurs de la cure jusqu'à l'union de celle cure, en 1515, par le pape Léon X, au chapitre de Bourg.
    — Les revenus du curé, aux derniers siècles, consistaient en la sixième partie de la dîme, en deux maux de foin et en 120 coupes de blé.

    — L'établissement que les Templiers possédaient jadis à Saint-Martin-le-Châtel paraît avoir pour origine quelques fonds qui leur furent « donnés en aumône, » dans les villages de Mons et des Ouches. Ces fonds firent le sujet d'une transaction, au mois de mars 1243, avec Huric du Til, chevalier, et les enfants d'Odon du Til, son frère.
    A cette première donation vinrent s'ajouter successivement celles que firent Guillaume de Loèse, chevalier, en 1223, Guillaume Frillet, en 1242, Albert de la Tour, en 1243, Sornine et Berarde, filles de Bernard de Saint-Sulpice, en 1276.

    — C'est très-probablement vers cette dernière époque que les Templiers établirent des frères de leur ordre en permanence à Saint-Martin-le-Châtel, dont la maison néanmoins resta toujours membre de la Maison de Laumusse.
    — En 1286, un Ponce était précepteur du Temple de Saint-Martin.
    Au mois de juin de cette année, il acquit des prés de Guillaume de Montfalconnet, damoiseau, et, en 1288, les fonds que possédait à Belmont, Johannet de Montfalconnet, qui se constitua, en 1289, vassal du Temple, et prit en fief de lui tout ce qu'il avait dans la paroisse.
    — En 1342, les chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem succédèrent aux Templiers, dont ils arrondirent l'héritage par des acquisitions faites en 1348, 1402, 1403, 1407 et 1430.
    — Les possessions de la maison de Saint-Martin s'étendaient sur les villages de Perrex, de Cornaton, de Dompierre, de Salvigny, de Bréniguier, de Corvandelle, de Belmont, de Curtafond, de la Potière, etc.
    — Suivant le procès-verbal des visiteurs de Malte, en 1652, le Temple de Saint-Martin-le-Châtel n'avait plus de chapelle. Il ne consistait qu'en un grand domaine, des maisons, des granges et des étables. Le domaine était affermé 500 livres. Les rentes censuelles s'élevaient à 300 livres.

    — Comme seigneurie, la terre de Saint-Martin-le-Châtel resta unie au domaine des comtes, puis ducs de Savoie, jusqu'au 16 novembre 1445, époque où le duc Louis l'en détacha pour la remettre, en échange de partie du mandement de Gourdans, à Claude de la Baume, comte de Montrevel. Le 10 août 1584, le duc Charles-Emmanuel l'érigea en marquisat, en faveur de Françoise de la Baume, dame de Carnavalet. Ce marquisat, transmis de branche en branche, était encore dans la famille de la Baume lors de la convocation des Etats-Généraux.
    — En 1603, il ne subsistait déjà plus qu'une tour du château-fort de Saint-Martin-le-Châtel.
    —Saint-Julien de Balleure, page 239.
    — La Teyssonnière, tome II, page 165.
    — Guichenon, 1re partie, page 54; Généalogie de Bresse, page 118; Notices Bresse, page 102.
    — J. Baux, Nobiliaire de Bresse, page 133.
    — Cartulaire de Savigny et d'Ainay, tome II.
    — Archives du Rhône, titres de Malte.
    — Visite pastorale de 1656, fº 510.

    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Saint-Sulpice (Ain) (01)

    Domaine du Temple de Saint-Sulpice


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Bâgé-le-Châtel - 01


    Domaine du Temple de Saint-Sulpice
    Domaine du Temple de Saint-Sulpice


    — Ad Sanctum Sulpicium; parrochia Sancti Supplicii, de S. Sulpitio.
    — Paroisse sous le vocable de saint Sulpice, puis de saint Antoine. Le droit de présentation à l'église était en conteste entre l'archiprêtre de Bâgé et le curé de Lescheroux.
    — Dans la commune existaient jadis trois poypes. L'une d'elles était possédée par des gentilshommes du nom et armes de Saint-Sulpice, dont le plus ancien connu est Pernold de Saint-Sulpice, qui se croisa, en 1120, avec Berard de Châtillon, évêque de Mâcon. En 1272, Hugues de Saint-Sulpice, un de ses descendants, reconnut tenir du fief d'Amé de Savoie, mari de Sibille de Bâgé, dame de Bresse, sa maison de Saint-Sulpice et « toute sa forteresse. »
    — Au XIIe siècle, un chevalier, nommé Ailard, donna aux religieux de Saint-Pierre de Mâcon des fonds sis à Saint-Sulpice.

    — Au mois de juin 1286, Ogier de Chazaux prit en fief des templiers de Laumusse une partie des possessions qu'il avait dans la paroisse.

    — Les revenus de la cure, aux derniers siècles, ne s'élevaient qu'à environ 250 livres. Ils consistaient dans le produit de toutes les dîmes et de quelques fonds.
    — Guichenon, Généalité de Bresse, page 345 et page page 14.
    — Cartulaire de Savigny et d'Ainay, tome II.
    — Obituaire mss. S. Petri Matiscon.
    — Archives du Rhône, titres de Laumusse, chap. I, nº 18.
    — Visite pastorale de 1656, fº 527.

    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Saint-Trivier-de-Courtes (01)

    Domaine du Temple de Saint-Trivier-de-Courtes


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Saint-Trivier-de-Courtes - 01


    Domaine du Temple de Saint-Trivier-de-Courtes
    Domaine du Temple de Saint-Trivier-de-Courtes


    — Sanz Trivers ; ecclesia Sancti Triverii ; castrum et villa S. Triverii de Cortoz ; S. Trivier-de-Courtoux ; Saint-Trivier-en-Bresse.
    — Paroisse sous le vocable de saint Trivier.
    — Le chapitre de Saint-Paul de Lyon présentait jadis à la cure. St-Trivier était déjà paroisse au XIIIe siècle.

    — Un acte, daté de mars 1292 et relatif aux possessions que les Templiers d'Escopet avaient dans la paroisse, mentionne, dès cette époque, un hôpital à Saint-Trivier, hôpital bien antérieur à celui qui existe de nos jours et dont la fondation ne remonte qu'à l'an 1687.
    — Archives du Rhône, fonds de Malte, titres d'Escopet, chapitre I, nº2.
    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.

    Maison du Temple les Ecopets


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Replonges, Commune: Vernoux - 01


    Maison du Temple les Ecopets
    Maison du Temple les Ecopets


    Dans la commune de Vernoux, les Templiers possédaient une maison nommée « le Temple d'Escopet » qui dépendait à l'origine de la commanderie de Laumusse.
    La plus ancienne mention de cette commanderie d'Escopet remonte à un acte daté de 1227.

    Les possessions de cette maison s'étendaient sur plusieurs paroisses des environs, dont Champanat, Vaux, Saint-Trivier-de-Courtes, Surville, Cuisiat et Martroizait.

    Un acte daté du 25 septembre 1268 mentionne que Jean Giroux de Vaux, Jean Gelay, Guillaume de la Chaise, Flore et Hugues de Vaux reconnaissaient tenir leurs vignes situées à Champagnat des Templiers d'Escopet et leur devoir des redevances.
    En 1295, Guillaume, curé de Varenne Saint-Sauveur, reconnaît posséder des droits sur une vigne ; après sa mort, ces droits retourneront aux Templiers d'Escopet.

    La maison du Temple d'Escopet possédait aussi des dépendances dans la paroisse de Saint-Trivier-de-Courtes. Un acte daté du mois de mars 1292 mentionne la présence d'un hôpital géré par les Templiers d'Escopet à Saint-Trivier.

    Ecopet


    — Hameau, commune de Vernoux
    — Escopay, 1416 (Archives de la Côte-d'Or, B 719)
    — Escopey, 1716 (Archives du Rhône, titres de la commanderie de Laumusse, charte IV)
    — Ecopay, XVIIIe siècle (Cartes de Cassin)
    — Ancienne Maison du Temple, puis commanderie des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, possédaient une Maison à Ecopet.
    — Domus milicie Templi d'Escopay, 1227 (Guigue, Topographie, page 142)
    — Preceptor domus de Escopay, 1268 (Cartulaire lyonnais, tome II n° 671)
    Sources: Dictionnaire topographique du département de l'Ain, rédigé par M. Edouard Philipon. Paris, Imprimerie Nationale MDCCCCXI.


    Servignat (01)

    Domaine du Temple de Servignat


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Montrevel-en-Bresse - 01


    Domaine du Temple de Servignat
    Domaine du Temple de Servignat


    En 1242, au mois de juin, sur le hameau de Servignat: Guillaume Frillet concède au Temple de Laumusse, pour sa grange de Saint-Martin-le-Châtel, tout ce qu'il possède dans ce hameau.
    Sources: Alain Jantet, l'Ain des Templiers - Edition Trevoux - Archives de l'Ain, archives du Rhône, dictionnaire Topographique et historique de l'Ain

    Servignat


    — Hameau de Curtafond
    — Apud Salvigniacum.
    — Au mois de juin 1242, Guillaume Frillet concèda aux Templiers de Laumusse, pour leur grange de Saint-Martin-le-Châtel, tout ce qu'il avait dans ce hameau.
    — Archives du Rhône, titres de Laumusse, Saint-Martin, chapitre II, nº 3.
    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Tanay (01)

    Maison du Temple de Tanay


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Reyrieux, Commune: Tramoyes - 01
    Ancienne paroisse, supprimée depuis longtemps
    — Ecclesia de Thaneyes
    — Domus de Tanaies
    — Domus Templi de Tance, Tances.
    — L'église était déjà abandonnée et détruite (Erma, diruta), au XIIIe siècle.
    — Les Templiers possédaient jadis à Tanay une maison entourée de fossés, qui leur avait été donnée, en 1200, par Guichard d'Anthon.
    Les dépendances de cette maison, membre du Temple d'Ecorcheloup, s'étendaient sur les paroisses de Beynost, de la Balme-en-Viennois, de Villebois, de Saint-Sorlin, de Saint-Julien, de Chazey, de Blyes, d'Ambérieu-en-Bugey, de Loyes et de Villieu.
    — Documents de Dombes, tome I, page 72.
    — Cartulaire de Savigy et d'Ainay, tome II, page 972.
    — Archives du Rhône, Inventaire de Malte, tome III, page 79.
    — Archives de l'Ain, terrier de Tanay.

    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.

    Maison du Temple de Tanay


    Cette maison est citée par le conservateur en chef des archives départementales du Rhône, M. Guigne. Il donne un tableau des principales Maisons ou établissements des Templiers du département de l'Ain:
    Acoyeux
    Crozet
    Curtaringes
    Ecorcheloup
    Laumuse
    Maconnex
    Molissole
    Peyzieux
    Saint-Martin-le-Châtel
    Tanay
    Villars.

    Léopold Niepce, dit que cette Maison du Temple faisait partie de la commanderie Saint-Georges de Lyon et du Temple de Vault, elle était le membre septième et qu'il nomme: Ménitanay en Bugey, près le port de la rivière de l'Ain appelé le Loi, avec plusieurs rentes et dîmes.
    Il précise: Némy et Tanay, commune de Tramoyes (Ain).
    Je n'ai pas trouvé l'une ou l'autre de ces localités sur les cartes de Cassini et d'Etat-Major.
    Sources: Léopold Niepce: Le Grand-Prieuré d'Auvergne — Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Lyon, Librairie Générale Henri Geors — Bâle — Genève — 1883.


    Temple (Le) Ain (01)

    Templiers dans l'Ain


    Lieux Le Temple dans le département de l'Ain, pour certains lieux-dits, ils ont disparu et ne peuvent donc pas être localiser sur les cartes de Cassini, IGN ou d'Etat-Major.

    Le Temple


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Attignat - 01
    Temple (Le), lieu-dit, sur la commune d'Attignat.
    Il n'y a plus aucune trace du nom Temple

    Le Temple


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Meximieux, Commune: Pérouges - 01
    Temple (Le), sur la commune de Pérouges.
    — Ancienne Maison du Temple, puis des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem.
    — Iter publicum tendens de Perogiis versus Templum, 1376 (Archives de la Côte-d'Or, B 687, folio 31 rº)
    Il n'y a plus aucune trace du nom Temple

    Le Temple


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Replonges, Commune: Pont-de-Vaux - 01


    Le Temple de Reyssouze
    Le Temple de Reyssouze


    Temple (Le), maison isolée et triage, sur la commune de Reyssouse.

    Le Temple d'Acoyeu


    Département: Ain, Arrondissement: Belley, Canton: Belley, Commune: Brens - 01


    Le Temple d'Acoyeu
    Le Temple d'Acoyeu


    Temple et commanderie (d'Acoyeu), sur la commune de Brens.
    — Ancienne Maison du Temple, puis commanderie des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem.
    — Maison des Templiers, fondée vers 1149.
    — Ecclesia de Cohiaco, 1149 (Guigue, Topographie, page 2)
    — Après la suppression de l'Ordre des Templiers, cette Maison arriva aux Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem, qui l'unirent aux biens de Chambéry.

    Le Temple-de-Condamine


    Département: Ain, Arrondissement: Nantua, Canton: Hauteville-Lompnes, Commune: Condamine - 01
    Temple (de-Condamine),
    — Ancienne Maison du Temple, construite par les Templiers de Mollisole, vers 1232, sur le territoire de Condamine-La-Doye, fut démolie sur les réclamations des chartreux de Meyriat.
    Il n'y a plus aucune trace du nom Temple

    Temple d'Ecorcheloup ou Corcheloup


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Meximieux, Commune: Dagneux - 01
    Temple (Ecorcheloup d'), sur la commune de Dagneux.
    — Ancienne Maison des Templiers.
    — Dévolue aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem après 1312.
    — Domus Milicie Templi d'Escorchilou, 1271 (Gugue, Topographie, page 139)
    — En 1652, le Temple d'Ecorcheloup était en ruines et ses possessions formèrent un membre de la Commanderie des Feuillées.
    Il n'y a plus aucune trace du nom Temple

    Le Temple de Laumusse


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Vonnas, Commune Crottet - 01


    Le Temple de Laumusse
    Le Temple de Laumusse


    Temple-de-Laumusse (Le),
    — Ancienne Maison des Templiers, passée aux chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem.
    — Domus Templi de la Muscia, 1203 (Cartulaire lyonnais, tome I, nº 91)
    — Templum de la Muce, 1219 (archives du Rhône, titres de Laumusse, chapitre II, nº 3)
    — La mayson de la chavalleri del Temple de la Muce, 1265 (Cartulaire lyonnais, tome II nº 663)

    Le Temple de Mollisole


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Ceyzériat, Commune: Druillat - 01


    Le Temple de Mollisole
    Le Temple de Mollisole


    Le Temple de Mollisole, sur la commune de Druillat
    — Ancienne Maison des Templiers passée aux chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem.
    — Domus Templi de Molisola, 1232 (Cartulaire lyonnais, tome I, nº 276)
    — Josta in chimin tendent de la Rua al Trenplo, 1341 environ (terrier du temple de Mollissole, folio 1 rº)
    — Li maisons de Maillisola, 1341 environ (Documents linguistiques de l'Ain, page 55)
    — Le temple de Molissole, 1555 (archives de l'Ain, H 913, folio 84 vº)
    — Le Temple de Mollissolle, membre de la Commanderie des Feuillez, 1642 (archives de l'Ain, H 801)
    — Preceptor des Feuilles, cum Templo de Molissoles, 1671 (Beneficia dioc. lugd., page 252)
    Commanderie des Feuillets: Le Temple de Molisolle, membre cinquième, 1674 (archives du Rhône, les Feuillées, titres communs, nº 18)
    — Le Temple de Molissol consistant en une chapelle, des bâtiments ruraux, un moulin appelé de Rossette et des fonds, 1788 (ibid., nº 1)
    — Le Temple de Mollissole, XVIIIe siècle (Carte de Cassini).
    — Le Temple (Etat-Major)
    Sur la carte de l'IGN, entre La Ruat et Druillat: Le Temple, Terre du Temple, Pré du Temple

    Le Temple de Saint-Martin-Le-Châtel


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Attignat, Commune: Saint-Martin-Le-Châtel - 01


    Le Temple de Saint-Martin-Le-Châtel
    Le Temple de Saint-Martin-Le-Châtel


    Le Temple de Saint-Martin-Le-Châtel, dans la commune.
    — Ancienne Maison des Templiers passée à l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem, commanderie de Laumusse.
    — Domus templi Sancti Martini Castri, 1345 (archives du Rhône, terrier de Saint-Martin, tome I, folio 5 rº)
    — Preceptor domus Mucie, ad causam domus Templi Sancti Martini Castri, 1410 environ (terrier de Saint-Martin, folio 22 rº)
    — Domus templi Sancti Martini Castri, unius membrorum ex membris domus Mussie, 1496 (archives, de l'Ain, H 856, folio 1 rº)
    — En champt du Tremploz, 1496 (ibid., H 850, folio 488 rº)
    — Le Temple de Saint Martin le Chastel, 1763 (ibid., H 899, folio 411 vº)
    Sur la carte de l'Ign, au dessus de Fenille, Le Temple, Pont du Temple

    Le Temple de Tanay


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Miribel - 01
    Temple-de-Tanay (Le), sur la commune de Tramoyes.
    — Ancienne Maison des Templiers, membre du Temple d'Ecorcheloup. Fondée en 1200 par Guichard d'Anthon.
    — Cette maison passa par la suite à l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem.
    — Vichardus de Anton dédit fratribus milicie Templi, domum de Tanaies, 1200 (Guigue, Documents de Dombes, page 72)
    — La leva del Templo, 1285 (Polyptique de Saint-Paul, page 131).
    Il n'y a plus aucune trace du nom Temple. Au dessus de Tramoyes, il y a la commanderie de Cocieu, des Hospitaliers, commune de Sainte-Croix

    Le Temple de Villars


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Villars-les-Dombes - 01
    Le Temple de Villars, sur la commune de Villars-les-Dombes.
    — Ancienne Maison des Templiers fondée avant 1201.
    — Passée, en 1312, aux chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem qui l'annexèrent à leur commanderie des Feuillées.
    — Templum du Vilariis, 1250 environ (pouillé du diocèse de Lyon, folio 11 vº)
    — Domus milicie Templi de Vilars, 1274 (Guigue, Documents de Dombes, page 189)
    — Tremplum de Vilars, 1299-1369 (archives de la Côte-d'Or, B 10455, folio 3 rº).
    — Perlo comandour dou Tremplo de Vilars, 7337 (Documents linguistiques de l'Ain, page 93)
    — Commanderie des Feuillets: Villards, membre sixième, 1674 (archives du Rhône, les Feuillées, titres communs, nº 18).
    — Le membre de Villard, sans aucun bâtiment, 1783 (ibidem, nº 1).
    Il n'y a plus aucune trace du nom Temple
    Sources: Dictionnaire topographique du département de l'Ain, rédigé par M. Edouard Philipon. Paris, Imprimerie Nationale MDCCCCXI.


    Tillet (Le) (01)

    Domaine du Temple de Tillet


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Saint-Trivier-de-Courtes, Commune: Curciat-Dongalon - 01


    Domaine du Temple à Tillet
    Domaine du Temple à Tillet


    En 1224, au mois de mars, sur le hameau du Tillet: Antoinette, femme de Renaud de Corbeau, chevalier de Feillens, donna aux Templiers de Laumusse des cens qui s'y levaient.
    Sources: Alain Jantet, l'Ain des Templiers - Edition Trevoux - Archives de l'Ain, archives du Rhône, dictionnaire Topographique et historique de l'Ain

    Domaine du temple du Tillet


    — De Tillie.
    — Ce hameau est mentionné dès l'an 1224.
    — Comme fief, le Tillet fut d'abord possédé par la famille de Malmont, qui en jouit fort longtemps. Adrienne de Malmont le porta en mariage à Girard de Richarme, seigneur de Buisson, père de Laurence Richarme, femme (26 juin 1540) d'Ame de Candie, écuyer, dont la fille Claudine le fit entrer dans la famille de Seyturier, par son mariage avec Louis de Seyturier, seigneur de la Verjonnière. Claude de Seyturier, fils de Louis, le laissa à Polixène Livet, son épouse, laquelle le remit à Jean-Louis de Seyturier, seigneur de Beauregard. Les héritiers de ce dernier jouissaient du Tillet en 1650. En 1787, ce fief appartenait à N. Perrigni.
    — Guichenon, Bresse, page 113.
    — Nobiliaire de Bresse, page 79.
    — Archives du Rhône, titres de Laumusse.

    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.


    Vacon (01)

    Domaine du Temple de Vacon


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Saint-Etienne-du-Bois - 01


    Domaine du Temple de Vacon
    Domaine du Temple de Vacon


    En 1253, au mois de mai, Albert de la Tour, seigneur de Coligny et de Treffort, cèda aux Templiers de Saint-Martin-le-Châtel tous ses droits, le domaine, le fief et l'usage qu'il avait sur la forêt de Vacon.
    Sources: Alain Jantet, l'Ain des Templiers - Edition Trevoux - Archives de l'Ain, archives du Rhône, dictionnaire Topographique et historique de l'Ain

    Domaine du Temple de Vacon


    — Ce hameau existait déjà en 1242.
    — Au mois de mai 1253, Albert de la Tour, seigneur de Coligny et de Treffort céda aux templiers de Saint-Martin-le-Châtel tout le droit, le domaine, le fief et l'usage qu'il avait sur la forêt de Vacon.
    Archives du Rhône, fonds de Malte, titres de Saint-Martin-le-Châtel, chapitre I, nº 1, et chapitre II, nº 3.
    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.

    Vacon


    — (Le Grand et le Petit), hameau commune de Bény.
    — Vascon, 1242 (Archives du Rhône, titres de la Maison du Temple de Laumusse ; Saint-Martin, chapitre II, n° 3)
    — Vacon, 1274 (Ibidem, chapitre I, n° 1)
    — Vacon, parrochie de Beyny, 1468 (Archives de la Côte-d'Or, B 586, folio 512 r°)
    Dans le dictionnaire du département de l'Ain, il est dit: Vacon le Grand et le Petit, ces deux noms n'existent plus. Sur les cartes de Cassini, il est fait mention d'un moulin uniquement.
    Sources: Dictionnaire topographique du département de l'Ain, rédigé par M. Edouard Philipon. Paris, Imprimerie Nationale MDCCCCXI.


    Villars-les-Dombes (01)

    Domaine du Temple de Villars-les-Dombes


    Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Trévoux - 01


    Domaine du Temple de Villars-les-Dombes
    Domaine du Temple de Villars-les-Dombes


    — Villa de Vilars, parrochia Villarii, de Vilario, de Vilariis, de Vilaris, de Villariis.
    — Les Templiers possédaient à Villars une maison de leur ordre, située en dehors de l'enceinte de la ville.
    — En 1201, Etienne de Thoire-Villars leur concéda un moulin appelé de Grenet, avec son cours d'eau, et confirma les concessions faites par ses prédécesseurs.

    — En 1280, Humbert de Thoire-Villars donna son assentiment à une donation que leur fit un nommé Jourdanne d'une pièce de terre située devant ce moulin, leur accorda l'autorisation de bâtir un four et défendit à son prévôt d'exercer aucun droit de justice, de collecte, de moisson ou de garde sur les frères et sur leurs hommes. Vers cette époque, Ponce de Lyon était « précepteur de la maison de la milice du Temple de Villars. »

    Villars-les-Dombes sous les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem


    — En 1312, le Temple de Villars passa aux chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem et fut annexé à la commanderie des Feuillets.
    — En 1324, Hugues de Saint-Romain, commandeur, obtint du sire de Thoire-Villars quelques terres pour étendre l'étang de Luzy.
    — En 1332, noble Julien du Tremblay asssigna à la chapelle un revenu de cinq sols de viennois, sur des fonds sis à Bouligneux.

    — En 1341, le commandeur Renaud de Fay acquit, de Jean Peil de la Louvière, quatre bicherées de terres comprises dans l'étang de Villars; enfin, en 1390, Jean Peletier de Saint-Christophe reconnut, au profit de la maison, tenir sa grange de Chasselet, sous le service annuel de 60 sous de viennois, de cinq ânées de seigle, de deux gélines, de deux charretées de foin, et de quatre corvées à quatre boeufs.

    — La chapelle du Temple de Villars, sous le vocable de saint Denis, est ainsi décrite dans le procès-verbal de visite de 1615: « Sommes entrez dans ladite chappelle, laquelle avons trouvé avoir dix cannes de long et trois et demy de large. Le coeur d'icelle souloit estre voulté et la nef de bois; le tout maintenant tumbé et par terre, n'y ayant aultre chose que les quatre murailles et ung aultel a pierre et un grand portai, sans y avoir aulcune porte. Laditte ruyne et demollition estoit advenue il y a plus de vingt ans, du temps des guerres, pour le coeur tant seulement et pour la nef longtemps auparavant, et néantmoyngs on y célèbre la messe le jour de la Saint-Denis, sans y avoir aulcungs ornement, et n'y a aussy aulcune cloche, sy bien il en souloit avoir deux qui furent prises lors que la dicte ville de Villars fut prise. »

    — Le procès-verbal de la visite de 1652 constate que, « en ladite chapelle, il y avait une très-grande desvotion des peuples circonvoisins, qui y faisaient beaucoup d'offrandes. » Enfin, les visiteurs de 1724 apprennent que cette chapelle « était longue de 24 pas, large de 9, bâtie de briques et cailloux, la neffe sans plancher, le choeur à voûte à cul de lampe. »
    — Paradin, Histoire de Lyon, page 126. — Bibliothèque Cluniacensis, notoe, col. 141.
    — Guichenon, Bresse, page 127.
    — Documents de Dombes, tome I, pages 55, 189, 299, 555.
    — Bibliothèque Dumbensis, pages 152, 170, 303, 304.
    — Aubret, Mémoires, tome I, II et III.
    — Collet, Statuts de Bresse, page 65, 75.
    — La Teyssonnière, tome III, page 120.
    — J. Baux, Hist. de la réunion de la Bresse à la France, page 289.
    — Abbé Chevalier, Inventaire, de 1346, page 179.
    — Obituaire Lugd. eccles., pages 1, 91, 108.
    — Cartulaire de Savigny et d'Ainay, tome II.
    — Archives du Rhône, titres de Saint-Just.
    — Ibid., titres de Malte; mss. I, 4500, pages 52 et 49.
    — Titres de la mairie de Villars.
    — Estiennot, Fragm. hist. aquit., tome VI, page 69.
    — Visite pastorale de 1635, fº 32.
    — Inscription de l'arrondissement de Trévoux, pages 37, 40 et 46.

    Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères, accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution. Par Guigue, Marie-Claude. Editeurs: Gromier ainé (Bourg-en-Bresse), A. Brun (Lyon), Dumoulin (Paris) 1873.

    Domaine du Temple à Villars-les-Dombes


    Temple de Villars-les-Dombes, sur la commune de Villars, ancienne maison des Templiers fondée en 1201.
    Dans la région des Dombes, entre Bourg et Lyon, les Templiers possédaient la puissante maison de Villars-les-Dombes (capitale de la région), fondée au tout début du XIIe siècle, elle avait de nombreuses dépendances en terres, pâturages, vignes, jardins, moulin, rentes, dîmes et rentes.
    Sources: Société Historique de l'Ain ; Dictionnaire topographique de l'Ain

    Chapelle des Templiers de Villars-les-Dombes


    Il y avait à Villars une chapelle qui avait appartenu aux Templiers, la rue qui y conduisait s'appelait la « Rue des Templiers »
    Cette chapelle fut ruinée lors de la prise de Villars en 1600.
    Des vestiges de cette chapelle existaient encore en 1820 ; maintenant, la place qu'elle occupait est labourée.
    Sources: M. de Lateyssonnière - Recherches historiques sur le département de l'Ain. Quatrième volume. Bourg-Saint-Maurice, 1843.
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    Villars-les-Dombes


    — Villars et Vilars, 199-1369 (Archives de la Côte-d'Or, B 10455, folios 3 et 8)
    — Velars, 1394 (Archives de la Côte-d'Or, B 813, folio 3)
    — Villa de Villariis, 1423 (Ibidem, B 753)
    — Villars en Bresse, 1743 (Archives du Rhône, titres de la commanderie des Feuillées)
    Sources: Dictionnaire topographique du département de l'Ain, rédigé par M. Edouard Philipon. Paris, Imprimerie Nationale MDCCCCXI.


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