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Chartes et actes du Temple dans l'Ain

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Commanderie lettre E

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Ecorcheloup ou Corcheloup
Domus milicie Templi d'Escorchelo, d'Escorchilou, de Corchylou, de Corchilou
Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Montluel, Commune: Dagneux - 01
— Maison de Templiers, puis de l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem, dont je n'ai pas trouvé mention avant l'an 1271, quoiqu'elle soit certainement plus ancienne.
— Jean de Chaselles, qui en était commandeur, en 1282, reçut la donation que lui fit de tous ses biens Etienne Garnier de Pérouges.
— L'année suivante, il fit un échange de cens et de services avec Humbert de Buenc, damoiseau.
— En 1286, il céda au seigneur de Montluel le fief du moulin de Girin de Rochetaillée, la moitié du moulin et du battoir de Tournesac et reçut, en retour, des droits utiles aux fonds dépendant de sa maison.
— De la maison du temple d'Ecorcheloup dépendait une maison entourée de fossés et appelée de Tanay, située dans la commune de Tramoyes, qui avait été donnée aux Templiers, en 1200, par Guichard d'Anthon, avec tout ce qu'il possédait dans les terres, les fonds, les prés et les vignes compris entre le chemin de l'Orme, le territoire de Châne, la côte de Rappant et la forêt Grumer.
— Par ce même acte de donation, le seigneur d'Anthon concéda aux frères du Temple le droit de parcours dans toute sa terre pour le bétail de leurs granges de Domenas, de Miribel, de Montluel et de Tanay.
— En 1652, il ne restait déjà plus que des ruines du temple d'Ecorcheloup et ses dépendances ne consistaient plus qu'en un domaine, un grand pré, quelques terres et des rentes féodales. Il formait alors un membre de la commanderie des Feuillets.
— Documents des Dombes, tome I, pages 72, 185 et 221.
— Archives du Rhône, titres de la commanderie de Saint-Georges.
— Inventaire des Feuillets de 1671, f° 85.
— Visite de Malte de 1652, manuscrits f° 212.
— Visite de 1615, manuscrits H, 2155.
— Visite de 1721, manuscrits H, 2160.
— NON, XVIIIe siècle (Cassini)
— Le Temple (IGN)
Sources: Dictionnaire topographique du département de l'Ain, rédigé par M. Edouard Philipon. Paris, Imprimerie Nationale MDCCCCXI.
Ecorcheloup ou Corcheloup
En 1236, Humbert de Montluel décide de se faire Chevalier du Temple.
L'an 1286, Jean de Chazelles, commandeur du Temple d'Ecorcheloup, cède au seigneur de Montluel le bief du moulin de Girin de Rochetaillée, la moitié du moulin et battoir de Tournesac et reçoit en retour des droits utiles aux fonds dépendant de sa maison.
Sources : Guigue, Marie-Claude. Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères: accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution.
Escorchelo, Corchylou, Escorchiloup
— Domus milicie Templi d'Escorchelo, 1271 (Guigue, Topographie, page 139)
— Domus Templi de Corchylou, 1283 (Guigue, documents des Dombes, page 224)
Après la suppression de l'ordre des Templiers, la maison d'Ecorcheloup fut donnée par les comtes de Savoie aux chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem qui l'unirent â la commanderie des Feuillées.
— Domus Escorchiloup, 1431 (Archives de l'Ain, H 801)
— Commanderie des Feuilletz : Escorcheloup, membre quatrième, 1674 (Les Feuillées : titres communs, n° 18)
— Le membre de Montuel, autrement d'Ecorcheloup, 1783 (Les Feuillées titres communs n° 1)
Maison du Temple d'Ecorcheloup
De cette importante maison de Templiers, nous ne trouvons pas mention avant 1271. Tout laisse penser cependant qu'elle était plus ancienne.
Jean de Chazelles, qui en était commandeur en 1282, reçut la donation que lui fit de tous ses biens Etienne Garnier de Pérouges.
Au mois de juillet 1283, il fit un échange de cens et de servis avec Humbert de Buenc, damoiseau, fils de feu Jean de Buenc, chevalier.
En 1286, au mois de mai, il céda au seigneur de Montluel le fief du moulin de Girin de Rochetaillée, la moitié du moulin et du battoir de Tournesac, et reçut en retour des droits utiles aux fonds dont dépendait sa maison.
Dépendait du temple d'Ecorcheloup une maison entourée de fossés et appelée Tanay, située dans la commune de Tramoyes, qui avait été donnée aux Templiers en 1200 par Guichard, seigneur d'Anthon, avec tout ce qu'il possédait dans les terres, les fonds, les prés et les vignes compris entre le chemin de l'Orme, le territoire de Châne, la côte de Rappant et la forêt Grumer. Par ce même acte de donation, le seigneur d'Anthon cédait aux frères du Temple le droit de parcours dans toute sa terre pour le bétail de leurs granges de Domenas, de Miribel, de Montluel et de Tanay.
Sources : Guigue, Marie-Claude. Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères: accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution.
Templiers
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Epaisse ou Espeysse
Espeissi, Espesi, Espeissia, Expeyssi
Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Bâgé-la-Ville - 01
Mentionné dès le XIIIe siècle, l'Hôpital d'Espeysse apparaît comme une maison puissante et fortunée.
1238 : Damoiselle Béatrix de Loeze donne à l'Hôpital la dîme qu'elle possède dans la paroisse de Saint-Genis, frère Heymeric en étant précepteur ; les frères chevaliers la reçoivent en sœur.
1277 : Le chanoine et official de Mâcon, au nom du chapitre de cette Ville, arbitre un conflit entre Henri de Antigny, seigneur de Sainte-Croix et frère chevalier Etienne de Saint-Marcel, commandeur d'Espeysse au sujet des biens de l'Hôpital de Soz Monz (Semons), dépendance de la commanderie. Etienne a gain de cause.
Au début du XIVe siècle, l'Hôpital d'Epaisse est une commanderie importante de l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem ; Les Hôpitaux de Semons, Vavrette, Teyssonge, en dépendent.
Epaisse
Hameau commune de Bâgé-la-Ville
— Espeissi, 1192 environ (Guigue documents des Dombes, page 56)
— Espesi, 1198 (Bibliothèque Dumbansis, tome II, page 61)
— Espeisi, 1235 (Archives du Rhône, Laumusse : Epaisse, chapitre I, n° 1)
— Espeissia, 1265 (Cartulaire lyonnais, tome II, n° 640)
— Espeyssi, 1325 enviro (Terrier de Bâgé, folio 8)
— Espeysse, 1350 environ (Archives du Rhône, fonds de Malte)
— Espeyssia, 1366 (Archives de la Côted'Or, B 553, folio 40 r°)
— Expeyssi, 1399 (Ibidem, B 554, folio 160 r°)
— Expeissia, 1410, (Terrier de Saint-Marin, folio 53 v°)
— Epeysse, 1636, (Archives de l'Ain, H 863, folio 324 v°)
Il y avait à Epaisse, dès 1171, une maison de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
— Domus hospitalis Jerosolimitani d'Espeisi, 1171 (Guigue, Topographie, page 140)
— Preceptor domus de Espeyssia hospitalis Sancti Johanis Jherosolimitani, 1271 (Cartulaire lyonnais tome II, n° 684)
— Reygnautz de Fay, commandours de la Muci et de Espeysse, 1343-1358 (Documents linguistiques de l'Ain, page 65)
La chapelle d'Epaisse était sous le vocable de saint Jean-Baptiste ; un acte du XIVe siècle lui donne le titre de paroissiale.
— Parroche de Espeisse, 1304 (Dubouchet de Coligny, page 83)
— Saint-Jean de Jérusalem, Epaisse XVIIIe siècle (Cassini)
Sources: Dictionnaire topographique du département de l'Ain, rédigé par M. Edouard Philipon. Paris, Imprimerie Nationale MDCCCCXI.
Templiers
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Escopet
Escopais, domus milicie Templi d'Escopay ; Ecopet.
Département: Ain, Arrondissement: Bourg-en-Bresse, Canton: Saint-Trivier-de-Courtes, Commune: Vernoux - 01
Maison du Temple d'Escopet.
Le plus ancien titre de cette maison de Templiers — qui dépendait de la commanderie de Laumusse — est daté de 1227.
Les possessions de cette templerie s'étendaient sur les paroisses de Champagnat, Vaux, Saint-Trivier-de-Courtes, Surville, Cuisiat et Martroiziat.
Le 25 septembre 1268, Jean Giroux de Vaux, Jean Gelay, Guillaume de la Chaise, Flore de Vaux et Hugues de Vaux reconnaissent tenir leurs vignes de Champagnat des Templiers d'Escopet et leur devoir des redevances.
L'an 1295, Guillaume, curé de Varenne Saint-Sauveur, reconnaît posséder sa vie durant le quart des servis dus sur une vigne ; après sa mort, ces servis retourneront au Temple d'Escopet.
Guigue, Marie-Claude. Topographie historique du département de l'Ain, ou Notices sur les communes, les hameaux, les paroisses, les abbayes, les prieurés, les monastères: accompagnée d'un précis de l'histoire du département depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution.
Ecopet
— Un acte, daté de mars 1292 et relatif aux possessions que les Templiers d'Escopet avaient dans la paroisse, mentionne, dès cette époque, un hôpital à Saint-Trivier, hôpital bien antérieur à celui qui existe de nos jours et dont la fondation ne remonte qu'à l'an 1687.
— Comme seigneurie, Saint-Trivier-de-Courtes fut possédé, à titre d'apanage, par Hugues, fils d'Ulric III, sire de Bâgé (1250), puis par Renaud, fils de Renaud IV, et ensuite par Alexandre de Bâgé, mort en 1266.
— Archives du Rhône, fonds de Malte, titres Escopet, chapitre I, n° 2.
Sur la carte de Cassini, il y a Mont-Richard d'Ecopay et à droite, Saint-Jean, c'est là qu'il faut placer Les Ecopet
— Maison de Templiers, puis de l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem, dépendant de la commanderie de Laumusse. Le titre le plus ancien que j'ai rencontré concernant le temple d'Escopet est daté du mois de mai 1227.
— Les possessions de cette maison s'étendaient sur les villages de Champagnat, de Vaux, de Saint-Trivier-de-Courtes, de Cuisiat et de Montroissiat.
— Suivant le procès-verbal de visite de 1652, la chapelle d'Escopet, sous le vocable de saint Jean-Baptiste, était alors en fort bon-état.
— Le service s'y faisait le jour de la fête du patron et des fêtes solennelles.
— La dîme de ce village se partageait entre le commandeur de Laumusse, l'évêque de Mâcon, le seigneur de Montjay et le curé de la Genête.
— Les revenus de ce membre s'élevaient à 600 livres.
— Archives du Rhône, fonds de Malte.
— Visite de 1652, f° 194.
— Inventaire Laumusse de 1627, f° 103.
— Moulin Richard d'Ecopay, XVIIIe siècle (Cassini)
Ecopet
— Écopet, Escopay (1416)
— Escopey (1716)
— Écopay (XVIIIe siècle)
— Escopets (1845)
— Écopets (1847)
— Domus milicie Templi d'Escopay (1227)
— Preceptor domus de Escopay (1268)
Escopet
— Escopay, 1416 (Archives de la Côte-d'Or, B 719, table)
— Escopey, 1716 Archives du Rhône, titres de Laumusse, chapitre IV)
— Ecopay, XVIIe siècle (Cassini)
— Escopets, 1845 (Etat-Major)
— Ecopets, 1847 (Statistiques des Postales)
Les Templiers, auxquels succédèrent les chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem, possédaient une maison à Ecopt.
— Domus milicie Templi d'Escopay, 1227 (Guigues topographie, page 142)
— Preceptor domus de Escopay, 1268 (Cartulaire lyonnais, tome II, n° 671)
Sources: Dictionnaire topographique du département de l'Ain, rédigé par M. Edouard Philipon. Paris, Imprimerie Nationale MDCCCCXI.
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